philo Z'amis
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| DETTE PUBLIQUE | |
| | Auteur | Message |
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Brumes ******
| Sujet: DETTE PUBLIQUE Dim 4 Mar - 15:16 | |
| Je reçois cette vidéo très instructive. A regarder et écouter.
http://www.onnouscachetout.com/comprendre-lorigine-de-la-dette-en-quelques-minutes | |
| | | stip ******
| Sujet: Re: DETTE PUBLIQUE Lun 5 Mar - 10:54 | |
| Pour complèter https://www.youtube.com/watch?v=-Su6FDAJAuw&feature=youtube_gdata_player Clair comme de l'eau de roche, la vache à lait épuisée pourra-t-elle s'en remettre, en a-t-elle encore les moyens, élira-t-elle de bons fermiers pour y parvenir, d'ailleurs y en a-t-il seulement? A chacun son idée sur la question ..... | |
| | | Nelly Admin
| Sujet: Re: DETTE PUBLIQUE Lun 5 Mar - 17:09 | |
| - stip a écrit:
- Pour complèter
https://www.youtube.com/watch?v=-Su6FDAJAuw&feature=youtube_gdata_player Clair comme de l'eau de roche, la vache à lait épuisée pourra-t-elle s'en remettre, en a-t-elle encore les moyens, élira-t-elle de bons fermiers pour y parvenir, d'ailleurs y en a-t-il seulement? A chacun son idée sur la question ..... Mon PC est toujours "sans voix", si bien que je n'ai pas pu écouter la vidéo de Brumes. Par contre, j'ai lu la tienne : intéressante. Question supplémentaire : sommes-nous prêts à accepter ce qu'il faut pour réussir à l'enrayer ? | |
| | | stip ******
| Sujet: Re: DETTE PUBLIQUE Mar 6 Mar - 11:08 | |
| - Nelly a écrit:
- Question supplémentaire : sommes-nous prêts à accepter ce qu'il faut pour réussir à l'enrayer ?
En fait, ces deux vidéos ne traitent que des raisons exogènes aux endettements publiques, une analyse somme toute assez consensuelle des dérives scandaleux du système capitaliste mondial. En aucun cas, il n'est question des dérives clientélistes des politiques successives, des abus, des injustices, de la mauvaise gestion de l'état. Vision très partielle donc. Ce qui a l'avantage de laisser entendre ..... Ce n'est pas de notre faute et nous n'avons aucun effort à faire . Nous, politiques n'avons aucune responsabilité dans l'affaire. Tant pis pour ceux qui viendront après. | |
| | | Brumes ******
| Sujet: Re: DETTE PUBLIQUE Mar 6 Mar - 11:24 | |
| Nelly, même sans entendre tu peux regarder la vidéo, elle informe quand même d'un processus, que, personnellement, j'ignorais.
Pourquoi avoir eu l'idée et accepté une telle méthode ?
Où sont les avantages des peuples dans leur ensemble ?
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| | | grand pierre ******
| Sujet: Re: DETTE PUBLIQUE Mar 6 Mar - 12:04 | |
| - Brumes a écrit:
- Nelly, même sans entendre tu peux regarder la vidéo, elle informe quand même d'un processus, que, personnellement, j'ignorais.
Pourquoi avoir eu l'idée et accepté une telle méthode ?
Où sont les avantages des peuples dans leur ensemble ?
Pourquoi veux-tu que les peuples retirent des avantages de cette société capitaliste forcenée ? Les profits partagés pour une infime minorité n'en sont que plus grands ! | |
| | | Nelly Admin
| Sujet: Re: DETTE PUBLIQUE Mer 7 Mar - 8:56 | |
| - stip a écrit:
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- Nelly a écrit:
- Question supplémentaire : sommes-nous prêts à accepter ce qu'il faut pour réussir à l'enrayer ?
En fait, ces deux vidéos ne traitent que des raisons exogènes aux endettements publiques, une analyse somme toute assez consensuelle des dérives scandaleux du système capitaliste mondial. En aucun cas, il n'est question des dérives clientélistes des politiques successives, des abus, des injustices, de la mauvaise gestion de l'état. Vision très partielle donc. Tu as certes raison, mais à défaut d'attendre un mea culpa de la part des politiques, il y a lieu de réfléchir aux propositions faites de part et d'autres, aux promesses que nous savons à l'avance impossibles à tenir et aux sacrifices que nous sommes prêts à consentir pour que les industries demeurent chez nous dans un premier temps, puis, pourquoi pas, reviennent s'installer chez nous. Il est impossible de revenir en arrière, mais il faut regarder vers l'avant et choisir ce qui est bon pour nos enfants, tant que faire se peut. - stip a écrit:
- Ce qui a l'avantage de laisser entendre ..... Ce n'est pas de notre faute et nous n'avons aucun effort à faire .
Nous, politiques n'avons aucune responsabilité dans l'affaire. Tant pis pour ceux qui viendront après. Je me fais sans doute l'avocat du diable, mais quelque part, en dehors des dérives internes et des détournements de fonds ou conflits d'intérêts, je ne suis pas certaine que nos politiques aient eu suffisamment les mains libres pour engager les réformes qui s'imposaient il y a déjà bien longtemps. Alors que d'autres pays allongeaient leur temps de travail, la France passait aux 35 heures. J'étais en plein dedans quand elles ont été imposées et je peux affirmer qu'aucun création d'emploi n'a eu lieu, ni dans la société où je travaillais, ni dans celles que je connaissais autour de moi. Le même travail a dû être fait en moins de temps. Un peu plus de stress et d'agacement car on ne pouvait plus joindre quelqu'un, tantôt le mercredi, tantôt le vendredi après-midi ! | |
| | | Nelly Admin
| Sujet: Re: DETTE PUBLIQUE Mer 7 Mar - 9:06 | |
| - grand pierre a écrit:
- Brumes a écrit:
- Nelly, même sans entendre tu peux regarder la vidéo, elle informe quand même d'un processus, que, personnellement, j'ignorais.
Pourquoi avoir eu l'idée et accepté une telle méthode ?
Où sont les avantages des peuples dans leur ensemble ? Pourquoi veux-tu que les peuples retirent des avantages de cette société capitaliste forcenée ? Les profits partagés pour une infime minorité n'en sont que plus grands ! N'as-tu pas remarqué que c'était quand les capitaux s'en allaient que le petit peuple souffrait le plus ? Oui, nous sommes une société capitaliste, mais le peuple a énormément de droits. Il serait déjà énorme de pouvoir conserver la plupart de nos acquis, comme la couverture santé, un SMIC acceptable, etc., complétés par un chômage en pente décroissante, la formation pour tous, etc. Personnellement, il m'importe peu qu'un grand patron gagne des millions, même si je trouve ça totalement indécent. Ce qui m'importe, par contre, est le fait que nos entreprises demeurent chez nous et permettent que chacun ait droit au travail. Je serais également intéressée par le fait que les charges salariales soient moins importantes, afin que le 'reste à payer' soit supérieur, en bas de la fiche de paie. Mais, pour avoir calculé des prix de revient ainsi que des prix à facturer dans une petite structure, je peux t'affirmer que c'est loin d'être simple. La marge de manoeuvre est pratiquement inexistante. Je répète qu'il s'agissait d'une petite structure qui cherchait tout simplement à survivre. Mais ce genre d'entreprises fait actuellement tourner la France. | |
| | | stip ******
| Sujet: Re: DETTE PUBLIQUE Mer 7 Mar - 10:32 | |
| Je suis aussi d'accord avec toi, Nelly. Sauf que le pouvoir de l'argent est globalement entre les mains d'acteurs qui n'ont cure du mieux être de l'humanité et de l'environnement. A quand le conseil mondial d'éthique économique qui aura pouvoir sur toute masse d'argent utilisée autrement que dans le respect maximum des deux? je sais on peut rêver mais il y a urgence. La logique est opportunisme et cupidité, toujours plus. Ils jouent, jeux de stratégies, ils parient comme au casino, les uns pour les primes et leur cote dans les milieux avertis, le cynisme d'un milieu qui joue à la roulette avec la destinée des peuples. Pour les politiques internes, hélas, souvent les gens votent pour celui qui dira ce qu'ils ont envie d'entendre ou de croire. D'où les fameux "clientélismes" électoraux qui font qu'on voit apparaître des mesures aux apparences de "cadeau" en complet décalage avec la nécessité et l'intérêt du pays, dans un monde en guerre économique depuis des lustres, Oui, ça énerve et je les renvoie dos à dos. Tiens, est-il normal, par exemple, qu'un conseiller général, maire d'une petite commune, parvienne ,en cumulant les commissions, arrive à ganer 12000 euros mensuels en plus de sa retraite de fonctionnaire? Qu'en est-il de nos députés (y compris Européens) nos Hommes d'Etat les statuts de leurs retraites? Ne serait-ce que pour montrer l'exemple, et parce que je crains qu'on aie atteint le déraisonnable y compris en matière d'avantages non rémunérés. N'y aurait-il pas un sacré ménage à faire là-dedans, ainsi que dans le fonctionnement de l'état, a-t-on besoin d'autant de communes, ne pourraient-elles pas fusionner? Bon, il faut réviser son François de Closet. Car, à part lui, débat néant sur le sujet.... Tu penses | |
| | | stip ******
| Sujet: Dette publique Ven 19 Juin - 7:38 | |
| Moralité : Vivent les gens qui payent leurs dettes! Sinon l'hôtelier il ėtait mal! Imagine que le souteneur de la prostituée lui prenne son billet pour s'acheter une gourmette en or (de contrebande, sans T.V.A. ....Ou mieux s'acheter de la coke qui reviendra à Tony Montana et son réseau pour s'acheter des armes ) etc... La masse d'argent sale a dépassé celle de l'économie rėelle depuis 2 ou 3 ans. Je suis toujours stupéfaite quand ils annoncent les sommes d'argent récoltées chez les trafiquants de.... Cannabis. C'est qu'ils ont des clients alors! Des gens qui ont de l'argent en trop pour s'adonner à une consommation vraiment pas indispensable .
Dernière édition par stip le Ven 19 Juin - 7:58, édité 1 fois | |
| | | marie-josé ******
| Sujet: Re: DETTE PUBLIQUE Ven 19 Juin - 7:57 | |
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| | | stip ******
| Sujet: Re: DETTE PUBLIQUE Ven 19 Juin - 8:05 | |
| attends.... je réfléchis à ce que je peux proposer. D'ailleurs, tu vises juste Marie Jo, il y a l'émergence de ce type d'économie aussi. Seule la solidarité permet d'adoucir le manque de moyens bien-sûr. | |
| | | stip ******
| Sujet: Re: DETTE PUBLIQUE Ven 19 Juin - 8:28 | |
| Ceci-dit, sį l'argent est fait pour circuler et se mettre au service de l'activité humaine, les dettes ça nous connaît, et ça ne fait pas de nous de sympathiques "victimes" pour autant.... Juste des négligents à l'irresponsabilté fautive car: - je suis toujours absolument choquée quand les médias, pour la Grèce, utilisent le mot de "créanciers" (sous-entendu ces salauds de nantis ) les créanciers des grecs qui ont allègrement triché depuis leur entrée dans la CEE en ne veillant pas à l'instauration d'une fiscalité respectée, ses créanciers donc sont les contribuables des autres pays européens. En France, nos créanciers sont.... Nos enfants notamment . On diffère, on diffēre, ils seront plus pauvres que nous par manque de courage et de cohésion. | |
| | | Nelly Admin
| Sujet: Re: DETTE PUBLIQUE Ven 19 Juin - 8:35 | |
| - stip a écrit:
- Ceci-dit, sį l'argent est fait pour circuler et se mettre au service de l'activité humaine, les dettes ça nous connaît, et ça ne fait pas de nous de sympathiques "victimes" pour autant.... Juste des négligents à l'irresponsabilté fautive car:
- je suis toujours absolument choquée quand les médias, pour la Grèce, utilisent le mot de "créanciers" (sous-entendu ces salauds de nantis ) les créanciers des grecs qui ont allègrement triché depuis leur entrée dans la CEE en ne veillant pas à l'instauration d'une fiscalité respectée, ses créanciers donc sont les contribuables des autres pays européens. Le créancier est celui à qui on doit de l'argent. Comment l'appeler autrement ? Je ne trouve pas ce mot péjoratif. De plus, nous avons tous des dettes. Tous les pays sont débiteurs des autres. Après, c'est dans la proportion que cela diffère. Par contre, je suis absolument d'accord avec ton analyse à propos de la Grèce. Simplement et comme toujours, ce sont les plus petits qui paient et c'est dur ! - stip a écrit:
- En France, nos créanciers sont.... Nos enfants notamment . On diffère, on diffēre, ils seront plus pauvres que nous par manque de courage et de cohésion.
Nos enfants !!! A quelle sauce vont-ils se faire manger ? Quelles seront leurs retraites ? Comment pourront-ils financer les retraites des anciens ? _________________ Bienvenue à toi Invité et reviens nous voir souvent.
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| | | stip ******
| Sujet: Re: DETTE PUBLIQUE Ven 19 Juin - 8:45 | |
| - Nelly a écrit:
Le créancier est celui à qui on doit de l'argent. Comment l'appeler autrement ? Je ne trouve pas ce mot péjoratif. De plus, nous avons tous des dettes. Tous les pays sont débiteurs des autres. Après, c'est dans la proportion que cela diffère.
Tu ne trouves pas ce mot péjoratif? Moi, le fait qu'il soit le seul évoqué, m'en fait sentir l'intention perfide.... Je connais les dialectiques de mon pays par cœur .... Le créancier ne peut être donc que ce gros allemand pété de tunes, en vacances dans sa Mercedes, pas toi ou moi et la masse des travailleurs ou retraités français ou allemands etc.... Mais...il faut quand même que les gens sachent la vérité, c'est nous tous que ça plombe (enfin... Nos enfants ) un peu plus. Alors on peut faire tourner la planche à billets, c'est jouer avec le feu bien-sûr, opération dėlicate. Oui.... il est probable que nos enfants paient aussi pour les grecs qui ont abusé hier....
Dernière édition par stip le Ven 19 Juin - 8:57, édité 1 fois | |
| | | Nelly Admin
| Sujet: Re: DETTE PUBLIQUE Ven 19 Juin - 8:57 | |
| - stip a écrit:
- Nelly a écrit:
Le créancier est celui à qui on doit de l'argent. Comment l'appeler autrement ? Je ne trouve pas ce mot péjoratif. De plus, nous avons tous des dettes. Tous les pays sont débiteurs des autres. Après, c'est dans la proportion que cela diffère.
Tu ne trouves pas ce mot péjoratif? Moi, le fait qu'il soit le seul évoqué, m'en fait sentir l'intention perfide.... Je connais les dialectiques de mon pays par cœur .... Le créancier ne peut être donc que ce gros allemand pété de tunes, en vacances dans sa Mercedes, pas toi ou moi et la masse des travailleurs ou retraités français ou allemands etc.... Il faut quand même que les gens sachent la vėrité. Tu sais, le mot créancier fait partie de mon vocabulaire depuis des lustres, puisque j'ai une formation comptable. C'est peut-être la raison pour laquelle il ne me choque pas. Comme dans n'importe quelle société, nous avions des créanciers, mais étions également les créanciers de nos clients... Et ce ne sont pas toujours les créanciers les plus forts ; il leur arrive de tomber sur un os ! Quant aux gros, de quelque pays qu'ils soient, ils s'en sortent toujours. Quand je compare le train de vie de la Chancelière allemande à celle de notre Président, pour ne comparer qu'eux, je me demande qui se la joue... - stip a écrit:
- D'ailleurs il est probable que nos enfants paient aussi pour les grecs qui ont triché hier....
Oui, c'est probable... mais également pour les Français qui ont triché et qui continuent à le faire aujourd'hui ! C'est quand même incroyable de continuer à faire allègrement des dettes au niveau de l'Etat ! Ca va bien dans l'urgence, pas en continu ! _________________ Bienvenue à toi Invité et reviens nous voir souvent.
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| | | stip ******
| Sujet: Re: DETTE PUBLIQUE Ven 19 Juin - 9:11 | |
| Entre tous les abus secteur par secteur qui ne profitent qu'à quelques-uns et nuisent à l'intėrêt général , et les votes qui vont aux plus offrants mensongers (les extrêmes l'ont d'ailleurs très bien intégré ) que veux-tu faire? bon... On est loin de l'économie marxiste. | |
| | | Morgan Kane Admin
| Sujet: Re: DETTE PUBLIQUE Ven 19 Juin - 11:17 | |
| Plusieurs points :
1) Oui les grecs ont triché pour entrer dans la zone euro. Ils ont été aidé par une banque, la Goldman Sachs, dont un des associés, Mario Draghi, est devenu dirigeant de la banque centrale européenne avant de devenir le premier ministre italien.
Personne n'a demandé à la banque de payer et pourtant elle est complice.
2) Les grecs ont remboursé beaucoup d'argent mais quand ils ont été en difficulté, au lieu d'être directement refinancés par la banque centrale européenne, celle-ci prêtait aux banques, au taux de 1 % qui reprétaient l'argent au taux de 8 % au gouvernement grec.
Une bonne partie de la dette grecque est aujourd'hui illégitime !
Parallèlement, les remèdes imposés à la Grèce tuaient son économie, ce qui lui interdit de dégager de la croissance et des ressources nécessaires au remboursement de sa dette.
Accessoirement, la Grèce soutient que l'Allemagne a une dette d'environ 70 milliards d'euros au titre des séquelles de la seconde guerre mondiale dont l'Allemagne en veut pas entendre parler.
3) Il est déjà arrivé que des pays soient surendettés.
Le premier exemple est celui de l'Angleterre au sortir des guerres napoléoniennes. La dette a été étalée sur des décennies, à des taux bas, et a été remboursée sur les excédents dégagés. Certains économistes disent que ces remboursements ont entravé la croissance anglaise.
Le second exemple est celui de la France et de l'Allemagne au sortir de la seconde guerre mondiale. L'arme utilisée pour rembourser la dette a été l'inflation !
Entre 1946 et 1960, la valeur du franc a été divisée par 20 environ.
La dette française actuelle ne sera jamais remboursée, pas plus que la dette grecque.
4) La Grèce a besoin d'une vraie réforme fiscale et le gouvernement actuel s'y attelle.
En effet, le système fiscal grec exonère les riches.
Mais peut on demander à une personne qui gagne 600 euros par mois de payer l'impôt sur le revenu.
Elle a aussi besoin de former des contrôleurs fiscaux ....
5) Une bonne partie des difficultés actuelles tient à la priorité donnée à la finance et à la libre circulation des capitaux, à la rente en fait sur la production.
La rente cherche le rendement et celui-ci se construit sur le dos des salariés.
Les volumes de monnaie circulant sont de au minimum de 40 à 50 fois supérieurs aux volumes nécessaires pour financer l'économie réelle.
Ce phénomène a au moins trois conséquences :
- il favorise la spéculation et l'inflation, les capitaux cherchant à se placer.. d'où les hausses des prix des œuvres d'art, de l'immobilier.
-la baisse des rendements des placements. Ce n'est pas un hasard si la France peut emprunter à un taux négatif !
- la mise en danger des systèmes de retraite par capitalisation et des sociétés qui les détiennent.
Certains assureurs ont garanti par contrat des rendements de 3 % ou 4 % à leurs souscripteurs et sont incapables de se les procurer sur le marché financier.
http://alternatives-economiques.fr/blogs/gadrey/2014/09/13/la-finance-pese-t-elle-100-fois-plus-que-l%E2%80%99economie-reelle-10-fois-plus-bien-moins/
6) Vive l'économie parallèle mais attention ! Elle n'est soumise à aucune règle et est en dehors du système juridique.
Mais elle met en péril le système économique et fiscal.
En effet, aucun impôt n'est prélevé donc le poids de l'impôt est reporté sur l'économie officielle.
Aucune cotisation retraite n'est prélevée non plus et il y a là un risque.
Ensuite, les entreprises déclarées, qui fonctionnent selon les règles officielles, sont soumises à une concurrence déloyale.
En fait, cette économie parallèle représente un idéal pour le système capitaliste.
Accessoirement, en permettant aux gens de se débrouiller, il évite, par exemple, d'augmenter les salaires.
Enfin, après tout cela, je ne savais pas où mettre mon message. Nous ne sommes pas très éloignés du sujet originel mais si Nelly veut couper le fil et mettre ce qui précède dans la partie actualités ? . _________________ Tout smouales étaient les borogoves
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| | | Nelly Admin
| Sujet: Re: DETTE PUBLIQUE Ven 19 Juin - 14:13 | |
| - Morgan Kane a écrit:
- Plusieurs points :
1) Oui les grecs ont triché pour entrer dans la zone euro. Ils ont été aidé par une banque, la Goldman Sachs, dont un des associés, Mario Draghi, est devenu dirigeant de la banque centrale européenne avant de devenir le premier ministre italien.
Personne n'a demandé à la banque de payer et pourtant elle est complice. . Est-ce à la Communauté Européenne de se retourner contre son 'complice' si personne n'a porté plainte ? N'appartient-il pas aux dirigeants grecs de faire le nécessaire ? - Morgan Kane a écrit:
- 2) Les grecs ont remboursé beaucoup d'argent mais quand ils ont été en difficulté, au lieu d'être directement refinancés par la banque centrale européenne, celle-ci prêtait aux banques, au taux de 1 % qui reprétaient l'argent au taux de 8 % au gouvernement grec.
Une bonne partie de la dette grecque est aujourd'hui illégitime ! . Autrement dit, la Banque Centrale Européenne s'est enrichie sur le dos des Grecs, avec l'aval de toute la CE ? _________________ Bienvenue à toi Invité et reviens nous voir souvent.
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| | | Morgan Kane Admin
| Sujet: Re: DETTE PUBLIQUE Ven 19 Juin - 14:58 | |
| - Nelly a écrit:
- Autrement dit, la Banque Centrale Européenne s'est enrichie sur le dos des Grecs, avec l'aval de toute la CE ? Suspect
Pas tellement la BCE mais les banques privées ! _________________ Tout smouales étaient les borogoves
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| | | Nelly Admin
| Sujet: Re: DETTE PUBLIQUE Ven 19 Juin - 17:10 | |
| - Morgan Kane a écrit:
- Plusieurs points :
4) La Grèce a besoin d'une vraie réforme fiscale et le gouvernement actuel s'y attelle. Je trouve surtout le gouvernement actuel assez arrogant sur la question, notamment le ministre des finances. Quand on se trouve dans une telle situation avec énormément de raisons provenant de leur gestion interne, il est peut-être inutile de provoquer d'autres qui ont leurs problèmes également ! - Morgan Kane a écrit:
- En effet, le système fiscal grec exonère les riches.
Mais peut on demander à une personne qui gagne 600 euros par mois de payer l'impôt sur le revenu. En France non plus la majorité des salaires et rentes n'est pas soumise à impôts sur le revenu. Par contre, tout un chacun paie sa taxe d'habitation et les propriétaires les impôts fonciers (sauf fraudes, naturellement). Il y a effectivement du travail, de ce côté-là ! - Morgan Kane a écrit:
- Elle a aussi besoin de former des contrôleurs fiscaux ....
Te rends-tu compte du lièvre que tu soulèves ? C'est grave si, quand le pays se trouve dans une telle situation, que les fraudes sont visibles et qu'il n'y a pas de personnel qualifié pour le contrôle fiscal ? Les problèmes ne datent pas d'hier puisqu'il y a déjà eu fraude pour l'entrée dans la CE. Peut-être aurait-il fallu se poser les bonnes questions de suite ! Avant de s'en prendre aux autres, il faut faire son mea culpa, non ? Maintenant, les pays où la fiscalité est en place pourraient peut-être envoyer des fonctionnaires pendant quelque temps sur place pour former les contrôleurs. Après tout, les chiffres sont universels ! Les revenus seraient sans doute supérieurs au coût momentanément engendré ! _________________ Bienvenue à toi Invité et reviens nous voir souvent.
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| | | Morgan Kane Admin
| Sujet: Re: DETTE PUBLIQUE Ven 19 Juin - 19:45 | |
| - Nelly a écrit:
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- Morgan Kane a écrit:
- Elle a aussi besoin de former des contrôleurs fiscaux ....
Te rends-tu compte du lièvre que tu soulèves ? C'est grave si, quand le pays se trouve dans une telle situation, que les fraudes sont visibles et qu'il n'y a pas de personnel qualifié pour le contrôle fiscal ? Les problèmes ne datent pas d'hier puisqu'il y a déjà eu fraude pour l'entrée dans la CE. Peut-être aurait-il fallu se poser les bonnes questions de suite !
Avant de s'en prendre aux autres, il faut faire son mea culpa, non ?
Maintenant, les pays où la fiscalité est en place pourraient peut-être envoyer des fonctionnaires pendant quelque temps sur place pour former les contrôleurs. Après tout, les chiffres sont universels !
Les revenus seraient sans doute supérieurs au coût momentanément engendré ! Tu as raison sur ce dernier point.
Maintenant, quand tu fais des reproches aux " grecs " et au gouvernement actuel, crois tu que le peuple grec soit responsable de la gabegie et de l'incompétence de ses anciens dirigeants ?
Est ce aux simples citoyens de payer une facture alors qu'ils n'ont que très marginalement profité de la situation.
Cela me fait penser aux réactions quand une entreprise est en difficulté en raison de l'incompétence de sa direction. On demande au personnel de faire des efforts et de prendre en charge les conséquences de problèmes dont ils ne sont pas à l'origine.
Le gouvernement grec actuel n'est pas arrogant, il est conscient de la nécessité de faire des réformes mais pas celles que le FMI et la CE voudraient lui imposer, qui achèveraient de détruire l'économie du pays et de ruiner le peuple grec. http://www.solidarite-internationale-pcf.fr/2015/02/les-25-reformes-structurelles-que-le-gouvernement-grec-a-promis-a-bruxelles.html En fait, ce sont les instances internationales qui sont arrogantes ... https://resistanceauthentique.wordpress.com/2015/06/12/grece-le-fmi-quitte-la-table-des-negociations/ Ce document remonte à 2014 :http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20140406trib000823807/nouvelle-dose-d-austerite-en-vue-pour-les-retraites-grecs.html _________________ Tout smouales étaient les borogoves
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| | | Nelly Admin
| Sujet: Re: DETTE PUBLIQUE Sam 20 Juin - 8:47 | |
| - Morgan Kane a écrit:
- Maintenant, quand tu fais des reproches aux " grecs " et au gouvernement actuel, crois tu que le peuple grec soit responsable de la gabegie et de l'incompétence de ses anciens dirigeants ?
Est ce aux simples citoyens de payer une facture alors qu'ils n'ont que très marginalement profité de la situation. Le gouvernement actuel n'est pas responsable de ce qu'a fait l'ancien, mais il ne peut pas non plus tout attendre de la CE. De plus, les autres pays ne sont pas non plus responsables de ce qui a été fait par le passé. Le gouvernement est bien obligé de tenir compte de ce passé, même s'il ne l'approuve pas. Or, annoncer d'emblée qu'on peut tout changer en étant élu et dans des proportions incroyables est également une responsabilité à assumer. Pour répondre à ta seconde question, les simples citoyens n'ont certainement pas les moyens de payer des arriérés qui ne leur ont pas été réclamés en temps et en heure. Je sais bien que c'est loin d'être aussi simple. Par contre, il me paraîtrait cohérent que des mesures soient prises pour que cette situation change et qu'à l'avenir, chacun paie ce qui est dû. - Morgan Kane a écrit:
- Cela me fait penser aux réactions quand une entreprise est en difficulté en raison de l'incompétence de sa direction. On demande au personnel de faire des efforts et de prendre en charge les conséquences de problèmes dont ils ne sont pas à l'origine.
Dis-moi d'abord de quel genre d'entreprise tu parles, de quelle taille d'entreprise... _________________ Bienvenue à toi Invité et reviens nous voir souvent.
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| | | Morgan Kane Admin
| Sujet: Re: DETTE PUBLIQUE Dim 21 Juin - 9:06 | |
| http://www.liberation.fr/monde/2015/06/19/grece-anatomie-d-une-manipulation_1333377 - Libération a écrit:
- Grèce : anatomie d’une manipulation
Une commission chargée par le Parlement grec d’établir un audit des finances du pays estime que les plans d’aide des institutions internationales n’avaient pas vocation à sauver Athènes, mais seulement les banques étrangères. C’était une après-midi de printemps précoce, le 17 mars. A Athènes, dans une petite salle du Parlement grec, la Vouli, la presse (dont Libération) avait été invitée à assister au lancement d’une commission d’une nature encore inédite en Europe. Une commission «vérité» chargée de faire l’audit de la dette grecque, d’en décomposer les éléments et d’en retracer l’historique. Derrière le pupitre, deux femmes et un homme ne boudaient pas leur plaisir : cette commission, ils l’avaient appelée de leurs vœux depuis si longtemps ! Au centre, Zoé Konstantopoulou, 39 ans, élue présidente du Parlement dans la foulée de la victoire de Syriza, le parti anti-austérité, le 25 janvier. A ses côtés, deux militants de la première heure de l’effacement d’une partie de la dette grecque : Sofia Sakorafa, députée européenne de Syriza et Eric Toussaint, porte-parole du Comité pour l’annulation de la dette du tiers-monde (CADTM). Trois mois plus tard, la commission composée d’experts et de représentants de la société civile a rendu jeudi ses premières conclusions. Lesquelles, comme on pouvait s’y attendre, dénoncent l’illégitimité et l’illégalité d’une partie de cette dette.
Le timing peut sembler explosif. Alors que les négociations entre la Grèce et ses créanciers sont toujours dans l’impasse, le rapport préliminaire de la commission ne risque-t-il pas de jeter de l’huile sur le feu ? Dès le lancement des travaux de la commission, Zoé Konstantopoulou avait pourtant rappelé que cette commission d’audit relevait d’une obligation faite à tous les pays endettés de l’Union européenne de réaliser un audit de leur dette publique, après «une réglementation imposée en 2013». Sauf qu’aucun pays européen n’a jamais pris une telle initiative. A part la Grèce.
Le précédent de l’Equateur
Certes, en avril, une commission parlementaire d’audit de la dette publique pouvait apparaître, du moins selon ses détracteurs, comme une utopie pour gauchistes attardés. Mais à Athènes, les membres de la commission sont restés sereins. Economistes, juristes, sociologues, banquiers… tous connaissent des cas précédents. Comme, par exemple, celui de l’Equateur. Rafael Correa avait été élu président de la République équatorienne fin 2006 avec un programme basé, entre autres, sur la désobéissance aux institutions financières et sur une solution concernant la dette accumulée pendant le régime dictatorial et son augmentation sans fin. Au final, le pays a pu, grâce à l’appui notamment du CATDM et de représentants de la société civile, effacer près de 4 milliards de dollars (3,5 milliards d’euros) de sa dette publique. A la manière des grands cabinets internationaux, la commission parlementaire d’audit de la dette grecque a reconstitué une cartographie évolutive de la dette publique du pays.
«La plupart des prêts publics consentis à l’Etat sont illégaux, car ils n’ont pas été utilisés au bénéfice de la population mais pour sauver les créanciers privés de la Grèce», explique Eric Toussaint à Libération. C’est la thèse centrale de la commission parlementaire. Cette dernière révèle par ailleurs, que jusqu’en mai 2010, avant que ne soit activé par la «troïka» (Banque centrale européenne, Commission de Bruxelles et Fonds monétaire international) le premier plan d’aide à la Grèce, les dépenses publiques du pays n’étaient pas plus élevées que celle de la moyenne des Etats de la zone euro. Alors, quelles sont les causes de l’envolée de la dette publique ? La faute à l’explosion des dettes privées. «La crise des finances publiques a été alimentée par un endettement privé qui a fini par imploser, explique l’économiste Michel Husson, membre de la commission. Le surendettement des ménages favorisé par une incitation des banques à obtenir des crédits à tout va, et sans en mesurer les risques, a fini par mettre à terre le système bancaire du pays.»
La «troïka» persiste et signe
La commission parlementaire souligne que le gouvernement de Georges Papandréou a volontairement intégré, avec la complicité d’Eurostat, des éléments qui ne devaient pas l’être dans le calcul du déficit public. «Notamment une partie des dettes bancaires, ajoute Eric Toussaint. Dès qu’il est élu en octobre 2009, Papandréou "révèle" que la dette publique est de 127 % du PIB avec un déficit de 12 %. Avant son élection, le même Papandréou l’évaluait à environ 100 % et un déficit public de 6 %. Il est évident qu’il a dramatisé la situation, manipulé les chiffres dans le seul but de sauver non pas le pays, mais le système bancaire grec et les grandes banques étrangères comme BNP, Crédit Agricole ou encore ING et Deutsche Bank… Toutes avaient consenti des prêts à un secteur financier grec qu’on savait pourtant fragile. Sauf que dramatiser la situation était un excellent moyen pour imposer des politiques d’austérité en Grèce.»
Enfin, le comité souligne combien le plan de sauvetage de la Grèce en 2010, mis en place par le FMI, la Commission européenne et la BCE est illégal. Le FMI était parfaitement conscient de l’impasse des politiques d’ajustement. Lesquelles risquaient de provoquer une baisse des dépenses publiques et de détricoter toutes les conventions sociales. C’est écrit noir sur blanc sur un document classé «secret», dont Libération a obtenu copie. Document d’une page, daté du 25 mars 2010, qui explique que la thérapie imposée à la Grèce ne permettra en aucune façon au pays de renouer avec la croissance, ni de pouvoir se financer dans les deux prochaines années sur les marchés financiers internationaux.
Qu’importe, la «troïka» persiste et signe : Athènes doit accepter la cure d’austérité ! Pour la commission «vérité» sur la dette, ces éléments rendent donc les prêts du FMI à la fois illégaux (le FMI ne peut prêter à un pays qui n’a pas la capacité de rembourser). Mais aussi illégitimes. Et pour cause, puisque les «droits humains du peuple grec» ont été violés par des mesures dont les conséquences sociales étaient clairement mesurées au sein même d’une institution comme le FMI. Il est vrai que les résultats de la Grèce ne plaident pas en faveur des politiques imposées par les institutions. Pendant que la dette publique passait de 100 % du PIB en 2008 à 177 % aujourd’hui, la production nationale annuelle de la Grèce s’est effondrée de 25 %. Et l’investissement a chuté de 23% entre 2009 et 2013. Avec en prime, une société disloquée, dont le taux de chômage officiel frappe plus de 27 % de la population et où plus d’un jeune sur deux est sans emploi. Enfin, aujourd’hui, le taux de pauvreté en Grèce est de 26 %, contre une moyenne d’environ 16 % pour les autres pays de l’Union européenne. De fait, la dette peut bien être considérée comme «insoutenable» ainsi que la décrit la Commission. Laquelle n’oublie pas de rappeler que les Européens estimaient, eux aussi, combien la thérapie imposée à la Grèce en 2010 pouvait se révéler nocive. «C’est ce qui ressort des auditions que nous avons eues avec Philippe Legrain, ancien conseiller de José Manuel Barroso. Legrain nous a clairement dit qu’au plus haut niveau de la Commission européenne, beaucoup pensaient que la Grèce risquait l’accident», ajoute Michel Husson. La commission «vérité» estime aussi que les nouvelles dettes n’étaient là que pour rembourser les anciennes, et non pour sauver le pays. Les Européens ont permis aux banques détentrices de dette publique grecque de se désengager. En revanche, pas question pour les créanciers de remettre en cause le pléthorique budget militaire qui a offert des contrats aux entreprises allemandes et françaises, dans des conditions parfois peu transparentes.
Quelle marge pour Tsípras ?
Et maintenant ? Que faire de ces conclusions explosives qui révèlent la duplicité troublante de créanciers qui savaient que le pays allait dans le mur, alors que la tension monte à l’approche du 30 juin, lorsque s’achève l’accord de prêts avec l’Union européenne et qu’un nouveau remboursement du FMI arrive à échéance ? Le gouvernement d’Aléxis Tsípras avait déjà renoncé le 3 mars à exiger un effacement de la dette, pourra-t-il se servir des travaux de la commission pour faire pression sur l’accord en négociation ? «On peut l’espérer, mais ce n’est pas certain. Dans la rue les gens soutiennent Tsípras et ont la trouille qu’il finisse par céder», explique l’économiste Georges Mitralias, qui a accompagné et soutenu les travaux de la commission. Dans l’immédiat, il affirme avoir reçu «des encouragements des quatre coins du monde : quand on parle de dette injuste, tout le monde comprend, tout le monde est concerné.»
Par Vittorio de Filippis et Maria Malagardis _________________ Tout smouales étaient les borogoves
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| | | Morgan Kane Admin
| Sujet: Re: DETTE PUBLIQUE Dim 21 Juin - 9:12 | |
| Cet article montre bien la responsabilité des institutions internationales et des banques dans la situation actuelle de la Grèce !
Une dette privée a été transformée en dette publique !
Pourquoi le peuple grec se résignerait il à mourir de faim pour sauver les banques ?
D'autant plus que cela ne servira à rien !
Où est l'arrogance ?
_________________ Tout smouales étaient les borogoves
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| Sujet: Re: DETTE PUBLIQUE | |
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