La police.

Premier sujet de ce fil : la mort de Nahel.


Nahel Merzouk, les accusations contre le policier s’effondrent.
Il a fait combien de mois de taule ?
Quelles avaient été les prises de parole publiques des plus hautes autorités de l’Etat au sujet de ce policier ?
La société française a été comptable de combien de semaines d’émeutes ? Pour quel coût final total pour la collectivité ?
Quel impact le déballage médiatique a-t-il eu sur la famille d’un fonctionnaire de police noté au long cours comme exemplaire et irréprochable dans son service ?


Une source :
https://www.google.com/amp/s/www.europe1.fr/faits-divers/info-europe-1-jdnews-affaire-nahel-merzouk-la-version-des-parties-civiles-dementie-par-lenquete-4268040.amp

Ok, c'est un homicide involontaire.

A la justice de se prononcer.

Le Chesnay : Un policier municipal percuté par un chauffard.
La vidéo montre la violence du choc.
.
https://actu17.fr/faits-divers/le-chesnay-un-policier-municipal-percute-par-un-chauffard-le-suspect-interpelle-a-paris.html

2023 : 9 policiers tués, 15 150 blessé en service.

2023 : 14 gendarmes tués,

Ces chiffres comprennent les victimes d'agressions, mais pas seulement.


Mais la majorité de ces morts et presque tous les blessés ont été victimes d'accidents de service, tels des accidents de la route, hors toute agression.

39 personnes sont décédées dans le cadre de l'action des forces de l'ordre en 2023, mais une partie sans que la responsabilité de celles-ci soit engagée, même indirectement.

Toute mort est une mort de trop, quelle qu'en soit la cause.

Les attaques et agressions sont inadmissibles, les pertes de sang froid aussi.

J'ai conscience que les policiers et gendarmes font un travail difficile, dans des conditions déplorables. Dans ma carrière professionnelle, j'ai été en contact avec des cadres de haut niveau.

Mais ceci n'excuse pas certains comportements.

Tout ceci pour dire qu'on peut débattre des forces de l'ordre, de leurs actions, de leurs difficultés, sans se focaliser sur certains faits et comportements, même condamnables.

+1 Morgan Kane

Il faut aller au-delà de simples faits divers et aborder la vraie complexité du sujet.

Réduire le débat à des événements isolés, comme l'incident tragique impliquant le policier ayant tiré sur Nahel ou la mort d'un agent en mission, ne rend pas justice à la réalité des enjeux liés à la police.

Aborder ce sujet que sous le prisme du sensationnl, en se contentant d’aligner des faits divers c'est créer des malentendus et exacerber les tensions, plutôt que de favoriser un dialogue constructif.

Je suis d'accord sur le fait que mettre en exergue des faits divers dramatiques en essayant de provoquer une réaction émotionnelle n'est pas une bonne façon de mener un débat d'idées.

Morgan Kane a écrit:

2023 : 9 policiers tués, 15 150 blessé en service.

2023 : 14 gendarmes tués,

Ces chiffres comprennent les victimes d'agressions, mais pas seulement.


Mais la majorité de ces morts et presque tous les blessés ont été victimes d'accidents de service, tels des accidents de la route, hors toute agression.

Je fais juste une petite parenthèse pour rappeler qu'il n'y a pas que les forces de l'ordre qui meurent au travail :

Citation :

Les accidents du travail (AT) surviennent majoritairement au sein des activités de la santé, du nettoyage et du travail temporaire (29 % des AT en 2022), de l’alimentation (17 %), du transport (15 %) et du BTP (14 %). En 2022, les données font état de 738 accidents mortels reconnus, ce qui est comparable à 2019.

Assurance maladie

Un policier qui meurt car attaqué dans l' exercice de ses fonctions ce n' est pas un accident du travail mais une atteinte à la République.

Pour comprendre une chose, dont  la police, il faut partir des faits. Ils sont multiples, divers; mais c' est grâce à eux que l' on peut espérer découvrir l' essence de la chose.
Le fait divers, quand il se répète, devient un fait de société.

Tu as raison, un policier qui meurt agressé ce n'est pas un accident.

Si tu veux parler des faits divers, il faut parler de tous les faits divers, comme les contrôleds au fascies, au racisme dans la police ou à celui-ci:

Coups et mensonges

Donc plutôt que de s'épuiser à énumérer les faits divers, en en sélectionnant certains, il vaut mieux partir d'un constat global, et discuter des causes et des conséquences.

On devrait mieux discuter de ce que ce rapport aux autorités signifie, tant du côté de la population à problème ou non, que du côté des policiers.

Je continue sur la police et la gendarmerie.
Concernant cette dernière j' avais lu qu' elle avait de plus en plus de mal à recruter. L' article ci-dessous traite d' un problème semblable : les démissions, en nombre important, dans la gendarmerie :
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https://actu.fr/societe/grande-demission-dans-la-gendarmerie-le-bateau-coule-mais-on-n-est-pas-ecoute_61643334.html

Oµn constate le même phénomène dans la police nationale.

10 000 policiers sur 101 655, 15 000 gendarmes sur 98 000, c'est énorme.

M Rojouan, sénateur, a posé une question écrite restée sans réponse. Il fait un lien avec les outrages, rebellions et agressions subies.

On note plus de 40 000 condamnations par an pour outrage et rébellion.


Une question écrite au Sénat

C'est clair, c'est une profession qui est particulièrement malmenée par les pouvoirs publics. Il leur manque des effectifs, des formations, de la cohérence... rien d 'étonnant à ce que ça parte en cacahuète !

Nilxt a écrit:

+1 Morgan Kane

Il faut aller au-delà de simples faits divers et aborder la vraie complexité du sujet.

Réduire le débat à des événements isolés, comme l'incident tragique impliquant le policier ayant tiré sur Nahel ou la mort d'un agent en mission, ne rend pas justice à la réalité des enjeux liés à la police.

Aborder ce sujet que sous le prisme du sensationnl, en se contentant d’aligner des faits divers c'est créer des malentendus et exacerber les tensions, plutôt que de favoriser un dialogue constructif.

" Réduire le débat à des événements isolés, comme l'incident tragique impliquant le policier ayant tiré sur Nahel ".
En effet. Mais une partie de la gauche profite d' un tel évènement isolé pour crier de partout : " la police tue ".

Oui des policiers sont tués, oui la police tue, souvent en état de légitime défense, pas toujours.

En fait, elle tue peu.

Au delà des morts, il y a les faits de violence, de racisme, les faux procès-verbaux.

Le problème est que les policiers sont les plus exposés à la délinquance, et donc dérapent d'autant plus facilement, alors que leurs fonctions exigent une haute déontologie. Ils sont le visage quotidien de l' Etat et de l'autorité pour des millions de gens.

Jospin avait instauré la police de proximité pour retisser les liens entre policiers et habitants des quartiers. elle commençait à donner des résultats quand Sarkozy l'a supprimée, en même temps qu'il faisait disparaître 12 000 postes de policiers.

Une fois de plus, ce sont des symptômes de la maladie qui affecte le corps social.

Les violences policières

Complètement d'accord avec @Morgan Kane.

Quand on dit "la délinquance tue", c'est vrai, et quand on dit "la police tue", c'est vrai aussi !!!

La police a besoin de s'investir dans son propre fonctionnement pour tuer le moins possible, ce qui n'est pas fait par faute de moyen.
Ce n'est pas forcément de la faute des policiers qui font un métier difficile. Mais de la structure dans lequel l'état d'esprit systémique entraine des débordements qui ne devraient pas avoir lieu.

Ce n'est pas critiquer les policiers que de le dire, c'est inciter l'institution à s'améliorer !