philo Z'amis
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 poèmes philosophiques!

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Charlestone
Marie-jo 17
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Marie-jo 17
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MessageSujet: poèmes philosophiques!   poèmes philosophiques! Icon_minitimeSam 19 Juil - 10:53

un de JEAN de LA FONTAINE.

l'avantage de la science.

Entre deux bourgeois d'une ville
s'émut jadis un différent:
l'un était pauvre, mais habile,
l'autre riche, mais ignorant.
Celui-ci sur son concurrent
voulait emporter l'avantage,
prétendait que tout homme sage
était tenu de l'honorer;
c'était tout homme sot: car pourquoi révérer
des biens dépourvus de mérite?
la raison m'en semble petite;
"mon ami, disait souvent au savant"
vous vous croyez considérable;
mais dites-moi, tenez vous table,
Que sert a vos pareils de lire incessamment?
Ils sont toujours logés à la troisième chambre,
vétus du mois de juin comme au mois de décembre.
Ayant pour tout laquais leur ombre seulement.
La république a bien affaire
des gens qui ne dépensent rien!
je ne sais d'homme nécessaire
que celui dont le luxe épand beaucoup de bien
nous en usons, Dieu sait! notre plaisir occupe
l'artisan, le vendeur, celui qui fait la jupe, et celle qui la porte, et vous , qui dédiez
a messieurs les gens de finance
des méchants livres bien payés.
Ces mots remplis d'impertinance
eurent le sort qu'ils méritaient:
l'homme lettré se tut, il avait trop à dire.
La guerre le vengea bien mieux qu'une satire:
Mars détruisit le lieu que nos gens habitaient;
l'un et l'autre quitta sa ville;
L'ignorant resta sans asile:
il reçut partout des mépris;
l'autre reçu quelques faveur nouvelle
cela décida leur querelle.
Laissez dire les sots: la savoir son prix.
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Charlestone
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Charlestone



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MessageSujet: Re: poèmes philosophiques!   poèmes philosophiques! Icon_minitimeSam 19 Juil - 17:14

Marie-jo 17 a écrit:
un de JEAN de LA FONTAINE.
l'avantage de la science.
J'aime bien celles:
- de la grenouille qui veut se faire plus grosse que la vache
- ou bien celle du corbeau et le renard Wink
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Marie-jo 17
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Marie-jo 17



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MessageSujet: Re: poèmes philosophiques!   poèmes philosophiques! Icon_minitimeSam 19 Juil - 17:31

Charlestone a écrit:
Marie-jo 17 a écrit:
un de JEAN de LA FONTAINE.
l'avantage de la science.
J'aime bien celles:
- de la grenouille qui veut se faire plus grosse que la vache
- ou bien celle du corbeau et le renard Wink
et oui charly,.....mais moi j'aime celles qui sont moi connues, et qui sont aussi très explicites.
et puis tu as aussi celle du corbard et du reneaux Basketball Wink
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Charlestone
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Charlestone



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MessageSujet: Re: poèmes philosophiques!   poèmes philosophiques! Icon_minitimeSam 19 Juil - 21:13

Marie-jo 17 a écrit:
et oui charly,.....mais moi j'aime celles qui sont moi connues, et qui sont aussi très explicites.
et puis tu as aussi celle du corbard et du reneaux Basketball Wink
Haaa tu nous avais vraiment manqué Marie-jo. Mdrrrrrrrrrrrrrrrrr
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Nelly
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Nelly



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MessageSujet: LE POT DE TERRE ET LE POT DE FER   poèmes philosophiques! Icon_minitimeLun 21 Juil - 16:20

Le Pot de terre et le Pot de fer
Le Pot de fer proposa
Au Pot de terre un voyage.
Celui-ci s'en excusa,
Disant qu'il ferait que sage
De garder le coin du feu :
Car il lui fallait si peu,
Si peu, que la moindre chose
De son débris serait cause.
Il n'en reviendrait morceau.
Pour vous, dit-il, dont la peau
Est plus dure que la mienne,
Je ne vois rien qui vous tienne.
- Nous vous mettrons à couvert,
Repartit le Pot de fer.
Si quelque matière dure
Vous menace d'aventure,
Entre deux je passerai,
Et du coup vous sauverai.
Cette offre le persuade.
Pot de fer son camarade
Se met droit à ses côtés.
Mes gens s'en vont à trois pieds,
Clopin-clopant comme ils peuvent,
L'un contre l'autre jetés
Au moindre hoquet qu'ils treuvent.
Le Pot de terre en souffre ; il n'eut pas fait cent pas
Que par son compagnon il fut mis en éclats,
Sans qu'il eût lieu de se plaindre.

Ne nous associons qu'avec nos égaux.
Ou bien il nous faudra craindre
Le destin d'un de ces Pots.
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Marie-jo 17
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Marie-jo 17



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MessageSujet: Re: poèmes philosophiques!   poèmes philosophiques! Icon_minitimeLun 21 Juil - 17:48

sagesse de rue!

Il ne m'en faut pas autant
pour saisir un fond de vie.
Un orgue qui va chantant,
un pauvre ouvrier qui plie
sous un fardeau écrassant,
spectacle de chaque instant...
il ne m'en faut pas autant.

voilà bien toute la vie;
point besoin d'enseignement;
sous les yeux, à chaque instant,
un pauvre ouvrier qui plie
et cet orgue se moquant
et qui sautille, rit et crie;
voilà bien toute la vie.

Entre ces rôles différents,
celui qui chante et qui plie,
trouvons un mode équilibrant
et, comme l'air, indifférent,
sans trop y mettre d'industrie....
toute ma philosophie.
JEAN TEUGELS
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Nelly
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MessageSujet: LE CHEVAL ET L'ANE par Jean de LA FONTAINE   poèmes philosophiques! Icon_minitimeMar 22 Juil - 9:31

En ce monde il se faut l'un l'autre secourir :
Si ton voisin vient à mourir,
C'est sur toi que le fardeau tombe
.


Un âne accompagnait un cheval peu courtois,
Celui-ci ne portant que son simple harnois,
Et le pauvre baudet si chargé qu'il succombe.
Il pria le cheval de l'aider quelque peu :
Autrement il mourrait devant qu'être à la ville.
«La prière, dit-il, n'en est pas incivile :
Moitié de ce fardeau ne vous sera que jeu.»
Le cheval refusa, fit une pétarade :
Tant qu'il vit sous le faix mourir son camarade,
Et reconnut qu'il avait tort.
Du baudet, en cette aventure,
On lui fit porter la voiture,
Et la peau par-dessus encor.
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Nelly
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MessageSujet: Le Lion et le Rat par Jean de LA FONTAINE   poèmes philosophiques! Icon_minitimeJeu 21 Aoû - 13:20

Il faut, autant qu'on peut, obliger tout le monde :
On a souvent besoin d'un plus petit que soi.
De cette vérité deux Fables feront foi,
Tant la chose en preuves abonde.


Entre les pattes d'un Lion
Un Rat sortit de terre assez à l'étourdie.
Le Roi des animaux, en cette occasion,
Montra ce qu'il était, et lui donna la vie.
Ce bienfait ne fut pas perdu.
Quelqu'un aurait-il jamais cru
Qu'un Lion d'un Rat eût affaire ?
Cependant il advint qu'au sortir des forêts
Ce Lion fut pris dans des rets,
Dont ses rugissements ne le purent défaire.
Sire Rat accourut, et fit tant par ses dents
Qu'une maille rongée emporta tout l'ouvrage.
Patience et longueur de temps
Font plus que force ni que rage.
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MessageSujet: La colombe et la fourmi   poèmes philosophiques! Icon_minitimeJeu 21 Aoû - 13:29

Autre exemple tiré d'animaux plus petits.

Le long d'un clair ruisseau buvait une colombe,
Quand sur l'eau se penchant une fourmi y tombe ;
Et dans cet océan l'on eût vu la fourmi
S'efforcer, mais en vain, de regagner la rive.
La colombe aussitôt usa de charité:
Un brin d'herbe dans l'eau par elle étant jeté,
Ce fut un promontoire où la fourmi arrive.
Elle se sauve ; et là-dessus
Passe un certain croquant qui marchait les pieds nus.
Ce croquant, par hasard, avait une arbalète.
Dès qu'il voit l'oiseau de Vénus,
Il le croit en son pot, et déjà lui fait fête.
Tandis qu'à le tuer mon villageois s'apprête,
La fourmi le pique au talon.
Le vilain retourne la tête.
La colombe l'entend, part et tire de long.
Le soupé du croquant avec elle s'envole :
Point de pigeon pour une obole.
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Marie-jo 17
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MessageSujet: Re: poèmes philosophiques!   poèmes philosophiques! Icon_minitimeLun 25 Aoû - 9:16

une très intéressante!

Les deux amis,

Deux amis vivaient au monomotapa:
l'un possédait rien qui n'appartînt a l'autre.
Les amis de ce Pays là
valent bien , ceux du nôtre.

Une nuit que chacun s'occupait au sommeil,
et mettait à profit l'absence du soleil,
un de nos deux amis sort du lit en alarme;
il court chez son intime, éveille les valets:
Morphée avait touché le seuil du palais.
L'ami couché s'étonne; il prend sa bourse, il s'arme.
Vient trouver l'autre, et dit,"il vous arrive peu
de courir quand on dort; vous paraissez homme
a mieux user le temps destiné pour le somme.
N'auriez vous point perdu tout votre argent au jeu?
en voici, s'il vous est venu quelques querelles,
j'ai mon épée; allons, vous ennuyer point
de couchez tout seul?une esclave assez belle
était a mes côtés, voulez vous qu'on l'appelle?
-non, dit l'ami, ce n'est ni l'un, ni l'autre point:
je vous rends grâce de ce zèle
vous m'êtes, en dormant, un peu triste apparu;
j'ai craint qu'il ne fût vrai; je suis vite accouru.
ce maudit songe en est la cause.

Qui d'eux aimais le mieux?que t'en semble lecteur?
cette difficulté vaut bien qu'on la propose.
Qu'un ami véritable est une douce chose!
il cherche vos besoins au fond de votre coeur;
-------------il épargne la pudeur
-------------de les lui découvrir lui même;
-------------un songe, un rien, tout lui fait peur
-------------quand il s'agit de ce qu'il aime.
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Nelly
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MessageSujet: L'avare qui a perdu son trésor   poèmes philosophiques! Icon_minitimeMer 3 Sep - 9:13

L'usage seulement fait la possession.
Je demande à ces gens de qui la passion
Est d'entasser toujours, mettre somme sur somme,
Quel avantage ils ont que n'ait pas un autre homme.


Diogène là-bas est aussi riche qu'eux,
Et l'avare ici-haut comme lui vit en gueux.
L'homme au trésor caché qu'Esope nous propose,
Servira d'exemple à la chose.
Ce malheureux attendait
Pour jouir de son bien une seconde vie ;
Ne possédait pas l'or, mais l'or le possédait.

Il avait dans la terre une somme enfouie,
Son coeur avec, n'ayant autre déduit
Que d'y ruminer jour et nuit,
Et rendre sa chevance à lui-même sacrée.
Qu'il allât ou qu'il vînt, qu'il bût ou qu'il mangeât,
On l'eût pris de bien court, à moins qu'il ne songeât
A l'endroit où gisait cette somme enterrée.

Il y fit tant de tours qu'un Fossoyeur le vit,
Se douta du dépôt, l'enleva sans rien dire.
Notre Avare un beau jour ne trouva que le nid.
Voilà mon homme aux pleurs ; il gémit, il soupire.
Il se tourmente, il se déchire.

Un passant lui demande à quel sujet ses cris.
C'est mon trésor que l'on m'a pris.
- Votre trésor ? où pris ? - Tout joignant cette pierre.
- Eh ! sommes-nous en temps de guerre,
Pour l'apporter si loin ? N'eussiez-vous pas mieux fait
De le laisser chez vous en votre cabinet,
Que de le changer de demeure ?
Vous auriez pu sans peine y puiser à toute heure.
- A toute heure ? bons Dieux ! ne tient-il qu'à cela ?
L'argent vient-il comme il s'en va ?
Je n'y touchais jamais.

- Dites-moi donc, de grâce,
Reprit l'autre, pourquoi vous vous affligez tant,
Puisque vous ne touchiez jamais à cet argent :

Mettez une pierre à la place, elle vous vaudra tout autant.

Jean de La Fontaine
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Marie-jo 17
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MessageSujet: Re: poèmes philosophiques!   poèmes philosophiques! Icon_minitimeMer 3 Sep - 9:30

Les deux mulets

Deux mulets cheminaient, l'un d'avoine chargé
l'autre,portant l'argent de le gabelle.
celui-ci, glorieux d'une charge si belle.
n'eût voulu pour beaucoup en être soulagé.
Il marchait d'un pas relevé
et faisait sonner sa sonnette,
quand l'ennemi se présentant
comme il en voulait a son argent,
sur le mulet du fisc, une troupe se jette,
le saisi au frein, et l'arrête.
Le mulet, en se défendant,
se sent percer de coups: il gémit, il soupire.
"est-ce donc là, dit-il, ce qu'on m'avait promis?
ce mulet qui me suit du danger se retire,
et moi, j'y tombe, et je péris!
-ami lui dit son camarade,
il n'est pas toujours bon d'avoir un haut emploi;
si tu avais servi qu'un meunier, comme moi,
tu ne serais pas si malade.

JEAN DE LA FONTAINE
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Marie-jo 17
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MessageSujet: Re: poèmes philosophiques!   poèmes philosophiques! Icon_minitimeMer 10 Sep - 11:03

en voilà une que j'aimerais dédier a quelqu'un qui se reconnaîtra surement , quand il sera de passage!

Le singe et le léopard

le singe avec le léopard gagnait de l'argent a la foire.
Il affichaient chacun à part.
L'un deux disait: Messieurs, mon mérite et ma gloire
son connus en bon lieu, le Roi m'a voulu voir;
et si je meurs, il veut avoir,
un manchon de ma peau, tant elle est bigarrée,
pleine de taches, marquetée,vergetée et mouchetée.
La bigarrure plaît: partant chacun le vit.
Mais ce fut bientôt fait, bientôt chacun sortit.
Le singe de sa part disait;venez, de grâce:
Venez Messieurs, je fais cent tours de passe-passe.
Cette diversité, dont on vous parle tant,
mon voisin léopard l'a sur soi seulement:
moi je l'ai dans l'esprit.
Votre serviteur Gille cousin et gendre de Bertrand.
Singe du pape en son vivant, tout fraîchement en cette ville
arrive en trois bateaux exprès pour vous parlez:
car il parle, on l'entend, il sait danser, baller
faire des tours de toutes sortes
Passer en ces cerceaux, et le tout pour six blancs
Non, Messieurs, pour un sou, si vous n'êtes contents
nous rendrons à chacun a la porte son argent.

le singe a raison, ce n'est pas sur l'habit
que la diversité me plaît, c'est dans l'esprit
l'une fournit toujours des choses agréables
l'autre, en moins d'un moment, lasse les regardants
oh! que de grds seigneurs, au léopard semblables
n'ont que l'habit pour tous talents!
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MessageSujet: Re: poèmes philosophiques!   poèmes philosophiques! Icon_minitimeJeu 18 Sep - 12:56

En ce moment je suis en train de lire les fable d'Esope, j'ai appris il n'y a pas longtemps (il n'est jamais trop tard pour apprendre Embarassed ) que Lafontaine avait fait ses fables, en s'inpirant d'Esope.

Le coq et la perdrix

Un homme élevait des coqs dans sa maison. Un jour, il acheta sur un marché une perdrix domestique, la rapporta chez lui et la plaça avec les coqs. Mais ceux-ci la frappèrent à coups de becs et la chassèrent. «Ils me méprisent parce que je suis d'une autre race », se dit-elle et elle en eut gros cœur. Quelques jours passèrent; la perdrix constata que les coqs se battaient également entre eux et ne se lâchaient qu'une fois couverts de sang. Alors elle se dit : a Je n'ai plus à me plaindre d'avoir été frappée par ces coqs puisqu'ils se frappent aussi entre eux. »

Cette fable montre que les gens sensés supportent facilement les vexations des autres quand ils voient que ces autres s'en prennent aussi bien à leurs proches.
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MessageSujet: Re: poèmes philosophiques!   poèmes philosophiques! Icon_minitimeJeu 18 Sep - 12:56

Le berger et le loup

Un berger trouva un jour un louveteau. Il le prit et le nourrit avec ses chiens. Quand le louveteau eut grandi, il se lançait avec les autres chiens à la poursuite de tous les loups qui venaient enlever des moutons. Et quand les chiens, épuisés, renonçaient à courir et s'en revenaient sur leurs pas, lui, en loup qu'il était, continuait jusqu'au bout la poursuite. Après quoi, il rentrait au bercail. Quand aucun loup n'enlevait de mouton, il allait de lui-même en pourchasser un en cachette pour s'en repaître avec les chiens. Jusqu'au jour où le berger, voyant ce qui arrivait, en finit avec lui en le pendant à un arbre.

Cette fable montre qu'un naturel pervers n'engendrera jamais de caractère honnête.


Marie-Jo, je crois que tu comprendras cette fable. Pleins de gros bisous
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MessageSujet: Re: poèmes philosophiques!   poèmes philosophiques! Icon_minitimeVen 19 Sep - 12:47

Voici un autre conte d'Esope, vous trouverez sans doute la fable que Lafontaine en a faite. La morale ne vient pas de moi, mais de Esope.

La fourmi et le bousier

Pendant l'été, une fourmi, à travers la campagne, ramassait des grains de blé et d'orge et les entassait chez elle pour s'en nourrir pendant l'hiver. Un bousier, la voyant, railla son labeur et sa fièvre, en une saison où tous les autres animaux, soulagés de leurs durs travaux, se prélassent à ne rien faire. La fourmi ne répondit rien sur le moment, mais lorsque l'hiver arriva, le mauvais temps noya les bouses et le bousier tout affamé alla chez la fourmi implorer un peu de nourriture. Et l'autre répondit : « Bousier, si au lieu de te moquer de moi quand je peinais, tu avais travaillé toi aussi, tu aurais maintenant de quoi manger. »

II en est de même pour les hommes qui, ne manquant de rien, négligent l'avenir pour en pâtir ensuite, quand les temps ont changé.
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MessageSujet: Re: poèmes philosophiques!   poèmes philosophiques! Icon_minitimeVen 19 Sep - 12:49

Un autre conte repris pas Lafontaine sous forme de poésie.

Le corbeau et le renard

Un corbeau, ayant volé un morceau de viande, alla se poser sur un arbre. Un renard en l'apercevant, voulut s'approprier la viande. Il se posta au pied de l'arbre et fit au corbeau force éloges, disant qu'il se devait, par sa prestance et sa beauté, d'être appelé le roi des oiseaux et qu'il le serait à coup sûr s'il avait de la voix. L'autre, pour prouver qu'il savait chanter, lâcha la viande et croassa. Et le renard sauta sur la viande en disant : « Tu as peut-être de la voix, mais il te manque encore l'intelligence pour régner sur les animaux. »
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MessageSujet: Re: poèmes philosophiques!   poèmes philosophiques! Icon_minitimeVen 19 Sep - 12:51

Une dernière !!!

Zeus et le renard

Zeus, impressionné par l'intelligence et l'esprit du renard, lui décerna le titre de roi des animaux. Mais il voulut savoir si, en changeant de condition, il avait également changé | ses habitudes de rapine. Aussi, un jour que le renard se faisait transporter en litière, lâcha-t-il un bousier sous ses yeux. L'autre, en voyant l'insecte voler autour de lui, ne put y résister et sauta pour l'attraper, sans la moindre vergogne. Et Zeus, indigné par ce geste, le remit dans son état premier.

Cette fable montre que les gens vicieux ne changent jamais de nature, sous quelque dehors qu'ils se montrent.


La morale de cette histoire me plaît bien, quand quelqu'un est sournois c'est rare qu'il change même en faisant semblant.
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MessageSujet: Re: poèmes philosophiques!   poèmes philosophiques! Icon_minitimeMer 15 Oct - 13:50

Les neuf vies du Chat (Julia Deuley - La sagesse des chats)

Un vieux matou, mathématicien émérite mais fort distrait et incroyablement paresseux, somnolait à l'entrée d'un temple. De temps à autre, il entrouvrait un oeil pour compter les mouches du voisinage et replongeait presque aussitôt dans sa douce létargie.
Shiva vient à passer par là. Emerveillé par la grâce naturelle, toute féline, que l'animal avait conservée, malgré un embompoint considérable dû à son oisiveté, le Seigneur des Mondes lui demanda :
- Qui es-tu et que sais-tu faire ?
L'autre, sans même entrebaîller ses paupières, marmonna :
- Je suis un vieux chat très savant, et je sais parfaitement compter.
- Magnifique ! et jusqu'où peux-tu compter?
- Mais voyons, je peux compter jusqu'à l'infini !
- Dans ce cas, fais-moi plaisir. Compte pour moi, l'ami, compte ...
Le chat s'étira, baîlla profondément, puis, avec une petite moue de dédain amusée, se mit à réciter :
- un... deux... trois... quatre...
Chaque chiffre était prononcé d'une voix plus murmurante et vague. A sept, le chat était à moitié endormi. A neuf, il ronflait carrément, âbimé dans un sommeil béat.
- Puisque tu sais seulement compter jusqu'à neuf, décréta le grand Shiva, souverain des Sphères, je t'accorde neufs vies.
C'est ainsi que les chats disposèrent de neuf existences.
Mais Shiva, qui était aussi un subtil philosophe, médita longuement. Le matou lui avait assuré qu'il pouvait compter jusqu'à l'infini. Certes, il s'était arrêté au chiffre neuf, puis s'était endormi. Or, le sommeil, sans nom, sans forme, sans pensée, n'est-il pas une fidèle préfiguration de l'infini ?
Alors Shiva compléta son décret : au bout de ses neufs vies le chat accéderait directement à la félicité suprême.
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Marie-jo 17
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MessageSujet: Re: poèmes philosophiques!   poèmes philosophiques! Icon_minitimeJeu 30 Oct - 16:06

une phrase , une jolie définition d'HENRI Brun!

"nous passons notre vie à raisonner sur le passé,à nous plaindre du présent,à trembler pour l'avenir.
Et puisqu'il faut bien,après tout, passer sontemps à quelque chose, pourquoi ne pas garder du passé les seuls souvenirs agréables,nous accommoder du présent avec une philosophie souriante, et n'envisager l'avenir, que de joies qu'il peut nous réserver"
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MessageSujet: Re: poèmes philosophiques!   poèmes philosophiques! Icon_minitimeJeu 30 Oct - 16:14

quelques pensées de Tristan Bernard!

je ne supporte guère les crétins avec volupté"

les rasseurs lui étaient insupportables
en parlant d'un homme du monde qui à table faisait des théories assommantes
" il mâchait et parlait à la fois: on aurait dit un appareil perfectionné pour transformer le veau froid en considérations de politique étrangère?"

a un collègue qui lui demandait conseil pour le titre de la pièce qu'il avait écrit
-est ce que il y a des tambours dans votre pièce?
-non!...répondit le confrère ahuri
-est ce qui a des trompettes?
-ma foi non???
-eh bien dans ce cas appellez la
"sans tambour ni trompette"

a une cantatrice insupportable il dit un jour
-continuez ,continuez, vous chantez comme un gant!
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Nelly
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MessageSujet: Re: poèmes philosophiques!   poèmes philosophiques! Icon_minitimeJeu 30 Oct - 17:00

Marie-jo 17 a écrit:
pourquoi ne pas garder du passé les seuls souvenirs agréables,
En dehors de quelques rancoeurs, c'est souvent ce que nous faisons. Il y a un côté agréable à la chose, mais nous enjolivons parfois tellement la réalité passée que le côté actuel du présent en est faussé !

Marie-jo 17 a écrit:
nous accommoder du présent avec une philosophie souriante,
Voilà quelque chose de tout à fait positif !

Marie-jo 17 a écrit:
et n'envisager l'avenir, que de joies qu'il peut nous réserver"
Si ça pouvait être possible ! Oublions nos angoisses, nos incertitudes et positivons ! Basketball
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Brumes
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MessageSujet: Re: poèmes philosophiques!   poèmes philosophiques! Icon_minitimeJeu 30 Oct - 19:02

Marie-jo 17 a écrit:
une phrase , une jolie définition d'HENRI Brun!

"nous passons notre vie à raisonner sur le passé,à nous plaindre du présent,à trembler pour l'avenir.
Et puisqu'il faut bien,après tout, passer sontemps à quelque chose, pourquoi ne pas garder du passé les seuls souvenirs agréables,nous accommoder du présent avec une philosophie souriante, et n'envisager l'avenir, que de joies qu'il peut nous réserver"

C'est ce que j'essaie d'appliquer ! Pas toujours facile, mais on peut toujours essayer !!!! lol! help drunken drunken sorry
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MessageSujet: Re: poèmes philosophiques!   poèmes philosophiques! Icon_minitimeSam 1 Nov - 16:01

AUJOURD’HUI

La chose la plus précieuse que tu possèdes est :
aujourd’hui.
Aujourd’hui est ta priorité,
Même s’il est coincé entre hier et demain.
Aujourd’hui, tu peux être heureux, pas hier ni demain.
Hier est passé et demain n’est pas encore là.
La vaste majorité de nos misères sont des restes d’hier
Ou empruntés à demain.
Garde ton aujourd’hui propre.
Décide dans ton esprit de jouir de ta nourriture,
De ton travail, de tes loisirs coûte que coût aujourd’hui.
Aujourd’hui est à toi, c’est à toi qu’il a été donné.
Tous les hier sont partis, et tous les demain sont encore à venir.
Aujourd’hui est à toi. Emploie-le de sorte que sur sa fin, tu puisses dire : j’ai vécu et aimé aujourd’hui.

(Auteur inconnu)
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Nelly
Admin
Nelly



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MessageSujet: Re: poèmes philosophiques!   poèmes philosophiques! Icon_minitimeSam 1 Nov - 17:32

"Hier, c'est de l'Histoire,
Demain est un Mystère,
Aujourd'hui est un Cadeau,
C'est pourquoi on l'appelle le Présent."


Coté de mémoire, je ne me souviens plus du nom de l'auteur.
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dombom
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MessageSujet: Re: poèmes philosophiques!   poèmes philosophiques! Icon_minitimeVen 14 Nov - 13:29

NAN-IN
Nan-in, maître japonais sous le règne des Meiji reçut un jour un professeur de l’université venu s’informer sur le Zen.
Comme il servait le thé, Nan-in remplit la tasse de son visiteur à ras bord et continua à verser. Le professeur regarda le thé déborder, jusqu’à ce qu’il s’écrie, excédé :
- Arrêtez, ma tasse est pleine !
- Tout comme cette tasse, dit Nan-in, tu es rempli de tes propres opinions. Comment pourrais-je te montrer ce qu’est le zen ?
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MessageSujet: Re: poèmes philosophiques!   poèmes philosophiques! Icon_minitimeJeu 20 Aoû - 22:33

DE LA PART DE RENAL

Quand les ans s’additionnent

Le coin de la rue est deux fois
plus loin qu’auparavant !
Et ils ont ajouté une montée que
je n’avais jamais remarquée.

J’ai dû cesser de courir après l’autobus,
Parce qu’il démarre bien plus vite qu’avant.

Je crois que l’on fait les marches
d’escaliers bien plus hautes
que dans notre temps !

L’hiver le chauffage est beaucoup
moins efficace qu’autrefois !

Et avez-vous remarqué les petits caractères
que les journaux se sont mis à employer ?

Les jeunes eux-mêmes ont changé !
ils sont bien plus jeune que
lorsque j’avais leur âge !

Et d’un autre côté les gens de mon âge
sont bien plus vieux que moi.

L’autre jour je suis tombée sur
une vieille connaissance; elle avait
tellement vieilli qu’elle ne
me reconnaissait pas !

Tout le monde parle si bas qu’on
ne comprend quasiment rien !

On vous fait des vêtements si serrés,
surtout à la taille et aux hanches,
que c’est désagréable !

Je réfléchissais à tout ça en
faisant ma toilette ce matin.
Ils ne font plus d’aussi bons miroirs
qu’il y a 40 ans,,,


Source: Anonyme...www.lespasseurs.com
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MessageSujet: Re: poèmes philosophiques!   poèmes philosophiques! Icon_minitimeJeu 20 Aoû - 22:39

DE LA PART DE RENAL

Le Grillon

Un amérindien et son ami, en visite au centre ville de New York, marchaient près de Times Square dans Manhattan.

C'était durant l'heure du lunch et les rues étaient bondées de monde.

Les autos klaxonnaient de plus belle, les autos taxi faisaient crisser leurs pneus sur les coins de rue, les sirènes hurlaient et les bruits de la ville rendaient presque sourd.

Soudain, l'amérindien dit, “j'entends un grillon.”

Son ami répondit, “Quoi? Tu dois être fou.

Tu ne pourrais jamais entendre un grillon au milieu de tout ce vacarme!”

“Non, j'en suis sûr,” dit l'amérindien, “j'entends un grillon.”
“C'est fou,” dit l'ami.

L'amérindien écouta attentivement pendant un moment,
puis traversa la rue jusqu'à un gros planteur en ciment où poussaient quelques arbustes.

Il regarda à l'intérieur des arbustes, sous les branches et avec assurance il localisa un petit grillon.

Son ami était complètement stupéfait.

“C'est incroyable,” dit son ami. “Tu dois avoir des oreilles super-humaines !”

“Non,” répondit l'amérindien. “Mes oreilles ne sont pas différentes des tiennes.

Tout ça dépend de ce que tu cherches à entendre.”

“Mais ça ne se peut pas !” dit l'ami. “Je ne pourrais jamais entendre un grillon dans ce bruit.”

“Oui, c'est vrai,” répliqua l'amérindien.

“Ça dépend de ce qui est vraiment important pour toi.
Tiens, laisse-moi te le démontrer.”

Il fouilla dans sa poche, en retira quelques sous et discrètement les jeta sur le trottoir.

Et alors, malgré le bruit de la rue bondée de monde retentissant encore dans leurs oreilles,

ils remarquèrent que toutes les têtes, jusqu'à une distance de sept mètres d'eux, se tournaient et regardaient pour voir si la monnaie qui tintait sur le pavement était la leur

“Tu vois ce que je veux dire?” demanda l'amérindien. “Tout ça dépend de ce qui est important pour toi.”
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