Les chemins de la sagesse (4)

anémone a écrit:

Nelly a écrit:

"Même si quelqu'un te blesse ; garde assez de noblesse pour ne pas céder à la bassesse." [Daniel Desbiens]

Répondre au coup par coup, c'est se mettre au même niveau que l'autre. Il ne faut pas forcément réagir de la même manière que l'attaquant, surtout quand il est agressif et grossier.

Tout dépend l'attaque ou les circonstances...Et son caractère. Pour ma part rien ne vaut une explication même orageuse plutôt qu'un silence qui ferait croire à l'attaquant qu'il a gagné la bataille ! Ensuite si rien ne s'arrange, on arrête les explications et on tourne le dos.

Crois-tu qu'en mettant une claque (morale) à quelqu'un qui t'a insultée, tout se règlera ? Je n'en crois rien. Je pense qu'il est nécessaire de garder un recul et de ne pas se mettre au niveau de l'autre. Il n'en sera que plus décontenancé.

Pour ma part, plus quelqu'un crie fort, plus je parle doucement, tout en lui disant ce que j'ai à lui dire, mais sans entrer dans les mêmes excès que lui. Crois-moi, ça marche souvent. Tout dépend du contexte, bien sûr.

marie-josé a écrit:

En opposant la haine à la haine,on ne fait que la répandre en surface comme en profondeur

Gandhi

c'est peut être vrai,mais allez dire ça à ceux qui ont perdu un être cher dans tous ces attentats,....je ne pense pas qu'ils apprécieraient que nous disions à ces tueurs....ON VOUS AIME QUAND MËME

Tu choisis un cas extrême, Marie-Jo. Tu parles de tueurs, de fous ! Dans la vie, la haine peut être provoquée par bon nombre d'autres choses.

La France et l'Allemagne sont redevenues amies en dépit des atrocités de la dernière guerre... Tout le peuple allemand n'était pas nazi. Bon nombre de citoyens allemands se sont rebellés contre ce régime, certains en ont beaucoup souffert.

Eh oui !

J'aime bien cette phrase. Nous devrions nous battre pour ce en quoi nous croyons vraiment. En prenons-nous le temps ? En avons-nous l'envie ? En avons-nous le courage ?

Nelly a écrit:

“Quand je crois à quelque chose, je me bats de toutes mes forces pour le défendre.”  [Steve McQueen]

J'aime bien cette phrase. Nous devrions nous battre pour ce en quoi nous croyons vraiment. En prenons-nous le temps ? En avons-nous l'envie ? En avons-nous le courage ?

Peut-être est-ce la traduction, mais aussi le contexte qui me déstabilisent, mais je la trouve étrange cette citation.
Pour moi, "croire" inclut la possibilité d'un doute à accepter ou à dissiper, (à oublier pour les fainéants qui sont pléthore).
Alors pourquoi se battre à partir de ça?
"Croire" n'est pas "savoir", "croire" peut nous orienter vers une conviction.

Et lorsqu'on a une conviction avec ébauche de solution, on peut se battre pour elle Bien-sûr....
Encore faut-il être sur que ça ne nuise à rien ni personne.
"Errare humanum est"
Nous sommes tellement prétentieux et maladroits, nous les humains.
Alors se battre de toutes ses forces, oui, mais contre ses propres limites,
Ça c'est le plus dur, ça n'attend rien des autres, ça n'agresse personne d'autre, ça peut mener au bien et si mal il y a, on est les seuls à en subir les conséquences. (Je pense au sport par exemple )

stip a écrit:

Nelly a écrit:

“Quand je crois à quelque chose, je me bats de toutes mes forces pour le défendre.”  [Steve McQueen]

J'aime bien cette phrase. Nous devrions nous battre pour ce en quoi nous croyons vraiment. En prenons-nous le temps ? En avons-nous l'envie ? En avons-nous le courage ?

Peut-être est-ce la traduction, mais aussi le contexte qui me déstabilisent, mais je la trouve étrange cette citation.
Pour moi, "croire" inclut la possibilité d'un doute à accepter ou à dissiper, (à oublier pour les fainéants qui sont pléthore).
Alors pourquoi se battre à partir de ça?
"Croire" n'est pas "savoir", "croire" peut nous orienter vers une conviction.

Pas faux. Nos enfants se sont battus pour avoir leur bébé qui avait du mal à venir. La dernière tentative a été la bonne. Ils se sont battus (surtout la maman) pour mettre toutes les chances de leur côté. Bien évidemment qu'ils ignoraient l'issue réelle de leur parcours, mais leur combat a été couronné de succès.

Pareil pour les études, pour le travail, etc.

On peut se battre également contre certaines fatalités, le chômage, la maladie... Quand on mène un combat, on se donne des moyens, on se bat de toutes ses forces, mais rien n'est gagné au départ.

stip a écrit:

Et lorsqu'on a une conviction avec ébauche de solution, on peut se battre pour elle Bien-sûr....
Encore faut-il être sur que ça ne nuise à rien ni personne.
"Errare humanum est"

Il est évident qu'il ne faut surtout pas marcher sur les autres pour arriver à son objectif !

Ne serait-ce pas super de pouvoir se dire cela, régulièrement ?

Nelly a écrit:

"J'ai fait un peu de bien : c'est mon meilleur ouvrage."  [Joseph Joubert]

Ne serait-ce pas super de pouvoir se dire cela, régulièrement ?

mais je ne fais que ça moi!

marie-josé a écrit:

Nelly a écrit:

"J'ai fait un peu de bien : c'est mon meilleur ouvrage."  [Joseph Joubert]

Ne serait-ce pas super de pouvoir se dire cela, régulièrement ?

mais je ne fais que ça moi!

Ben voyons !!! Je veux des détails !

Nelly a écrit:

marie-josé a écrit:

Nelly a écrit:

"J'ai fait un peu de bien : c'est mon meilleur ouvrage."  [Joseph Joubert]

Ne serait-ce pas super de pouvoir se dire cela, régulièrement ?

mais je ne fais que ça moi!

Ben voyons !!! Je veux des détails !

Désherber à la main pour ne pas mettre de désherbant par exemple.
Ne pas mettre de pesticides.
Ça c'est dur pour le dos et personne ne le sait C'en est que plus méritoire!
Ah ah! plus fastoche de sourire aux gens, même si l'un n'empêche pas l'autre.
Personne ne le sait
sauf les vers de terre, les insectes, les petits oiseaux qui les mangent et leurs oisillons , la nappe phréatique etc...etc... Et toi.

Même les "snot"? (ça fait partie du vocabulaire minimal très utile que j'ai acquis en Belgique en des temps trēs reculés ).

stip a écrit:

Même les "snot"? (ça fait partie du vocabulaire minimal très utile que j'ai acquis en Belgique en des temps trēs reculés    ).

mieux: les snotebellen!

marie-josé a écrit:

stip a écrit:

Même les "snot"? (ça fait partie du vocabulaire minimal très utile que j'ai acquis en Belgique en des temps trēs reculés    ).

mieux: les snotebellen!

Et en français ?

marie-josé a écrit:

Nelly a écrit:

marie-josé a écrit:

stip a écrit:

Même les "snot"? (ça fait partie du vocabulaire minimal très utile que j'ai acquis en Belgique en des temps trēs reculés    ).

mieux: les snotebellen!

Et en français ?

attention! ce n'est pas du flamand mais du Bruxellois,nous sommes des ketches de Bruxelles ,une fois hein!oui!

les chandelles du nez

Et voilà les souvenirs belges de Sip !

J'aurais dit ça pour le courage.

Nous ne pouvons pas et souvent, ne voulons pas, livrer ce qu'il y a au fond de nous. C'est notre jardin secret. Souvent, effectivement, seule une grande ligne transparaît et est entendue par ceux qui nous écoutent.

anémone a écrit:

Nelly a écrit:

“Chacun de nous a son passé renfermé en lui comme les pages d'un vieux livre qu'il connaît par coeur, mais dont ses amis pourront seulement lire le titre.”  [Virginia Woolf]

Nous ne pouvons pas et souvent, ne voulons pas, livrer ce qu'il y a au fond de nous. C'est notre jardin secret. Souvent, effectivement, seule une grande ligne transparaît et est entendue par ceux qui nous écoutent.

Suivant le caractère de chacun on s'étend ou pas sur le passé. Certaines choses aiment à être racontées, d'autres sont notre coin secret que peu n'ont le droit de connaître.

Je pense qu'au fond, quoi que l'on vive, les mots qu'on peut dire ne peuvent pas décrire ce que l'on ressent réellement. Parfois, on ne sait pas soi-même mettre des paroles dessus. Cela peut relever de la sensation, du ressenti. Chaque être réagit différemment, ou presque, dans la même situation. Ce que nous jugeons important ne l'est pas pour d'autre et inversement.

Je comprends là que ce que nous faisons de positif est parfois suspect !

Les rêves sont-ils toujours les mêmes ? Je ne pense pas.

anémone a écrit:

Nelly a écrit:

“Réaliser dans l’âge d’homme les rêves de la jeunesse, c’est ainsi qu’un poète a défini le bonheur.”  [Léon Blum]

Les rêves sont-ils toujours les mêmes ? Je ne pense pas.

Enfant on a des rêves que la vie permet ou non de réaliser, suivant les études, les moyens. La vie nous fait souvent changer d'orientation et je ne pense pas que ce soit une majorité qui peut dire avoir accompli avec bonheur ses souhaits d'enfant.

Enfant, on a parfois des rêves farfelus. Je sais bien que tout le monde ne peut réussir ce dont il a sérieusement envie et ce, pour de nombreuses raisons. Certes, il faut en avoir les moyens, mais pas seulement financiers, souvent, le manque de ténacité peut venir rapidement à bout de certains rêves.

Beaucoup de garçons veulent devenir pompiers, par exemple, d'autres chanteurs ou acteurs, etc. Mais ces rêves sont-ils tous cohérents ? Pour 1 rêve qui tient la route, quand on est gamin, je dirais que 99 autres ne sont pas très objectifs ! Alors, je ne sais pas si nous aurions encore envie de les voir se réaliser à l'âge adulte.

Tout à fait d'accord, mais il faut que ce soit dans les deux sens. Là, je pense aux petits problèmes, pas aux grosses tuiles qui laissent trop de traces. Pourquoi s'embêter avec de petits tracas ? Vous savez passer outre ?

Ca vous parle ? Sauriez-vous décrire exactement ce que vous voyez, avec le ressenti ?

Nelly a écrit:

“Suggérer, c’est créer. Décrire, c’est détruire.”  [Robert Doisneau]

Ca vous parle ? Sauriez-vous décrire exactement ce que vous voyez, avec le ressenti ?

La suggestion laisse place au rêve, le suscite. Justement, l'idée est que l'artiste ne doit pas décrire au point que l'auditeur, le spectateur, ne puisse rêver, imaginer. Il doit transfigurer la réalité.

L'hyperréalisme constitue une réaction paradoxale à cette théorie .

Morgan Kane a écrit:

Nelly a écrit:

“Suggérer, c’est créer. Décrire, c’est détruire.”  [Robert Doisneau]

Ca vous parle ? Sauriez-vous décrire exactement ce que vous voyez, avec le ressenti ?

La suggestion laisse place au rêve, le suscite. Justement, l'idée est que l'artiste ne doit pas décrire au point que l'auditeur, le spectateur, ne puisse rêver, imaginer. Il doit transfigurer la réalité.

S'il en allait différemment, il n'y aurait pas de rêve, donc... pas de talent, du moins pas de grand talent. Quoique... certaines copies demandent beaucoup de talent, à mon avis.

Morgan Kane a écrit:

L'hyperréalisme constitue une réaction paradoxale à cette théorie .

Le réalisme se situe en porte-à-faux, mais n'empêche pas le rêve, l'appréciation de la beauté révélée par l'auteur selon son idée, fut-elle ambiguë. Après, à nous la liberté d'apprécier ou pas.

Pensez-vous que ce soit exact ?

Cela paraît évident et pourtant... Il est toujours bon de réfléchir par soi-même avant de suivre le troupeau ! Il arrive qu'on s'y laisse prendre.

anémone a écrit:

Nelly a écrit:

"Si 50 millions de personnes disent une bêtise, c'est quand même une bêtise."  [Anatole France]

Cela paraît évident et pourtant... Il est toujours bon de réfléchir par soi-même avant de suivre le troupeau ! Il arrive qu'on s'y laisse prendre.

oui c'est le malheur quand la rumeur persiste...d'un grain de sable ça devient une montagne...

Il a y certes la rumeur de laquelle il faut se méfier, mais il y a d'autres choses.

Je me souviens des règles de stationnement appliquées il y a des années. Il y avait la quinzaine où on garait sa voiture du côté impair et la seconde quinzaine du côté pair. Or, quand deux voitures étaient garées du mauvais côté de la rue, toutes les autres s'y mettaient également, sans se poser de questions.

Morgan Kane a écrit:

Nelly a écrit:

"Si 50 millions de personnes disent une bêtise, c'est quand même une bêtise."  [Anatole France]

Cela paraît évident et pourtant... Il est toujours bon de réfléchir par soi-même avant de suivre le troupeau ! Il arrive qu'on s'y laisse prendre.

Au delà des rumeurs, on peut cibler les préjugés ....... Ce n'est pas parce qu'un préjugé est partagé par toute une population que cela ne reste pas un préjugé.

D'où la raison de se questionner avant de suivre la masse, l'opinion des autres qui "semblent" bien renseignés.

Morgan Kane a écrit:

 Or, on a vu entre 1936 et 1945 où de tels préjugés, ciblant un groupe de personnes définies, pouvaient mener.  

Difficile de se faire une opinion objective "avant", j'imagine. Quand le peuple va mal et qu'on lui promet monts et merveilles, il se dit qu'il ne peut rien lui arriver de pire, et pourtant...

Morgan Kane a écrit:

Sans aller jusque là, on a vu que des préjugés pouvaient servir de prétexte à des agressions : Tous les  ... sont riches, c'est un ....., donc séquestrons le pour lui extorquer son argent ....

La bêtise est une des choses les mieux partagées au monde.

"Les préjugés peuvent servir de prétexte". Cette phrase est intéressante car j'imagine que certains n'ont guère de préjugés. Ils ne réfléchissent pas et foncent sans se poser de questions. Pour d'autres, ce préjugé servira effectivement de prétexte pour s'octroyer des biens qui ne leur appartiennent pas : "Après tout, il en a assez...!"

Mmmm. Votre avis ?

marie-josé a écrit:

Nelly a écrit:

"Consulter : Rechercher l'approbation d'autrui pour un projet déjà bien arrêté."  [Ambrose Bierce]

Mmmm. Votre avis ?

c'est l'adage des hésitants

Peut-être, mais pas toujours. Il arrive que l'approbation des autres soit nécessaire pour finaliser un projet, notamment si on a besoin d'eux.

Savez-vous faire ? Parfois ?

anémone a écrit:

Nelly a écrit:

"Essuyer une larme est chose facile, l'assécher l'est beaucoup moins."  [Jean-Jules Richard]

Savez-vous faire ? Parfois ?

Se lamenter ne sert à rien, alors on pleure un bon coup et puis on fonce même si les cicatrices restent

En fait, je, pensais à celle des autres en lisant cette phrase. On peut consoler un instant, mais il faut savoir utiliser beaucoup de doigté, d'écoute, de prévenance, pour aider quelqu'un qui va mal. Il est même fréquent qu'on ne puisse absolument rien faire pour l'aider, mais une présence souhaitée et solide peut être importante et redonner du tonus et un minimum de sérénité. Mais c'est loin d'être facile. Déjà, il faut que l'autre l'accepte et il faut que celui qui essaie de l'aider soit patient.

Ils se distillent à petites doses... Attention au venin : il peut venir par des chemins inattendus tout en faisant beaucoup de mal.

Quant au parfum, je trouve horrible une personne qui "cocote" !

marie-josé a écrit:

Nelly a écrit:

"Le venin et le parfum sont toujours dans de petits flacons."  [Luis Sepúlveda]

Ils se distillent à petites doses... Attention au venin : il peut venir par des chemins inattendus tout en faisant beaucoup de mal.

Quant au parfum, je trouve horrible une personne qui "cocote" !

c'est dans les fleurs qu'il est le plus agréable,et également à table

Le venin, on peut le trouver à table, aussi, non et sous plusieurs formes ?

marie-josé a écrit:

Nelly a écrit:

marie-josé a écrit:

Nelly a écrit:

"Le venin et le parfum sont toujours dans de petits flacons."  [Luis Sepúlveda]

Ils se distillent à petites doses... Attention au venin : il peut venir par des chemins inattendus tout en faisant beaucoup de mal.

Quant au parfum, je trouve horrible une personne qui "cocote" !

c'est dans les fleurs qu'il est le plus agréable,et également à table

Le venin, on peut le trouver à table, aussi, non et sous plusieurs formes ?

tu avais bien compris que je parlais du parfum hé patate

Oui, la patate l'avait bien compris, mais il y avait quand même lieu de faire le lien avec le venin, puisqu'il s'agit du sens de la citation !

Plutôt juste. On peut apprécier son maître, mais comme il nous est supérieur, il est difficile de l'aimer alors que notre égal, par la force des choses, nous ressemble davantage. Il est confronté aux mêmes difficultés que nous, difficultés que nous supposons que notre maître ne connaît pas. Ce qui n'est pas forcément exact...