Choix de carrière professionnelle ou rester chez soi ?

Rester chez soi pour élever ses enfants est presque devenu un luxe. Pourtant, certains choisissent de rester chez eux, le temps de s'occuper des enfants.

Maman ou papa au foyer ?

Tout le monde y trouve-t-il son bonheur, s'épanouit-il ?

Nous en avons plus ou moins parlé par ailleurs, mais il est peut-être intéressant de poursuivre sur un fil à part.

Je recopie ce qui a été dit, mais il y a à compléter en répondant à la question que j'ai posée ci-dessus :

Nelly a écrit:

Kitara a écrit:

Nelly a écrit:

Kitara a écrit:

marie-josé a écrit:

Nelly a écrit:

"On ne choisit pas sa carrière ; elle s'empare de nous."  [John Dos Passos]  

Génial et il devrait en être ainsi car c'est de cette manière qu'on s'accomplit le mieux. Mais il me semble que c'est loin d'être toujours le cas !

quand on a la chance de pouvoir faire ce qu'on aime comme métier ,c'est géniale,mais tous ne l'ont pas,parfois par besoin urgent on doit accepter de faire un travail pout lequel nous n'avions pas choisi,et  cela doit être frustrant.Moi, j'ai eu cetta chance et je m'y suis eclatée !

Moi aussi, et je suis consciente d'avoir eu beaucoup de chance, et je suis très reconnaissante car la vie pro, c'est important pour moi.
C'est vrai que j'y suis arrivée par hasard, mais c'était tellement étrange que c'est difficile de penser que c'est un simple hasard

La vie professionnelle est généralement importante pour tout le monde, dans la mesure où on est obligé de gagner sa vie. Pourquoi le hasard n'interviendrait-il pas ? Pourquoi la chance ne serait-elle pas au rendez-vous, de temps à autre ?

Je ne suis pas sure que ce soit important pour tout le monde. Beaucoup considèrent le temps de travail comme un mal nécessaire, dans lequel on s'investi le moins possible et qu'on réduit au maximum...

Absolument d'accord, mais le mal nécessaire peut être plus ou moins agréable, selon qu'on le fait par obligation ou si on s'investit en essayant de faire au mieux. Je sais bien que bon nombre de personnes préféreraient ne pas travailler…  

Nelly a écrit:

Rester chez soi pour élever ses enfants est presque devenu un luxe. Pourtant, certains choisissent de rester chez eux, le temps de s'occuper des enfants.

Maman ou papa au foyer ?

Tout le monde y trouve-t-il son bonheur, s'épanouit-il ?

tout dépend de quelle carrière on abandonne.

si ce que l'on fait comme boulot nous satisfait au point de nous épanouire,je ne suis pas certaine que ce soit une bonne décission.
Maintenant ,il est exact que le point financier vient y jouer un grd rôle,car un salair en moins peut handicapé un ménage,et même si l'un des deux conjoints le souhaiterait ,ce n'est pas toujours faisable.
Maintenent, il y a aussi le vécu journalier entre nos mur et comme tout interlocuteur un petit bout qu'on adore mais qui est très limité dans la communication.
Alors une frustration bien compréhensible s'instale et souvent c'est le conjoint qui est resté travailler qui en fait les frais!....car lui a ses collégues ,la diversité du travail,sort ,voit du monde et celle ou celui qui est à la maison ,se morfond!
Bien entendu si on n'aime pas trop travailler,alors pas de problèmes, puis il y a également les gens qui le fond à 100% pour l'enfant ,et chapeau pour cela, mais moi ,malgré que j'aime mes enfants je n'aurais pas pù.

marie-josé a écrit:

Nelly a écrit:

Rester chez soi pour élever ses enfants est presque devenu un luxe. Pourtant, certains choisissent de rester chez eux, le temps de s'occuper des enfants.

Maman ou papa au foyer ?

Tout le monde y trouve-t-il son bonheur, s'épanouit-il ?

tout dépend de quelle carrière on abandonne.

si ce que l'on fait comme boulot nous satisfait au point de nous épanouire,je ne suis pas certaine que ce soit une bonne décission.

Même quand on n'apprécie pas totalement son travail, on n'a pas toujours envie de ne plus y aller. Travailler permet une certaine autonomie financière.

marie-josé a écrit:

Maintenant ,il est exact que le point financier vient y jouer un grd rôle,car un salair en moins peut handicapé un ménage,et même si l'un des deux conjoints le souhaiterait ,ce n'est pas toujours faisable.
Maintenent, il y a aussi le vécu journalier entre nos mur et comme tout interlocuteur un petit bout qu'on adore mais qui est très limité dans la communication.

Il est certain que deux salaires permettent plus d'aisance financière, mais quand on a plusieurs enfants à élever, il faut quand même voir si on ne paie pas plus cher le fait de les confier à une assistante maternelle plutôt que de rester chez soi.

marie-josé a écrit:

Alors une frustration bien compréhensible s'instale et souvent c'est le conjoint qui est resté travailler qui en fait les frais!....car lui a ses collégues ,la diversité du travail,sort ,voit du monde et celle ou celui qui est à la maison ,se morfond!

Je ne sais pas si c'est le conjoint qui en fait les frais. Si celui-ci s'intéresse aux enfants lorsqu'il rentre chez lui, s'il permet à son conjoint d'avoir une vie sociale active personnelle, ce ne devrait pas être trop frustrant, à condition que ce conjoint le souhaite réellement.

marie-josé a écrit:

Bien entendu si on n'aime pas trop travailler,alors pas de problèmes, puis il y a également les gens qui le fond à 100% pour l'enfant ,et chapeau pour cela, mais moi ,malgré que j'aime mes enfants je n'aurais pas pù.

Travailler chez soi en s'occupant de ses enfants n'est pas une mince affaire non plus.

Pour ma part, je n'aurais pas non plus souhaité rester à demeure. Je ne suis pas une fée du logis et je me suis mieux épanouie au travail que chez moi.

Nelly a écrit:

marie-josé a écrit:

Nelly a écrit:

Rester chez soi pour élever ses enfants est presque devenu un luxe. Pourtant, certains choisissent de rester chez eux, le temps de s'occuper des enfants.

Maman ou papa au foyer ?

Tout le monde y trouve-t-il son bonheur, s'épanouit-il ?

tout dépend de quelle carrière on abandonne.

si ce que l'on fait comme boulot nous satisfait au point de nous épanouire,je ne suis pas certaine que ce soit une bonne décission.

Même quand on n'apprécie pas totalement son travail, on n'a pas toujours envie de ne plus y aller. Travailler permet une certaine autonomie financière.

marie-josé a écrit:

Maintenant ,il est exact que le point financier vient y jouer un grd rôle,car un salair en moins peut handicapé un ménage,et même si l'un des deux conjoints le souhaiterait ,ce n'est pas toujours faisable.
Maintenent, il y a aussi le vécu journalier entre nos mur et comme tout interlocuteur un petit bout qu'on adore mais qui est très limité dans la communication.

Il est certain que deux salaires permettent plus d'aisance financière, mais quand on a plusieurs enfants à élever, il faut quand même voir si on ne paie pas plus cher le fait de les confier à une assistante maternelle plutôt que de rester chez soi.

marie-josé a écrit:

Alors une frustration bien compréhensible s'instale et souvent c'est le conjoint qui est resté travailler qui en fait les frais!....car lui a ses collégues ,la diversité du travail,sort ,voit du monde et celle ou celui qui est à la maison ,se morfond!

Je ne sais pas si c'est le conjoint qui en fait les frais. Si celui-ci s'intéresse aux enfants lorsqu'il rentre chez lui, s'il permet à son conjoint d'avoir une vie sociale active personnelle, ce ne devrait pas être trop frustrant, à condition que ce conjoint le souhaite réellement.

marie-josé a écrit:

Bien entendu si on n'aime pas trop travailler,alors pas de problèmes, puis il y a également les gens qui le fond à 100% pour l'enfant ,et chapeau pour cela, mais moi ,malgré que j'aime mes enfants je n'aurais pas pù.

Travailler chez soi en s'occupant de ses enfants n'est pas une mince affaire non plus.

Pour ma part, je n'aurais pas non plus souhaité rester à demeure. Je ne suis pas une fée du logis et je me suis mieux épanouie au travail que chez moi.

C'est certain que ça a des avantages et des inconvénients...J'ai arrêté de travailler pendant 13 ans, pas parce que j'aimais pas travailler (j'ai toujours aimé) mais parce que ma priorité n'était plus dans le travail. Et aussi parce que c'était difficile de faire garder mon fils hyperactif, pour ça ce n'était pas un choix.
C'est clair qu'on sacrifie son évolution de carrière pendant que l'autre conjoint en profite pour évoluer, et que la vie sociale n'est pas facile.
Pour ma part, j'ai fait beaucoup de bénévolat en tant que responsable d'asso, et j'ai aussi eu une petite entreprise artisanale à mon compte pendant cette période.

Par contre, je ne regrette pas du tout le temps que j'ai consacré à mes enfants, vraiment pas !

Kitara a écrit:

C'est certain que ça a des avantages et des inconvénients...J'ai arrêté de travailler pendant 13 ans, pas parce que j'aimais pas travailler (j'ai toujours aimé) mais parce que ma priorité n'était plus dans le travail. Et aussi parce que c'était difficile de faire garder mon fils hyperactif, pour ça ce n'était pas un choix.

Effectivement, il y a des impératifs qui ne laissent pas le choix. De plus, avec trois enfants, je ne pense pas que ce soit vraiment un choix, à part le fait d'en avoir trois. Mais quand on aime…

Kitara a écrit:

C'est clair qu'on sacrifie son évolution de carrière pendant que l'autre conjoint en profite pour évoluer, et que la vie sociale n'est pas facile.

On doit se retrouver dans un cercle de personnes qui pouponnent et ne parlent plus guère d'autre chose.

Kitara a écrit:

Pour ma part, j'ai fait beaucoup de bénévolat en tant que responsable d'asso, et j'ai aussi eu une petite entreprise artisanale à mon compte pendant cette période.

Tu as donc travaillé quand même et tu as trouvé des occupations "sociales" ailleurs. C'est important et valorisant.

Kitara a écrit:

Par contre, je ne regrette pas du tout le temps que j'ai consacré à mes enfants, vraiment pas !

Le contraire serait dommage.

Pour ma part, j'ai eu beaucoup de chance pour la garde de notre fils. A sa naissance, nous avions notre logement dans la maison de mes parents. Maman le gardait. Il restait dans son lit jusqu'à son réveil, bien après que je sois partie et c'est ma mère qui allait le chercher et le préparait.

Par contre, au bout de quelque temps, j'ai choisi de travailler à temps partiel (30h/semaine). Cela n'a pas eu d'impact sur ma vie professionnelle et me permettait de m'occuper du fiston à son retour de l'école.

Le problème, quand on choisit de rester chez soi, quelle que soit la raison, est qu'on ne cotise pas pour sa retraite et souvent, on n'a plus de travail. Au moment où on se décide de reprendre, on ne trouve pas forcément chaussure à son pied et parfois même pas de travail du tout.

En restant hors circuit professionnel pendant quelques années, on n'est plus au courant et performant.

Aujourd'hui, il y a le congé parental qui permet à l'un des parents de rester chez lui pendant 3 ans, tout en retrouvant son job là où il l'avait laissé. C'est plus rassurant, mais tout dépend du travail qu'on fait. Il peut s'agir d'un grosse entaille dans le parcours professionnel.

Dans notre monde, une femme qui choisit de ne pas travailler de manière indépendante de son mari se fragilise considérablement.

Elle en paye tôt ou tard les conséquences, pas seulement en termes de retraite; mais aussi de sécurité sociale. Une fois veuve, elle n'a pas un droit à être affiliée en qualité d'ancienne salariée, et doit s'affilier volontairement, ce qui coûte beaucoup plus cher.

Les pensions de réversion sont limitées et plafonnées, leur accès étant conditionné.

Les problèmes en cas de divorce sont bien connus. Il faut se mettre au travail, sans revenu; sans expérience professionnelle et sans diplôme récents … La retraite sera minuscule, et la pension de réversion partagées avec la seconde épouse.

C'est tout à fait vrai.
Et bien souvent, on ne se retrouve pas seulement entouré de gens qui pouponnent, mais on peut aussi être isolée.
Pour ma part, j'ai eu du bol de trouver un emploi rapidement au moment où ça commençait à partir en cacahuète dans mon couple. Ca a été vraiment de la chance car c'était pas gagné !

Kitara a écrit:

C'est tout à fait vrai.
Et bien souvent, on ne se retrouve pas seulement entouré de gens qui pouponnent, mais on peut aussi être isolée.

Et ton bénévolat ne t'a pas permis de garder le lien social dont tu avais besoin ?

Kitara a écrit:

Pour ma part, j'ai eu du bol de trouver un emploi rapidement au moment où ça commençait à partir en cacahuète dans mon couple. Ca a été vraiment de la chance car c'était pas gagné !

C'est le problème du siècle : quand le couple se dégrade alors que l'un des deux s'est "sacrifié" pour les enfants, le problème est lourd. J'imagine qu'on se pose beaucoup de questions avant de se séparer. Cette absence de vie professionnelle doit être un frein considérable quand on veut partir.

Je connais des jeunes, aujourd'hui largement adultes, qui en ont beaucoup voulu à leur mère de ne pas avoir quitté leur père. Sans doute, celle-ci n'en avait-elle pas le courage et c'était une génération où c'était beaucoup plus rare, alors l'œil extérieur comptait également.

Morgan Kane a écrit:

Dans notre monde, une femme qui choisit de ne pas travailler de manière indépendante de son mari se fragilise considérablement.

Elle en paye tôt ou tard les conséquences, pas seulement en termes de retraite; mais aussi de sécurité sociale. Une fois veuve, elle n'a pas un droit à être affiliée en qualité d'ancienne salariée, et doit s'affilier volontairement, ce qui coûte beaucoup plus cher.

 
Oui, les temps on changé. Je me dis quand même que certains couples devraient réfléchir un peu plus avant de tout laisser tomber pour avoir des enfants, parfois sans se connaître vraiment et souvent, sans se poser les bonnes questions. C'est le fait d'avoir des enfants qui est important. Certes, on peut se tromper de partenaire, mais se lancer tête baissée à fonder une famille est bien léger. 

Morgan Kane a écrit:

Les pensions de réversion sont limitées et plafonnées, leur accès étant conditionné.  

Je ne connais pas bien le sujet, mais je suppose que la pension de réversion est partagée entre le nombre d'épouses du défunt et la durée de vie commune ?

Morgan Kane a écrit:

Les problèmes en cas de divorce sont bien connus. Il faut se mettre au travail, sans revenu; sans expérience professionnelle et sans diplôme récents …  La retraite sera minuscule, et la pension de réversion partagées avec la seconde épouse.

Je me demande souvent comment feront ceux qui ne travaillent pratiquement pas le jour où ils seront à la retraite. Ils vivent d'aides publiques, mais demain… ils seront des retraités pauvres et encore des assistés…

Citation :

Je ne connais pas bien le sujet, mais je suppose que la pension de réversion est partagée entre le nombre d'épouses du défunt et la durée de vie commune ?

oui

Nelly a écrit:

Kitara a écrit:

C'est tout à fait vrai.
Et bien souvent, on ne se retrouve pas seulement entouré de gens qui pouponnent, mais on peut aussi être isolée.

Et ton bénévolat ne t'a pas permis de garder le lien social dont tu avais besoin ?

Si bien sûr, mais ça a mis du temps, et il s'est quand même avéré que c'était très superficiel (et moi j'ai besoin de plus que des relations superficielles)

Nelly a écrit:

Kitara a écrit:

Pour ma part, j'ai eu du bol de trouver un emploi rapidement au moment où ça commençait à partir en cacahuète dans mon couple. Ca a été vraiment de la chance car c'était pas gagné !

C'est le problème du siècle : quand le couple se dégrade alors que l'un des deux s'est "sacrifié" pour les enfants, le problème est lourd. J'imagine qu'on se pose beaucoup de questions avant de se séparer. Cette absence de vie professionnelle doit être un frein considérable quand on veut partir.

Je connais des jeunes, aujourd'hui largement adultes, qui en ont beaucoup voulu à leur mère de ne pas avoir quitté leur père. Sans doute, celle-ci n'en avait-elle pas le courage et c'était une génération où c'était beaucoup plus rare, alors l'œil extérieur comptait également.

Je me suis interrogée pendant des années et je me suis décidée vraiment quand je n'avais plus le choix... et ça m'a demandé beaucoup de courage car je n'avais pas de situation stable et je ne connaissais pas du tout les aides sociales. J'ai vu après que j'aurais pu le faire plus tôt.
Je pense aussi que mes enfants m'en auraient voulu si je ne l'avais pas fait.

Kitara a écrit:

Nelly a écrit:

Kitara a écrit:

C'est tout à fait vrai.
Et bien souvent, on ne se retrouve pas seulement entouré de gens qui pouponnent, mais on peut aussi être isolée.

Et ton bénévolat ne t'a pas permis de garder le lien social dont tu avais besoin ?

Si bien sûr, mais ça a mis du temps, et il s'est quand même avéré que c'était très superficiel (et moi j'ai besoin de plus que des relations superficielles)

Il y a une part superficielle, mais cela permet quand même de conserver le lien social. Quand on travaille, le lien est souvent également superficiel.

Pour ma part, j'ai trouvé également de l'amitié et du soutien, dans mon bénévolat. Après, tout dépend de ce qu'on cherche et de ce que les autres veulent donner.

Ce n'est toujours pas très fréquent, mais il arrive que des hommes restent chez eux pour l'éducation de leurs enfants. L'élément-clé dans ce choix est généralement la rémunération. Nous avons aujourd'hui des femmes qui gagnent plus que leur conjoint.

Il s'agit d'une situation assez inhabituelle et j'ignore comment ces hommes la vivent. Ce ne doit pas toujours être simple d'être l'homme à la maison !

Nelly a écrit:

Ce n'est toujours pas très fréquent, mais il arrive que des hommes restent chez eux pour l'éducation de leurs enfants. L'élément-clé dans ce choix est généralement la rémunération. Nous avons aujourd'hui des femmes qui gagnent plus que leur conjoint.

Il s'agit d'une situation assez inhabituelle et j'ignore comment ces hommes la vivent. Ce ne doit pas toujours être simple d'être l'homme à la maison !

Ca m'est arrivé d'en croiser, c'est vrai que ce sont des personnes qui ont déjà avant ça une vision assez avant-gardiste