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 Contes philosophiques

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MessageSujet: Contes philosophiques   Contes philosophiques Icon_minitimeMar 8 Juil - 7:32

Les grenouilles tombées dans la jatte de crème

UN JOUR, deux grenouilles tombèrent dans une jatte de crème. Aussitôt, elles s'aperçurent qu'elles s'enfonçaient : impossible de nager ou de flotter longtemps dans cette pâte molle aussi épaisse que des sables mouvants. Au début, les deux grenouilles agitèrent violemment leurs pattes dans la crème pour atteindre le bord de la jatte. En vain : elles ne parvenaient qu'à barboter au même endroit en s'enlisant. Elles avaient de plus en plus de mal à remonter à la surface et à reprendre leur souffle. L'une d'elles dit tout haut :
« Je n'en peux plus. On ne peut pas sortir de là. Impossible de nager dans cette substance. Je vais mourir, je ne vois pas pourquoi je prolongerais cette souffrance. Où est l'intérêt de mourir épuisée par un effort stérile ? »
Ayant dit cela, elle cessa de s'agiter et s'enfonça rapidement, littéralement engloutie par l'épais liquide blanc.
L'autre grenouille, plus persévérante ou peut-être plus obstinée, se dit : « Rien à faire ! Pas moyen d'avancer dans cette matière. Pourtant, bien que la mort soit proche, je lutterai jusqu'à mon dernier souffle. Je refuse de mourir une seconde avant que mon heure ait sonné. »
Elle continua à s'agiter et à barboter au même endroit, sans avancer d'un pouce, pendant des heures et des heures.
Et soudain, à force de trépigner et de battre des cuisses, de s'agiter et de patauger, la crème se transforma en beurre.
Surprise, la grenouille fit un bond et, patinant, arriva au bord de la jatte. De là, elle rentra chez elle en coassant joyeusement.
(Jorge Bucay)
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MessageSujet: Re: Contes philosophiques   Contes philosophiques Icon_minitimeMar 8 Juil - 7:51

Le trésor enterré

IL ETAIT UNE FOIS, dans la ville de Cracovie, un vieillard pieux et généreux qui s'appelait Izy. Plusieurs nuits de suite, il rêva qu'il allait à Prague et arrivait sur un pont au-dessus d'une rivière. Il rêva que sur l'une des berges de la rivière, sous le pont, se trouvait un bel arbre feuillu. Il rêva que lui-même creusait un puits à côté de l'arbre et que, de ce puits, il sortait un trésor qui lui apportait bien-être et tranquillité pour le restant de ses jours.
Au début, Izy ne lui accorda que peu d'importance. Mais, comme ce rêve se répéta pendant plusieurs semaines, il l'interpréta comme un message et décida qu'il ne pouvait ignorer ce renseignement qui lui venait de Dieu - ou allez savoir d'où - pendant son sommeil.
C'est ainsi que, se fiant à son intuition, il chargea sa mule en vue d'un long voyage et se mit en route pour Prague.
Au bout de six jours de marche, le vieillard arriva à Prague et se mit en quête du pont qui enjambait une rivière aux abords de la ville.
Il n'y avait pas trente-six rivières, ni trente-six ponts, aussi découvrit-il rapidement l'endroit qu'il cherchait. Tout était exactement comme dans son rêve : la rivière, le pont et, sur l'une des berges, l'arbre sous lequel il devait creuser.
Un seul détail ne figurait pas dans le rêve : jour et nuit, le pont était gardé par un soldat de la garde impériale.
Izy n'osait pas creuser tant que le soldat était là; il campa donc près du pont et attendit. La deuxième nuit, le soldat commença à suspecter cet homme qui campait près du pont, aussi s'approcha-t-il pour l'interroger.
Le vieil homme, ne trouvant aucune raison de lui mentir, lui raconta qu'il était venu d'une ville très lointaine parce qu'il avait rêvé qu'à Prague, sous un pont comme celui-ci, était enfoui un trésor.
Le garde se mit à rire aux éclats.
« Tu as voyagé longtemps pour une chose stupide, lui dit-il. Depuis trois ans, je rêve toutes les nuits que dans la ville de Cracovie, sous la cuisine d'un vieux fou nommé Izy, est enterré un trésor. Ah, ah, ah Crois-tu que je devrais aller à Cracovie chercher cet Izy et creuser dans sa cuisine ? Ah, ah, ah! »
Izy remercia aimablement le garde et s'en retourna chez lui.
En arrivant, il creusa un trou dans sa cuisine et découvrit le trésor qui avait toujours été enterré là.( Jorge Bucay)

moi je l'ai compris comme ça : Ton trésor, il n’est nulle part ailleurs que chez toi, c'est-à-dire (dans ton cœur), à toi de le trouver, sans pour cela avoir besoin d’aller partout.
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MessageSujet: Re: Contes philosophiques   Contes philosophiques Icon_minitimeMar 8 Juil - 8:12

- Merci pour tes 2 contes, Rénal, Et comme j'en ai besoin en ce moment, allez! je les prends pour moi! Wink
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MessageSujet: Re: Contes philosophiques   Contes philosophiques Icon_minitimeMar 8 Juil - 8:59

stip a écrit:
- Merci pour tes 2 contes, Rénal, Et comme j'en ai besoin en ce moment, allez! je les prends pour moi! Wink
Pas d'accord, on partage : je crois que celui des "grenouilles tombées dans la jatte de crème" est le reflet de notre quotidien. Nous devons régulièrement nous battre plutôt que de baisser les bras.

Quant au second, rassure-toi, je ne viendrai pas dans ta cuisine pour vérifier s'il y a un trésor, je me contenterai de regarder chez moi. Wink
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MessageSujet: Re: Contes philosophiques   Contes philosophiques Icon_minitimeMar 8 Juil - 9:43

Nelly a écrit:
stip a écrit:
- Merci pour tes 2 contes, Rénal, Et comme j'en ai besoin en ce moment, allez! je les prends pour moi! Wink
Pas d'accord, on partage : je crois que celui des "grenouilles tombées dans la jatte de crème" est le reflet de notre quotidien. Nous devons régulièrement nous battre plutôt que de baisser les bras.

Quant au second, rassure-toi, je ne viendrai pas dans ta cuisine pour vérifier s'il y a un trésor, je me contenterai de regarder chez moi. Wink
hé moi je creuse déja dans ma cuisine pour chercher ce tresor Wink
Le tresor est en nous.....faut savoir le trouver!
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MessageSujet: Re: Contes philosophiques   Contes philosophiques Icon_minitimeMar 8 Juil - 9:51

Charlestone a écrit:
hé moi je creuse déja dans ma cuisine pour chercher ce tresor Wink
Ne te fatigue pas trop quand même : il se trouve peut-être dans le champ. Souviens-toi du "Laboureur et ses enfants". Very Happy
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MessageSujet: Re: Contes philosophiques   Contes philosophiques Icon_minitimeMar 8 Juil - 10:07

Nelly a écrit:
Charlestone a écrit:
hé moi je creuse déja dans ma cuisine pour chercher ce tresor Wink
Ne te fatigue pas trop quand même : il se trouve peut-être dans le champ. Souviens-toi du "Laboureur et ses enfants". Very Happy
Justement je me suis souvenu du "Laboureur et ses enfants". Mais moi je voudrais creuser plus dans mon coeur.... Nelly! Faisant comme meme attention la grenouille ( De Lafontaine) est a nos portes Wink
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MessageSujet: Re: Contes philosophiques   Contes philosophiques Icon_minitimeMar 8 Juil - 18:05

Un petit dernier pour aujourd'hui !!!!! bonne soirée

CET HOMME avait beaucoup voyagé. Au long de sa vie, il avait visité des centaines de pays réels et imaginaires...
L'un des voyages dont il gardait le souvenir le plus impérissable était sa courte visite au Pays des Longues Cuillères. Il était arrivé à la frontière par hasard : sur le chemin menant d'Uvilandia à Parais, il y avait une petite déviation qui allait vers ce pays. Comme il adorait explorer, il prit ce chemin. La route sinueuse s'arrêtait à une immense maison isolée. En s'approchant, il remarqua que la demeure semblait divisée en deux pavillons : une aile ouest et une aile est. II gara sa voiture et s'approcha de la maison. À la porte, une pancarte annonçait :
PAYS DES LONGUES CUILLERES « CE PETIT PAYS NE COMPTE QUE DEUX HABITATIONS, NOMMEES NOIRE ET BLANCHE. POUR LE PARCOURIR, VOUS DEVEZ AVANCER DANS COULOIR JUSQU'A L'ENDROIT-OU IL SE DIVISE ET TOURNER A DROITE SI VOUS VOULEZ VISITER LA NOIRE, À GAUCHE si C'EST LA BLANCHE QUE
VOUS SOUHAITEZ CONNAÎTRE. »
L'homme avança dans le couloir, et le hasard le fit tourner d'abord à droite. Un nouveau couloir d'une cinquantaine de mètres aboutissait à une énorme porte. Dès les premiers pas lui parvinrent des « aïe » et des « ouille » qui provenaient de la pièce noire.
Pendant un moment, les exclamations de souffrance et les gémissements le firent hésiter, mais il décida de continuer. Il arriva à la porte, l'ouvrit et entra.
Assises autour d'une immense table se trouvaient des centaines de personnes. Au centre de la table étaient disposés les mets les plus exquis qu'il fût possible d'imaginer et, bien que tous aient une cuillère leur permettant d'atteindre les plats posés au centre, ils mouraient de faim ! La raison venait de ce que les cuillères, deux fois plus longues que leurs bras, étaient fixées à leurs mains. Tous pouvaient donc se servir, mais aucun n'avait la possibilité de porter la nourriture à sa bouche.
La situation était si désespérée et les cris si déchirants que l'homme fit demi-tour et sortit de la salle en courant.
Il revint à l'embranchement central et prit le couloir de gauche qui conduisait à la pièce blanche. Un couloir exactement pareil au précédent prenait devant une porte identique. La seule différence
était qu'en chemin on n'entendait ni plaintes ni lamentations. Arrivé à la porte, l'explorateur tourna la poignée et pénétra dans la pièce.
Des centaines de personnes se trouvaient également assises autour d'une table semblable à celle de la pièce noire. Au centre, on voyait aussi des plats exquis, et toutes les personnes portaient une longue cuillère fixée à leur main.
Mais ici, personne ne se plaignait ni ne se lamentait. Personne ne mourait de faim, parce que tous se donnaient à manger les uns aux autres !
L'homme sourit, fit demi-tour et quitta la pièce blanche. Lorsqu'il entendit le « clic » de la porte | qui se refermait, il se retrouva soudain, mystérieusement, dans sa voiture, en train de conduire sur la route qui menait à Parais.(Jorge Bucay)
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MessageSujet: Re: Contes philosophiques   Contes philosophiques Icon_minitimeMer 16 Juil - 7:33

UN JOUR, assis sur le pas de la porte d'une maison quelconque, Diogène était en train de manger un plat de lentilles.
Dans tout Athènes, il n'y avait pas de nourriture moins chère que les lentilles.
Autrement dit, cela revenait à connaître une situation d'extrême précarité.
Un ministre de l'empereur passa par là et lui dit : « Pauvre Diogène ! Si tu apprenais à être plus soumis et à flatter un peu l'empereur, tu n'avalerais pas autant de lentilles. »
Diogène cessa de manger, leva les yeux et, regardant intensément son riche interlocuteur, répondit :
« Pauvre de toi, mon frère. Si tu apprenais à consommer un peu de lentilles, tu n'aurais pas besoin d'être soumis et de flatter autant l'empereur. »

Telle est la méthode de Diogène. C'est celle du respect de soi, lequel consiste à mettre sa dignité au-dessus de ses besoins d'approbation.
« Nous avons tous besoin de l'approbation des autres. Cependant, si le prix est de ne plus être nous-mêmes, c’est trop cher payer."
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MessageSujet: Re: Contes philosophiques   Contes philosophiques Icon_minitimeMer 16 Juil - 7:47

Une Légende:

IL ETAIT UNE FOIS un roi que la vanité avait rend fou (la vanité finit toujours par rendre fou).
Ce roi fit construire un temple dans les jardins de son palais et, dans le temple, il fit ériger une imposante statue de lui en position de lotus.
Tous les matins, après le petit déjeuner, le roi allait dans son temple et il se prosternait devant son image, s'adorant lui-même.
Un jour, il décida qu'une religion qui n'avait qu'un seul disciple n'était pas une grande religion. Aussi réfléchit-il à la manière d'accroître le nombre de ses adorateurs.
Il décréta alors que tous les soldats de la garde royale se prosterneraient devant la statue au moins UNE fois par jour. De même feraient tous les serviteurs et ministres de son royaume. '
Le temps passant, et sa folie augmentant, un jour, non content de la soumission de ceux qui l'entouraient, il ordonna à la garde royale de se rendre au marché et de ramener les trois premières personnes qu'elle croiserait.
« Ainsi, songea-t-il, je démontrerai la force de la foi en moi. J'exigerai qu'elles s'inclinent devant ma statue et, si elles sont sages, elles le feront ; sinon, elles ne méritent pas de vivre. »
Les gardes allèrent sur la place du marché et revinrent avec un érudit, un prêtre et un mendiant qui, en effet, étaient les trois premières personnes • qu'ils avaient rencontrées.
Tous trois furent conduits au temple et présentés au roi.
« Voici l'image du seul Dieu véritable, leur dit le roi. Agenouillez-vous devant elle ou vos vies lui seront offertes en sacrifice. »
L'érudit pensa : « Le roi est fou et il me tuera si je ne m'incline pas. À l'évidence, il s'agit là d'un cas de force majeure. Personne ne pourrait méjuger d'une attitude qui fut faite sans conviction, pour sauver ma vie, et en fonction de la société à laquelle je me dois. » II se prosterna donc devant la statue.
Le prêtre pensa : « Le roi est devenu fou et il accomplira sa sentence. Je suis un élu du Dieu véritable et, de ce fait, mes actes spirituels sanctifient le lieu où je me trouve. Peu importe l'image. Le Dieu véritable sera celui que j'honore. » Et il s'agenouilla.
Puis vint le tour du mendiant, qui ne faisait pas un geste.
'Agenouille-toi, ordonna le roi.
Majesté : je ne me dois pas au peuple, qui en réalité, la plupart du temps, me chasse à coups pied de devant les demeures qu'il habite. Je ne suis non plus l'élu de personne, sauf des rares poux qui survivent sur ma tête. Je ne sais juger personne ni ne peux sanctifier aucune image. Pour ce qui est de ma vie, je ne crois pas qu'elle soit un bien si précieux qu'il vaille la peine de faire le ridicule pour la conserver. Par conséquent, mon seigneur, je ne vois aucune raison qui justifie que je m'agenouille. »
On dit que la réponse du mendiant émut à tel point le roi que celui-ci s'éveilla et entreprit de' réviser ses positions.
C'est pour cette seule raison, raconte la légende, que le roi fut guéri il fit remplacer le temple par une fontaine et la statue par d'immenses jardinières.
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MessageSujet: Re: Contes philosophiques   Contes philosophiques Icon_minitimeVen 18 Juil - 15:50

Le vieux moine marche en direction du village, en passant prés d'un champs il apperçoit une jeune fille assise à l'ombre d'un arbre...

- Bon jour, dit il ...

- bonjour répondit la jeune fille...

- qu'y a t il? pour afficher une telle tristesse?...

- Je m'en veux, mes parents sont vieux et je ne les ai pas vu vieillir,j'ai mené ma vie sans m'en occuper alors que je vis pres d'eux. Aujourd'hui je suis allé les voir, ma mère est malade et mon père s'est blessé et je me suis apperçut qu'ils ne pouvaient pas rester seuls, je m'en veux...

- Tu t'en veux pourquoi?...

- parce que je n'ai rien vu, parce que je suis la plus proche d'eux mes freres et soeurs sont trop loin et je n'ai rien fait...

- Crois tu que si tu avais été plus loin comme tes freres et soeurs tu ne t'en serais pas voulu? tu aurais peut etre culpabilisé parce que tu étais trop loin et que tu ne pouvais rien faire?non?...

- Peut être...

- regarde ce qui est,le jugement ne t'aide pas au contraire, si tu le peux agis, si tu le peux pas cela ne servira à rien de te juger sans cesse...

- Oui mais ce sont mes parents...

- Oui et ils sont libres,libre d'être,la frontière entre l'aide et l'ingérence est étroite,ils seront contents si tu leur apportes un peu d'aide mais ils aiment leur liberté, malgré leurs soucis ils "sont" à part entière.Nous sommes comme ces graines qu'emporte le vent, tout est en nous, le germe,la force,la vie,la future plante, la fleur, le parfum tout est dans la graine il suffit d'un peu de chaleur, d'eau,et la graine s'épanouit...

- Je dois leur apporter de la chaleur et de l'amour et les laisser libre de vivre leur vie?...

- Oui,je le pense,décider de tout est un peu de l'ingérence à mon avis et est ce que ce serait leur vie?...

- Je vais faire ce que je peux en respectant la vie qui est en eux...



Le vieux moine sourit et continua sa marche en silence, son chemin...
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MessageSujet: Re: Contes philosophiques   Contes philosophiques Icon_minitimeLun 21 Juil - 7:41

Un voyageur occidental vint à passer par le monastère où vit le vieux moine. Après avoir été reçu passé la nuit notre voyageur rencontre le jeune disciple et ensemble échangent. Au passage du vieux moine le voyageur se prosterne, demande à lui parler. Celui ci accepte...Pourriez vous m'aider à avancer? À comprendre? à apprendre?...le vieux moine invita en silence l'homme à le suivre, ils empruntèrent un chemin étroit qui se faufilait à travers la forêt, le vieux moine marchait devant l'homme le suivait. Tout se passait en silence, au bout d'un moment ils arrivèrent dans une petite clairière, le vieux moine s'assit...Je ne peux que te précéder, je ne peux te porter sur ce chemin. Tu as marché, tu as ressenti ton chemin, si je me trompe de direction quel maître je serai si je te portais dans la mauvaise direction. Cela est ta route ton chemin que tu vivras avec tes jambes, ton esprit, ton amour, ton être. Le chemin sera parfois plat et plaisant parfois escarpé, grimpant et difficile, dégringolant et traitre toi seul mettra un pied devant l'autre, ma voix est là pour te rendre attentif et présent dans l'instant. Le véhicule se déplace sur le chemin, il peut être clinquant, doré, confortable, simple, cela ne changera pas le paysage...Oui, mais parfois se sentir seul sur le chemin semble lourd, pesant....Sommes nous seuls? Ils avaient reprit leur marche, la silhouette du vieux moine disparut derrière un bosquet seul sa voix parvenait à l'homme...Celui qui marche devant rassure celui qui suit sur le chemin...L'homme avait rattrapé le vieux moine qui dans un virage sur le sol mouillé trébucha...Et celui qui précède peut aussi aidé par celui qui suit..L'homme aida le vieux moine à reprendre sa marche. Tout le reste de la marche ils restèrent silencieux, le vieux moine souriait, d'un sourire doux et plein de compassion...
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MessageSujet: La Carotte, l'œuf et le Café   Contes philosophiques Icon_minitimeLun 21 Juil - 8:57

Une jeune femme va chez sa mère et lui dit que sa vie est tellement difficile qu'elle ne sait plus si elle peut continuer. Elle veut abandonner, elle est fatiguée de se battre tout le temps. Il semble qu'aussitôt qu'un problème est réglé, un autre apparaît.

Sa mère l'amena dans la cuisine. Elle remplit trois chaudrons d'eau et les place chacun sur la cuisinière à feu élevé. Bientôt, l'eau commence à bouillir.

Dans le premier chaudron, elle place des carottes, dans le deuxième, elle met des œufs et dans le troisième, elle met des grains de café moulus. Elle les laisse bouillir sur le feu sans dire un mot. Après 20 minutes, elle retourne à la cuisinière. Elle sort les carottes et les place dans un bol. Elle sort les œufs et les place dans un bol. Puis, elle verse le café dans une carafe.

Se tournant vers sa fille, elle dit : "Dis-moi, que vois-tu?"

"Des carottes, des œufs et du café", répondit sa fille.

La femme l'amena plus près et lui demanda de toucher les carottes. La fille les toucha et nota qu'elles étaient toutes molles et souples. La mère lui demanda alors de prendre un œuf et de le briser. La fille enleva la coquille d'un œuf et observa qu'il était cuit dur. Finalement, la mère lui demande de goûter au café. La fille sourit comme elle goûtait son arôme riche.

La fille demanda alors, "Qu'est-ce que ça veut dire maman?"

Sa mère lui expliqua que chaque objet avait fait face à la même eau bouillante, mais que chacun avait réagi différemment.

-La carotte y est entrée forte, dure et solide. Mais après être passée dans l'eau bouillante, elle a ramolli et est devenue faible.
-L'oeuf était fragile avec l'intérieur fluide. Mais après être passé dans l'eau bouillante, son intérieur est devenu dur.
-Quant aux grains de café, eux, ont réagi de façon unique. Après avoir été dans l'eau bouillante, ils ont changé l'eau.
"Lequel es-tu?", demanda la mère à sa fille. "Lorsque l'adversité frappe à ta porte, comment réponds-tu? Es-tu une carotte, un œuf ou un grain de café?"
Penses-y?

-Suis-je la carotte qui semble forte, mais qui dans la douleur et l'adversité devient molle et perd sa force?

-Suis-je un œuf qui commence avec un cœur malléable, mais change avec les problèmes? Ai-je un esprit fluide qui devient dur et inflexible dans la douleur?
Est-ce que ma coquille ne change pas, mais mon intérieur devient encore plus dur?

-Ou suis-je comme un grain de café? Le grain change l'eau, il change la source de sa douleur. Lorsque l'eau devient chaude, il relâche sa fragrance et sa saveur. Si tu es comme un grain de café, tu deviens meilleure et change la situation autour de toi lorsque les choses en sont à leur pire.

Comment fais-tu face à l'adversité? Comme une carotte, un œuf ou un grain de café?
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MessageSujet: Re: Contes philosophiques   Contes philosophiques Icon_minitimeLun 21 Juil - 9:03

Nelly a écrit :
Citation :
Comment fais-tu face à l'adversité? Comme une carotte, un œuf ou un grain de café?

Comme le grain de café !!!!! Smile
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MessageSujet: Re: Contes philosophiques   Contes philosophiques Icon_minitimeLun 21 Juil - 9:16

renal a écrit:
Nelly a écrit :
Citation :
Comment fais-tu face à l'adversité? Comme une carotte, un œuf ou un grain de café?
Comme le grain de café !!!!! Smile
Bravo Renal, c'est que tu es forte. Pour ma part, j'essaie de ne pas mollir comme une carotte. Parfois, ce sont les circonstances qui décident. Mad
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MessageSujet: Re: Contes philosophiques   Contes philosophiques Icon_minitimeLun 21 Juil - 14:40

comme le dit si bien Nelly, les circonstances!.......
parfois il est bon de ramollir!.......s'adoucir!
quand a se durcir, il est utile de pouvoir le faire de façon passagère quand la nécessité se présente , et entre nous s'il faut changer l'eau, .....ben en vin c'est meilleur encore Very Happy Wink
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MessageSujet: Re: Contes philosophiques   Contes philosophiques Icon_minitimeLun 21 Juil - 14:58

J'ai choisi le grain de café parcequ'il y a des amis qui m'ont aidé à faire ce choix, surtout quand quelqu'un pour qui on avait de l'amitié vous écrase, vous insulte, et vous rabaisse. Oui Nelly je suis forte, mais grâce a mes amis, et a ma F...
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MessageSujet: Re: Contes philosophiques   Contes philosophiques Icon_minitimeLun 21 Juil - 20:12

renal a écrit:
J'ai choisi le grain de café parcequ'il y a des amis qui m'ont aidé à faire ce choix, surtout quand quelqu'un pour qui on avait de l'amitié vous écrase, vous insulte, et vous rabaisse. Oui Nelly je suis forte, mais grâce a mes amis, et a ma F...
Tu es forte grâce a tes ami(e)s et à ta Foi....
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MessageSujet: Re: Contes philosophiques   Contes philosophiques Icon_minitimeMer 23 Juil - 20:05

Conte : Le fiancé de la princesse

Il était une fois un petit royaume où régnait un vieux roi respecté de ses sujets. Il n’avait pas de prince héritier et voulait chercher un fiancé pour sa fille de dix ans.
Il fit sélectionner un certain nombre d’adolescents, plus doués les uns que les autres, les réunit dans son palais et remit à chacun d’eux un sachet de graines.
L’année suivante, au jour fixé, tous les garçons apportèrent au palais les fleurs qu’ils avaient consciencieusement cultivées.
Dans la grande salle du trône parfumée de verdure, les plantes étaient magnifiques et les fleurs superbes.
Le roi et la reine passèrent lentement en revue les rangées de pots, la mine grave et soucieuse.
Soudain ils s’arrêtèrent devant un adolescent triste et timoré, qui avait les larmes aux yeux.
— Vos Majestés, dit-il, je ne comprends pas ce qui est arrivé. J’ai demandé autour de moi de la meilleure terre et des meilleurs engrais, j’ai suivi tous les bons conseils, j’ai pris le plus grand soin de vos graines, hélas rien n’a poussé. Je suis honteux d’avoir échoué, je suis venu seulement pour ne pas jeter le déshonneur sur ma famille et sur mon village.
Le roi lui annonça gentiment :
— C’est toi le fiancé de la princesse.
Des murmures de surprise, de déception voire même de désapprobation, parcoururent la foule, mais personne n’osa contester la sentence royale.
Depuis ce jour le petit garçon vécut au palais où il reçut l’éducation d’un prince héritier.
Puis il monta sur le trône et régna longtemps.
Au soir de leur vie, la princesse qui était devenue reine lui dévoila enfin le choix de ses parents :
— Avant de mettre les graines en sachets, ma mère les avait cuites à la vapeur. Pour réussir les autres garçons avaient réparé ce qu’ils croyaient être un coup du sort ou une erreur humaine. Ils étaient certainement malins et débrouillards, ils avaient même le sens de l’initiative, ou on les avait trop bien aidés. Mais ils n’avaient pas deviné le problème de mon père : par cette épreuve il voulait trouver un fils honnête, en qui il pourrait mettre toute sa confiance, ni plus ni moins. Ensuite il aurait tout le loisir de le former, pour en faire un prince puis un roi.
Le vieux roi soupira :
— Nos parents étaient bien étranges, j’ai été choisi parce que j’ai bien répondu à la question, alors que je n’avais nulle conscience de l’existence de cette question. C’était donc un coup de dé !
La reine le rassura doucement :
— Ne te tracasse pas vainement, à leurs yeux tu étais le plus digne de tous et jamais ils n’ont eu de doute à ton sujet.
Le zen c’est cela, mystérieux et ordinaire.
De tous temps, il existe sûrement une prime à la vérité et à la sincérité.
Avril 2001
Khoa Nguyen
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MessageSujet: Re: Contes philosophiques   Contes philosophiques Icon_minitimeVen 25 Juil - 14:45

Une jeune femme occidentale marche sur le chemin, étant habitée par le doute, les questions elle a décidé de voyager. Elle se déplace un peu au hasard"si hasard il y a" arrivée dans le village elle apprend l'existence d'un monastère et prit le chemin qui y mène .Le vieux moine rencontre cette jeune femme sur le chemin...Bonjour soyez la bienvenue..
.Bonjour savez vous si je peux avoir a manger et dormir dans ce monastère...Oui vous pouvez trouvez ce que vous cherchez...Une fois arrivée c'est le jeune disciple qui l'accompagna dans une battisse un peu excentrée, elle trouva de quoi dormir,et de quoi manger .Se retrouvant assaillit par ses questions et ses doutes elle sortit prendre l'air et trouva le vieux moine assis...Parfois l'esprit est embrumé comme le paysage et il suffit d'un peu de lumière et de chaleur pour que les brumes se dissipent...Je me pose tellement de questions par rapport à ma vie au sens de ma vie...silence...Je me sens inutile, petite,il y a tellement d'atrocité et d'injustice dans le monde...Ne trouvez vous pas de réponses dans votre croyance, dans votre religion?...Je doute énormément et je ne suis ni Dieu ni Jésus pour résoudre tout cela...Pourtant Jésus a dit et il est écrit dans votre Bible "ce que j'ai fait, vous pouvez aussi le faire" C'est tout simple Oui mais comment?..Regardez cette fourmi, elle est petite, elle ne pourra changer la face du monde et pourtant elle fait partie du tout,elle est à sa place,et elle est indispensable au tout...Cela veut dire que chacun à sa place même si il ne peut changer le monde...Changer le monde c'est non pas changer soi même, mais être soi- même. Si je suis alors le monde sera...Oui mais il faut que les gouvernements changent, les autres changent sinon cela ne servira à rien...je crois qu'il existe une phrase chez vous qui dit » si tout le monde balaie devant sa porte le monde serait propre » en orient il est une sagesse qui dit :
"Si tu veux rétablir l'ordre dans ton pays, rétablis l'ordre dans tes provinces
Si tu veux rétablir l'ordre dans tes provinces rétablis l'ordre d'abord dans les villes. Si tu veux rétablir l'ordre dans les villes, rétablis d'abord l'ordre dans les familles. Si tu veux rétablir l'ordre dans les familles rétablis d'abord l'ordre dans ta famille. Si tu veux rétablir l'ordre dans ta famille, rétablis d'abord l'ordre en toi même"..
La jeune femme resta silencieuse...La personne la plus importante, celle qui doit se trouver pour que le monde se trouve c'est vous et uniquement vous,ce que vous pouvez faire les autres pourront le faire...La jeune femme sentit comme un poids qui s'en allait,elle n'était plus responsable des problèmes des autres, de sa famille,elle comprit que toutes ses tentatives de changer les autres étaient vaines et inutiles qui lui fallait être , être pleinement.
Une réflexion lui vint : n'était ce pas le fait que ce vieux moine le soit vraiment,que le monde, les autres qui l'entouraient pouvaient aussi le faire...Le vieux moine comme si il lisait dans les pensées se retira en souriant...


Bien souvent, c'est en parlant, en faisant le point, parfois devant quelqu'un qui vous écoute seulement, sans rien dire, que l'on trouve soi-même les réponses à nos questions. Le besoin de parler est important, faut-il encore trouver quelqu'un comme ce vieux moine qui sache Ecouter.
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MessageSujet: Re: Contes philosophiques   Contes philosophiques Icon_minitimeMer 30 Juil - 8:57

Un jour, une prof demande à ses élèves de noter le nom de tous les élèves de la classe sur une copie et de laisser un peu de place à côté de chaque nom.

Puis, elle leur dit de penser à ce qu'ils pouvaient dire de plus gentil au sujet de chaque camarade et de le noter à côté du nom. Cela pris toute une heure jusqu'à ce que tous aient fini et avant de quitter la salle de classe, les élèves remirent leur copie à la prof.

Le week-end, la prof écrivit le nom de chaque élève sur une feuille et à côté toutes les remarques gentilles que les autres avaient écrit à son sujet… Le lundi, elle donna à chaque élève sa liste.

Déjà peu de temps après, tous souriaient.

«Vraiment ?» entendait-on chuchoter... «Je ne savais pas que j'avais de l'importance pour quelqu'un !» et «Je ne savais pas que les autres m'aiment tant» étaient les commentaires que l'on entendait dans la salle de classe...

Personne ne parla plus jamais des listes. La prof ne savait pas si les élèves en avaient parlé entre eux ou avec leurs parents, mais cela n'avait pas d'importance. L'exercice avait rempli sa fonction. Les élèves étaient satisfaits d'eux-mêmes et des autres.

Quelques années plus tard, un élève était mort au Vietnam et la prof alla à l'enterrement de cet élève. L'église était comble. Beaucoup d'amis étaient là. L'un après l'autre s'approcha du cercueil pour lui adresser un dernier adieu. La prof alla en dernière et elle trembla devant le cercueil. Un des soldats présents lui demanda «Est-ce que vous étiez la prof de maths de Mark ?» Elle hocha la tête: «Oui». Alors il lui dit:' Mark a souvent parlé de vous».

Après l'enterrement, la plupart des amis de Mark s'étaient réunis. Les parents de Mark étaient aussi là et ils attendaient impatiemment de pouvoir parler à la prof.

«Nous voulions vous montrer quelque chose» dit le père de Mark et sortit son portefeuille de sa poche. «On a trouvé cela quand Mark est tombé. Nous pensions que vous le reconnaîtriez.» Il sortit du portefeuille un papier très usé qui avait dû être recollé, déplié et replié très souvent.

Sans le regarder, la prof savait que c'était l'une des feuilles contenant beaucoup de gentilles remarques écrites à l'époque par les camarades de classe au sujet de Mark.

«Nous aimerions vous remercier pour ce que vous avez fait.» dit la mère de Mark «Comme vous pouvez le constater, Mark a beaucoup apprécié ce geste.

Tous les anciens élèves se réunirent autour de la prof. Charlie sourit et dit: 'J'ai encore ma liste. Elle se trouve dans le premier tiroir de mon bureau.»
La femme de Chuck dit: «Chuck m'a prié de la coller dans notre album de mariage.»
«Moi aussi, j'ai encore la mienne, » dit Marilyn « Elle est dans mon journal intime»
Puis, Vicky, une autre élève, prit son agenda et montra sa liste toute usée aux autres personnes présentes.» Je l'ai toujours avec moi,» dit Vicky et elle ajouta: 'Nous l'avons tous gardée.»

La prof était si émue qu'elle dut s'asseoir et elle pleura.
Elle pleurait pour Mark et pour tous ses amis qui ne le reverraient plus jamais.

Dans le quotidien avec les autres, nous oublions trop souvent que toute vie s'arrête un jour et que nous ne savons pas quand ce jour arrivera. C'est pourquoi, il est important de dire aux personnes que l'on aime et qui nous sont importantes, qu'elles sont particulières et importantes.
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MessageSujet: Re: Contes philosophiques   Contes philosophiques Icon_minitimeSam 2 Aoû - 14:14

Je connais ce conte Nelly, c'est vrai qu'il est beau.

Un petit conte !!

Une biche poursuivie par des chasseurs parvint à l’entrée d’une grotte où se trouvait un lion. Elle y entra pour s’y cacher. Au moment de mourir sous la patte du lion, elle dit
« Triste sort que le mien : en voulant fuir les hommes, je me suis livrée à une bête sauvage. »
Parfois la crainte d’un petit danger nous jette dans un plus grand. (Esope)
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MessageSujet: Re: Contes philosophiques   Contes philosophiques Icon_minitimeSam 2 Aoû - 14:34

Un autre

Constance, force et impassibilité : le roseau et l’olivier s’en targuaient tour à tour. Mais comme l’olivier lui reprochait de plier sous tous les vents, le roseau garda le silence et ne répondit mot. A quelque temps de là, un vent violent se mit souffler. La tourmente eut beau le secouer, le faire plier, le roseau s’en tira. Mais l’olivier, à force de tenir tête aux vents, fut brisé par leur violence. Mieux vaut céder aux circonstances et aux plus forts que rivaliser avec de plus puissants. (Esope)
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MessageSujet: Re: Contes philosophiques   Contes philosophiques Icon_minitimeDim 3 Aoû - 8:49

L'arbre à souhait

Un voyageur très fatigué s'assit à l'ombre d'un arbre

sans se douter qu'il venait de trouver un arbre magique,

"l'Arbre à Réaliser des Souhaits".

Assis sur la terre dure,

il pensa qu'il serait bien agréable

de se retrouver dans un lit moelleux.

Aussitôt, ce lit apparut à côté de lui.

Étonné, l'homme s'y installa en disant que le comble du bonheur serait atteint

si une jeune fille venait masser ses jambes percluses.

La jeune fille apparut et le massa très agréablement.

"J'ai faim, se dit l'homme,

et manger en ce moment serait à coup sûr un délice."

Une table surgit, chargée de nourritures succulentes.

L'homme se régala.

Il mangea et il but.

La tête lui tournait un peu.

Ses paupières, sous l'action du vin et de la fatigue, s'abaissaient.

Il se laissa aller de tout son long sur le lit,

en pensant encore aux merveilleux évènements de cette journée extraordinaire.

"Je vais dormir une heure ou deux, se dit-il.

Le pire serait qu'un tigre passe par ici pendant que je dors."

Un tigre surgit aussitôt et le dévora.

Vous avez en vous un Arbre à souhait qui attend vos ordres.

Mais attention,

il peut aussi réaliser vos pensées négatives et vos peurs.

En tout cas, il peut être parasité par elles et se bloquer.

C'est le mécanisme des soucis.

;
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MessageSujet: Re: Contes philosophiques   Contes philosophiques Icon_minitimeDim 3 Aoû - 9:17

Une histoire pour ceux qui n'osent pas demander de l'aide quand ça va mal !!!


LA PIERRE DANS LE SABLE

Un petit garçon passe son samedi matin à jouer dans son grand bac à sable.
Avec sa pelle rouge, il crée des routes et des tunnels pour ses petites voitures et ses camions. Soudain, au milieu du sable, il découvre une grosse pierre.
Il creuse autour et avec bien du mal, roule la pierre jusqu'au bord de son carré.
Il essaye de soulever la pierre pour la sortir du carré, mais les bords sont assez hauts et il n'y arrive pas. A chaque fois, elle retombe dans son carré.
Il pousse, grogne, lutte, se fait mal aux doigts mais comme récompense, la pierre retombe toujours dans son carré de sable.
Alors il éclate en sanglots.
Son Père qui l'observe s'approche et lui dit doucement mais fermement :
- "Mon garçon, pourquoi n'as-tu pas utilisé toute la force disponible que tu possèdes pour te sortir de ce problème ?"
Le Garçon en sanglots lui dit
-"mais papa, je l'ai fait ! j'ai utilisé toute la force que j'ai !"
Alors le père lui dit
-"tu n'as pas utilisé toute la force que tu possèdes, car tu ne m'as pas demandé de l'enlever" et aussitôt, il saisit la pierre et la retire du carré de sable.

Et vous ? N'êtes-vous pas parfois comme ce petit garçon ? Avez-vous "une pierre" "un fardeau" "un problème" dans votre vie qui doit être retiré ? Perdez-vous toute votre énergie à essayer de l'en sortir seul en vain ? N'oubliez-pas, il y a toujours quelqu'un près de vous qui peut vous aider à vous en sortir !
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MessageSujet: Re: Contes philosophiques   Contes philosophiques Icon_minitimeDim 3 Aoû - 9:24

LA ROSE ET LES EPINES

Un certain homme planta une rose et l'arrosa fidèlement, et avant qu'elle ne fleurisse, il l'examina. Il vit le bouton qui fleurirait bientôt et aussi les épines. Et, il pensa, "comment est-il possible qu'une fleur si magnifique provienne d'une plante chargée d'autant d'épines pointues ? "
Attristé par cette pensée, il négligea d'arroser la rose, et avant qu'elle ne fût prête à fleurir, elle mourut.
Il en est ainsi pour beaucoup.
A l'intérieur de chaque âme, il y a une rose.
Les qualités divines plantées en nous à la naissance grandissent parmi les épines de nos erreurs.
Beaucoup d'entre nous se regardent eux-mêmes et voient seulement leurs épines, leurs défauts. Nous désespérons, en pensant peut-être que rien de bon ne peut sortir de nous. Nous négligeons d'arroser le bien qui est en nous et finalement il meurt.
Nous ne réalisons jamais notre potentiel.
Quelques personnes ne voient pas la rose à l'intérieur d'êlles-mêmes quelqu'un d'autre doit la leur montrer.
Un des dons les plus extraordinaires qu'une personne puisse posséder est d'être capable de passer à travers les épines et de trouver la rose à l'intérieur des autres.
C'est la caractéristique de l'amour, de regarder une personne, et connaissant ses erreurs, de reconnaître la noblesse dans son âme, et de l'aider à réaliser qu'elle peut dépasser ses erreurs. Si nous lui montrons la rose, elle fera la conquête des épines. Alors elle fleurira, et plus loin fleuriront trente, soixante, une centaine de plants comme celui qui lui a été donné. Notre devoir en ce monde est d'aider les autres en leur montrant leurs roses et non leurs épines.
Alors seulement nous atteindrons l'AMOUR que nous devrions ressentir pour chacun ; alors seulement nous fleurirons dans notre propre jardin !
auteur inconnu
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MessageSujet: Re: Contes philosophiques   Contes philosophiques Icon_minitimeDim 3 Aoû - 12:01

renal a écrit:
Mieux vaut céder aux circonstances et aux plus forts que rivaliser avec de plus puissants. (Esope)
Ton conte rappelle fortement la fable du "Chêne et du Roseau". En ce qui concerne sa morale, je crois qu'il est difficile de toujours se laisser faire, dans la vie. Peut-être faut-il parfois plier en attendant une accalmie pour, ensuite, mieux se redresser et montrer sa force. Ma nature à moi ne plie pas facilement... confused Wink
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MessageSujet: Re: Contes philosophiques   Contes philosophiques Icon_minitimeLun 4 Aoû - 10:35

Le sapin et le pommier

Un jour d'automne, un pommier,

mécontent de son sort,

confia sa déception au "pomiculteur".

La nature avait été injuste envers lui

en lui donnant une apparence toute difforme,

alors que le magnifique sapin

qui s'élançait à ses côtés

faisait l'envie de tous les hommes qui,

d'années en années,

ne cessaient de le décorer

de magnifiques étoiles illuminées.

Le "pomiculteur" repris alors:

"Tu es difforme, c'est vrai.

Mais souviens-toi

que tu es un arbre greffé dès ton jeune âge

et que tu rappelles à l'homme

qu'il est lui aussi un peuple déformé

par ses fautes et ses faiblesses,

mais capable aussi de donner de bons fruits.

Tu es émondé, c'est vrai aussi,

mais c'est pour que tes fruits

n'en soient que plus magnifiques".

Et, parlant de ses fruits,

le vieux "pomiculteur"

tira une belle pomme du pommier,

sortit son couteau et d'un trait horizontal,

la coupa en deux parties égales.

Il montra les deux moitiés au pommier

et pointant avec son couteau

l'étoile formée au milieu par les pépins,

il lui dit :

"Tu vois, le sapin a les étoiles qu'on lui ajoute,

mais toi c'est au milieu de toi que tu as tes étoiles.

C'est dans ton coeur même

qu'est ta beauté!

Vraiment je trouve ce conte très beau, souvent on veut en mettre plein la vue pour pouvoir plaire, et paraître, alors que si on montre ce qu'il y a au fond de notre cœur, je crois que tous les artifices ne valent rien à côté. Car notre cœur renferme, ce qu’i y a de beaux en nous, aussi de moins beau, mais il ne ment pas.
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MessageSujet: Re: Contes philosophiques   Contes philosophiques Icon_minitimeLun 4 Aoû - 13:38

renal a écrit:
Tu vois, le sapin a les étoiles qu'on lui ajoute, mais toi c'est au milieu de toi que tu as tes étoiles. C'est dans ton coeur même qu'est ta beauté !
Magnifique, dommage que cette beauté soit souvent cachée.
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MessageSujet: Re: Contes philosophiques   Contes philosophiques Icon_minitimeLun 4 Aoû - 16:40

Une cigale chantait à la cime d’un arbre. Un renard qui voulait la manger imagina la ruse que voici. Il vint se mettre juste en dessous d’elle et lui dit son admiration pour la douceur de son chant. Il l’invita à descendre ; il désirait, disait-il, contempler un animal doué d’une telle voix. Mais la cigale flaira le piège. Elle arracha une feuille et la laissa tomber. Et comme le renard accourait croyant que c’était la cigale, celle-ci lui dit : « Erreur l’ami ! Ce n’est pas moi. Je me garde des renards depuis le jour où, dans la crotte de l’un deux, j’ai reconnu des ailes de cigale. »

A quelque chose, malheur est bon. ( Esope, fable)
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MessageSujet: Re: Contes philosophiques   Contes philosophiques Icon_minitimeLun 4 Aoû - 22:53

Voici un conte, philosophique (je ne sais pas) à regarder, l'imagination se chargera de la morale Wink




confused j'espère que ça fonctionne
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MessageSujet: Re: Contes philosophiques   Contes philosophiques Icon_minitimeMar 5 Aoû - 7:27

Oui Clémentine ça fonctionne !!!
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MessageSujet: Re: Contes philosophiques   Contes philosophiques Icon_minitimeMer 6 Aoû - 11:10

Un merle chantait.

L'air était en paix ce matin là, la lumière douce et apaisante venait essuyer les larmes de rosée sur les toiles d'araignée. Le vieux moine inspira, expira en appréciant l'instant présent. Silencieusement et avec respect le jeune disciple vint se placer derrière son maître. Cela faisait quelques temps que le jeune homme était confronté au doute. Il ne comprenait pas pourquoi malgré tous ses efforts il progressait si peu, pourquoi il avait le sentiment que rien ne valait la peine, voir qu'il perdait son temps.
Le vieux moine, le regard droit, était assis, calme...
- Maître, malgré tous mes efforts, je doute ...
Le vieil homme se leva, sans un mot, et se dirigea vers une bâtisse près du monastère, le jeune disciple suivit.
Arrivé devant le bâtiment, un homme s'entrainait au tir à l'arc.
Le vieux moine s'assit, derrière lui le jeune disciple en fit de même. Le regard du maître englobait l'archer dans sa totalité...
- Qu’observes-tu ?...
- Je vois un homme qui s'entraine à l'arc...
- Que remarques-tu ?...
- Rien de spécial, il essaye d'atteindre la cible...
- Que fait-il pour ça ?...
- Il vise !...
- Pas seulement, vois tu, il doit d'abord tendre l'arc, ensuite tu as raison il doit viser...
- Je sais tout cela...
- Ce n'est pas tout, une chose est primordiale...
- Quoi donc ?...
- Il doit lâcher la flèche...
- Lâcher la flèche !! Mais c'est normal!...
- Oui c'est normal comme tu dis, ça coule de source dit le vieux moine en souriant. Pourtant combien d'entre nous oublions de lâcher notre flèche pour atteindre notre but ?...
- Je ne comprends pas tout...
- Le fait de tendre l'arc peut être rapproché de l'énergie, il en faut pour réussir à le tendre, le fait de viser peut être rapproché de l'intelligence et enfin lâcher la flèche peut être rapprocher du lâcher prise. Si nous mettons trop d'énergie à tendre l'arc nous risquons de casser l'arc, pas assez et la flèche n'atteindra pas son but. Si tu vises trop longtemps nous allons nous fatiguer et perdre beaucoup d'énergie...
- Pourtant certains y arrivent...
- Oui mais à quel prix ?
- Lâcher sa flèche demande d'avoir confiance, confiance en soi, en la vie. Celui qui doute a peu de chance d'atteindre son but et s'il y parvient ce sera avec beaucoup d'effort et de temps...
- Vous voulez dire que je mettrai très longtemps à atteindre mon but...
Le vieux moine sourit, un sourire de compassion
- Souviens toi le monde est ce que je pense de lui...
Le jeune moine garda le silence...
- Nous perdons de l'énergie à nous juger ou à juger les autres, juger divise. Si l'homme juge la femme et la femme l'homme il s'en suivra une division, pourtant lorsque l'homme et la femme éprouvent de l'amour l'un pour l'autre ils ne font qu'un et de cette unité jaillit une énergie inimaginable, la vie...
Le jeune disciple se dirigea vers l'homme qui s'entrainait, celui ci lui donna son arc, le jeune moine regarda la cible, tendit l'arc, visa, ferma les yeux et lâcha prise, la flèche atteint la cible...
Le vieux moine sourit se leva et reprit le chemin du temple, un merle chantait....
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MessageSujet: Les Larmes d'une femme   Contes philosophiques Icon_minitimeSam 9 Aoû - 9:08

Larmes de femme

Un petit garçon demanda à sa mère :
- Pourquoi pleures-tu ?
- Parce que je suis une femme, lui répondit-elle.
- Je ne comprends pas, dit-il.
Sa mère le prit dans ses bras et lui dit :
- Et jamais tu ne comprendras.
Plus tard le petit garçon demanda à son père :
- Pourquoi maman pleure-t-elle ? Je ne comprends pas !
- Toutes les femmes pleurent sans raison, fut tout ce que son père put lui dire.
Devenu adulte, il demanda à Dieu :
- Seigneur, pourquoi les femmes pleurent-elles aussi facilement ?
Et Dieu répondit :
- Quand j'ai fait la femme, elle devait être spéciale.
J'ai fait ses épaules assez fortes pour porter le poids du monde ;
et assez douces pour être confortables.
Je lui ai donné la force de donner la vie,
et celle d'accepter le rejet qui vient souvent de ses enfants.
« Je lui ai donné la force pour lui permettre de continuer quand tout le monde abandonne,
et celle de prendre soin de sa famille en dépit de la maladie et de la fatigue.
Je lui ai donne la sensibilité pour aimer ses enfants d'un amour inconditionnel,
même quand ces derniers l'ont blessée durement.
« Je lui ai donné la force de supporter son mari dans ses défauts
et de demeurer à ses côtés sans faiblir.
Et finalement je lui ai donné des larmes à verser quand elle en ressent le besoin.
« Tu vois mon fils, la beauté d'une femme n'est pas dans les vêtements qu'elle porte,
ni dans son visage, ou dans la façon de se coiffer les cheveux.
La beauté d'une femme réside dans ses yeux.
car c'est la porte d'entrée de son coeur - le lieu où réside l'amour.
Et c'est souvent par ses larmes que tu vois passer son coeur.
« Toutes les femmes sont belles,
et nous devons les encourager à s'aimer telles qu'elles sont
et à avoir une juste estime d'elles-mêmes. »
Anonyme
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MessageSujet: Re: Contes philosophiques   Contes philosophiques Icon_minitimeLun 11 Aoû - 17:14

Le test des 3 passoires


Socrate avait, dans la Grèce antique, une haute
opinion de la sagesse. Quelqu'un vient un jour trouver
le grand philosophe et lui dit :

"Sais-tu ce que je viens d'apprendre sur ton ami?

- Un instant, répondit Socrate. Avant que
tu me racontes, j'aimerais te faire passer un test,
celui des 3 passoires :

- Les 3 passoires?

Mais oui, reprit Socrate. Avant de me raconter toutes
sortes de choses de choses sur les autres, il est bon de prendre
le temps de filtrer ce que l'on aimerait dire.

C'est ce que j'appelle le test des 3 passoires. La première
passoire est celle de la vérité. As-tu vérifié si ce que
tu veux me dire est vrai?

- Non. J'en ai simplement entendu parler...

- Très bien. Tu ne sais donc pas si c'est la vérité.

Essayons de filtrer autrement en utilisant une deuxième
passoire, celle de la bonté. Ce que tu veux m'apprendre
sur mon ami, est-ce quelque chose de bon ?

- Ah non ! Au contraire.

- Donc, continua Socrate, tu veux me raconter de
mauvaises choses sur lui et tu n'es même pas certain si
elles sont vraies. Tu peux peut-être encore passer le test,
car il reste une passoire, celle de l'utilité. Est-il utile que
tu m'apprennes ce que mon ami aurait fait ?

- Non. Pas vraiment.

Alors, conclut Socrate, si ce que tu as à me raconter
n'est ni vrai, ni bien, ni utile, pourquoi vouloir me le dire ?"

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MessageSujet: Re: Contes philosophiques   Contes philosophiques Icon_minitimeLun 11 Aoû - 17:23

«Une vieille légende hindoue raconte qu'il y eut un temps où tous les hommes étaient des dieux.

Mais ils abusèrent tellement de leur divinité que Brahma, le maître des dieux, décida de leur ôter le pouvoir divin et de le cacher à un endroit où il leur serait impossible de le retrouver. Le grand problème fut donc de lui trouver une cachette.

Lorsque les dieux mineurs furent convoqués à un conseil pour résoudre ce problème, ils proposèrent ceci : "Enterrons la divinité de l'homme dans la terre." Mais Brahma répondit : "Non, cela ne suffit pas, car l'homme creusera et la trouvera."

Alors les dieux répliquèrent : "Dans ce cas, jetons la divinité dans le plus profond des océans."

Mais Brahma répondit à nouveau : "Non, car tôt ou tard, l'homme explorera les profondeurs de tous les océans, et il est certain qu'un jour, il la trouvera et la remontera à la surface."

Alors les dieux mineurs conclurent : "Nous ne savons pas où la cacher car il ne semble pas exister sur terre ou dans la mer d'endroit que l'homme ne puisse atteindre un jour."

Alors Brahma dit : "Voici ce que nous ferons de la divinité de l'homme : nous la cacherons au plus profond de lui-même, car c'est le seul endroit où il ne pensera jamais à chercher."

Depuis ce temps-là, conclut la légende, l'homme a fait le tour de la terre, il a exploré, escaladé, plongé et creusé, à la recherche de quelque chose qui se trouve en lui. »


(Eric Butterworth, Découvre la puissance en toi)
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MessageSujet: Re: Contes philosophiques   Contes philosophiques Icon_minitimeLun 11 Aoû - 17:48

Clémentine ces deux contes je les connais et je les aime beaucoup.

Pour le deuxième, c'est vrai que parfois on cherche chez les autres ce qu'on voudrait avoir, on les envie, gloire, richesse, intelligence etc. ... alors qu'au fond de soi, il y a un trésor bien plus précieux que tous les autres : "nous" au fond de nous si on prend la peine d'y descendre, on trouve ,des richesses, aussi grande que celles des autres, à nous de les faire ressortir
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MessageSujet: Re: Contes philosophiques   Contes philosophiques Icon_minitimeLun 11 Aoû - 17:56

Eh oui Rénal, on cherche souvent trop loin ce qui est en nous Wink
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MessageSujet: Re: Contes philosophiques   Contes philosophiques Icon_minitimeMar 12 Aoû - 9:48

L'ÉLÉPHANT ENCHAINÉ



Quand j'étais petit, j'adorais le cirque, et ce que j'aimais par-dessus tout, au cirque, c'étaient les animaux. L'éléphant en particulier me fascinait. Pendant son numéro, l'énorme bête exhibait un poids, une taille et une force extraordinaires… Mais, tout de suite après et jusqu'à la représentation suivante, l'éléphant restait toujours attaché à un petit pieu fiché en terre, par une chaîne qui retenait l'une de ses pattes prisonnière.

Or, ce pieu n'était qu'un minuscule morceau de bois à peine enfoncé de quelques centimètres dans le sol. Et, bien que la chaîne fût épaisse et résistante, il me semblait évident qu'un animal capable de déraciner un arbre devait facilement pouvoir se libérer et s'en aller.

Le mystère restait entier à mes yeux. Pourquoi ne s'échappe-t-il pas ?

A cinq ou six ans, j'avais encore une confiance absolue dans la science des adultes. J'interrogeai donc un maître, un père ou un oncle sur le mystère du pachyderme. L'un d'eux m'expliqua que l'éléphant ne s'échappait pas parce qu'il était dressé. Je posai alors la question qui tombe sous le sens : "S'il est dressé, pourquoi l'enchaîne-t-on ?"

Je ne me rappelle pas qu'on m'ait fait une réponse cohérente. Le temps passant, j'oubliai le mystère de l'éléphant et de son pieu, ne m'en souvenant que lorsque je rencontrais d'autres personnes qui un jour, elles aussi, s'étaient posé la même question.

Il y a quelques années, j'eus la chance de tomber sur quelqu'un d'assez savant pour connaître la réponse :

L'éléphant du cirque ne s'échappe pas parce que, dès sont plus jeune âge, il a été attaché à un pieu semblable.

Je fermai les yeux et j'imaginai l'éléphant nouveau-né sans défense, attaché à ce piquet. Je suis sûr qu'à ce moment, l'éléphanteau a poussé, tiré et transpiré pour essayer de se libérer, mais que, le piquet étant trop solide pour lui, il n'y est pas arrivé malgré tous ses efforts.

Je l'imaginai qui s'endormait épuisé et, le lendemain, essayait à nouveau, et le surlendemain… et les jours suivants… jusqu'à ce qu'un jour, un jour terrible pour son histoire, l'animal finisse par accepter son impuissance et se résigner à son sort.

Cet énorme et puissant pachyderme que nous voyons au cirque ne s'échappe pas, le pauvre, parce qu'il croit en être incapable.

Il garde le souvenir gravé de l'impuissance que fut la sienne peu après sa naissance.

Et le pire, c'est que jamais il n'a sérieusement remis en question ce souvenir. Jamais, jamais il n'a tenté d'éprouver à nouveau sa force…
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MessageSujet: Re: Contes philosophiques   Contes philosophiques Icon_minitimeMar 12 Aoû - 16:26

Deux petits contes pour vous !!!


Un grand maître de la tradition hassidique, Yitzhak Méir, était encore enfant, quand quelqu’un lui dit en s’amusant :
« Je te donne un florin si tu me dis où habite Dieu. »
« Et moi répondit l’enfant je te donne deux florins si tu me dis où il n’habite pas. »


Saâdi, le poéte persan, raconta ceci : Un promeneur curieux d’esprit demande à un ver luisant :
« Pour quelle raison ne brilles-tu que la nuit ? »
Le ver, dans son langage particulier, lui fit cette lumineuse réponse :
« Je reste dehors le jour comme la nuit, mais quand le soleil est dans le ciel, je ne suis rien. »
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MessageSujet: Re: Contes philosophiques   Contes philosophiques Icon_minitimeMer 13 Aoû - 8:51

Pour ne pas vous laisser sans lecture pendant mes vacances !!!!


Un pauvre homme, qui vivait dans le gémissement et qui mendiait de porte en porte, aperçut un jour un chariot d'or qui entrait dans le village, et sur ce chariot un roi souriant et splendide.
Le pauvre se dit aussitôt : c'en est fini de ma souffrance, c'en est fini de ma vie démunie. Ce roi au visage doré n'est venu jusqu'ici que pour moi, je le sens. Il va me couvrir des miettes de sa richesse et je vivrai calme désormais.
Comme s'il était venu, en effet, pour voir le pauvre homme, le roi fit arrêter le chariot à sa hauteur. Le mendiant, qui s'était prosterné sur la terre, se releva et regarda le roi, convaincu que l'heure de sa fortune était enfin là. Alors, avec soudaineté, le roi tendit une main vers le pauvre et lui dit :
— Qu'as-tu à me donner ?
Le pauvre, très étonné et très désappointé, ne sut que dire. Est-ce un jeu, se demandait-il, que le roi me propose ? Se moque-t-il de moi Est-ce quelque peine nouvelle ?
Puis, voyant le sourire persistant du roi, son regard lumineux et sa main tendue, il puisa dans sa besace qui contenait quelques poignées de riz. Il y prit un grain de riz et le tendit au roi qui le remercia et partit aussitôt, tiré par des chevaux étonnamment rapides.
A la fin du jour, en vidant sa besace, le pauvre y trouva un grain d'or.
Il se mit à pleurer, en disant :
— Que ne lui ai-je donné tout mon riz !
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MessageSujet: Re: Contes philosophiques   Contes philosophiques Icon_minitimeMer 13 Aoû - 8:55

Un juif a fait fortune.
Il décide, pour la première fois de sa vie, de se payer des vacances de neige et même de faire du ski. Inexpérimenté, maladroit, il sort de la piste et tombe dans un ravin. Par un miracle du dernier instant, il s'accroche à un maigre arbuste qui pousse entre les rochers. Au-dessous de lui, le vide et la mort. Ses mains s'agrippent à l'arbuste, mais elles vont bientôt lâcher prise. D'ailleurs l'arbuste craque. Ses
racines se déchirent. Le juif, au sommet de l'angoisse, lève les yeux vers le ciel et crie :
— Il y a quelqu'un ? Il y a quelqu'un ?
— Je suis là, mon fils, lui répond une voix solennelle. N'aie aucune crainte et lâche l'arbuste. Mes anges se saisiront de toi et te déposeront doucement sur le sol. Le juif réfléchit un instant avant de crier :
— Il y a quelqu'un d'autre ?
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MessageSujet: Re: Contes philosophiques   Contes philosophiques Icon_minitimeMer 13 Aoû - 9:11

Un miroir dans le désert
Le poète persan que nous appelons Rumi raconte, dans le Masnaw, l'histoire d'un homme d'une laideur abominable qui traverse à pied le désert.
Dans le sable, il voit quelque chose qui brille. C'est un morceau de miroir. L'homme se baisse, saisit le miroir et le regarde. Il n'a jamais vu de miroir.
— Quelle horreur ! s'écrie-t-il. Pas étonnant qu'on ait jeté ça n'importe où !
Il lance le miroir dans le sable et poursuit sa route.
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MessageSujet: Re: Contes philosophiques   Contes philosophiques Icon_minitimeMer 13 Aoû - 13:37

Un vieil Arabe à l'apparence misérable, mendiant sa vie, s'avançait dans les rues d'une ville. Personne ne lui prêtait la plus légère attention. Un passant lui dit avec un vrai mépris :
— Mais que fais-tu ici ? Tu vois bien que personne ne te connaît.
L'homme pauvre regarda calmement le passant et lui répondit :
— Que m'importe ? Je me connais moi-même, et cela me suffit. C'est le contraire qui serait une horreur : que tous me connaissent, et que je m'ignore.
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MessageSujet: Re: Contes philosophiques   Contes philosophiques Icon_minitimeLun 22 Sep - 15:29

Paul

Paul a une question qui lui tourne dans la tête depuis quelques jours. Aussi va t il voir sa maman et lui demande...

- Maman c'est quoi le bonheur?...

Sa maman sourit, arrête son repassage et répond

- c'est se réveiller avec toute sa petite famille autour de soi et le sourire de son petit garçon.

Paul marque un temps et va dans le salon ...

- Papa c'est quoi le bonheur?...

Le père dépose son journal...

- C'est d'avoir un bon métier qui te permette de faire vivre une famille, de partir en vacances.

Paul n'est pas satisfait et grimpe à l'étage au desuus où vivent pépé et mémé...

- Pépé c'est quoi le bonheur?...

- Ah! c'est d'avoir vingt ans de courir,sauter,de faire du vélo...

Paul court dans la cuisine...

- Mémé c'est quoi le bonheur?...

Mémé sourit, le bonheur

- c'est d'avoir un petit fils comme toi, gentil, souriant, curieux...

Paul redescend en chemin il rencontre le voisin d'en face de chez ses parents...

- Monsieur s'il vous plait c'est quoi le bonheur?..

- le bonheur! ça n'existe pas c'est un truc pour faire bosser les gens en leur faisant croire qu'au bout ça ira mieux.

Paul ne sait trop que penser, il sort dans la rue et passe devant la boulangerie, il entre...

- S'il vous plait madame c'est quoi le bonheur?...

- Oh! je n'ai pas le temps j'ai trop de travail.

Paul ressort et manque de rentrer dans le curé de l'église voisine, lui doit savoir se dit il...

- Bonjour monsieur le curé c'est quoi le bonheur?...

- Le bonheur houla! c'est de savoir que l'on est pas seul quand chacun de nous il y a Dieu..

Paul marchait et ne savait plus trop quoi penser, il passa devant le cordonnier, c'était un vieux monsieur toujours avec le sourire...

- Bonjour monsieur c'est quoi le bonheur?...

- Bonjour dit le cordonnier, le bonheur, c'st vrai ça qu'est ce que le bonheur ? On arrive sur terre tout le monde parle du bonheur, et personne ne sait à quoi il ressemble puisque personne ne la rencontré. Le bonheur, Je pense que c'est quand on a le coeur qui sourit, quand tu reçois un bonbon ça te fait plaisir ?...

- Oh oui monsieur...

- Et bien on peut dire que c'est du bonheur, quand ta maman te prends dans ses bras pour te faire un calin tu es bien ?...

- Oui...

- C'est aussi du bonheur, le bonheur c'est ça de petites ou grandes choses qui nous font sourire le coeur. Le fait que tu sois venu me voir, mon coeur sourit j'éprouve du bonheur. Fais confiance à ton coeur. L'amour que l'on donne et reçoit est un immense océan de bonheur et il n'a pas de limite...

- Paul sourit s'approcha du vieil homme et l'embrassa sur la joue, ça piquait bien un peut à cause de la barbe mais Paul fut heureux et il repartit en chantant.

Le vieux cordonnier essuya une toute petite larme sur sa joue, une perle de bonheur...

(Publié par swadisthana)
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MessageSujet: Re: Contes philosophiques   Contes philosophiques Icon_minitimeLun 22 Sep - 15:41

renal a écrit:
une perle de bonheur...
Joli ! Puissions en trouver souvent, de ces perles... ! sunny
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MessageSujet: Re: Contes philosophiques   Contes philosophiques Icon_minitimeMar 23 Sep - 9:10

Une fable d'Esope, qui est tellement vraie !!!!

Les deux besaces

Quand Prométhée, jadis, façonna l'homme, il suspendit deux besaces à son cou, l'une contenant les défauts d'autrui, l'autre ses propres défauts. II plaça la première par-devant et la seconde par-derrière. Si bien que les hommes remarquent dès l'abord les défauts d'autrui, mais n'aperçoivent jamais les leurs.

Cette fable pourrait s'appliquer à tout homme intrigant qui ne cesse de juger les autres et reste aveugle à l'égard de lui-même.
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MessageSujet: Re: Contes philosophiques   Contes philosophiques Icon_minitimeMar 23 Sep - 9:14

une autre

La mer et le naufragé

Un naufragé, rejeté sur le rivage, s'y endormit d'épuisement. Lorsqu'il se réveilla, il s'en prit à la mer : « Pourquoi séduire les hommes par ta douceur et ta beauté, pourquoi les prendre sur tes eaux si tu dois te déchaîner contre eux et les anéantir? » Alors la mer prit l'apparence d'une femme qui lui dit: «Ne t'en prends pas à moi, mais aux vents. Car, de nature, je suis telle que tu me vois en ce moment. Ce sont eux qui soudain m'assaillent, me soulèvent et me rendent folle. »

Nous ne devons pas, nous non plus, accuser l'auteur d'une injustice s'il agit sous l'emprise des autres, mais ceux auxquels il obéit.
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MessageSujet: Re: Contes philosophiques   Contes philosophiques Icon_minitimeMer 24 Sep - 19:52

Des questions se bousculaient dans la tête du jeune moine et ne trouvant aucune réponse.
Il décida d'aller voir son maitre.
Celui ci s'était retiré sur les hauteurs, assis sur un rocher, le tissu de son vêtement flottait dans le vent.
Le jeune disciple s'aprêtait à poser ses questions quand le vieil homme se mit à jouer de la flute.
Petit à petit la musique l'enveloppa, son esprit fut apaiser. Il n'y avait plus de questions, plus de mots, plus de verbes. La musique s'adressait directement au plus profond de lui même, à son coeur et les réponses jaillissaient.
La musique était une histoire, l'histoire du souffle, le souffle de vie que nous recevons à la naissance, ce premier souffle divin qui nous envahit et nous remplit de vie. Puis tout au long de notre vie nous naissons et mourons à chaque inspiration et expiration. Puis vient un jour où nous rendons notre dernier souffle. Tout paraissait si simple...
Chaque arbre se nourit de la terre, de l'eau du soleil et pourtant chacun donnera un fruit différent.
La musique semblait dire : je suis moi et tu es toi, mon chemin est mon chemin ton chemin est différent. Le poisson pourra écouter l'oiseau chanter jamais il ne pourra voler.
Lorsque tu doutes, aime, aime toi, ose aimer.
Tu t'es mis en colère cela est du passé, observe ta colère elle est tienne, accepte là et aime.
L'amour est une énergie puissante qui est là, il n'a pas besoin de discourt, de mots.
Comme un ciel nuageux que le vent aurait balayé notre jeune ami éprouvait une joie, un amour, en lui.
Le vieux moine s'arrêta de jouer posa sa flute, le jeune moine garda le silence.
Juste le chant d'un oiseau, le vieux moine sourit...
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Charlestone



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MessageSujet: Re: Contes philosophiques   Contes philosophiques Icon_minitimeMer 24 Sep - 22:04

renal a écrit:
Le jeune disciple s'aprêtait à poser ses questions quand le vieil homme se mit à jouer de la flute.(...) Petit à petit la musique l'enveloppa, son esprit fut apaiser. La musique était une histoire,
On dit toujours que la musique adoucie les mœurs. Et, nous le constatons constamment dans notre vie courante. Quand nous nous sentons fatiguer, la musique nous délasse. quand nous sommes angoissés, elle nous détend....
Les diverses citations de nos illustres philosophes le montrent bien:
"La musique donne une âme à nos cœurs et des ailes à la pensée" [Platon]
La musique est peut-être l'exemple unique de ce qu'aurait pu être - s'il n'y avait pas eu l'invention du langage, la formation des mots, l'analyse des idées - la communication des âmes. [Marcel Proust]

Vois-tu ? Sinon, il y aurait jamais existé les célèbres Mozart, Beethoven, Vivaldi et tous les autres.....
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