L'égo

Thierry a écrit:

Frank a écrit:

Thierry a écrit:

"Nous choisissons avant de naître, nos parents, nos maris et nos enfants qui nous seront nécessaires pour progresser. Tous les gens importants de notre vie, nous les avons choisis, comme nous avons choisi nos épreuves."
Dr Elisabeth Kubler Ross.

A la relecture, c'est surtout la fin qui me gêne...
"comme nous avons choisi nos épreuves."
Le début, je ne l'aime pas non plus mais la fin, en plus de ne pas l'apprécier, je la trouve ... dangereuse

Oui, je reconnais que j'ai eu la même réaction la première fois...Comment on pourrait imaginer qu'un enfant a "choisi" par exemple d'avoir un cancer à dix ans ? Ou de naître au Soudan ? Enfin, toutes les galères monumentales dont on peut avoir connaissance autour de nous...(y'a du choix...)
Le problème, c'est que cette réaction viendrait de notre mental et pas de la dimension de l'âme (cf Kubler Ross, bien entendu).
Nous voyons ces "choix" en fonction de notre perception mentalisée alors que l'âme n'évolue pas dans cette dimension de "bien" ou de "mal". Elle cherche seulement à évoluer, quelqu'en soit le prix pour l'individu. Il n'y a pas de hasard mais des nécessités.
Les textes Védantiques par exemple proposent une autre vision que la nôtre et permettent d'entrer quelque peu dans cette dimension.
Encore une fois, ce ne sont que des réflexions que j'essaie d'approfondir, pas des adhésions figées.
Comme disait Bigard pour le 11 septembre, : "C'est troublant" !

Ton discours est suffisamment prudent, argumenté pour me rassurer. Et tant qu'il y aura ce "recul", je suis tout à fait partant pour discuter de théories auxquelles je n'adhère pas (pour reprendre l'expression de la soirée... ).
Je regrette de ne pas avoir le temps pour détailler les raisons de ma méfiance et pour expliquer pourquoi je trouve cette théorie dangereuse. Pour donner des pistes de réponses, je cite rapido:
http://www.psychologie-sociale.com/index.php?option=com_content&task=view&id=41&Itemid=28
Ainsi que, et là, je vais faire sourire Nelly qui sait ainsi que les autres mes "rapports" avec les religions ( ), le Livre de Job... OK, la fin est censée être heureuse mais alors tout le reste est abject
Le rapport vous me direz avec "on choisit ses épreuves" C'est la "victimisation" qui est évoquée plus haut par Lerner. Je crois que je suis flou mais pas le temps de développer plus...

Frank a écrit:

Pour donner des pistes de réponses, je cite rapido:
http://www.psychologie-sociale.com/index.php?option=com_content&task=view&id=41&Itemid=28

Pour ceux qui ont la flemme ou pas le temps, j'extrais cette phrase qui résume le double tranchant de "l'être acteur total de sa vie, bons ou mauvais moments" décrit par le Dr Ross:
"Un sens positif est en effet celui de l’autonomie mais un autre sens, négatif cette fois, est celui de la faute, du coupable. "

Thierry a écrit:

"Nous choisissons avant de naître, nos parents, nos maris et nos enfants qui nous seront nécessaires pour progresser. Tous les gens importants de notre vie, nous les avons choisis, comme nous avons choisi nos épreuves."
Dr Elisabeth Kubler Ross.

ce genre d'affirmation me donne froid dans le dos?
où est la spontanéité dans tous cela?
si tout est déjà décidé d'avance,alors je me demande, .......les accident ,les maladies, les malheurs,....avons nous aussi déjà tout reglé avant notre arrivée sur cette terre?????
TRISTE CONSTATATION

Pour ce qui est de la "victimisation", il est vrai que ça pourrait être interprété de cette façon dans une société occidentale. Chez les bouddhistes, ça n'est absolument pas le cas par exemple. Cette vision de l'existence génère au contraire un profond détachement, une acceptation, le lâcher prise.
Dans l'esprit occidental, ce choix et les conséquences terrestres qui en résultent pourraient chez certaines personnes engendrer un abandon léthargique, un état dépressif, etc... parce que la gestion de l'individu semble totalement abolie.
C'est une question de culture...

Le bouddhisme.....je m'en sens très proche sur certains points, oui si je devais me tourner vers une pratique religieuse ce serait, à priori, vers celle-ci que ma nature me pousserait.
Le problème est que comme les autres religions, elle vient occuper cette part de notre existence que moi, j'attribue au hasard!
Pourquoi est-ce si difficile d'admettre que nous sommes en partie soumis aux lois du hasard?
Est-ce à cause de l'impression de manque de sens que nous en éprouvons?

stip a écrit:

Le bouddhisme.....je m'en sens très proche sur certains points, oui si je devais me tourner vers une pratique religieuse ce serait, à priori, vers celle-ci que ma nature me pousserait.
Le problème est que comme les autres religions, elle vient occuper cette part de notre existence que moi, j'attribue au hasard!
Pourquoi est-ce si difficile d'admettre que nous sommes en partie soumis aux lois du hasard?
Est-ce à cause de l'impression de manque de sens que nous en éprouvons?

Personnellement je ne suis attiré vers aucune pratique "religieuse" même si à mon sens le bouddhisme est davantage une "philosophie" qu'une religion. Ce sont les idées qui m'intéressent.
Pour ce qui est du hasard, je ne suis sûr de rien alors je me contente de rester "aware" autant que possible.

Marie-jo 17 a écrit:

Thierry a écrit:

"Nous choisissons avant de naître, nos parents, nos maris et nos enfants qui nous seront nécessaires pour progresser. Tous les gens importants de notre vie, nous les avons choisis, comme nous avons choisi nos épreuves."
Dr Elisabeth Kubler Ross.

ce genre d'affirmation me donne froid dans le dos?
où est la spontanéité dans tous cela?
si tout est déjà décidé d'avance,alors je me demande, .......les accident ,les maladies, les malheurs,....avons nous aussi déjà tout reglé avant notre arrivée sur cette terre?????
TRISTE CONSTATATION

Il n'est pas question de nier la spontanéité et tomber dans un fatalisme dépressif Marie-Jo. Pas question de se dire qu'on n'a aucune intervention possible, aucune lutte à mener, aucune incidence sur notre parcours de vie. La seule chose à mon sens que cette idée propose c'est une certaine forme de lâcher prise envers des évènements qui nous dépassent, comme un "mystère" qui n'est pas de notre ressort mais qui représente un "choix" de notre âme. Ce que ça génère en moi c'est une acceptation et par conséquent l'abandon de tourments mentalisés. J'aime beaucoup l'idée du lâcher prise. Ce qui n'a rien à voir avec le laisser aller.

Mais tout ça ne sont pas des vérités intangibles ou des dogmes. Ce sont juste des réflexions personnelles.

Thierry écrit

Nous choisissons avant de naître, nos parents, nos maris et nos enfants qui nous seront nécessaires pour progresser. Tous les gens importants de notre vie, nous les avons choisis, comme nous avons choisi nos épreuves."
Dr Elisabeth Kubler Ross.
entendons nous bien: c'est sur les affirmation de DR Elisabeth Kubler Ross que je répondais, .......tes écrits Thierry, démontrent que tu relativises et analyse intelligemment ces propos

Marie-jo 17 a écrit:

Thierry écrit

Nous choisissons avant de naître, nos parents, nos maris et nos enfants qui nous seront nécessaires pour progresser. Tous les gens importants de notre vie, nous les avons choisis, comme nous avons choisi nos épreuves."
Dr Elisabeth Kubler Ross.
entendons nous bien: c'est sur les affirmation de DR Elisabeth Kubler Ross que je répondais, .......tes écrits Thierry, démontrent que tu relativises et analyse intelligemment ces propos

Mais en même temps Marie-Jo, le fait que ce texte est issu de Kubler Ross, ça ne peut que m'interpeller au vu de la vie de cette femme. Je me demande d'ailleurs comment ça se fait qu'aucun scénariste ne s'y soit intéressé...Ca serait passionnant à mon avis.
Alors, bon, en attendant, j'essaie de trouver de quoi lire autant dans les conceptions occidentales qu'orientales. Et me faire une idée. Sans jamais tomber dans le prosélytisme. Tant mieux si mes propos reflètent cette précaution dans mon cheminement.

"Puisqu'on ne peut être universel et savoir tout ce qui se peut savoir sur tou, il faut savoir peu de tout.
Car il est bien plus beau de savoir quelque chose de tout que de savoir tout d'une chose; cette universalité est la plus belle."
Blaise Pascal.
J'aime dans ce texte l'idée que l'individu gagne sa liberté en s'ouvrant à tous les savoirs dans la mesure du possible plutôt que de voir l'individu courir le risque de s'enfermer dans un savoir limité par l'horizon qu'il propose.
Cette recherche et cette ouverture vers d'autres horizons, cette interdiction que je m'impose à refuser ce qui n'entre pas dans le cadre de mon éducation, je la vois comme la possibilité pour l'égo de ne pas établir sa préséence sur un piédestal mais bien plutôt pour l'égo la nécessaire extension depuis une base sans cesse rejointe. On pourrait y voir une certaine similitude avec le Sysiphe de Camus sauf que le rocher, c'est ce savoir qui redescend sans cesse au pied de la montagne. Il faut à mon sens lâcher ses certitudes et s'astreindre à se charger de nouveaux fardeaux.
Peut-être qu'à force de me charger ainsi je finirai par découvrir la légèreté.

TRES TRES PERPLEXE !!!!!!!!

Et ton avatar ? C'est quoi ?

Brumes, l'avatar de Thierry est l'image du film "Avatar" de James Cameron. Un film en 3 D extraordinaire d'après mes fils qui vient de sortir au cinéma

Merci au minou frileux de ce renseignement !

renal a écrit:

Brumes, l'avatar de Thierry est l'image du film "Avatar" de James Cameron. Un film en 3 D extraordinaire d'après mes fils qui vient de sortir au cinéma

mais qui a fait pleurer mon Louka?????

C'est vrai les enfants m'ont dis que cétait un peu triste.

Avatar, pour ma part est un très beau film, visuellement parlant. La 3D est vraiment extraordinaire.
Pour l'histoire, c'est un "Danse avec les loups", version futuriste. Rien à redire, c'est bien raconté.
Mais j'ai surtout aimé l'osmose entre les Na'avis et la planète Pandora.
Une vision idyllique malheureusement.
La poésie, le respect de la "Mère", des esprits, des âmes, de la vie...
Un peu de "Gaïa" de James Lovelock, la "noosphère" de Teilhard de Chardin.
Mais alors quel choc visuel. J'aodre les Bandes dessinées de Léo "Aldébaran" et "Bételgeuse" ou celles de Loisel et Letendre "la quête de l'oiseau du temps" et là c'était vivant !