Citations en vrac 5/2011

anémone a écrit:

en 1975, nous avions un berger belge , il couchait dans le garage, il avait 5 mois et était un adorable nounours qui n'embêtait personne.

Il aboyait, peut-être, empêchant des voisins de dormir ?

anémone a écrit:

Quelqu'un avait eu la merveilleuse gentillesse de lui passer sous la porte un morceau de viande empoisonné...

Tout simplement honteux ! La pauvre bête !

Surprenant, qu'en pensez-vous ?

grand pierre a écrit:

Nelly a écrit:

"Ce que j'aime dans les voyages, c'est l'étonnement du retour." [Stendhal]

Surprenant, qu'en pensez-vous ?

L'étonnement de celui qui revient ou celui qui voit le retour du voyageur ?

Je l'ignore. Personnellement, je pensais qu'il s'agissait du retour chez soi.

grand pierre a écrit:

Plusieurs citations ont trait au voyage, longtemps j'ai rêvé de voyages lointains, j'en ai fais de petits mais le plus beau c'est l'actuel .... LE voyage de toute une vie, la rencontre avec soi. Passer près de 50 ans sans se connaitre ! Pas facile de tout assimiler .....

Et tu te découvres au fur et mesure que tu avances dans ta nouvelle vie ? Quelle expérience !

stip a écrit:

Nelly a écrit:

"Ce que j'aime dans les voyages, c'est l'étonnement du retour." [Stendhal]

Surprenant, qu'en pensez-vous ?

A l'époque de Stendhal, voyager signifiait partir longtemps.
Et quand on part longtemps, les choses que l'on pensait les plus habituelles nous sautent au visage de façon surprenante.

Ce n'est pas faux. Même en s'absentant moins longtemps. Quand on est plongé dans un univers différent, notamment dans un pays moins développé, on s'aperçoit, au retour, de certaines aberrations dans notre vie quotidienne : utiliser de l'eau à profusion alors que d'autres en ont à peine pour s'hydrater...

Nelly a écrit:

stip a écrit:

Nelly a écrit:

"Ce que j'aime dans les voyages, c'est l'étonnement du retour." [Stendhal]

Surprenant, qu'en pensez-vous ?

A l'époque de Stendhal, voyager signifiait partir longtemps.
Et quand on part longtemps, les choses que l'on pensait les plus habituelles nous sautent au visage de façon surprenante.

Ce n'est pas faux. Même en s'absentant moins longtemps. Quand on est plongé dans un univers différent, notamment dans un pays moins développé, on s'aperçoit, au retour, de certaines aberrations dans notre vie quotidienne : utiliser de l'eau à profusion alors que d'autres en ont à peine pour s'hydrater...

Au delà des réflexions, des remises en place de nos idées, au delà de l'ouverture d'esprit qui bat en brèche ce qu'on aurait pu imaginer, au delà du merveilleux travail intellectuel que ça engendre, quand on revient, ce qui fût routine a disparu, et notre cadre si connu (ville, maison) pendant un temps, nous est étranger, oui le regard du visiteur sous son propre toît, et si on est allé à l'étranger, dans son propre pays, comme si, un tout petit moment les compteurs avaient été remis à zéro, c'est une sensation qui ne dure pas tant que ça mais c'est révélateur.

Je ne vais pas me gêner : pour une fois qu'il y en a une positive sur les femmes !

Est-ce également votre avis ?

Nelly a écrit:

« Le premier pas, mon fils, que l’on fait dans le monde est celui dont dépend le reste de nos jours. » [Voltaire]

Est-ce également votre avis ?

Réponse lapidaire ..... NON

Explication: Issu d'une famille que l'on peut qualifiée d'aisée (sans pour autant être dans la petite bourgeoisie) très (trop ?) pratiquante, éducation en écoles privées.
Tout était réuni pour que, aussi bien mon frère que moi, suivions le cursus de nos parents et grands parents ... Seulement voila, ce ne fut pas le cas !

Le premier pas ne compte que si on considère que la vie entière n'est qu'un long cheminement (dans le sens voyage), certes il est vrai que certains "concepts" qui m'ont été inculqués dès mon plus jeune âge sont ancrés en moi, mais comme ils se trouvent en accord avec mon mode de pensée et de vie, je ne cherche pas à les contrer.

Ce à quoi je m'oppose farouchement, c'est à toute forme d'endoctrinement. Né dans une famille chrétienne, baptisé et même marié devant un prêtre (pour faire plaisir à nos grands parents respectifs), je rejette toute cette idéologie à l'heure actuelle.
Je pense demander mon annulation de baptême (je ne le ferai que lorsque ma maman ne sera plus de ce monde, le faire avant lui causerait trop de chagrin).
Par contre, dialoguer avec des personnes croyantes (peu importe leur religion) ne me dérange absolument pas, du moment où l'un comme l'autre ne cherchons pas à convertir l'autre.

Pour en revenir au sujet initial, non, le premier pas dans la vie n'est pas un facteur déterminant pour le déroulement de celle-ci.

grand pierre a écrit:

Nelly a écrit:

« Le premier pas, mon fils, que l’on fait dans le monde est celui dont dépend le reste de nos jours. » [Voltaire]

Est-ce également votre avis ?

Réponse lapidaire ..... NON

Lapidaire ? Non, pas vraiment. Je suis plutôt d'accord avec toi, tout en étant moins radicale.

Certains actes entraînent parfois des conséquences qui se répercutent toute une vie. Tout simplement, pour citer un exemple, il est préférable d'avoir un casier judiciaire vierge, non ? Ca aide, non ?

Je suis à la bourre, en ce moment. Je reviendrai plus longuement sur le reste, à l'occasion.[/quote]

grand pierre a écrit:

Je pense demander mon annulation de baptême (je ne le ferai que lorsque ma maman ne sera plus de ce monde, le faire avant lui causerait trop de chagrin).

Par contre, il fallait que je souligne cette phrase car nous en avons un second, sur le forum, qui en a parlé, même s'il semble s'être calmé entre-temps ! FRAAAAAAAAANNNNNK, as-tu vu, tu n'es pas le seul à vouloir faire annuler un baptême annanulable (j'ignore si ce mot existe), si mes renseignements sont bons ?

Qu'est-ce que vous avez à vouloir faire annuler quelque chose à laquelle vous ne croyez pas ? Ca n'a aucune importance, dans ce cas !

Je ne cherche pas à lancer une quelconque polémique, je me contente de relater les sensations perçues lorsque mes fonctions vitales se sont arrêtées.
J'ai une petite idée de ce que l'on appelle "l'au-delà" mais je ne pense pas que ce soit le lieu pour s'étendre sur ce sujet. Nous pouvons continuer en mp si tu le souhaite.

grand pierre a écrit:

Je ne cherche pas à lancer une quelconque polémique, je me contente de relater les sensations perçues lorsque mes fonctions vitales se sont arrêtées.

Tu veux dire que tu étais dans le coma ?

grand pierre a écrit:

Pour ma part, c'est un sujet que j'aborde avec aisance et j'ajouterais même que c'est un moment que je ne redoute absolument pas (j'aurais presque hâte ...)

Là, c'est ton côté dépressif qui parle... En ce qui me concerne, je n'ai pas peur non plus de la mort ; par contre, j'ai peur de la maladie ou de la dépendance.

anémone a écrit:

Je ne cherche d'ailleurs pas à savoir ce qui se passe...je voudrais bien me réincarnée en nuage... pas pour dominer le monde , mais c'est si beau vu de la haut !!

Tu ne crains pas le froid ?

D'après les pompiers rencontrés par la suite, ainsi que le commandant du peloton de gendarmerie qui était présent sur les lieux, j'étais même cliniquement mort et c'est leur acharnement qui m'a ramené (peut être aussi une vague étincelle au fond de moi, mais ça je ne le saurais que quand je ne pourrais plus le raconter)

Martine, ma compagne, était dans un état proche du mien et nos ressentis de cette "expérience" ont des points concordants mais pas dans leur intégralité. Nos propres personnalités ont du jouer un rôle dans la phase "souvenir" de ce ressenti.

grand pierre a écrit:

D'après les pompiers rencontrés par la suite, ainsi que le commandant du peloton de gendarmerie qui était présent sur les lieux, j'étais même cliniquement mort et c'est leur acharnement qui m'a ramené (peut être aussi une vague étincelle au fond de moi, mais ça je ne le saurais que quand je ne pourrais plus le raconter)

Oh la, quelle histoire, effectivement. Tu reviens de loin !
Quand à ce qui t'a ramené, en-dehors de l'acharnement des secours, c'est également ton instinct de survie et ton envie de vivre, probablement plus forte que tu ne l'imagines toi-même.

grand pierre a écrit:

Martine, ma compagne, était dans un état proche du mien et nos ressentis de cette "expérience" ont des points concordants mais pas dans leur intégralité. Nos propres personnalités ont du jouer un rôle dans la phase "souvenir" de ce ressenti.

Si j'élimine la gravité de la situation, il s'agit quand même, après coup, d'une sacrée expérience. Et tu pourrais nous parler des "points concordants" ? A moins que ce soit indiscret, évidemment.

Non, Nelly ce n'est pas indiscret mais ce ressenti appartient plus au domaine psychologique qu'au domaine philosophique.
En parler ne m'embarrasse absolument pas, depuis ce moment je me considère comme "spectateur" de ma vie, acteur aussi, mais toujours avec ce regard extérieur qui me pousse à toujours me dépasser, aller chercher des ressources inconnues au fond de moi.

Mais plutôt que tenter une description dans le détail, je préfère répondre à des questions directes et "précises".

Je ne peux pas dire avec certitude si j'étais au dessus ou à coté, toujours est-il que j'ai vu et entendu ex femme ainsi que mon frère, dans la pièce attenante, parler avec une infirmière alors que j'étais inconscient.

Quelques jours après j'en fait part à mon ex et elle me dit qu'effectivement cette scène s'est déroulée, mais que ce n'était pas possible que je le sache, ils étaient hors de ma vue et de mon ouïe. C'est possible que ce soit cette scène qui a été le déclencheur de mon retour.
Je me rappelle encore ce dialogue:

Mon ex : "Et sa passagère" ?
L'infirmière : "Il avait quelqu'un avec lui ? Nous on nous l'a apporté seul"
Mon frère arrivant : "Si, sa copine, mais je viens d'avoir les pompiers elle est dans un autre hôpital"

Probablement que de la savoir en vie m'a incité à ce retour.

« J’aime être la bonne personne au mauvais endroit et la mauvaise personne au bon endroit. » [Andy Warhol]

N'est-ce pas bizarre ? Qu'en pensez-vous ?

marie-josé a écrit:

Nelly a écrit:

« J’aime être la bonne personne au mauvais endroit et la mauvaise personne au bon endroit. » [Andy Warhol]

N'est-ce pas bizarre ? Qu'en pensez-vous ?

tiré par les tifs non?
car comment peut-il être la bonne personne si il est au mauvais endroit!
a moins. qu'il dise être un bon homme , dans ce cas ,qu'importe où tu te trouves!

Je ne saisis pas non plus le sens. Peut-être quelqu'un d'autre aura-t-il une idée ?

Nelly a écrit:

marie-josé a écrit:

Nelly a écrit:

« J’aime être la bonne personne au mauvais endroit et la mauvaise personne au bon endroit. » [Andy Warhol]

N'est-ce pas bizarre ? Qu'en pensez-vous ?

tiré par les tifs non?
car comment peut-il être la bonne personne si il est au mauvais endroit!
a moins. qu'il dise être un bon homme , dans ce cas ,qu'importe où tu te trouves!

Je ne saisis pas non plus le sens. Peut-être quelqu'un d'autre aura-t-il une idée ?

Mot d'artiste, ils adorent se présenter ainsi.
Etre celui qui bouscule, dérange, agite, etre en décalage.
Etant donné le personnage, rien d'étonnant.

stip a écrit:

Nelly a écrit:

marie-josé a écrit:

Nelly a écrit:

« J’aime être la bonne personne au mauvais endroit et la mauvaise personne au bon endroit. » [Andy Warhol]

N'est-ce pas bizarre ? Qu'en pensez-vous ?

tiré par les tifs non?
car comment peut-il être la bonne personne si il est au mauvais endroit!
a moins. qu'il dise être un bon homme , dans ce cas ,qu'importe où tu te trouves!

Je ne saisis pas non plus le sens. Peut-être quelqu'un d'autre aura-t-il une idée ?

Mot d'artiste, ils adorent se présenter ainsi.
Etre celui qui bouscule, dérange, agite, etre en décalage.
Etant donné le personnage, rien d'étonnant.

OK. Il aime tout simplement se faire remarquer !

anémone a écrit:

Nelly a écrit:

OK. Il aime tout simplement se faire remarquer !

Un égo de grande envergure !!!

Comme nous les aimons !

« Si vous achetez ce qui est superflu, vous vendrez bientôt ce qui est nécessaire. » [Benjamin Franklin]

C'est malheureusement vrai chez beaucoup de personnes, notamment celles que je rencontre lors des permanences d'accueil. Il faut du superflu, dans la vie, mais il ne faut pas oublier l'essentiel !

C'est également votre avis ?

On soignerait l'envie par l'amour ? Pourquoi pas, à condition que l'envieux soit réception à ce remède...

,« Ne donnez pas votre confiance, prêtez-la. »
François Proust

Plutôt d'accord , une façon de transformer une déception en acte libre, celle de la reprendre.

anémone a écrit:

stip a écrit:

« Ne donnez pas votre confiance, prêtez-la. »
François Proust

Plutôt d'accord , une façon de transformer une déception en acte libre, celle de la reprendre.

Chose très difficile à faire...Car avant de donner sa confiance, on réfléchit, quand on l'accorde vraiment et qu'on est trahi, quelle déception....

"On est jamais trahi que par les siens" (auteur inconnu)

La trahison ne peut venir que d'une personne en qui on a placé sa confiance, un proche, un parent, un ami... C'est pour cela que c'est si dur à accepter

grand pierre a écrit:

"On est jamais trahi que par les siens" (auteur inconnu)

La trahison ne peut venir que d'une personne en qui on a placé sa confiance, un proche, un parent, un ami... C'est pour cela que c'est si dur à accepter

Oui, c'est alors douloureux mais n'est-on pas également censés faire confiance de temps à autres à des inconnus?
De courir ce risque de la surprise agréable ou son contraire?
Et peut-on le faire sans un minimum de circonspection?
Si dès le départ, alors que vous misez généralement sur l'honnêteté des aures, vous vous appercevez que l'un n'est pas franc du tout.
Vous faites quoi? Vous mettez les palmes dans le plat ou vous laissez tomber?

La confiance se mérite, mais ne peut s'exiger."
Citation de La Rochefoucauld-Doudeauville

stip a écrit:

grand pierre a écrit:

"On est jamais trahi que par les siens" (auteur inconnu)

La trahison ne peut venir que d'une personne en qui on a placé sa confiance, un proche, un parent, un ami... C'est pour cela que c'est si dur à accepter

Oui, c'est alors douloureux mais n'est-on pas également censés faire confiance de temps à autres à des inconnus?
De courir ce risque de la surprise agréable ou son contraire?
Et peut-on le faire sans un minimum de circonspection?

Quand on rencontre quelqu'un pour la première fois, le courant passe ou pas. S'il passe, on fait assez facilement confiance, parfois à tort, mais comment savoir ?

stip a écrit:

Si dès le départ, alors que vous misez généralement sur l'honnêteté des aures, vous vous appercevez que l'un n'est pas franc du tout.

En général, pour ma part, je fais plutôt facilement confiance. Je crois qu'on juge parfois les autres en fonction de soi-même. N'étant pas du genre à planter un couteau dans le dos de quelqu'un, j'ai du mal à comprendre que d'autres le fassent.

stip a écrit:

Vous faites quoi? Vous mettez les palmes dans le plat ou vous laissez tomber?

Un fois que le mal est fait, je suis braquée et j'ai du mal à passer l'éponge et ne parlons pas de confiance.