Le télétravail : avantage ou inconvénient ?

Le télétravail a été et est souvent encore d'actualité. Certains salariés ont travaillé à domicile, d'autres sont allés travailler dans des endroits paradisiaques où ils se sentent très bien.

Certains employeurs se sont aperçus qu'il était possible de continuer à travailler de cette manière. De ce fait, ils peuvent déplacer les bureaux dans une région moins chère ou encore diminuer les espaces de travail puisque tout le monde ne sera pas présent en même temps.

Certains salariés s'en réjouissent, mais ont-ils raison d'être ravis de cette solution ?

Alors qu'il est question de rapatrier certaines fabrications afin de ne plus dépendre de l'étranger pour des livraisons importantes, voilà qu'il est des employeurs qui se disent qu'il serait plus lucratif pour eux de faire télétravailler à l'étranger avec des salaires nettement inférieurs à ceux qu'ils versent en France.

Les salariés ne se tirent-ils pas une balle dans le pied en se rendant disponibles... à l'étranger avec un salaire français ? Bien sûr, la vie est belle... mais pour combien de temps ?

Le télétravail, c'est compliqué.

Il y a des salariés qui le réclament, parce qu'ils économisent en temps de transport, parce qu'ils sont dans un environnement agréable, etc ....

Il y en a qui en profitent pour aller vivre en dehors de la ville, dans des logements plus grands, avec chacun son bureau.

Mais il ya des salariés qui le refusent, parce qu'ils vivent à 4 dans 40 m², parce qu'ils sont mieux et plus efficaces au bureau.

Il y en a qui n'ont pas le choix, compte tenu de la nature de leur travail.

Du point de vue des employeurs, la diminution des charges foncières, énormes, est évidente. Mais toutes les activités ne peuvent être organisées en télétravail.

Par ailleurs, cela pose des problèmes de maintien de l'encadrement, des modes de direction, de l'organisation du travail.

Pour les salariés, comme pour els employeurs, le maintien d'une identité collective, d'un travail en commun se pose vraiment.

En effet, passer la porte d'un bureau du collègue pour lui demander son avis sur un dossier, échanger autour de la machine à café n'est plus possible.

Enfin, cela renforce l'individualisme, affaiblit els capacités de discussion collective et constitue un désastre pour l'action syndicale.

Il y a des avantages et des inconvénients au télétravail et au présentiel. Pour ma part, je trouve que c'est très bien de faire les 2.

Nous sommes dans une période où tout cela se cale, vu qu'on a été obligé de s'y mettre d'un coup, et qu'on peut difficilement revenir au fonctionnement d'avant. il va y avoir des ajustements mais avec un peu de temps, ça devrait se stabiliser.

Il y a évidemment des travaux à faire sur place. Pas possible de faire intervenir le plombier à distance !

Je voulais davantage relever le fait que cette période a pu involontairement représenter un test et que tous ceux qui se sentent très bien tout en étant éloignés de leur lieu de travail peuvent être remplacés par des salariés éloignés de la base pour toucher un salaire nettement plus bas.

Espérons que nous ne nous dirigeons pas à nouveau vers une délocalisation de la main d'oeuvre vers des pays à bas coût !

Kitara a écrit:

Il y a des avantages et des inconvénients au télétravail et au présentiel. Pour ma part, je trouve que c'est très bien de faire les 2.

Nous sommes dans une période où tout cela se cale, vu qu'on a été obligé de s'y mettre d'un coup, et qu'on peut difficilement revenir au fonctionnement d'avant. il va y avoir des ajustements mais avec un peu de temps, ça devrait se stabiliser.

Espérons que tu aies raison et que cette crise sanitaire ne provoquera pas encore davantage de chômeurs au moment de la stabilisation de la situation.

Nelly a écrit:

Kitara a écrit:

Il y a des avantages et des inconvénients au télétravail et au présentiel. Pour ma part, je trouve que c'est très bien de faire les 2.

Nous sommes dans une période où tout cela se cale, vu qu'on a été obligé de s'y mettre d'un coup, et qu'on peut difficilement revenir au fonctionnement d'avant. il va y avoir des ajustements mais avec un peu de temps, ça devrait se stabiliser.

Espérons que tu aies raison et que cette crise sanitaire ne provoquera pas encore davantage de chômeurs au moment de la stabilisation de la situation.

Je l'espère aussi, l'avenir nous le dira. Mais pour moi, il y a d'autres facteurs plus risqués pour l'emploi.

Kitara a écrit:

Nelly a écrit:

Kitara a écrit:

Il y a des avantages et des inconvénients au télétravail et au présentiel. Pour ma part, je trouve que c'est très bien de faire les 2.

Nous sommes dans une période où tout cela se cale, vu qu'on a été obligé de s'y mettre d'un coup, et qu'on peut difficilement revenir au fonctionnement d'avant. il va y avoir des ajustements mais avec un peu de temps, ça devrait se stabiliser.

Espérons que tu aies raison et que cette crise sanitaire ne provoquera pas encore davantage de chômeurs au moment de la stabilisation de la situation.

Je l'espère aussi, l'avenir nous le dira. Mais pour moi, il y a d'autres facteurs plus risqués pour l'emploi.

Evidemment. En même temps, il y a beaucoup de demandes non pourvues. On parle de la restauration qui manque de bras. Ce serait l'occasion, pour certains, de tenter leur chance.

Nelly a écrit:

Kitara a écrit:

Nelly a écrit:

Kitara a écrit:

Il y a des avantages et des inconvénients au télétravail et au présentiel. Pour ma part, je trouve que c'est très bien de faire les 2.

Nous sommes dans une période où tout cela se cale, vu qu'on a été obligé de s'y mettre d'un coup, et qu'on peut difficilement revenir au fonctionnement d'avant. il va y avoir des ajustements mais avec un peu de temps, ça devrait se stabiliser.

Espérons que tu aies raison et que cette crise sanitaire ne provoquera pas encore davantage de chômeurs au moment de la stabilisation de la situation.

Je l'espère aussi, l'avenir nous le dira. Mais pour moi, il y a d'autres facteurs plus risqués pour l'emploi.

Evidemment. En même temps, il y a beaucoup de demandes non pourvues. On parle de la restauration qui manque de bras. Ce serait l'occasion, pour certains, de tenter leur chance.

Mais il se trouve que ceux qui avaient de l'expérience en restauration ont vu grâce au confinement ce que c'était de ne pas travailler pendant que les autres s'amusent pour un salaire de base, et que les autres n'en ont pas envie non plus.
Mais est-ce qu'on peut vraiment leur en vouloir ?

Une revalorisation de la profession et des salaires s'impose, mais visiblement, ça ne semble pas évident pour tout le monde...

Kitara a écrit:

Nelly a écrit:

Kitara a écrit:

Nelly a écrit:

Kitara a écrit:

Il y a des avantages et des inconvénients au télétravail et au présentiel. Pour ma part, je trouve que c'est très bien de faire les 2.

Nous sommes dans une période où tout cela se cale, vu qu'on a été obligé de s'y mettre d'un coup, et qu'on peut difficilement revenir au fonctionnement d'avant. il va y avoir des ajustements mais avec un peu de temps, ça devrait se stabiliser.

Espérons que tu aies raison et que cette crise sanitaire ne provoquera pas encore davantage de chômeurs au moment de la stabilisation de la situation.

Je l'espère aussi, l'avenir nous le dira. Mais pour moi, il y a d'autres facteurs plus risqués pour l'emploi.

Evidemment. En même temps, il y a beaucoup de demandes non pourvues. On parle de la restauration qui manque de bras. Ce serait l'occasion, pour certains, de tenter leur chance.

Mais il se trouve que ceux qui avaient de l'expérience en restauration ont vu grâce au confinement ce que c'était de ne pas travailler pendant que les autres s'amusent pour un salaire de base, et que les autres n'en ont pas envie non plus.
Mais est-ce qu'on peut vraiment leur en vouloir ?

Je sais et je suis d'accord avec toi. Je ne connais pas vraiment les horaires de travail dans la restauration, mais ils sont censés faire 39 h comme tout le monde, même si les dimanches et jours fériés entrent dans le lot. Ce à quoi il faut veiller, c'est que les horaires qui débordent soient payés comme il se doit, avec le versement des heures supplémentaires en fonction de la réglementation en vigueur.

Kitara a écrit:

Une revalorisation de la profession et des salaires s'impose, mais visiblement, ça ne semble pas évident pour tout le monde...

C'est le cas dans de nombreux métiers.
Pour la restauration, j'ai cru comprendre que ce qui a fait changer certains dans leur voie professionnelle a surtout été le long chômage. Dans ce cas, pourquoi d'autres, en fin de droits ou avec un métier sans débouchés ou simplement sans qualification, ne se lanceraient-ils pas dans la brèche en profitant de cette opportunité ?

Ma fille a travaillé dans le secteur de la restauration, alors qu'elle était étudiante. Le métier est mal payé et compliqué.

J'ai lu sur le net, il y a quelques jours, un récit posté par une femme serveuse, qui décrit sa reprise du travail après le déconfinement.

Elle n'a eu aucun problème pour trouver du travail et pour en changer.

Mais sa conclusions aujourd'hui est qu'elle arrête, alors que le métier lui plait.

Elle ne supporte plus les conditions de travail, les heures non rémunérées, le harcèlement.

Effectivement, ils ont souvent des contrats à 39 heures, mais il faut voir surtout les moments où ils font ces heures. On connais tous les horaires de la restauration : c'est quand on va au restaurant.
Donc des horaires en coupure, souvent 11h/15h à midi, et le soir, 18 heures jusqu'à tard le soir. Et effectivement, le weekend aussi.
Ce n'est pas très facile de travailler tous les soir, pour la vie de famille et personnelle.

Pendant le chômage partiel ,certains ont redécouvert ce que c'était de ne pas être au travail tous les soirs. Pour ma part, je comprends qu'on se pose des questions quand il faut reprendre.

Quand on n'a pas de qualification, il ne suffit pas de dire : j'y vais. Il faut aussi se former, tout le monde ne s'improvise pas cuisinier, il faut un diplôme.
Pour les postes en service, c'est moins nécessaire, mais tout le monde n'a pas les compétences pour faire ça. Moi en tout cas, je n'aurais jamais pu, j'aurais cassé toutes les assiettes !

Et comme dit Morgan, il faut supporter le harcèlement des clients, celui des patrons aussi car la culture de la profession n'est pas très respectueuse. Et ce n'est pas prêt de changer...

Morgan Kane a écrit:

Ma fille a travaillé dans le secteur de la restauration, alors qu'elle était étudiante.  Le métier est mal payé et compliqué.

Je trouve qu'il s'agit d'une belle expérience pour un(e) étudiant(e). Elle permet aux jeunes de se trouver face aux réalités de la vie. Je suppose qu'elle était payée au SMIC, mais c'est peut-être compréhensible puisqu'elle n'avait aucune expérience et n'allait pas rester. Pour ma part, je ne la comparerais pas à ceux qui y sont de façon régulière.

Morgan Kane a écrit:

J'ai lu sur le net, il y a quelques jours, un récit posté par une femme serveuse, qui décrit sa reprise du travail après le déconfinement.  

Elle n'a eu aucun problème pour trouver du travail et pour en changer.

Mais sa conclusions aujourd'hui est qu'elle arrête, alors que le métier lui plait.

Elle ne supporte plus les conditions de travail, les heures non rémunérées, le harcèlement.

Dans ma vie, je me suis beaucoup battue quand les règles n'étaient pas respectées, pas forcément pour moi, mais pour ma société et dans mon bénévolat. J'ai cassé les pieds à beaucoup de gens, mais j'ai souvent obtenu gain de cause en obligeant à faire respecter les règles. Elles sont loin d'être parfaites, mais c'est une arme importante.

Je ne connais pas les problèmes de harcèlement et ce doit être infernal à vivre. De plus, on doit se sentir dévalorisé et s'imaginer qu'on le mérite (pour certains), car l'objectivité disparaît. Or, celle ou celui qui ne le vit pas ne se rend pas compte à quel point certaines "piques" sont difficiles à supporter. Il faut surtout espérer que le fait d'en parler, comme c'est le cas en ce moment, permette à beaucoup de ceux qui ne sont pas forcément méchants, de se rendre compte du mal que ça fait.

Pour d'autres, il faut aller plus loin.

Kitara a écrit:

Effectivement, ils ont souvent des contrats à 39 heures, mais il faut voir surtout les moments où ils font ces heures. On connais tous les horaires de la restauration : c'est quand on va au restaurant.
Donc des horaires en coupure, souvent 11h/15h à midi, et le soir, 18 heures jusqu'à tard le soir. Et effectivement, le weekend aussi.
Ce n'est pas très facile de travailler tous les soir, pour la vie de famille et personnelle.

Pendant le chômage partiel ,certains ont redécouvert ce que c'était de ne pas être au travail tous les soirs. Pour ma part, je comprends qu'on se pose des questions quand il faut reprendre.

Quand on n'a pas de qualification, il ne suffit pas de dire : j'y vais. Il faut aussi se former, tout le monde ne s'improvise pas cuisinier, il faut un diplôme.

Nous sommes absolument d'accord. On ne s'improvise pas cuisinier en restauration, sauf pour les sandwichs, peut-être !  

Kitara a écrit:

Pour les postes en service, c'est moins nécessaire, mais tout le monde n'a pas les compétences pour faire ça. Moi en tout cas, je n'aurais jamais pu, j'aurais cassé toutes les assiettes !  

Mais ça s'apprend sur le tas. En faisant un effort et un peu de casse, tu aurais appris !

Kitara a écrit:

Et comme dit Morgan, il faut supporter le harcèlement des clients, celui des patrons aussi car la culture de la profession n'est pas très respectueuse. Et ce n'est pas prêt de changer...

Pour les clients, ce doit être plus souvent le cas dans les bars (?). Quand on est à table, on peut certes se faire secouer un peu si c'est trop long, par exemple, mais c'est moins personnel et on doit pouvoir se réfugier derrière le chef, qui est trop lent.