la galanterie aujourd'hui

stip a écrit:

Nelly, pour toi la femme est-elle un être à part?

Il y a un mois, je t'aurais répondu non sans hésiter. Je suis un peu mitigée, en ce moment, mais je pense que ça passera.

Disons que j'ai toujours travaillé avec une majorité d'hommes, au cours de ma carrière et j'étais acceptée comme eux, même s'il m'a fallu m'imposer, de temps à autre.

Aujourd'hui, j'ai affaire à une majorité de femmes et je me demande parfois si un certain nombre d'entre elles n'ont pas un complexe d'infériorité parce qu'elle n'ont peut-être pas obtenu de reconnaissance de la société, comme elles l'auraient souhaité. Tant que cela reste dans de petites proportions (comme ne pas figurer sur une photo dans le journal ), ça passe, mais je suis très vigilante.

Par contre, quand elles ne sont ouvertes à aucune discussion pour entendre des explications, je demeure sans voix ! Pour moi, chaque problème a une solution et il n'est pas question de médire sur autrui sans entendre leur version.

Nelly a écrit:

Par contre, quand elles ne sont ouvertes à aucune discussion pour entendre des explications, je demeure sans voix ! Pour moi, chaque problème a une solution et il n'est pas question de médire sur autrui sans entendre leur version.

Quand bien même ! quelques femmes braquées par un possible besoin de revanche sur un destin par trop soumis à la phallocratie de leur société ( ouf) prouvent bien qu'elles ne sont pas des êtres à part (à moins qu'elles ne soient irrécupérables ) et en tout cas, ne font pas "la femme" .

Et puis, pas sûr que certains hommes, socialement frustrés, ne manifestent les mêmes comportements.

stip a écrit:

Nelly a écrit:

Par contre, quand elles ne sont ouvertes à aucune discussion pour entendre des explications, je demeure sans voix ! Pour moi, chaque problème a une solution et il n'est pas question de médire sur autrui sans entendre leur version.

Quand bien même ! quelques femmes braquées par un possible besoin de revanche sur un destin par trop soumis à la phallocratie de leur société ( ouf) prouvent bien qu'elles ne sont pas des êtres à part (à moins qu'elles ne soient irrécupérables ) et en tout cas, ne font pas "la femme" .

Et puis, pas sûr que certains hommes, socialement frustrés, ne manifestent les mêmes comportements.

Au fond, je suis d'accord. Il y a simplement eu une génération de femmes obligées de rester au foyer sans en avoir envie, forcément. Je suppose que certaines l'avaient même choisi ; cela allait de soi à ce moment-là. Mais rester constamment sous la coupe de son époux, parfois devoir rendre des comptes sur l'argent dépensé devait être difficile et leur retirer leur confiance en elle.

Mais celle dont je parle et qui me soucie a du caractère, sait ce qu'elle veut, mais j'ai l'impression qu'elle impose sans beaucoup essayer de comprendre.

Mais tu as raison, ce n'est pas la femme. Je suis juste déçue, en ce moment et frustrée de ne pas pouvoir avoir de discussion constructive avec elle, et pour des bêtises...

Nelly a écrit:

Aujourd'hui, j'ai affaire à une majorité de femmes et je me demande parfois si un certain nombre d'entre elles n'ont pas un complexe d'infériorité parce qu'elle n'ont peut-être pas obtenu de reconnaissance de la société, comme elles l'auraient souhaité. Tant que cela reste dans de petites proportions (comme ne pas figurer sur une photo dans le journal ), ça passe, mais je suis très vigilante.

C'est exactement ça. De nombreuses études montrent que la discrimination est portée, en partie voire parfois de façon plus marquée, par les personnes qui en sont la cible. Ici, des femmes (pour ne pas écrire, "les" ou "la") véhiculent elles-mêmes des idées ou comportements discriminants (dans son acception négative) et donc auto-discriminants.
À l'inverse, des études, les mêmes ou des autres, prouvent que les femmes qui réussissent, si elles réussissent bien en tant que femmes, y parviennent en se rapprochant (pour ne pas écrire "singeant") des comportements masculins. Réduire des inégalités non pas en "s'imposant par rapport" mais en "se rapprochant de", en niant quelque part d'éventuelles spécificités.

marie-josé a écrit:

Frank a écrit:

Nelly a écrit:

Aujourd'hui, j'ai affaire à une majorité de femmes et je me demande parfois si un certain nombre d'entre elles n'ont pas un complexe d'infériorité parce qu'elle n'ont peut-être pas obtenu de reconnaissance de la société, comme elles l'auraient souhaité. Tant que cela reste dans de petites proportions (comme ne pas figurer sur une photo dans le journal ), ça passe, mais je suis très vigilante.

C'est exactement ça. De nombreuses études montrent que la discrimination est portée, en partie voire parfois de façon plus marquée, par les personnes qui en sont la cible. Ici, des femmes (pour ne pas écrire, "les" ou "la") véhiculent elles-mêmes des idées ou comportements discriminants (dans son acception négative) et donc auto-discriminants.
À l'inverse, des études, les mêmes ou des autres, prouvent que les femmes qui réussissent, si elles réussissent bien en tant que femmes, y parviennent en se rapprochant (pour ne pas écrire "singeant") des comportements masculins. Réduire des inégalités non pas en "s'imposant par rapport" mais en "se rapprochant de", en niant quelque part d'éventuelles spécificités.

ce qu'il faut surtout c'est que ces femmes soient jugées sur leurs qualités,leurs capacités et non sur leur appartenance à un groupe

Mais n'est-ce pas déjà le cas et la raison pour laquelle elles sont les inférieures de l'Homme
J'plaisante car je pense comme toi et suis donc contre la discrimination positive.

Cette dernière intervention me rappelle la répartie d'un film