Gendarme tué

Une pensée pour lui; une pour sa famille; une pour les gendarmes et policiers.
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paulau a écrit:

Une pensée pour lui; une pour sa famille; une pour les gendarmes et policiers.

Pour tous ceux qui sont morts dans l'exercice de leur travail, de plus en plus difficile.

En effet, une pensée pour toutes les personnes qui ont été blessées ou qui sont décédées dans l'exercice de leurs fonctions.

Une de mes collègue s'est fait assassiné il y a quelques temps sur son lieu de travail, parce qu'elle représentait l'établissement. C'est terrible.

Respect !!!!

Kitara a écrit:

En effet, une pensée pour toutes les personnes qui ont été blessées ou qui sont décédées dans l'exercice de leurs fonctions.

Une de mes collègue s'est fait assassiné il y a quelques temps sur son lieu de travail, parce qu'elle représentait l'établissement. C'est terrible.

Sur son lieu de travail ? Elle n'était pas seule, quand même !

D'après la presse, les refus d'obtempérer sur ordre d'un policier ou d'un gendarme ont triplé cette année, par rapport à la même période de l'année dernière.

Refus de la veuve du gendarme tué à Mougins de déclamer les habituels « Vous n’aurez pas ma haine ». Elle a accusé la France de son laxisme concernant les multirécidivistes et l' a donc accusé  de la mort de son mari. C' est une attitude difficile, digne, juste.

paulau a écrit:

Refus de la veuve du gendarme tué à Mougins de déclamer les habituels « Vous n’aurez pas ma haine ». Elle a accusé la France de son laxisme concernant les multirécidivistes et l' a donc accusé  de la mort de son mari. C' est une attitude difficile, digne, juste.

Si j'ai bien compris, la personne arrêtée était coupable de délits routiers et disposait encore de son permis de conduire.

On met en prison les délinquants routiers récidivistes ? Il faudrait multiplier le nombre de places.

En France, quatre conducteurs condamnés sur dix sont des récidivistes.

Nelly a écrit:

Kitara a écrit:

En effet, une pensée pour toutes les personnes qui ont été blessées ou qui sont décédées dans l'exercice de leurs fonctions.

Une de mes collègue s'est fait assassiné il y a quelques temps sur son lieu de travail, parce qu'elle représentait l'établissement. C'est terrible.

Sur son lieu de travail ? Elle n'était pas seule, quand même !

Non, les autres ont eu de la chance. Le type était un psychopathe, il est rentré dans l'agence, s'est dirigé vers le premier bureau et a abattu la personne qui y était. Ca c'est passé à Valence, on l'a appelé le "tueur de DRH"...

Morgan Kane a écrit:

paulau a écrit:

Refus de la veuve du gendarme tué à Mougins de déclamer les habituels « Vous n’aurez pas ma haine ». Elle a accusé la France de son laxisme concernant les multirécidivistes et l' a donc accusé  de la mort de son mari. C' est une attitude difficile, digne, juste.

Si j'ai bien compris, la personne arrêtée était coupable de délits routiers et disposait encore de son permis de conduire.

On met en prison les délinquants routiers récidivistes ?  Il faudrait multiplier le nombre de places.

En France, quatre conducteurs condamnés sur dix sont des récidivistes.

Encore un fait divers monté en épingle par les médias à la botte des milliardaires...

C'est bien triste pour cet homme, ça ne devrait pas arriver. Et c'est toujours difficile pour celui qui pleure son conjoint.
Mais la récupération, c'est vraiment écœurant.

Il n' y a pas de récupération mais un constat accablant :
https://fr.statista.com/statistiques/1464762/refus-obtemperer-police-france/

Les forces de sécurité intérieure (FSI) ont constaté en moyenne 25 700 délits de refus d’obtempérer routiers par an. Le nombre de refus d’obtempérer a augmenté entre 2016 et 2021 pour culminer à 27.300, avant de diminuer de 2021 à 2023.

Effectivement, le nombre de refus d'obtempérer est trop important, même en diminution.

Les peines ont été aggravées, sans résultat réel.

Quelques données

Mon expérience professionnelle m'a montré que la délinquance routière est bien partagée, quels que soient le milieu social et le lieu d'habitation.

paulau a écrit:

Il n' y a pas de récupération mais un constat accablant :
https://fr.statista.com/statistiques/1464762/refus-obtemperer-police-france/

A partir du moment où on utilise un fait divers pour diffuser une idéologie, c'est de la récupération.

Bien entendu qu'il y a trop de refus d'obtempérer, mais ce n'est pas seulement une question politique, c'est une question d'organisation de la société et de sa sécurité.

Et au final, on se rend compte que les gouvernements de droite que l'on a eu dernièrement et successivement utilisent des méthodes qui ne fonctionnent pas, puisqu'il y en a encore trop.
Pourtant, c'est la gauche qu'on accuse, alors qu'elle n'est pas au pouvoir !

Peut-être qu'il faudrait tout simplement la laisser faire, ce qui aurait au moins l'avantage de changer de méthode...

Nos sociétés occidentales sont malades, d'individualisme, d'égoïsme, d'égos surgonflés, d'idéologies prônant la haine.

Ce n'est pas qu'une question de police et de répression.

Kitara a écrit:

paulau a écrit:

Il n' y a pas de récupération mais un constat accablant :
https://fr.statista.com/statistiques/1464762/refus-obtemperer-police-france/

A partir du moment où on utilise un fait divers pour diffuser une idéologie, c'est de la récupération.......
 

On parle de récupération pour ne pas participer au débat destiné à réfléchir à la question : « pourquoi un Cap-Verdien multirécidiviste, dix fois condamné pour violence routière, outrage, refus d’obtempérer était-il encore sur notre territoire ? »

paulau a écrit:

Kitara a écrit:

paulau a écrit:

Il n' y a pas de récupération mais un constat accablant :
https://fr.statista.com/statistiques/1464762/refus-obtemperer-police-france/

A partir du moment où on utilise un fait divers pour diffuser une idéologie, c'est de la récupération.......
 

On parle de récupération pour ne pas participer au débat destiné à réfléchir à la question : « pourquoi un Cap-Verdien multirécidiviste, dix fois condamné pour violence routière, outrage, refus d’obtempérer était-il encore sur notre territoire ? »

Absolument pas, je suis toujours partante pour ce débat, et pour les autres. Cela n'empêche pas la récupération en parallèle.

De plus, il n'y a pas besoin de réfléchir à cette question, on le sait : il était sur notre territoire car rien n'est mis en place pour pouvoir renvoyer dans leur pays les personnes qu'on aurait envie de renvoyer. Pour plusieurs raisons qui sont d'ordre juridique, et d'ordre pratique : ce que ça coute de renvoyer et le fait que les pays destinataires n'en veulent pas.

De plus, est-ce qu'on renvoie un étranger dans son pays d'origine pour des infractions routières ?



Voilà pourquoi était encore sur notre territoire : le coût et l'organisation pratique et juridique.

Je note que bien souvent, ceux qui veulent virer tous les étrangers , politiciens comme électeurs, n'apportent aucune solution sur la question de qui va payer l'avion pour renvoyer ces personnes !

Tu as peut-être une solution @Paulau ?

Et après il faudra réfléchir au comment, surtout dans le cas de pays qui ne veulent pas accueillir leurs ressortissant.

C'est bien beau de critiquer et hurler au loup, mais il faut aussi apporter des solutions.



Donc je confirme, ça oui, ça sert à affoler le peuple et à créer de la xénophobie, et l'émergence d'un bouc émissaire, mais ça s'arrête là. C'est ça la récupération !





Et pour voir les choses plus globalement, voilà quelques chiffres :

Citation :

Les statistiques révèlent également un profil type : 97 % des contrevenants sont des hommes, et 75 % ont moins de 30 ans.

"Ces individus agissent souvent avec un sentiment de toute-puissance et d’impunité.

La dépèche


97 % d'hommes qui ont un sentiment d'impunité. Est-ce que ce n'est pas un chiffre hallucinant ? Est-ce que ce n'est pas sur le patriarcat et sur la masculinité toxique qu'il faudrait agir ?

Si on disait que c'était 97 % d'étrangers (ce qui n'est pas le cas), il y aurait des hauts cris...
Là c'est 97 % d'humains masculins... Il y a sans doute aussi quelque chose à faire et des hauts cris à pousser !


Pour tout ce qui a rapport avec l'insécurité, on se rend compte que les hommes sont largement majoritaires, toujours. Est-ce que tu vas chercher à éluder ce débat, @paulau ?

paulau a écrit:

Kitara a écrit:

paulau a écrit:

Il n' y a pas de récupération mais un constat accablant :
https://fr.statista.com/statistiques/1464762/refus-obtemperer-police-france/

A partir du moment où on utilise un fait divers pour diffuser une idéologie, c'est de la récupération.......
 

On parle de récupération pour ne pas participer au débat destiné à réfléchir à la question : « pourquoi un Cap-Verdien multirécidiviste, dix fois condamné pour violence routière, outrage, refus d’obtempérer était-il encore sur notre territoire ? »

La réponse est simple :

1) La délinquance routière, malheureusement banale, constitue t elle un motif d'expulsion ?

Pour expulser un étranger, il faut que sa présence sur le territoire français constitue une menace grave pour l'ordre public. On peut discuter pour le refus d'obtempérer. J'aurai tendance à dire oui.

2) Il est réfugié politique, en situation régulière. A ce titre, il bénéficie d'une protection particulière, et il ne peut être expulsé que pour des faits particulièrement graves.

3) Il est réfugié politique et il ne peut être expulsé au Cap-Vert, il faut donc trouver un pays qui accepte de    l'accueillir, et où sa vie et sa sécurit" ne soient pas en danger

4) Il est possible qu'il est une femme et des enfants, peut être français. Sa vie privée et familiale est donc en France et elle est protégée, par la Constitution, et par la Convention européenne des droits de l'homme. La Cour européenne des droits de l' homme veille à son respect. Sa jurisprudence est souple et pragmatique, mais jusqu'à la mort du gendarme, elle n'aurait pas accepté que les délits commis auraient constitué un motif suffisant pour y porter atteinte.

Et je vous rassure, même si on manque de moyens financiers, les moyens juridiques et matériels existent pour expulser les étrangers présents sur le territoire français.

La législation, l'attitude de l'administration et la jurisprudence se sont considérablement durcies depuis 20 ans.