philo Z'amis
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+4Marie-jo 17 Charlestone renal stip 8 participants | |
Auteur | Message |
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stip ******
| Sujet: Paroles. Mer 21 Mai - 15:30 | |
| Et si en plus y a personne Alain Souchon
Abderhamane, Martin, David Et si le ciel était vide Tant de processions, tant de têtes inclinées Tant de capuchons tant de peur souhaitées Tant de démagogues de Temples de Synagogues Tant de mains pressées, de prières empressées
Tant d'angélus, Qui résonne Et si en plus, il n'y a personne
Abderhamane, Martin, David Et si le ciel était vide Il y a tant de torpeurs De musiques antalgiques Tant d'anti-douleurs dans ces jolis cantiques Il y a tant de questions et tant de mystères Tant de compassions et tant de révolvers
Tant d'angélus Qui résonne Et si en plus, il n'y a personne
Arour hachem, Inch Allah Are Krishna, Alléluia
Abderhamane, Martin, David Et si le ciel était vide Si toutes les balles traçantes Toutes les armes de poing Toutes les femmes ignorantes Ces enfants orphelins Si ces vies qui chavirent Ces yeux mouillés Ce n'était que le vieux plaisir De zigouiller
Et l'angélus, Qui résonne Et si en plus, il n'y a personne
Et l'angélus Qui résonne Et si en plus Y a personne
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| | | stip ******
| Sujet: Re: Paroles. Mer 21 Mai - 15:43 | |
| du même auteur en hommage à Théodore Monod.
La vie Théodore Alain Souchon
On s'ennuie tellement
Alors la nuit quand je dors Je pars avec Théodore Dehors, dehors, dehors, dehors Marcher dans le désert Marcher dans les pierres Marcher des journées entières Marcher dans le désert Dormir dehors Couché sur le sable d'or Les satellites et les météores Dormir dehors Il faut un minimum Une bible, un coeur d'homme Un petit gobelet d'aluminium Il faut un minimum Si loin de la nature ici Le coeur durcit On est si loin de l'air On est si loin du vent Si loin du grand désert Si loin de l'océan
Alors la nuit quand je dors Je pars avec Théodore Dehors, dehors, dehors, dehors Marcher dans le désert Si loin de la nature ici Le coeur durcit Chercheur de trésor De brindilles et de phosphore D'amour humaine et d'effort Chercheur de trésor Il faut un minimum Une bible, un coeur d'homme Un petit gobelet d'aluminium
On s'ennuie tellement
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| | | stip ******
| Sujet: Re: Paroles. Jeu 22 Mai - 19:59 | |
| Né en 17 à Leidenstadt Fredericks, Goldman et Jones {Refrain:} Et si j'étais né en 17 à Leidenstadt Sur les ruines d'un champ de bataille Aurais-je été meilleur ou pire que ces gens Si j'avais été allemand ?
Bercé d'humiliation, de haine et d'ignorance Nourri de rêves de revanche Aurais-je été de ces improbables consciences Larmes au milieu d'un torrent
Si j'avais grandi dans les docklands de Belfast Soldat d'une foi, d'une caste Aurais-je eu la force envers et contre les miens De trahir: tendre une main
Si j'étais née blanche et riche à Johannesburg Entre le pouvoir et la peur Aurais-je entendu ces cris portés par le vent Rien ne sera comme avant
On saura jamais c'qu'on a vraiment dans nos ventres Caché derrière nos apparences L'âme d'un brave ou d'un complice ou d'un bourreau? Ou le pire ou plus beau ? Serions-nous de ceux qui résistent ou bien les moutons d'un troupeau S'il fallait plus que des mots ?
{au Refrain}
Et qu'on nous épargne à toi et moi si possible très longtemps D'avoir à choisir un camp
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| | | renal ******
| Sujet: Re: Paroles. Lun 26 Mai - 13:36 | |
| Georges Brassens Chanson pour l'Auvergnat
Elle est à toi cette chanson Toi l'Auvergnat qui sans façon M'as donné quatre bouts de bois Quand dans ma vie il faisait froid Toi qui m'as donné du feu quand Les croquantes et les croquants Tous les gens bien intentionnés M'avaient fermé la porte au nez Ce n'était rien qu'un feu de bois Mais il m'avait chauffé le corps Et dans mon âme il brûle encore A la manièr' d'un feu de joie
Toi l'Auvergnat quand tu mourras Quand le croqu'mort t'emportera Qu'il te conduise à travers ciel Au père éternel
Elle est à toi cette chanson Toi l'hôtesse qui sans façon M'as donné quatre bouts de pain Quand dans ma vie il faisait faim Toi qui m'ouvris ta huche quand Les croquantes et les croquants Tous les gens bien intentionnés S'amusaient à me voir jeûner Ce n'était rien qu'un peu de pain Mais il m'avait chauffé le corps Et dans mon âme il brûle encore A la manièr' d'un grand festin
Toi l'hôtesse quand tu mourras Quand le croqu'mort t'emportera Qu'il te conduise à travers ciel Au père éternel
Elle est à toi cette chanson Toi l'étranger qui sans façon D'un air malheureux m'as souri Lorsque les gendarmes m'ont pris Toi qui n'as pas applaudi quand Les croquantes et les croquants Tous les gens bien intentionnés Riaient de me voir emmener Ce n'était rien qu'un peu de miel Mais il m'avait chauffé le corps Et dans mon âme il brûle encore A la manièr' d'un grand soleil
Toi l'étranger quand tu mourras Quand le croqu'mort t'emportera Qu'il te conduise à travers ciel Au père éternel | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Paroles. Lun 26 Mai - 13:39 | |
| Mylène Farmer L'autre
Quel émoi devant ce moi Qui semble frôler l'autre, Quel émoi devant la foi De l'un qui pousse l'autre, C'est la solitude de l'espace Qui résonne en nous On est si seul parfois Je veux croire alors qu'un ange passe Qu'il nous dit tout bas Je suis ici pour toi Et toi c'est moi.
Mais qui est l'autre Quel étrange messager Mais qui est l'autre Ton visage est familier Mais qui est l'autre En toi ma vie s'est réfugiée C'est un ami, c'est lui.
Toi et moi du bout des doigts Nous tisserons un autre Un autre moi, une autre voix Sans que l'un chasse l'autre, J'ai dans ma mémoire mes faiblesses Mais au creux des mains Toutes mes forces aussi Mais alors pour vaincre la tristesse Surmonter ses doutes Il nous faut un ami L'ami c'est lui. | |
| | | Charlestone ******
| Sujet: Re: Paroles. Lun 26 Mai - 13:40 | |
| - renal a écrit:
- Georges Brassens
Chanson pour l'Auvergnat C'est un plaisir de lire Brassens et fredonner ses chansons! Merci Rénal | |
| | | Charlestone ******
| Sujet: « A qui la faute ? » Lun 26 Mai - 17:35 | |
| « A qui la faute ? » Tu viens d'incendier la Bibliothèque ? - Oui, J'ai mis le feu là. - Mais, c'est un crime inouï ! Crime commis par toi contre toi-même, infâme ! Mais tu viens de tuer le rayon de ton âme ! C'est ton propre flambeau que tu viens de souffler ! Ce que ta rage impie et folle ose brûler, C'est ton bien, ton trésor, ta dot, ton héritage ! Le livre, hostile au maître, est à ton avantage. Le livre a toujours pris fait et cause pour toi. Une bibliothèque est un acte de foi Des générations ténébreuses encore Qui rendent dans la nuit témoignage à l'aurore. Quoi ! Dans ce vénérable amas des vérités, Dans ces chefs d'œuvre pleins de foudre et de clartés, Dans ce tombeau des temps devenu répertoire, Dans les siècles, dans l'homme antique, dans l'histoire, Dans le passé, leçon qu'épelle l'avenir, Dans ce qui commença pour ne jamais finir, …………………………………………………. Ta haine, il la guérit ; ta démence, il le l'ôte. Voilà ce que tu perds, hélas, et par ta faute ! Le livre est ta richesse à toi ! C'est le savoir, Le droit, la vérité, la vertu, le devoir, Le progrès, la raison dissipant tout délire. Et tu détruis cela toi ! - Je ne sais pas lire. | |
| | | stip ******
| Sujet: Re: Paroles. Sam 31 Mai - 12:09 | |
| Que serais-je sans toi?
Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre Que serais-je sans toi qu'un coeur au bois dormant Que cette heure arrêtée au cadran de la montre Que serais-je sans toi que ce balbutiement.
J'ai tout appris de toi sur les choses humaines Et j'ai vu désormais le monde à ta façon J'ai tout appris de toi comme on boit aux fontaines Comme on lit dans le ciel les étoiles lointaines Comme au passant qui chante on reprend sa chanson J'ai tout appris de toi jusqu'au sens du frisson.
Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre Que serais-je sans toi qu'un coeur au bois dormant Que cette heure arrêtée au cadran de la montre Que serais-je sans toi que ce balbutiement.
J'ai tout appris de toi pour ce qui me concerne Qu'il fait jour à midi, qu'un ciel peut être bleu Que le bonheur n'est pas un quinquet de taverne Tu m'as pris par la main dans cet enfer moderne Où l'homme ne sait plus ce que c'est qu'être deux Tu m'as pris par la main comme un amant heureux.
Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre Que serais-je sans toi qu'un coeur au bois dormant Que cette heure arrêtée au cadran de la montre Que serais-je sans toi que ce balbutiement.
Qui parle de bonheur a souvent les yeux tristes N'est-ce pas un sanglot que la déconvenue Une corde brisée aux doigts du guitariste Et pourtant je vous dis que le bonheur existe Ailleurs que dans le rêve, ailleurs que dans les nues. Terre, terre, voici ses rades inconnues.
Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre Que serais-je sans toi qu'un coeur au bois dormant Que cette heure arrêtée au cadran de la montre Que serais-je sans toi que ce balbutiement.
LOUIS ARAGON
Cet Poème provient de La Poésie des Poèmes http://www.mapoesie.com
à l'être qui fut "ma plus belle histoire d'amour" il y a 25ans et qui embellit depuis mes jours et mes nuits. | |
| | | stip ******
| Sujet: Re: Paroles. Mar 3 Juin - 7:41 | |
| Il n'y a pas d'amour heureux
Rien n'est jamais acquis à l'homme. Ni sa force Ni sa faiblesse ni son cœur. Et quand il croit Ouvrir ses bras son ombre est celle d'une croix Et quand il croit serrer son bonheur il le broie Sa vie est un étrange et douloureux divorce
Il n'y a pas d'amour heureux
Sa vie elle ressemble à ces soldats sans armes Qu'on avait habillés pour un autre destin A quoi peut leur servir de ce lever matin Eux qu'on retrouve au soir désarmés incertains Dites ces mots ma vie et retenez vos larmes
Il n'y a pas d'amour heureux
Mon bel amour mon cher amour ma déchirure Je te porte dans moi comme un oiseau blessé Et ceux-là sans savoir nous regardent passer Répétant après moi les mots que j'ai tressés Et qui pour tes grands yeux tout aussitôt moururent
Il n'y a pas d'amour heureux
Le temps d'apprendre à vivre il est déjà trop tard Que pleurent dans la nuit nos cœurs à l'unisson Ce qu'il faut de malheur pour la moindre chanson Ce qu'il faut de regrets pour payer un frisson Ce qu'il faut de sanglots pour un air de guitare
Il n'y a pas d'amour heureux
Il n'y a pas d'amour qui ne soit à douleur Il n'y a pas d'amour dont on ne soit meurtri Il n'y a pas d'amour dont on ne soit flétri Et pas plus que de toi l'amour de la patrie Il n'y a pas d'amour qui ne vive de pleurs
Il n'y a pas d'amour heureux Mais c'est notre amour à tous deux
Louis Aragon
mise en chanson, Georges Brassens | |
| | | stip ******
| Sujet: De la provocation.... Mar 3 Juin - 17:31 | |
| Les bourgeois
Le cœur bien au chaud Les yeux dans la bière Chez la grosse Adrienne de Montalant Avec l'ami Jojo Et avec l'ami Pierre On allait boire nos vingt ans Jojo se prenait pour Voltaire Et Pierre pour Casanova Et moi, moi qui étais le plus fier Moi, moi je me prenais pour moi Et quand vers minuit passaient les notaires Qui sortaient de l'hôtel des "Trois Faisans" On leur montrait notre cul et nos bonnes manières En leur chantant Les bourgeois c'est comme les cochons Plus ça devient vieux plus ça devient bête Les bourgeois c'est comme les cochons Plus ça devient vieux plus ça devient c...
Le cœur bien au chaud Les yeux dans la bière Chez la grosse Adrienne de Montalant Avec l'ami Jojo Et avec l'ami Pierre On allait brûler nos vingt ans Voltaire dansait comme un vicaire Et Casanova n'osait pas Et moi, moi qui restait le plus fier Moi j'étais presque aussi saoul que moi Et quand vers minuit passaient les notaires Qui sortaient de l'hôtel des "Trois Faisans" On leur montrait notre cul et nos bonnes manières En leur chantant Les bourgeois c'est comme les cochons Plus ça devient vieux plus ça devient bête Les bourgeois c'est comme les cochons Plus ça devient vieux plus ça devient c... Le cœur au repos Les yeux bien sur terre Au bar de l'hôtel des "Trois Faisans" Avec maître Jojo Et avec maître Pierre Entre notaires on passe le temps Jojo parle de Voltaire Et Pierre de Casanova Et moi, moi qui suis resté le plus fier Moi, moi je parle encore de moi Et c'est en sortant vers minuit Monsieur le Commissaire Que tous les soirs de chez la Montalant De jeunes "peigne-culs" nous montrent leur derrière En nous chantant Les bourgeois c'est comme les cochons Plus ça devient vieux plus ça devient bête Les bourgeois c'est comme les cochons Plus ça devient vieux plus ça devient c...
Jacques Brel | |
| | | stip ******
| Sujet: Re: Paroles. Mer 18 Juin - 15:30 | |
| Les Wriggles /// Moi D'abord Pour comprendre aujourd'hui, Il faut de la mémoire, Le sens de notre vie, Est l'écho de l'histoire, Du vide irrésolu, A la course à l'ovule, Des monstres disparus, Aux mouches qui s'enculent, De la mer à la terre, Et de la terre aux cieux, C'est une vérité, Plus absolue que Dieu, Moi d'abord, moi d'abord (fois 4) Du fin fond de sa grotte, L'homme de Néandertal, Qui parle pas qui rotte, Enfin qui pige que dale, Sans langage ni écrit, En remuant les bras, Souvent dans des grands cris, Le chantonais déja, Sentant du fond des âges, La voix de leurs ancêtres, Addresser ce message, A l'essence de l'être, Il n'est race ni couleur, Ni patrie ni croyance, Il n'est bouche ni coeur, Pour nier l'évidence, Moi d'abord, moi d'abord (fois 4) Pour comprendre aujourd'hui, Il faut de la mémoire, Le sens de notre vie, Est l'égo de l'histoire, Il n'est plus de barrière, Aux fleuves qui débordent, Le troisième millénaire, A cette hymne s'accorde, Le monde de demain, Parlera d'une voix, Les hommes tendront leurs main, En chantant moi (fois7) Moi d'abord, moi d'abord, Moi, moi... d'abord (fois 3) Moi d'abord, moi d'abord, Moi... d'abord | |
| | | stip ******
| Sujet: à lire pour ne jamais se laisser pièger par soi-même! Jeu 3 Juil - 7:55 | |
| Le p'tit pardon
Les Wriggles
C'est un p'tit pardon Perdu tout seul au fond D'une fierté Un mea culpa Qui veut mais peut pas S'extirper
C'est un 'C'est ma faute' Coincé dans les côtes Un 'J'suis désolé' Qui sait pas voler Un 'Autant pour moi' Brisé sous le poids D'un coeur capricieux Un poil vaniteux
C'est une amitié Coupée à moitié Au silence D'une petite excuse Qui sans cesse accuse Son absence
C'est un grand pardon Coincé en prison Par l'orgueil Un 'Ne t'en fais pas' 'On oublie tout ça' Sans qu'j't'en veuille
C'est deux bras tordus Au lieu d'être tendus Un 'C'est pas si grave' Qui sort pas d'la cave Un 'Reviens vers moi' Brisé sous le poids D'un coeur rancunier Un poil c*n et niais
C'est une amitié Coupée à moitié Par l'absence D'une petite tendresse Qui se change sans cesse En distance www.paroles.net - Les Paroles de vos Chansons préférées Texte soumis aux droits d'auteur - Réservé à un usage privé ou éducatif. | |
| | | stip ******
| Sujet: à écouter jusqu'au bout! Jeu 3 Juil - 8:22 | |
| http://video.google.fr/videoplay?docid=2875676831957361680&q=wriggles&hl=fr | |
| | | stip ******
| Sujet: Re: Paroles. Jeu 3 Juil - 13:12 | |
| Pour Rénal en particulier, une superbe chanson : https://www.dailymotion.com/related/5501292/video/x1vv2s_hallelujah_musicon : | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Paroles. Jeu 3 Juil - 19:09 | |
| stip a écrit : - Citation :
- Pour Rénal en particulier, une superbe chanson :
Merci merci merci, elle est superbe et me va droit au coeur Bises Nicole | |
| | | stip ******
| Sujet: la Tendresse Mar 8 Juil - 17:50 | |
| On peut vivre sans richesse Presque sans le sou Des seigneurs et des princesses Y'en a plus beaucoup Mais vivre sans tendresse On ne le pourrait pas Non, non, non, non On ne le pourrait pas
On peut vivre sans la gloire Qui ne prouve rien Etre inconnu dans l'histoire Et s'en trouver bien Mais vivre sans tendresse Il n'en est pas question Non, non, non, non Il n'en est pas question
Quelle douce faiblesse Quel joli sentiment Ce besoin de tendresse Qui nous vient en naissant Vraiment, vraiment, vraiment
Dans le feu de la jeunesse Naissent les plaisirs Et l'amour fait des prouesses Pour nous éblouir Oui mais sans la tendresse L'amour ne serait rien Non, non, non, non L'amour ne serait rien
Un enfant vous embrasse Parce qu'on le rend heureux Tous nos chagrins s'effacent On a les larmes aux yeux Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu... Dans votre immense sagesse Immense ferveur Faites donc pleuvoir sans cesse Au fond de nos cœurs Des torrents de tendresse Pour que règne l'amour Règne l'amour Jusqu'à la fin des jours
C'est le refrain qui me touche le plus dans cette très jolie chanson! | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Paroles. Mar 8 Juil - 18:08 | |
| La tendresse Daniel Guichard
La tendresse C'est quelquefois ne plus s'aimer mais être heureux De se trouver à nouveau deux C'est refaire pour quelques instants un monde en bleu Avec le cœur au bord des yeux La tendresse, la tendresse, la tendresse, La tendresse.
La tendresse C'est quand on peut se pardonner sans réfléchir Sans un regret sans rien se dire C'est quand on veut se séparer sans se maudire Sans rien casser, sans rien détruire La tendresse, la tendresse, la tendresse, La tendresse.
La tendresse C'est un geste, un mot, un sourire quand on oublie Que tous les deux on a grandi C'est quand je veux te dire je t'aime et que j'oublie Qu'un jour ou l'autre l'amour finit La tendresse, la tendresse, la tendresse, La tendresse.
La tendresse, la tendresse, la tendresse, La tendresse. | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Paroles. Mar 8 Juil - 18:21 | |
| Un sourire
Salvatore Adamo
Qu'est-ce qui fait craquer les gens qui fait s'arrêter le temps qui vous laisse sans argument vous désarme et vous chavire qu'est-ce qui fait qu'en un instant on est tous comme des enfants qui trouvent en s'émerveillant des pièces d'or dans leur tirelire
un sourire un sourire
ça ne coûte que le plaisir de l'offrir ou de le cueillir mais ça vous paie votre arc en ciel sous la pluie ça se porte été comme hiver tout devient gris quand on le perd c'est la cerise sur les rares douceurs de la vie
qu'est-ce qui peut là sur le champ dans la neige et dans le vent vous ramener un vrai printemps et toutes ces fleurs pour vous séduire
un sourire un sourire
ça peut passer toutes les frontières pas besoin de dictionnaire dans toutes les langues ça se traduit on t'aime bien que tu sois pauvre ou millionnaire résident ou fonctionnaire si tu es seul n'hésite pas ça crée des liens ça pourrait arrêter les guerres mais les hommes sont fous et préfèrent envoyer des bombes des missiles sur leurs voisins
qu'est-ce qui fait craquer les gens qui fait s'arrêter le temps qui vous laisse sans argument vous désarme et vous chavire
un sourire un sourire un sourire | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Paroles. Jeu 17 Juil - 21:47 | |
| Pierre Bachelet Prends ton courage Pour tirer ta pauvre charrette Par tous les vents et les tempêtes Pour marcher ton chemin tout droit Sans trébucher à chaque pas Pour ne jamais baisser le front Et sous l'insulte et sous l'affront Pour ne pas suivre les idées Qu'on glisse sous ton oreiller Pour pouvoir regarder en face Cet homme qui vieillit dans ta glace
Prends ton courage à deux mains Suffira-t-il ? Je n'en sais rien Pour faire tourner dans le bon sens La grande roue de l'existence Prends ton courage à deux mains Suffira-t-il ? Je n'en sais rien Pour faire tourner jour après jour La grande roue du temps qui court
Pour aimer ton unique femme Parmi trois cent millions de femmes Pour lui garder le coeur fidèle Malgré le temps et les querelles Ne pas céder aux opinions Des loups qui mènent les moutons Ni des moutons qui mènent les gens Comme ça arrive trop souvent Pour bien savoir pour qui tu roules Sur ce billard rempli de boules
Prends ton courage à deux mains Suffira-t-il ? Je n'en sais rien Pour faire tourner dans le bon sens La grande roue de l'existence Prends ton courage à deux mains Suffira-t-il ? Je n'en sais rien Pour faire tourner jour après jour La grande roue du temps qui court
Prends ton courage à deux mains Suffira-t-il ? Je n'en sais rien Pour faire tourner jour après jour La grande roue du temps qui court Prends ton courage à deux mains | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Paroles. Lun 21 Juil - 7:59 | |
| AIMER A PERDRE LA RAISON
Aimer à perdre la raison Aimer à n'en savoir que dire A n'avoir que toi d'horizon Et ne connaître de saisons Que par la douleur du partir Aimer à perdre la raison
Ah c'est toujours toi que l'on blesse C'est toujours ton miroir brisé Mon pauvre bonheur, ma faiblesse Toi qu'on insulte et qu'on délaisse Dans toute chair martyrisée
Aimer à perdre la raison Aimer à n'en savoir que dire A n'avoir que toi d'horizon Et ne connaître de saisons Que par la douleur du partir Aimer à perdre la raison
La faim, la fatigue et le froid Toutes les misères du monde C'est par mon amour que j'y crois En elle je porte ma croix Et de leurs nuits ma nuit se fonde
Aimer à perdre la raison Aimer à n'en savoir que dire A n'avoir que toi d'horizon Et ne connaître de saisons Que par la douleur du partir Aimer à perdre la raison
Paroles de Louis Aragon, Mis en chanson par jean Ferrat | |
| | | Marie-jo 17 ******
| Sujet: Re: Paroles. Lun 21 Juil - 15:18 | |
| ça fait mal..........Christophe Maé
Qu'elle était belle à t'écouter, sur ta voix son corps dansait dans ces dentelles virevoltait l'effet d'un corps de ballet. Papa tu as pris la route sans dire Adieu! Papa tu as laissé son corps, je t'en veux.
ça fait mal de vivre sans toi elle a mal et tu ne t'imagines même pas comme ça fait mal de rire sans toi, elle a mal et tu ne reviendra pas.
Qu'elle était belle à tes côtés dans son regard je voyais tu faisais d'elle un conte de fée sur toi elle se reposait; Papa tu as pris la route sans dire adieu! Papa tu as laissé son corps, je t'en veux.
ça fait mal de vivre sans toi, elle a mal et tu ne t'imagines même pas, comme ça fait mal de rire sans toi son sourire appelle au secours il est sans amour. | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Paroles. Mer 23 Juil - 8:42 | |
| J'aime beaucoup cette chanson !!
La carte du tendre
Le long du fleuve qui remonte Par les rives de la rencontre Aux sources d'émerveillement On voit dans le jour qui se lève S'ouvrir tout un pays de rêve Le tendre pays des amants On part avec le cœur qui tremble Du bonheur de partir ensemble Sans savoir ce qui nous attend Ainsi commence le voyage Semé d'écueils et de mirages De l'amour et de ses tourments
Quelques torrents de médisance Viennent déchirer le silence Essayant de tout emporter Et puis on risque le naufrage Lorsque le vent vous mène au large Des îles d'infidélité Plus loin le courant vous emporte Vers les rochers de la discorde Et du mal à se supporter Enfin la terre se dénude C'est le désert de l'habitude L'ennui y a tout dévasté
Quand la route paraît trop longue Il y a l'escale du mensonge L'auberge de la jalousie On y déjeune de rancune Et l'on s'enivre d'amertume L'orgueil vous y tient compagnie Mais quand tout semble à la dérive Le fleuve roule son eau vive Et l'on repart à l'infini Où l'on découvre au bord du Tendre Le jardin où l'on peut s'étendre La terre promise de l'oubli Georges Moustaki | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Paroles. Mer 23 Juil - 8:48 | |
| Trop belle aussi
Ma liberté
Paroles et Musique: Georges Moustaki
Ma liberté Longtemps je t'ai gardée Comme une perle rare Ma liberté C'est toi qui m'as aidé A larguer les amarres Pour aller n'importe où Pour aller jusqu'au bout Des chemins de fortune Pour cueillir en rêvant Une rose des vents Sur un rayon de lune
Ma liberté Devant tes volontés Mon âme était soumise Ma liberté Je t'avais tout donné Ma dernière chemise Et combien j'ai souffert Pour pouvoir satisfaire Tes moindres exigences J'ai changé de pays J'ai perdu mes amis Pour gagner ta confiance
Ma liberté Tu as su désarmer Mes moindres habitudes Ma liberté Toi qui m'as fait aimer Même la solitude Toi qui m'as fait sourire Quand je voyais finir Une belle aventure Toi qui m'as protégé Quand j'allais me cacher Pour soigner mes blessures
Ma liberté Pourtant je t'ai quittée Une nuit de décembre J'ai déserté Les chemins écartés Que nous suivions ensemble Lorsque sans me méfier Les pieds et poings liés Je me suis laissé faire Et je t'ai trahie pour Une prison d'amour Et sa belle geôlière
Et je t'ai trahie pour Une prison d'amour Et sa belle geôlière | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Paroles. Lun 11 Aoû - 19:45 | |
| Ca fait mal et ça fait rien - Zazie
Combien de mots dans la phrase on se jette a la figure Combien de fleurs dans le vase pour refermer la blessure Combien de combats de trop et d'égo à la démesure Nous sommes deux beaux idiots
Chaque fois qu'on se laisse un jour on se revient Chaque fois qu'on se lâche un jour on se retient Comme quoi on ferait mieux de prendre la vie comme elle vient Ça fait mal et ça fait rien
Combien de mots qui font mal et de gestes déplacés Combien de fautes, de linge sale, combien de pièces au dossier Combien de guerres inutiles faut-il encore déclarer Nous sommes deux imbéciles
Chaque fois qu'on se laisse un jour on se revient Chaque fois qu'on se lâche un jour on se retient Comme quoi on ferait mieux de prendre La vie comme elle vient Ça fait mal et ça fait rien
Chaque fois qu'on se laisse un jour on se revient Chaque fois qu'on oublie un jour on se souvient Chaque fois qu'on se lâche un jour on se retient Comme quoi on ferait mieux de prendre La vie comme elle vient Ça fait mal et ça fait rien. | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Paroles. Lun 11 Aoû - 19:48 | |
| POUR VOUS SOUHAITER UNE BONNE NUIT
Si J'étais moi - Zazie
Si j'étais moi, Ni la montagne à gravir Au bord du vide, la neige à venir Ne me feraient peur
Si j'étais moi Ni les pages à écrire Ni de trouver les mots pour le dire Ne me feraient peur
Mais je me lâche la main Je m'éloigne de moi Je me retrouve au matin Sur la mauvaise voie Quand on se perd en chemin Comment venir à bout De ces efforts inhumains Qui nous mènent à nous
Si j'étais moi Ni les démons que je cache Les idées noires, les flammes que je crache Ne me feraient peur
Mais je me lâche la main Je m'éloigne de moi Je me retrouve au matin Sur la mauvaise voie Quand on se perd en chemin Comment venir à bout De ces efforts inhumains Qui nous mènent à nous
Si j'étais moi Tout ce que j'ai sur le coeur Ce que je fais de pire et de meilleur Ne me feraient peur
Si j'était moi Ce que je fais de pire et de meilleur Ferait mon bonheur
Je pense que cela vaut la peine d'être soi !!!! | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Paroles. Jeu 14 Aoû - 8:38 | |
| Jusqu'au bout
Frédéric Lerner
Je sais qui je suis Et je sais d'où je viens Vous m'le faites bien comprendre Je n'suis pas d'ici Et pourtant pas si loin Mais pourquoi s'en défendre ? Dans ce monde où l'on juge Le rang, l'identité Moi, je n'suis pas bien né Oui, mais c'est ça ma différence Ne vous fiez pas aux apparences
{Refrain:} Je me battrai jusqu'au bout Je ne lâcherai rien Et même si je tombe à genoux Même si les autres me disent que c'est la fin Je me battrai jusqu'au bout Envers et contre les miens Malgré les larmes et les coups Je serrerai les poings
Pour aller jusqu'au bout
Laissez-moi grandir laissez-moi respirer Ne vous approchez pas Chacun a son livre, son Dieu pour exister Mais laissez-nous le choix Dans ce monde où l'on juge Avant d'avoir été, Qu'est-ce qu'on peut vous prouver Si vous nous laissez pas la chance De pouvoir enfin nous faire violence ?
{au Refrain}
Je me battrai jusqu'au bout Je ne lâcherai rien Et même si je tombe à genoux Même si les autres me disent que c'est la fin {x2}
Je me battrai jusqu'au bout Envers et contre les miens Malgré les larmes et les coups Je serrerai les poings
Je me battrai jusqu'au bout Je ne lâcherai rien Même si je tombe à genoux Je me battrai Jusqu'au bout | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Paroles. Jeu 14 Aoû - 8:43 | |
| Je dédie cette chanson à tout ceux qui ont du mal à s'aimer
Le miroir
Chimène Badi
Voir son image reflétée dans le regard des autres Certains jours ne pas l'aimer Vouloir être une autre
Engager les hostilités Avec son propre corps Et tout faire pour éviter Ces mots qui blessent alors
Pour aller jusqu'à soi Long est le chemin parfois
{Refrain:} Il faut du temps Pour apercevoir une amie dans le miroir Il faut du temps Pour oser se voir sans se mentir et sans fard Pour en arriver à se dire Voilà comme je suis et en sourire Et puis en sourire
Un beau jour esquiver Les mauvais coups portés Se sentir libéré Des figures imposées
Simplement faire enfin la paix Avec ce que l'on est Cette fille que l'on ne connaissait pas Lui tendre les bras
Pour aller jusqu'à soi Long est le chemin parfois
{au Refrain}
Un jour traverser ce rideau de pluie Et renaître enfin à sa vie
Je trouves ces paroles vraiment très belles elles m'ont beaucoup touché | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Paroles. Jeu 14 Aoû - 9:02 | |
| J'ai envie de vivre
Frédéric Lerner
Avancer Toujours tout droit Respecter Toutes les lois Et tout programmer Pour tout régler A chaque pas
Renoncer A tout c'qu'on croit Ne plus rêver Baisser les bras Se laisser aller Ne rien espérer Perdre la foi
J'ai envie de vivre J'ai envie d'exister Je ne veux plus faire semblant
J'ai envie de vivre j'ai envie d'avancer De marcher librement
J'ai envie de vivre J'ai envie d'exister De voir la vie autrement
J'ai envie de vivre J'ai envie de graver Ma vie à chaque instant
Les sourires forcés Les mauvais chemins Et puis s'oublier Pour devenir quelqu'un Jamais s'arrêter Ne plus respirer Jusqu'à demain
Tout ce temps passé A tendre la main Mais les hommes pressés Ne comprennent rien Un seul mot : gagner Être le premier Aller plus loin | |
| | | stip ******
| Sujet: Re: Paroles. Lun 8 Sep - 15:51 | |
| Tranche de cake Richard Gotainer Si c'est pour casser les planètes Bilou, vas jouer plus loin, Cherche-moi pas les poux dans la tête, Je pourrais lâcher les chiens Si tu veux pas faire la toupie, Joue pas avec le feux, vieux, Pousse pas mémère dans les orties Bilou, ça vaudrait mieux {Refrain:} Tête au carré ou bien pastèque, Baston, castagne, Bilou, je te laisse le choix Je t'aurai prévenu, tranche de cake, Baston, castagne, bagarre, chicore, Tu vas y avoir droit Pour se faire voler dans les plumes Tu t'y prends plutôt bien, Si c'est pour manger du bitume, Surtout tu changes rien Vas-y Bilou, balance des piques Vas-y, t'as qu'à me pomper l'air C'est impeccable, tu tombes à pic, Justement j'ai les nerfs {au Refrain} Sparadrap, compresses, arnica, Mercurochrome, civière, Pour me parler sur ce ton-là, As-tu ton nécessaire ? C'est ça qu'est rosse, c'est là qu'est l'os, Tu cherches des crosses, tu trouves les bosses Tu sais, microbe, si j'éternue, D'un doig, t je te casse en deux ! Alors tu vires, je t'ai assez vu, Lâche-moi la grappe, tu veux Et si t'allais faire des pâtés ? Prends ta pelle et ton seau, Empêche pas les gars de planer, Tu vois pas, dis, tu vois pas qu'y fait beau ? Eh, oh tranche de cake, tu vois pas qu'y fait beau ? Eh, oh tu vois pas qu'y fait beau, dis ? Je flottais sur un nuage tout là-haut, Super tranquille, hyper pépère Et moi qui me prenais déjà pour un oiseau, Le blair en l'air, dans les éthers Et toi, trou du'c, tu me fous tout par terre ! C'est ça qu'est rosse, c'est là qu'est l'os, Tu cherches des crosses, tu trouves les bosses. www.paroles.net - Les Paroles de vos Chansons préférées Texte soumis aux droits d'auteur - Réservé à un usage privé ou éducatif. | |
| | | stip ******
| Sujet: Re: Paroles. Lun 8 Sep - 16:53 | |
| Marche à l'ombre Renaud Quand l'baba cool cradoque Est sorti d'son bus VolksWagen Qu'il avait garé comme une loque Devant mon rad' J'ai dit à Bob qu'était au flipp' : "Viens voir le mariole qui s'ramène Vise la dégaine Quelle rigolade ! Patchoulis pataugas Le Guide du Routard dans la poche Haré Krishna à mort Cheveux au henné Oreilles percées Tu vas voir qu'à tous les coups Y va nous taper cent balles Pour s'barrer à Katmandou Ou au Népal !" Avant qu'il ait pu dire un mot J'ai chopé l'mec par l'paletot
Et j'ui ai dit : "Toi tu m'fous les glandes Pis t'as rien à foutre dans mon monde Arrache-toi d'là t'es pas d'ma bande Casse-toi tu pues, et marche à l'ombre !"
Une p'tite bourgeoise bécheuse Maquillée comme un carré d'as A débarqué dans mon gastos Un peu plus tard J'ai dit à Bob qu'était au flipp' : "Reluque la tronche à la pouffiasse Vise la culasse Et les nibards ! Collants léopards homologués chez SPA Monoï et Shalimar Futal en skaï comme Travolta Qu'est-ce qu'elle vient nous frimer la tête ? Non mais è s'croit au Palace J'peux pas saquer les starlettes Ni les blondasses !" Avant qu'elle ait bu son cognac J'l'ai chopée par le colback
Et j'ui ai dit : "Toi tu m'fous les glandes Pis t'as rien à foutre dans mon monde Arrache-toi d'là t'es pas d'ma bande Casse-toi tu pues, et marche à l'ombre !
Un p'tit Rocky barjot Le genre qui s'est gouré d'trottoir Est v'nu jouer les Marlon Brando Dans mon saloon J'ai dit à Bob qu'avait fait tilt : "Arrête j'ai peur c't'un blouson noir J'veux pas d'histoires Avec ce clown ! Derrière ses pauvr' Rayban J'vois pas ses yeux Et ça m'énerve Si ça s'trouve y m'regarde Faut qu'il arrête sinon j'le crève Non mais qu'est-ce que c'est qu'ce mec Qui vient user mon comptoir ? L'a qu'à r'tourner chez les Grecs Se faire voir !" Avant qu'il ait bu son viandox J'l'ai chopé contre l'juke-box
Et j'ui ai dit : "Toi tu m'fous les glandes Pis t'as rien à foutre dans mon monde Arrache-toi d'là t'es pas d'ma bande Casse-toi tu pues, et marche à l'ombre !"
Pis j'me suis fait un punk Qu'avait pas oublié d'être moche Et un intellectuel en Loden genre Nouvel Obs' Quand Bob a massacré l'flipper On n'avait plus une thune en poche J'ai réfléchis, Et j'me suis dit : "C'est vrai que j'suis épais Comme un sandwich SNCF Et que d'main j'peux tomber Sur un balaise qui m'casse la tête Si ce mec-là me fait la peau Et que j'crève la gueule sur l'comptoir Si la mort me paye l'apéro D'un air vicelard Avant qu'elle m'emmène voir là-haut Si y a du monde dans les bistrots
J'ui dirai : "Toi tu m'fous les glandes Pis t'as rien à foutre dans mon monde Arrache-toi d'là t'es pas d'ma bande Casse-toi tu pues, et marche à l'ombre !
Casse-toi tu pues Et marche à l'ombre ! Casse-toi tu pues Et marche à l'ombre !" | |
| | | dombom *****
| Sujet: Un petit poème Mar 9 Sep - 8:08 | |
| L’écho
Rôdant, triste et solitaire Dans la forêt du mystère, J’ai crié le coeur très las : « La vie est triste ici-bas ! » L’Écho m’a répondu : « Bah ! » – « Écho, la vie est méchante ! » Et, d’une voix bien touchante, L’Écho m’a répondu : « Chante ! » – « Écho, Écho des grands bois, Lourde, trop lourde est ma croix ! » L’Écho m’a répondu : « Crois ! » – « La haine en moi va germer, Dois-je rire ou blasphémer ? » Et l’Écho m’a dit : « Aimer ! » Comme l’Écho des grands bois M’a conseillé de le faire : J’aime, je chante et je crois ! Et je suis heureux sur terre !
Théodore BOTREL. | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Paroles. Mar 9 Sep - 12:47 | |
| Garder la certitude Au jardin de la vie, Au plus profond de notre âme, Existe la plus rare des fleurs du bonheur. Ses pétales ont les reflets de l’aube délicate Pâle et naissante, encore saupoudrée des étoiles de la nuit. Du crépuscule rougeoyant, flamboyant de maturité, Brillant de mille éclats sur la mer immense et apaisée. Son parfum a la douceur de la peau des enfants, Les saveurs suaves de leurs inflexions si chères. Une fois la fleur ouverte, épanouie, Au cœur des ces pétales, émerge le centre d’une sérénité sans fin , Au delà des sens, au delà du temps. Refuge ancestral, nectar de la vie, prodiguant une joie libératrice, Que rien alors ne peut plus altérer ici bas. Si près de nous et si loin, si bien cachée dans la lumière, sous nos yeux. Garder la certitude que si l’orage gronde, le Soleil brille toujours au dessus, plus haut. Ces nuages menaçant alors se dissolvent en une pluie fertile qui apaise les tensions. Garder la certitude que le plus magnifique rayon de Lune même lorsqu’elle est entière Elle n’est que son reflet, que rien ne peut L’égaler. Garder la certitude que ce bouton précieux est en chacun de nous, Que nous avons reçu la graine en venant au monde et Que sommes le jardinier, l’artisan de notre propre bonheur. Ne la laissons pas se dessécher, prenons en grand soin. Alors vivons pleinement, cultivons notre Vie dans son but ultime, Et laissons fleurir au plus profond de nous la Fleur du bonheur, Elle ne demande qu’à éclore. Offrons lui une peu d ?espace dans notre vie agitée, Offrons lui la terre de notre cœur sincère, L’eau de notre vie clarifiée, Le feu de notre foi en elle, Offrons lui l’air de notre souffle pour entretenir cette flamme, Et enfin offrons lui notre silence pour la laisser pousser. Pour un jour tout recevoir sans que jamais cela nous puisse être ôter. | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Paroles. Mar 7 Oct - 11:32 | |
| Fais confiance
Mario Pelchat
C'est hier et c'est demain, et c'est toi qui marches En cherchant où est le bien, où le ciel se cache Si tu veux chasser la nuit, cherche au fond de toi Rien n'est plus fort que la vie, tout dépend de toi
Fais confiance à l'amour, fais confiance à ton cœur Sois sans rougir ce que tu es, donne tout comme on te l'a donné Crois-moi, tu as gagné, si tu fais confiance
Il faut lire entre les lignes, c'est écrit d'avance Le destin te fait des signes, va droit vers ta chance Tu me trouveras toujours, entre soleil et pluie Et si l'on te joue des tours, je serai là aussi
Fais confiance à l'amour, fais confiance à ton cœur Sois sans rougir ce que tu es, donne tout comme on te l'a donné Crois-moi, tu as gagné, si tu fais confiance
Ouh, ouh, ouh... Si tu fais confiance
Si le monde tombe sur toi comme un monstre qui te dévore Alors, fais confiance
S'ils te font payer dedans ce qu'ils te prendront dehors Crois-moi, fais confiance
Si tu pleures à crier, si ton chagrin devient sauvage Toujours, fais confiance
Si tu jures à la face de tous les faiseurs de nuages Fais quand même confiance
Si tu vois, quand tu te sens prêt, que ton moment n'est pas là Ça ne fait rien, fais confiance
Ne passe pas tes nuits à regarder un plafond bas Si tu veux que je t'aide, il faudra que tu m'aides
Fais confiance à l'amour, fais confiance à ton cœur Ne renie jamais ce que tu es Donne tout comme on te l'a donné Crois-moi tout est gagné Si tu fais confiance Si tu fais confiance ! | |
| | | stip ******
| Sujet: Extrait du "Hussard sur le toit" de Jean Giono Mar 7 Oct - 15:08 | |
| [Angelo, le héros du livre, est exilé en France où il erre au milieu d'une épidémie de choléra. Au cours d'une des étapes de son périple, il reçoit une lettre de sa mère restée en Italie.]
La lettre était datée de juin et disait : « Mon bel enfant, as-tu trouvé des chimères ? Le marin que tu m'as envoyé m'a dit que tu étais imprudent. Cela m'a rassurée. Sois toujours très imprudent, mon petit, c'est la seule façon d'avoir un peu de plaisir à vivre dans notre époque de manufactures. J'ai longuement discuté d'imprudence avec ton marin. Il me plaît beaucoup. Il a guetté la Thérèsa à la petite porte ainsi que tu le lui avais recommandé, mais, comme il se méfiait d'un grand garçon de quinze ans qui joue à la marelle tous les jours sur la place de sept heures du matin à huit heures du soir depuis que tu es en France, il a barbouillé la gueule d'un pauvre chien avec de la mousse de savon et le joueur de marelle a pris ses jambes à son cou en criant à la rage. Le soir même, le général Bonetto qui n'a pas inventé la poudre m'a parlé d'une chasse au chien à propos de mon griffon. Je sais donc exactement d'où vient le joueur de marelle maintenant et j'ai fait les yeux qu'il faut pour que le général sache que je sais. Rien n'est plus agréable que de voir l'ennemi changer ses batteries de place. Il y a beaucoup de rage à Turin. Tous les jeunes gens qui ont un visage ingrat et une taille au-dessous de quatre pieds et demi sont enragés. La même épidémie ravage les envieux et ceux qui n'ont jamais su être généreux avec leur tailleur. Le reste se porte bien et fait des projets. Il y en a même qui ont la folie de vouloir adopter cette mode anglaise si préjudiciable à l'organdi et aux pantalons collants d'aller manger à la campagne. Ils disent même : jusque près des tombeaux romains. Ce que je trouve exagéré, comme espoir en tout cas. Mais les routes sont les routes. Laissons faire. Les bons marcheurs s'en vont toujours de détour en détour pour voir le paysage qui est après le tournant et c'est ainsi que, d'une simple promenade, ils font parfois une marche militaire. Tout cela serait bien s'il n'y avait pas de moins en moins de gens capables de compter sur leur cœur. C'est un muscle qu'on ne fait plus travailler, sauf ton marin qui me paraît de ce côté être un assez curieux gymnasiarque. Il s'est enthousiasmé d'une bonté de rien du tout que j'ai eue pour sa mère et il est allé faire tourner ses bras un peu trop près des oreilles des deux hommes chamarrés qui ont organisé ton voyage précipité. Ils en sont tombés très malencontreusement malades le jour même. C'est dommage. J'ai pensé que ton marin avait la détente un peu brusque. Je lui ai donné de fort obscures raisons pour qu'il fasse encore un voyage en mer. J'ai été si mystérieuse qu'il s'en est pâmé de bonheur. J'aime viser longtemps. Et maintenant, parlons de choses sérieuses. J'ai peur que ne fasses pas de folies. Cela n'empêche ni la gravité, ni la mélancolie, ni la solitude : ces trois gourmandises de ton caractère. Tu peux être grave et fou, qui empêche ? Tu peux être tout ce que tu veux et fou en surplus, mais il faut être fou, mon enfant. Regarde autour de toi le monde sans cesse grandissant de gens qui se prennent au sérieux.» | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Paroles. Mer 11 Fév - 17:19 | |
| Refrain : Le vent qui passe Te dit tout bas ; Le vent qui passe Chante pour toi.
1.- Quand passera le vent, ami ouvre ta porte, Laisse-le blottir au creux de ta chanson, Apprends-lui des refrains, afin qu’il les emporte Aux quatre coins du monde, par delà l’horizon.
2.- Quand partira le vent vers les contrées nouvelles, Si partir c’est mourir, heureux qui meurt d’aimer ; Tu as peur quand tout change, quand tout se renouvelle Est-ce la vie qui change, ou vivre c’est changer ?
3.- Quand pleurera le vent d’avoir vu sur la terre Tant de larmes et de sang, c’est à toi qu’il dira : Qu’as-tu fait de tes mains, qu’as-tu fait de ton frère ? Tant qu’un homme aura faim, le blé se fanera.
4.- Le monde serait beau comme une main ouverte, Le monde serait grand comme un regard d’enfant ; On sèmerait le vent pour récolter la fête, On vivrait la tendresse tout au long de l’instant.
Jean-Claude GIANADDA | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Paroles. Jeu 12 Fév - 12:02 | |
| SI TU REGARDES BIEN LE CIEL
Refrain :
Si tu regardes bien le ciel, II te donnera ses étoiles. Si tu recherches le soleil II viendra briller dans tes voiles.
1.- Plus tu observes ton jardin Et plus les fleurs deviennent belles, D'un regard neuf jaillit soudain Une lumière, une étincelle.
2.- De vrais scrupules en faux Fuyants N'avance plus en bateau ivre, On ne transmet à ses enfants Que lorsqu'on est soi-même libre.
3.- " Stone " et déjà claquemuré Pour panser tes plaies affectives, Et tes flash back et tes regrets, Et tes promesses possessives.
4.- Si tu pardonnes à l'ennemi, Fini le stress et les dédales, Pas de vengeance, je t'en prie. Mets plein " d'humour " dans ta grand’ voile.
5.- Scrute au-delà de l'horizon Des mers, des monts Et des collines, Là-bas je sais que nous attend, Ce grand soleil qui illumine
(Jean Claude Gianadda) | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Paroles. Jeu 12 Fév - 12:30 | |
| Une route est moins longue, au côté d’un ami, Les saisons se confondent Et les projets se fondent, au côté d’un ami.
1.- C’est un supplément d’âme, Pour traverser la nuit, C’est le bois et la flamme, Et la barque, et les rames, Un : “ D’accord, allons-y ”.
2.- C’est un éclat de rire, Pour habiller la vie, Le meilleur sans le pire, Un aimant qui attire Un : “ Salut, me voici ! ”.
3.- C’est la folie d’un rêve, Pour risquer l’aujourd’hui, Un matin qui se lève, Une peur qui s’achève Une fleur qui sourit.
4.- C’est un printemps qui dure, Un pari sur la vie, La chanson qui rassure, Et la route future Un ami, c’est la vie !
(Jean Claude Gianadda) | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Paroles. Jeu 12 Fév - 12:48 | |
| Ta chanson est un vent qui m’entraîne Ton prénom, une lampe allumée Ton regard est l’eau de ma fontaine Ton chemin, le bonheur d’être aimé.
1.- À donner, on refleurit le monde, À donner, la vie devient soleil.
2.- À chanter, on fait danser le monde, À chanter, la vie est arc-en-ciel.
3.- À aimer, on rebâtit le monde, À aimer, nos deux vies s’émerveillent.
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| | | Morgan Kane ******
| Sujet: Re: Paroles. Lun 11 Nov - 10:51 | |
| La butte rouge Montheus
Sur cette butte là y'avait pas d'gigolettes Pas de marlous ni de beaux muscadins. Ah c'était loin du Moulin d'la Galette, Et de Paname qu'est le roi des patelins. C'qu'elle en a bu du bon sang cette terre, Sang d'ouvriers et sang de paysans, Car les bandits qui sont cause des guerres N'en meurent jamais, on n'tue qu'les innocents !
La butte rouge, c'est son nom, l'baptême s'fit un matin Où tous ceux qui grimpaient roulaient dans le ravin. Aujourd'hui y'a des vignes, il y pousse du raisin, Qui boira d'ce vin là, boira l'sang des copains.
Sur cette butte là on n'y f'sait pas la noce Comme à Montmartre où l'champagne coule à flots, Mais les pauvr's gars qu'avaient laissé des gosses Y f'saient entendre de terribles sanglots ... C'qu'elle en a bu des larmes cette terre, Larmes d'ouvriers et larmes de paysans Car les bandits qui sont cause des guerres Ne pleurent jamais, car ce sont des tyrans !
La butte rouge, c'est son nom, l'baptême s'fit un matin Où tous ceux qui grimpaient roulaient dans le ravin. Aujourd'hui y'a des vignes, il y pousse du raisin, Qui boit de ce vin là, boit les larmes des copains.
Sur cette butte là, on y r'fait des vendanges, On y entend des cris et des chansons : Filles et gars doucement qui échangent Des mots d'amour qui donnent le frisson. Peuvent-ils songer, dans leurs folles étreintes, Qu'à cet endroit où s'échangent leurs baisers, J'ai entendu la nuit monter des plaintes Et j'y ai vu des gars au crâne brisé !
La butte rouge, c'est son nom, l'baptême s'fit un matin Où tous ceux qui grimpaient roulaient dans le ravin. Aujourd'hui y'a des vignes, il y pousse du raisin. Mais moi j'y vois des croix portant l'nom des copains ...
_________________ Tout smouales étaient les borogoves
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| | | Morgan Kane ******
| Sujet: Re: Paroles. Lun 11 Nov - 10:53 | |
| La chanson de Craonne
Quand au bout d'huit jours le r'pos terminé On va reprendre les tranchées, Notre place est si utile Que sans nous on prend la pile Mais c'est bien fini, on en a assez Personne ne veut plus marcher Et le cœur bien gros, comm' dans un sanglot On dit adieu aux civ'lots Même sans tambours, même sans trompettes On s'en va là-haut en baissant la tête
- Refrain : Adieu la vie, adieu l'amour, Adieu toutes les femmes C'est bien fini, c'est pour toujours De cette guerre infâme C'est à Craonne sur le plateau Qu'on doit laisser sa peau Car nous sommes tous condamnés Nous sommes les sacrifiés
Huit jours de tranchée, huit jours de souffrance Pourtant on a l'espérance Que ce soir viendra la r'lève Que nous attendons sans trêve Soudain dans la nuit et dans le silence On voit quelqu'un qui s'avance C'est un officier de chasseurs à pied Qui vient pour nous remplacer Doucement dans l'ombre sous la pluie qui tombe Les petits chasseurs vont chercher leurs tombes
C'est malheureux d'voir sur les grands boulevards Tous ces gros qui font la foire Si pour eux la vie est rose Pour nous c'est pas la même chose Au lieu d'se cacher tous ces embusqués Feraient mieux d'monter aux tranchées Pour défendre leur bien, car nous n'avons rien Nous autres les pauv' purotins Tous les camarades sont enterrés là Pour défendr' les biens de ces messieurs là
- Refrain : Ceux qu'ont l'pognon, ceux-là r'viendront Car c'est pour eux qu'on crève Mais c'est fini, car les trouffions Vont tous se mettre en grève Ce s'ra votre tour messieurs les gros De monter sur le plateau Car si vous voulez faire la guerre Payez-la de votre peau _________________ Tout smouales étaient les borogoves
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| | | Morgan Kane ******
| Sujet: Re: Paroles. Lun 11 Nov - 11:11 | |
| Tu n'en reviendras pas,
Poème d' Aragon, chanté par Léo Ferré
https://www.youtube.com/watch?v=zSGH_8Mt8Iw
Tu n'en reviendras pas toi qui courais les filles Jeune homme dont j'ai vu battre le cœur à nu Quand j'ai déchiré ta chemise et toi non plus Tu n'en reviendras pas vieux joueur de manille
Qu'un obus a coupé par le travers en deux Pour une fois qu'il avait un jeu du tonnerre Et toi le tatoué l'ancien Légionnaire Tu survivras longtemps sans visage sans yeux
On part Dieu sait pour où Ça tient du mauvais rêve On glissera le long de la ligne de feu Quelque part ça commence à n'être plus du jeu Les bonshommes là-bas attendent la relève
Roule au loin roule le train des dernières lueurs Les soldats assoupis que ta danse secoue Laissent pencher leur front et fléchissent le cou Cela sent le tabac la laine et la sueur
Comment vous regarder sans voir vos destinées Fiancés de la terre et promis des douleurs La veilleuse vous fait de la couleur des pleurs Vous bougez vaguement vos jambes condamnées
Déjà la pierre pense où votre nom s'inscrit Déjà vous n'êtes plus qu'un nom d'or sur nos places Déjà le souvenir de vos amours s'efface Déjà vous n'êtes plus que pour avoir péri
Extraordinaire......
_________________ Tout smouales étaient les borogoves
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| | | stip ******
| Sujet: Re: Paroles. Mar 12 Nov - 18:06 | |
| Même veine qu'une chanson que j'ose massacrer parfois... Est-ce ainsi que les hommes vivent? | |
| | | stip ******
| Sujet: Re: Paroles. Sam 18 Jan - 8:53 | |
| voir un ami pleurer . Brel
Bien sûr il y a les guerres d'Irlande Et les peuplades sans musique Bien sûr tout ce manque de tendres Il n'y a plus d'Amérique Bien sûr l'argent n'a pas d'odeur Mais pas d'odeur me monte au nez Bien sûr on marche sur les fleurs Mais voir un ami pleurer!
Bien sûr il y a nos défaites Et puis la mort qui est tout au bout Nos corps inclinent déjà la tête Étonnés d'être encore debout Bien sûr les femmes infidèles Et les oiseaux assassinés Bien sûr nos cœurs perdent leurs ailes Mais mais voir un ami pleurer!
Bien sûr ces villes épuisées Par ces enfants de cinquante ans Notre impuissance à les aider Et nos amours qui ont mal aux dents Bien sûr le temps qui va trop vite Ces métro remplis de noyés La vérité qui nous évite Mais voir un ami pleurer!
Bien sûr nos miroirs sont intègres Ni le courage d'être juifs Ni l'élégance d'être nègres On se croit mèche on n'est que suif Et tous ces hommes qui sont nos frères Tellement qu'on n'est plus étonnés Que par amour ils nous lacèrent Mais voir un ami pleurer!
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| | | Charlestone ******
| Sujet: Re: Paroles. Ven 24 Jan - 12:10 | |
| Paroles Jean Gabin
Quand j'étais gosse, haut comme trois pommes, J'parlais bien fort pour être un homme J'disais, JE SAIS, JE SAIS, JE SAIS, JE SAIS
C'était l'début, c'était l'printemps Mais quand j'ai eu mes 18 ans J'ai dit, JE SAIS, ça y est, cette fois JE SAIS
Et aujourd'hui, les jours où je m'retourne J'regarde la terre où j'ai quand même fait les 100 pas Et je n'sais toujours pas comment elle tourne !
Vers 25 ans, j'savais tout : l'amour, les roses, la vie, les sous Tiens oui l'amour ! J'en avais fait tout le tour !
Et heureusement, comme les copains, j'avais pas mangé tout mon pain : Au milieu de ma vie, j'ai encore appris. C'que j'ai appris, ça tient en trois, quatre mots :
"Le jour où quelqu'un vous aime, il fait très beau, j'peux pas mieux dire, il fait très beau !
C'est encore ce qui m'étonne dans la vie, Moi qui suis à l'automne de ma vie On oublie tant de soirs de tristesse Mais jamais un matin de tendresse !
Toute ma jeunesse, j'ai voulu dire JE SAIS Seulement, plus je cherchais, et puis moins j' savais
Il y a 60 coups qui ont sonné à l'horloge Je suis encore à ma fenêtre, je regarde, et j'm'interroge ?
Maintenant JE SAIS, JE SAIS QU'ON NE SAIT JAMAIS !
La vie, l'amour, l'argent, les amis et les roses On ne sait jamais le bruit ni la couleur des choses C'est tout c'que j'sais ! Mais ça, j'le SAIS... ! | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Paroles. Lun 17 Fév - 8:25 | |
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Les gestes délicats
Les petits gestes attendrissants Qui vous ouvrent le coeur en grand Et vous sortent du désespoir Les jours où le ciel est trop noir
Les petits gestes dérisoires Un sourire, un simple regard Mais qui repeignent la journée Aux couleurs de votre amitié
Je les ai reçus en plein cœur Vos petits mots semés de fleurs Que je gardais comme un trésor Aujourd´hui je les goûte encore
Vos petits gestes délicats Qui caressaient du bout des doigts Sur les plaies qui faisaient si mal C´était du miel et du santal
Ces petits riens n´ont pas de prix Ils se posent comme un répit Un petit air de délivrance La musique au bout du silence
Et si toujours je m´en souviens C´est qu´au plus lourd de mon chemin Ils étaient là comme un repère Une étoile sur le désert
Tous ces regards si émouvants Ces gestes tendres et apaisants Me retournaient l´âme à l´envers Et quand le ciel s´est fait plus clair
Ces petits instants dérisoires Toujours gravés dans ma mémoire Avaient la couleur de l´oubli De l´arc-en-ciel après la pluie
Et dans ces gestes sans histoire Que rien n´avait laissé prévoir J´ai puisé la force d´ouvrir Ma fenêtre vers l´avenir...
Yves Duteil
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| | | renal ******
| Sujet: Re: Paroles. Sam 22 Fév - 8:02 | |
| Vivre sans vivre
La vie sans toi Le cœur à l´envers C´est l´eau sans la mer C´est froid comme l´hiver C´est long comme la nuit C´est lourd comme l´ennui La nuit sans l´aurore C´est long comme la mort
La vie sans toi Vers qui et vers quoi Le sol sous mes pas Se dérobera Tout seul sur la Terre Le cœur en enfer Dieu me garde de vivre un seul jour Sans toi
Vivre sans vivre Moi qui n´ai jamais su marcher Que pour te suivre Ivre de vivre Pour respirer l´air que tu respires Laisser parler nos cœurs sans rien dire
Vivre ou survivre Sans plus jamais trouver dans tes yeux La fin du livre Vivre sans vivre Dieu me garde de vivre un seul jour Sans toi
Yves Duteil
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| | | renal ******
| Sujet: Re: Paroles. Mar 4 Mar - 11:01 | |
| Une lettre
Une caresse du dedans Quand on est seul et qu´on attend Et qui se pose au fond du cœur Le temps d´une heure ou d´un instant
C´est un cadeau qu´elle vient d´offrir On a presque peur de l´ouvrir Mais pour savoir ce qu´il recèle C´est un peu d´elle que l´on déchire
C´est le papier qu´elle a tenu Entre ses doigts tendres et nus Pour qu´on la touche du regard Un peu plus tard, un peu ému
C´est le temps qui s´arrête enfin Quand on est seul et qu´on est loin C´est un peu d´elle qui voyage Au long des pages et vous rejoint
Une lettre, au lever du jour C´est le plus doux des mots d´amour Mais j´en lirai bien davantage Sur ton visage, à mon retour
Yves Duteil
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| | | Rime *****
| Sujet: Re: Paroles. Mar 4 Mar - 18:38 | |
| - renal a écrit:
Une lettre
Une caresse du dedans Quand on est seul et qu´on attend Et qui se pose au fond du cœur Le temps d´une heure ou d´un instant
C´est un cadeau qu´elle vient d´offrir On a presque peur de l´ouvrir Mais pour savoir ce qu´il recèle C´est un peu d´elle que l´on déchire
C´est le papier qu´elle a tenu Entre ses doigts tendres et nus Pour qu´on la touche du regard Un peu plus tard, un peu ému
C´est le temps qui s´arrête enfin Quand on est seul et qu´on est loin C´est un peu d´elle qui voyage Au long des pages et vous rejoint
Une lettre, au lever du jour C´est le plus doux des mots d´amour Mais j´en lirai bien davantage Sur ton visage, à mon retour
Yves Duteil
Moi j'aime bien ce qu'il écrit ce type. C'est tendre, sentimental plein de belles choses. Il aurait dû faire poète rien que pour embeter la musique..... | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Paroles. Mar 4 Mar - 18:41 | |
| Merci Rime !!! c'est vrai que ces textes sont très beaux. | |
| | | Brumes ******
| Sujet: Re: Paroles. Mar 4 Mar - 23:22 | |
| Même si je ne peux pas tout lire, je suis d'accord avec vous,Yves Duteil a de très beaux textes et une belle voix. C'est un de nos meilleurs interprètes.
Il est le petit neveu du célèbre Capitaine Dreyfus.
Son grand père Jules Deutsch obtient le 10 février 1920 par ordonnance du président du tribunal civil de la Seine que son nom soit remplacé par Duteil.
(copuié/collé Wikipédia | |
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