Citation sur le Printemps

Immobile, assis sans rien faire, le printemps vient, l'herbe pousse.
(Sagesse chinoise)

Il y a des pluies de printemps délicieuses où le ciel a l'air de pleurer de joie.
(Paul-Jean Toulet)

Le printemps s'annonce toujours rempli de promesses... sans jamais nous mentir, sans jamais défaillir.
[Michel Bouthot]

Le printemps, c'est tout un poème. On en parle, on le pratique, on l'attend (Alphonse Boudard)

Le printemps de Félix Leclerc

L'hymne au printemps

Les blés sont mûrs et la terre est mouillée
Les grands labours dorment sous la gelée
L'oiseau si beau, hier, s'est envolé
La porte est close sur le jardin fané...

Comme un vieux râteau oublié
Sous la neige je vais hiverner
Photos d'enfants qui courent dans les champs
Seront mes seules joies pour passer le temps

Mes cabanes d'oiseaux sont vidées
Le vent pleure dans ma cheminée
Mais dans mon cœur je m'en vais composer
L'hymne au printemps pour celle qui m'a quitté

Quand mon amie viendra par la rivière
Au mois de mai, après le dur hiver
Je sortirai, bras nus, dans la lumière
Et lui dirai le salut de la terre...

Vois, les fleurs ont recommencé
Dans l'étable crient les nouveau-nés
Viens voir la vieille barrière rouillée
Endimanchée de toiles d'araignée

Les bourgeons sortent de la mort
Papillons ont des manteaux d'or
Près du ruisseau sont alignées les fées
Et les crapauds chantent la liberté
Et les crapauds chantent la liberté ...

Petit écho du matin

Voilà ce que m’a raconté la brise ce matin,
Alors qu’elle se reposait au banc du jardin.
Figurez vous qu’il y a une véritable révolution !
Que l’on parle, que l’on jase à travers les gazons !
N’a t’on point vu, quelle étrange amourette,
Sortir ensemble violette et pâquerette !
Il en est cependant que la nouvelle émoustille,
N’a t’on point vu danser ailleurs une jonquille ?
Je tiens la nouvelle toute fraîche du papillon
Qui comme chacun sait est un grand fripon .
On aurait vu, mais je n’ose toutefois le croire
Déjà une jeune abeille vaquer à ses devoirs….
Voilà ce que me disait la brise il y a peu de temps…
Mais j’avais lu dans les regards ! çà y est ! c’est le printemps

MAGNIFIQUE RIME MAGNIFIQUE

Rime a écrit:

Petit écho du matin

Merci au bel écho du matin... mais un tel écho est quotidien ou du moins, hebdomadaire, non ?

Rime, va recopier ta poésie AUSSI dans "pour les passionnés", pour notre collection personnelle, s'il-te-plaît.

Merci Rime

LE PRINTEMPS

L’ONDE PURE SERPENTE
LE LONG DES BERGES FRÉMISSANTES
PRÈS D’UN LAC ENDORMI
REPOSE DOUCEMENT LA NUIT.

UNE LUMIÈRE NAISSANTE
SOUDAIN PERCE L’ENNUI,
LE MONDE S’ÉVEILLE,
IL SORT DE SON SOMMEIL;

LES OISEAUX CHANTENT EN COEUR,
DANS LA VALLÉE ÉCLOSENT LES FLEURS;
OÙ DES PAPILLONS JUSTE NÉS,
VIREVOLTE AVEC ARDEUR.

LES JEUNES FEUILLES FRÔLENT
ET TOUCHENT LE CIEL SI BLEU
SI BLEU QU’IL AFFOLE
UN COUPLE D’AMOUREUX.

A CHAQUE FOIS RENAIT
LA NATURE EN CHANTANT
LES RIRES DES ENFANTS,
ACCEUILLENT PINTEMPS
LE PRINTEMPS.

ROSE

Bravo Rose !!! après toi et Rime je vais aller me cacher !!!!!!

Toi aussi il faut que tu le mettes dans la partie poèsie.

Merci pour ce beau poème.

MOURIR AU PRINTEMPS!

A ma fenêtre,de dans mon lit,
je sens le fond de l'air qui s'adouci.
Je vois mon jardin renaître
la nature a nouveau revit.

Mes arbres se couvrent de petites feuilles,
au sol durci percent les pousses,
mes oiseaux bâtissent leur nids
moi je les regarde et je tousse.

A ma fenêtre, de dans mon lit,
cette vie qui s'éclos sous mes yeux,
cet air doux, ce soleil, ces petits!
Je ne verrais la fin de leurs jeux.

Oui je sais , ça peu paraître puéril,
mais mourir au printemps , ce n''est pas facile.
qui prendra soin de mes fleurs?
et mes oiseaux , qui leur donnera de la chaleur?

Ce petit monde qui m'a accompagné
tout au long de ma dernière année,
ils vont tous me manquer,ainsi que vous tous!
mais ça! je suis sûr que vous le savez.

A Louise, ma soeur...ROSE

de sa fenêtre,de dans son lit, elle avait vue sur son jardin;
c'était son plus grd plaisir , pendant ses long mois de maladie, de pouvoir observer la vie dans ce monde tellement restreint pour elle.
les jours où elle se sentait mieux, elle allait se mettre au milieu de ses arbres, et appelait "ses" oiseaux, ils venaient alors manger prudemment dans leur petite maison qu'elle leur avait fait construire.
Le chat du voisin, n'avait qu'a bien se tenir!
ah mais !......., qu'il ose se montrer, elle lui montrait de quel bois se chauffer!
ils étaient cinq, qui revenaient tout le temps, elle les connaissait , s'était comme ses enfants!
elle aussi en avait cinq d'enfants et puis .......de petits enfants ,et encore........d'arrières petits enfants,
oui je sais , elle ne savait plus très bien, combien, tout était un peu vague dans sa tête, les jours ,les mois et les années, tout y était mélangé, mais bon, l'essentiel était qu'elle savait!

Marie-jo 17 a écrit:

A Louise, ma soeur...ROSE

C'est beau, Rose. Oui Louise savait... bien des choses. Elle savait que tu l'aimais !

Je vais quand même te demander, comme à Rime, de bien vouloir recopier tes deux poèmes personnels dans la rubrique "pour les passionnés" où sont rassemblés tous les poèmes écrits par les membres du forum.