Peut-on vivre sans juger ?

D'où vient ce besoin que nous avons en permanence de juger les autres ?

Est-ce une fatalité, une nécessité ?

Si une montagne est face à vous, avez-vous besoin de la juger ou acceptez-vous sa réalité "hors de vous-même" ?

Nous ramassons des indices sur ce qui n'est pas nous, et même sur nous-même. Ces indices doivent amener à une définition de l'objet observé.

Est-il valide de ne ramasser que les indices qui nous plaisent ?

Si la vérité est une, pourquoi n'en prendre qu'une partie, ou, pire, l'habiller de ce qu'elle n'est pas ?

Intimement lorsque nous faisons appel à notre jugement nous en connaissons les motivations (recherche de sympathie ou d'antipathie) et dans quel but (s'asseoir dans des convictions déjà construites ou au contraire chercher l'ouverture, l'adaptation).
Quoiqu'il en soit pour donner toutes ses chances à la qualité d'un jugement, il faut prendre le temps, accepter que l'on peut se tromper si l'on ne se méfie pas de soi-même en premier lieu. Le jugement doit être utile voire pragmatique pour ne pas surinvestir dans une relation qui par essence ne peut être symbiose.
ex: Mes amis sont tous différents et m'apportent chacun quelque chose de différent, avec leur limite selon les domaines, et la réciprocité est vraie.
Avant de juger, il faut crèer un terrain propice à l'empathie, seul préalable à un positionnement sensé et étayé de notre part

Lu ... et approuvé

Au delà du jugement que nous posons sur autrui, se trouve effectivement un procès d'intention dont nous sommes à la fois juge et juré.

C'est dans l'instruction du procès que ce pose le problème puisque nous ignorons certaines pièces qui pourraient être utilisée à charge et à décharge. Reste à savoir si cette ignorance est volontaire ou involontaire.

Ma conclusion : Au delà de la forme, et du fond que nous jugeons, c'est notre motivation intime à juger qui est le véritable procès.

Citation :

Évangile de Luc, 6, 41 : "Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l'œil de ton frère et n'aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil à toi !"

Comme quoi on a tort de penser que l'apport des religions se résume à la croyance dans la divinité. Ca, c'en est la part la plus infime même si cela en est également la part la plus instrumentalisée.

Encore faut-il savoir ce que nous jugeons. L'acte, la parole, le geste ou l'être humain duquel ils ont émergés ?

D'après quels critères jugeons-nous ?. Je pense que bien souvent les jugements que nous faisons n'ont pas lieu d'être car ils sont basés uniquement du fait que l'autre est différent ou n'agit pas dans le sens qu'on attend.

Et s'il est facile de juger, il est par contre beaucoup plus difficile de pardonner. Pourtant l'un ne devrait pas être soustrait à l'autre puisqu'à quelque part, notre imperfection pourrait être jugée et c'est à nous-même qu'il faudrait alors pardonner.

Exemple : Un chauffard renverse un enfant. Il va être jugé. Mais l'enfant était hors surveillance. Qu'est-ce qui doit être jugé ? L'accident ou l'absence de surveillance qui aurait pu éviter l'accident ?

Lisa a écrit:

Encore faut-il savoir ce que nous jugeons. L'acte, la parole, le geste ou l'être humain duquel ils ont émergés ?

Hé oui, de là à déduire que le jugement propose une vision partielle du problème ...

Lisa a écrit:

D'après quels critères jugeons-nous ?. Je pense que bien souvent les jugements que nous faisons n'ont pas lieu d'être car ils sont basés uniquement du fait que l'autre est différent ou n'agit pas dans le sens qu'on attend.

Lu et approuvé

Lisa a écrit:

Et s'il est facile de juger, il est par contre beaucoup plus difficile de pardonner. Pourtant l'un ne devrait pas être soustrait à l'autre puisqu'à quelque part, notre imperfection pourrait être jugée et c'est à nous-même qu'il faudrait alors pardonner.

La paille et la poutre

Lisa a écrit:

Exemple : Un chauffard renverse un enfant. Il va être jugé. Mais l'enfant était hors surveillance. Qu'est-ce qui doit être jugé ? L'accident ou l'absence de surveillance qui aurait pu éviter l'accident ?

L'absence de surveillance de l'enfant par celui qui en a la garde enlève-t-elle sa responsabilité à la "chauffardise" du chauffeur ou doit-on admettre que la réalité dans laquelle nous évoluons est également la réalité dans laquelle tous évoluent ? Il y a des enchaînements de cause à effets et on ne peut contrôler qu'une part de ceux-ci.

La justice est-elle la vengeance ou justement la mise en perspective de la responsabilité de chacun ? Qu'est-ce que les circonstances atténuantes ?

Citation :

Peut-on vivre sans juger ?

d'abord ça veut dire quoi, juger?

exprimer un avis personnel positif ou négatif sur

les idées, l'apparence, la conduite.... d'autrui?

Si tel est le cas, alors nous passons notre temps à juger
les autres. Qui peut dire n'avoir jamais jugé autrui? Personne!

Est ce mal de juger (donner une opinion)?
Si oui, alors pourquoi le faisons nous?
Quel(s) besoin(s) nous pousse(nt) à juger les autres?

Hier soir, nous sommes allés faire une balade dans le village et, en revenant, nous nous sommes arrêtés près d'une personne que nous connaissons depuis bien longtemps (je suis née dans ce village). Cette dame vit avec sa fille et son gendre dont les enfants sont autonomes. Je le précise pour la suite de l'histoire. En fait, nous nous sommes arrêtés parce qu'elle avait un certain nombre d'animaux autour d'elle, dans la cour de sa maison : trois biquettes, un tout petit chien (adulte et autoritaire), trois poules. Dans la discussion, elle parlait d'autres animaux dont deux cochons (un petit et un grand). Il semblerait que tout ce petit (!) monde fasse la loi dans la maison et ce n'est pas peu de le dire : le cochon a son lit dans la maison où il se vautre à longueur de journée. Il sort pour faire ses besoins et ne boit pas d'eau du robinet, mais de l'eau en bouteille avec du sirop. S'il n'y a pas de sirop, il renverse la cuvette et l'eau se répand dans le couloir de la maison.

Cette dame dit que toutes ces bêtes ne sont pas nourries comme des animaux : il faut cuisiner pour elles… Elle semble avoir conscience que tout ceci est excessif mais le tolère. Je sais que cette situation a pris de l'ampleur quand le couple a perdu une de ses filles dans un accident de voiture, il y a quelques années, ceci expliquant peut-être cela !

On pourrait s'imaginer qu'il s'agit d'une ferme ou d'une masure, mais non. Vue de l'extérieur, la maison est extrêmement bien entretenue, fleurie avec beaucoup de goût et on ne soupçonne pas cet envahissement ! Le terrain entourant la maison doit faire une dizaine d'ares.

J'avoue avoir du mal à m'imaginer l'intérieur de cette demeure.

Alors, les amis des bêtes, qu'en pensez-vous ?

Nelly a écrit:

Hier soir, nous sommes allés faire une balade dans le village et, en revenant, nous nous sommes arrêtés près d'une personne que nous connaissons depuis bien longtemps (je suis née dans ce village). Cette dame vit avec sa fille et son gendre dont les enfants sont autonomes. Je le précise pour la suite de l'histoire. En fait, nous nous sommes arrêtés parce qu'elle avait un certain nombre d'animaux autour d'elle, dans la cour de sa maison : trois biquettes, un tout petit chien (adulte et autoritaire), trois poules. Dans la discussion, elle parlait d'autres animaux dont deux cochons (un petit et un grand). Il semblerait que tout ce petit (!) monde fasse la loi dans la maison et ce n'est pas peu de le dire : le cochon a son lit dans la maison où il se vautre à longueur de journée. Il sort pour faire ses besoins et ne boit pas d'eau du robinet, mais de l'eau en bouteille avec du sirop. S'il n'y a pas de sirop, il renverse la cuvette et l'eau se répand dans le couloir de la maison.

Cette dame dit que toutes ces bêtes ne sont pas nourries comme des animaux : il faut cuisiner pour elles… Elle semble avoir conscience que tout ceci est excessif mais le tolère. Je sais que cette situation a pris de l'ampleur quand le couple a perdu une de ses filles dans un accident de voiture, il y a quelques années, ceci expliquant peut-être cela !

On pourrait s'imaginer qu'il s'agit d'une ferme ou d'une masure, mais non. Vue de l'extérieur, la maison est extrêmement bien entretenue, fleurie avec beaucoup de goût et on ne soupçonne pas cet envahissement ! Le terrain entourant la maison doit faire une dizaine d'ares.

J'avoue avoir du mal à m'imaginer l'intérieur de cette demeure.

Alors, les amis des bêtes, qu'en pensez-vous ?

Je suis une passionnée d'animaux...de certains animaux, même si j'habitais à la campagne, je me verrai mal avoir un cochon dans mon salon ( même propre ! ) tout comme un singe ou des serpents. Notre chienne Mamour est, je pense une fifille très heureuse, qui au temps de notre vieux canapé s'y prélassait très honteusement, et à qui nous avons interdit, le nouveau ...bon il y a bien eu des tentatives et au refus un air très malheureux, mais même avec la grande tendresse que nous avons pour elle, elle ne fait pas la loi...C'est comme ces personnes qui affublent leur chien ou chat de vêtement, de fanfreluches, il y a un respect à garder enver les animaux: les considérer comme tels et pas vouloir à tout prix leur donner des allures humaines.
Quand à la nourriture...Mamour n'a pas de plats cuisinés..elle " croquettes " avec bien sur le plaisir de goùter ce que nous mangeons, car les labradors sont gourmands....et gourmets !! et comme le maître ne peut s'empécher de la faire participer au bout de fromage, au morceau de pomme etc.....
Maintenant, si les bêtes de cette dame, sont heureuses et que ce ne dérange personne, pourquoi pas. Si elle ttrouve un sens à sa vie en chouchoutant ses animaux...Chacun aime à sa façon

en plus, qu'un cochon , n'est pas toujours très éloigné de certain humain?????
OOOOOOOOOHHHHHHHHHHHHHH.............Rose!
qui n'en a pas dans son lit!

Marie-jo 17 a écrit:

en plus, qu'un cochon , n'est pas toujours très éloigné de certain humain?????
OOOOOOOOOHHHHHHHHHHHHHH.............Rose!
qui n'en a pas dans son lit!

Certains en ont le dialecte !!!ils ronflent !!

mauvaise langue va!....comme si ça nous arrivait pas a nous!

Marie-jo 17 a écrit:

mauvaise langue va!....comme si ça nous arrivait pas a nous!

Non...moi je ne ronfle pas...je geins, je sursaute de temps à autre....C'est quand même moins pire !!

anémone a écrit:

Je suis une passionnée d'animaux...de certains animaux, même si j'habitais à la campagne, je me verrai mal avoir un cochon dans mon salon ( même propre ! ) tout comme un singe ou des serpents.

J'en ai reparlé avec une amie, aujourd'hui et elle connaît la situation : il paraît que cette dame nettoie sa cuisine à la javel plusieurs fois par jour. Il n'y aurait aucune odeur. De plus, Anémone, nous ne parlons pas que de salon, mais de lit !

anémone a écrit:

Notre chienne Mamour est, je pense une fifille très heureuse, qui au temps de notre vieux canapé s'y prélassait très honteusement, et à qui nous avons interdit, le nouveau ...bon il y a bien eu des tentatives et au refus un air très malheureux, mais même avec la grande tendresse que nous avons pour elle, elle ne fait pas la loi...

Les animaux sont comme les enfants, il faut les éduquer. Ils ne sont pas malheureux quand on leur pose des interdits. Nous ne faisons pas non plus ce que nous voulons !

anémone a écrit:

C'est comme ces personnes qui affublent leur chien ou chat de vêtement, de fanfreluches, il y a un respect à garder enver les animaux: les considérer comme tels et pas vouloir à tout prix leur donner des allures humaines.

Ca peut devenir grotesque !

anémone a écrit:

Quand à la nourriture...Mamour n'a pas de plats cuisinés..elle " croquettes " avec bien sur le plaisir de goùter ce que nous mangeons, car les labradors sont gourmands....et gourmets !! et comme le maître ne peut s'empécher de la faire participer au bout de fromage, au morceau de pomme etc.....

Je crois que le maître se fait plaisir à lui-même en outrepasssant certaines règles.

En ce qui concerne la nourriture de ce cochon, j'avais oublié un "détail" : tous les jours, petit-déjeuner au lit ! La grand-mère me l'a raconté et mon amie le savait également...

anémone a écrit:

Maintenant, si les bêtes de cette dame, sont heureuses et que ce ne dérange personne, pourquoi pas. Si elle ttrouve un sens à sa vie en chouchoutant ses animaux...Chacun aime à sa façon

Les bêtes ne sont certainement pas malheureuses mais elles ne le seraient pas davantage si elles étaient traitées comme on traite une bête. Cette dame a un vide à combler mais, à mon avis, elle aurait dû aller travailler à la SPA pour s'occuper d'animaux. En fait, et c'est nouveau, elle a 5 chiens dont un handicapé... Mais, comme tu dis, elle ne fait de mal à personne et, si elle réussit à trouver son équilibre de cette manière, personne n'a rien à dire. J'étais quand même surprise et ne réussis toujours pas à m'imaginer comment tout ce monde peut cohabiter dans une telle arche de Noé !

Marie-jo 17 a écrit:

en plus, qu'un cochon , n'est pas toujours très éloigné de certain humain?????
OOOOOOOOOHHHHHHHHHHHHHH.............Rose!
qui n'en a pas dans son lit!

Vilaine fille !
Je l'ai gardée spécialement pour toi, celle-là : mon amie dont je parle ci-dessus m'a appris également qu'il arrivait à cette dame de dormir dans le lit du cochon. Ce cochon, acheté pour un cochon-nain pèse aujourd'hui 140 kg...

Et tu ne dis pas ce que tu penses sinon je hurle ! Si, si, elle a un mari...

anémone a écrit:

Marie-jo 17 a écrit:

mauvaise langue va!....comme si ça nous arrivait pas a nous!

Non...moi je ne ronfle pas...je geins, je sursaute de temps à autre....C'est quand même moins pire !!

rien ne peut être "moins pire" dite maame MIMI vous êtes certaine de parler français ???????????

Marie-jo 17 a écrit:

rien ne peut être "moins pire" dite maame MIMI vous êtes certaine de parler français ???????????

Et voilà notre Marie-jo belge, flamande qui nous donne un cours de français : on aura la totale, aujourd'hui ! C'est le fait d'être restée muette aussi longtemps qui t'a démangée ?

Nelly a écrit:

Marie-jo 17 a écrit:

rien ne peut être "moins pire" dite maame MIMI vous êtes certaine de parler français ???????????

Et voilà notre Marie-jo belge, flamande qui nous donne un cours de français : on aura la totale, aujourd'hui ! C'est le fait d'être restée muette aussi longtemps qui t'a démangée ?

ah mais chez nous on fait bien mieux!!!
on dit "c'est plus pire" OOOOOOOOOOHHHHHHHHHHHHH

Marie-jo 17 a écrit:

ah mais chez nous on fait bien mieux!!!
on dit "c'est plus pire" OOOOOOOOOOHHHHHHHHHHHHH

OHHHHH Marie-jo, qu'est-ce que tu es gonflée !

surtout quand on sait qu'il n'y a pas pire que PIRE!........coucou Nelly!

Peut être que la mort de sa fille a amplifier chez elle un amour et une dévotion sans limite pour ses animaux auprès desquels cette dame doit trouver beaucoup de réconfort.

C'est bien connu, les animaux ne sont pas rancuniers contrairement à l'homme et le bonheur de cette dame passe certainement par le côté maternisant envers ses bêtes qui lui comble peut être un manque

Si elle a du temps pour javéliser tous les jours, si elle est heureuse comme ça, pourquoi pas? Personnellement je ne le ferai pas, mais je peux la comprendre, certains êtres peuvent se sentir plus proches des animaux que des êtres humains, faut dire parfois il y a de quoi

là,...tu as tout a fait raison Clémentine....et qui sommes nous pour juger cette femme !
parfois l'absence d'être chers,....nous font aller vers d'autre horizons!.......chez elle ce sont ses animaux qui on compensés ce manque!
c'est juste, que le cochon dans son lit????
ben aussi longtemps qu'on a pas essayés !....que pouvons nous en dire

Citation :

c'est juste, que le cochon dans son lit????
ben aussi longtemps qu'on a pas essayés !....que pouvons nous en dire

toute femme accompagnée à forcément un cochon dans son lit, les hommes sont tous des cochons et les femmes aiment ça, qu'il y a t il de mal à ça

clementine a écrit:

Peut être que la mort de sa fille a amplifier chez elle un amour et une dévotion sans limite pour ses animaux auprès desquels cette dame doit trouver beaucoup de réconfort.

J'ai volontairement mis mon histoire dans la rubrique "peut-on vivre sans juger" car cet état de choses n'est pas anodin et peut être surprenant. Or, dans ce cas précis, j'imagine que la mort de sa fille a effectivement été un détonateur pour amplifier un phénomène sous-jacent. Je l'ignore, mais je peux imaginer qu'il s'agissait d'une question de survie.

clementine a écrit:

Si elle a du temps pour javéliser tous les jours, si elle est heureuse comme ça, pourquoi pas? Personnellement je ne le ferai pas, mais je peux la comprendre, certains êtres peuvent se sentir plus proches des animaux que des êtres humains, faut dire parfois il y a de quoi

Personnellement, j'ai du mal à accepter le fait que ce cochon puisse avoir un lit douillet, tous ces animaux être nourris avec des légumes frais alors que tellement d'humains, hommes, femmes, enfants, n'ont pas le minimum vital pour survivre décemment. Il ne m'appartient pas de la juger, elle fait ce qu'elle veut de son temps et de son argent, mais je ne peux m'empêcher de penser qu'on peut aimer un animal tout en le laissant à sa place.

Citation :

...tous ces animaux être nourris avec des légumes frais alors que tellement d'humains, hommes, femmes, enfants, n'ont pas le minimum vital pour survivre décemment....

mais c'est la même chose si tu ne soignes pas un rhume parce que d'autres ont le cancer

clementine a écrit:

mais c'est la même chose si tu ne soignes pas un rhume parce que d'autres ont le cancer

Tu as sans doute raison mais je me demande si elle n'a pas mis le doigt dans un engrenage car sa fille est décédée il y a quelques années et, à présent, on a l'impression qu'elle vit dans ce monde animal, bien qu'entourée de sa famille. Je me demande dans quelle mesure sa seconde fille le vit bien. Je ne suis pas dans sa tête mais je me demande si elle se pose encore des questions sur la réalité du monde. Elle se moque probablement de ce qui se passe dans le vaste monde, vu ce qui lui est arrivé, mais la famille proche ?

Citation :

...mais je me demande si elle n'a pas mis le doigt dans un engrenage car sa fille est décédée il y a quelques années et, à présent, on a l'impression qu'elle vit dans ce monde animal, bien qu'entourée de sa famille...

mais on a tous un pied dans l'engrenage quel qu'il soit, finalement la chance qu'elle a cette femme c'est d'avoir trouvé ce qui la rend heureuse même momentanément, ce qui n'est pas donné à tout le monde quant à la souffrance probable de son autre fille, eh bien à elle de trouver ses manques. Quoi qu'il arrive chacun doit trouver et prendre là ce qui rend sa vie meilleure sans se poser trop de questions....