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 Conscience et liberté.

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Thierry
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Thierry



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MessageSujet: Conscience et liberté.   Conscience et liberté. Icon_minitimeSam 26 Nov - 7:32

"Connais-toi toi-même", disait Socrate. Il s'agit bien entendu d'une introspection assidue dans un état de conscience constant
et inébranlable. La première acceptation inévitable est de réaliser l'état d'ignorance dans lequel nous évoluons. C'est la clé qui permet au
moins d'ouvrir la cellule. Il resterait ensuite à progresser dans un espace inconnu.




L'immense difficulté vient du fait que pour prendre conscience de notre état, nous devons faire appel à nous-même et cela revient à dire que nous opérons une vision de notre état tout en opérant une vision de celui qui visionne. Mais si celui qui visionne est dans un état
d'ignorance, comment pourrait-il juger de son ignorance ? Comment l'océan pourrait-il s'observer en restant dans un état d'océan, comment le ciel pourrait-il s'observer en restant dans un état céleste ? Il faut pouvoir s'extraire de soi. Mais comment s'extraire de soi quand on ne parvient justement pas à identifier clairement ce soi ?

C'est assez effroyable en fait... La conscience court après elle et elle s'éloigne simultanément devant sa propre progression étant donné
qu'elle est en même temps le prédateur et la proie.Imaginez une "lionne-gazelle" qui se court après en elle-même...Comment pourrait-elle
s'atteindre ? La gazelle ne peut pas succomber à la lionne étant donné qu'elle est elle-même la lionne et la lionne ne peut pas s'abattre sur
la gazelle étant donné qu'elle est elle-même la gazelle. Et pourtant les deux entités unifiées courent sans cesse...



Quand je dis : "Je me sens bien", cela sous entend que "Je" perçois le "Me".

"Je" parle de "Me" tout en observant ce "Je" qui s'observe à travers "Me".

Cette affabulation dialectique correspond pleinement à cette recherche de la conscience.

Il faudrait pouvoir par conséquent supprimer "Me" par un travail intellectuel afin qu'il ne reste que "Je" mais dès lors ce "Je" ne peut
pas avoir conscience de lui-même étant donné qu'il s'est attaché à s'extraire de lui-même...Si je ne suis plus "moi", qui est là pour en
avoir conscience ? Cela revient d'ailleurs à s'imaginer mort. Alors qu'il est tout bonnement impossible de le percevoir étant donné que
celui qui le tente est vivant et use de cette vie pour s'imaginer mort.
De la même façon, si j'imagine être conscient alors que je suis incapable d'avoir conscience de cet état de conscience, je continue à
m'imaginer vivant alors que je suis mort à moi-même.

Il n'y a aucune liberté dans cette non-conscience. Je ne peux que réaliser mon enfermement dans cette incapacité à atteindre l'horizon
ouvert de cette conscience. Il ne s'agit pas non plus d'une inconscience d'ailleurs. Celle-là est apparemment de l'ordre de l'insondable parce qu'elle est "naturellement" ingérée par une conscience poreuse. Il est pourtant possible d'y accéder à travers les rêves ou l'hypnose. La porosité fonctionne dans les deux sens.

La non-conscience est bien plus dramatique. D'apparemment insondable, on passe à d’éventuellement insoluble.



En même temps, si je veux parvenir à conscientiser l'état de conscience, je sais bien qu'il est impossible d'y parvenir dans un état
habituel de perceptions. En ce moment, j'écris avec de la musique à fond dans les oreilles.

"The calm blue sea."

Et bien, il m'arrive de réaliser parfois que je n'entends absolument pas la musique et parfois même, je réalise que le morceau est fini et
que je ne m'en étais pas aperçu...La raison en est très simple : je suis infiniment concentré sur mon écrit jusqu'à extraire de ma conscience cette musique. De la même façon, il m'arrive en me relisant parfois de réaliser que je ne me souviens pas du tout de ce que j'ai écrit mais que j'entends toujours la musique que j'écoutais à ce moment-là. Elle tourne en boucle comme si elle était toujours en marche.

L'expérience de la rumeur des vagues à la plage est un exemple bien connu. Combien de fois, nous nous apercevons soudainement du grondement des vagues alors que quelques secondes avant, nous ne l'entendions pas.
Ou de ce volet qui grince avec le vent, depuis des heures, et que nous n'avions pas entendu jusque-là mais qui maintenant nous agace au plus haut point.

Cette concentration ou contention consiste à identifier les éléments innombrables qui parviennent à notre conscience. Mais alors, si je
décide, par un effort immense, de vider les perceptions jusqu'à ne percevoir que le néant, est-ce que je peux parvenir à rencontrer
l'unique conscience qui a conscience de ce néant ? Est-ce que le silence intérieur offre l'opportunité de cette rencontre ? S'il n'y a plus rien à percevoir et qu'il ne reste que la conscience de cette absence de perception, est-ce qu'il s'agit encore d'une perception de la conscience ou la conscience de ce qui ne perçoit plus rien ? Est-il possible que la "lionne-gazelle" soit devenue une non-identification, comme si la course avait pris fin et que l'immobilité autorise enfin la disparition
de cette dualité ? Que reste-t-il lorsqu'il n'y a plus rien ? La conscience de ce rien est-elle quelque chose ?

La problématique posée n'est-elle pas une entrave à la conscience ?
Comment pourrais-je comprendre par un raisonnement intellectuel ce qui est supposé être en dehors de l'intellect ? C'est absurde.

Dès lors, il est sans doute impossible d'identifier la conscience par les schémas habituels.

L'empirisme de Hume le disait déjà.
"Je ne peux jamais me saisir, moi, en aucun moment, sans une perception et je ne peux rien observer
que la perception. "



Peut-être d'ailleurs que la mort est la seule issue à cette prise de conscience puisqu'il n'y aura plus rien d'expérimenté et qu'aucune
perception ne sera reconnue. Mais il n'y aura peut-être plus rien pour en avoir conscience.



C'est bien pour cela qu'il convient de chercher une issue ici-bas. Ou là-haut. C'est à dire dans les sphères éthérées de l'altitude. Quand on
va au bout de l'effort et qu'on découvre qu'il y a un silence intérieur d'une qualité inégalable, il se découvre en nous une conscience de ce
vide qui n'est pas une observation duale de l'individu mais une "aperception" d'une densité incroyable. Il n'y a rien et "je" le perçois
sans que rien ne soit perceptible.



Il faudrait que je ré-écrive "Noirceur des cimes". Je ne suis pas allé assez loin dans ce silence intérieur. Il y avait bien plus à dire.

Ou que j'écrive une autre histoire.
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marie-josé
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marie-josé



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MessageSujet: Re: Conscience et liberté.   Conscience et liberté. Icon_minitimeSam 26 Nov - 10:43

Commençons avec un peu d’étymologie.
conscience

Le mot français conscience vient du latin conscientia qui est formé de cum qui signifie « avec », et de scientia pour « science ». Être conscient lorsque nous agissons, éprouvons quelque chose, réfléchissons, etc.

c’est ainsi posséder simultanément une connaissance de ces actes, sensations, réflexions. Cette connaissance peut avoir tous les degrés de clarté, depuis le sentiment le plus vague jusqu’au savoir le plus évident. La conscience est donc comme un redoublement à l’intérieur de nous-mêmes de ce que nous faisons ou pensons. Il devient ainsi clair que la distinction que nous faisons communément entre une conscience du monde, comme attention ou sensibilité à ce qui se passe en dehors de nous, et une conscience de soi ou conscience réflexive, comme état intérieur ou sentiment de notre existence, n’est pas réellement pertinente car la philosophie nous apprend que la conscience que nous avons de nous-mêmes est toujours conscience de nos rapports au monde, de nos relations avec les autres êtres, les autres personnes, etc. Cela ne signifie cependant pas que la conscience soit un concept univoque qui aurait eu un noyau de signification partagée par tous les philosophes. Tout au contraire, il y a une distinction très nette (que l’on retrouve dans notre langage ordinaire) dans l’histoire de la philosophie entre la conscience conçue comme « conscience morale », permettant de distinguer le bien du mal et ayant un but principalement pratique, et la conscience comme source de connaissance de soi et du monde et ayant un but principalement théorique.




Etymologie : du latin liber, libre.

La liberté est l'état d'une personne ou d'un peuple qui ne subit pas de contraintes, de soumissions, de servitudes exercées par une autre personne, par un pouvoir tyrannique ou par une puissance étrangère. C'est aussi l'état d'une personne qui n'est ni prisonnière ni sous la dépendance de quelqu'un.

La liberté peut être définie de manière positive comme l'autonomie et la spontanéité d'une personne douée de raison. La liberté est la possibilité de pouvoir agir selon sa propre volonté, dans le cadre d'un système politique ou social, dans la mesure où l'on ne porte pas atteinte aux droits des autres et à la sécurité publique.

Les différentes formes de liberté :
•Liberté naturelle : en vertu du droit naturel.


•Liberté civile : en respectant les lois.


•Liberté politique : pouvoir exercer une activité politique, adhérer à un parti, militer, élire des représentants...


•Liberté individuelle : droit de chacun d'agir librement sans encourir de mesures arbitraires (emprisonnement, astreinte à résidence, interdiction de se déplacer, etc.).
Utilisé seul, le terme "liberté" recouvre à la fois la liberté individuelle, la liberté civile et la liberté politique.



Alors, quand nous sommes hanté par notre conscience, sommes nous vraiment libres?
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stip
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MessageSujet: Re: Conscience et liberté.   Conscience et liberté. Icon_minitimeSam 26 Nov - 14:15

Thierry a écrit:
Il faut pouvoir s'extraire de soi. Mais comment s'extraire de soi quand on ne parvient justement pas à identifier clairement ce soi ?


C'est vrai, par exemple l'empathie est encore une projection de soi à la place des autres mais sans cette capacité, nous serions tous inhumains.

Thierry a écrit:




Quand je dis : "Je me sens bien", cela sous entend que "Je" perçois le "Me".

"Je" parle de "Me" tout en observant ce "Je" qui s'observe à travers "Me".

Cette affabulation dialectique correspond pleinement à cette recherche de la conscience.

Quand tu parles ou tu écris bref quand tu t'exprimes, tu ne peux oublier que la fonction du "verbe" n'est que sociale, non?
Excepté (peut-être) l'utilisation de celui-ci en un mode purement artistique,( je pense à la poésie) car, matière à réflexion, je ne pourrais dire si toute création artistique a des visées sociales, un créateur ne peut-il créer que pour lui-même.....mais, c'est un autre débat.


Thierry a écrit:


Il faudrait pouvoir par conséquent supprimer "Me" par un travail intellectuel afin qu'il ne reste que "Je" mais dès lors ce "Je" ne peut
pas avoir conscience de lui-même étant donné qu'il s'est attaché à s'extraire de lui-même...Si je ne suis plus "moi", qui est là pour en
avoir conscience ? Cela revient d'ailleurs à s'imaginer mort. Alors qu'il est tout bonnement impossible de le percevoir étant donné que
celui qui le tente est vivant et use de cette vie pour s'imaginer mort.
De la même façon, si j'imagine être conscient alors que je suis incapable d'avoir conscience de cet état de conscience, je continue à
m'imaginer vivant alors que je suis mort à moi-même.

Ou fou! Un processus de dépersonnalisation auquel je ne verrais aucune vertu!


Thierry a écrit:


Il est pourtant possible d'y accéder à travers les rêves ou l'hypnose. La porosité fonctionne dans les deux sens.


Cette démarche consiste plutôt à explorer notre subconscient, zone de refoulement, un grenier.
Si, j'exclus les nettoyeurs de cerveau en tous genre qui s'y intéressent ,Certains à titre personnel, vont l'explorer pour y faire le ménage car il s'y croient encombrés, gênés d'un fardeau.
comme tu le dis ce n'est pas la non-conscience.



Thierry a écrit:
Mais alors, si je
décide, par un effort immense, de vider les perceptions jusqu'à ne percevoir que le néant, est-ce que je peux parvenir à rencontrer
l'unique conscience qui a conscience de ce néant ? Est-ce que le silence intérieur offre l'opportunité de cette rencontre ? S'il n'y a plus rien à percevoir et qu'il ne reste que la conscience de cette absence de perception, est-ce qu'il s'agit encore d'une perception de la conscience ou la conscience de ce qui ne perçoit plus rien ? Est-il possible que la "lionne-gazelle" soit devenue une non-identification, comme si la course avait pris fin et que l'immobilité autorise enfin la disparition
de cette dualité ? Que reste-t-il lorsqu'il n'y a plus rien ? La conscience de ce rien est-elle quelque chose ?


Je ne sais pas.... Shocked
Que valons nous si, volontairement, nous nous dépouillons de ce corps mammifère et de ses plaisirs spontanés comme l'odeur du foin coupé, le bruit de la mer ou du vent (et j'en passe), de cet instinct grégaire qui fait de nous des êtres sociaux interdépendants ( avec ses émois, ses soucis, ses bonheurs )parcours individuel s'inscrivant à chaque instant dans la trame historique de notre planète porteuse de vie? Pas grand chose, serai-je tentée de dire.
Peut-être que la méditation est une recherche orientée à cette conscience dépouillée?
Peut-être est-ce le contraire, tant la sagesse orientale diffère volontiers du penchant plus occidental à mépriser le corps(de la pleine écoute des sens) et à le dissocier de l'esprit.

Thierry a écrit:



Peut-être d'ailleurs que la mort est la seule issue à cette prise de conscience puisqu'il n'y aura plus rien d'expérimenté et qu'aucune
perception ne sera reconnue. Mais il n'y aura peut-être plus rien pour en avoir conscience.
Voilà le hic!
J'ai fait une dépression quand j'étais jeune, pas un coup de déprime non, un truc qui a duré.....2 /3 ans au moins.
Au paroxysme de ma souffrance un soir dans mon lit, je m'en souviens encore, j'ai pensé à mettre terme à mes jours, mais l'idée m'est venue que peut-être tout ne s'arrêtait pas et que si je quittais la vie dans cet état d'esprit atroce dont je voulais me libérer, je pouvais peut-être me retrouver dans un prolongement métaphysique analogue et peut-être ad vitam eternam..... Le flip absolu!
Si j'avais été absolument convaincue d'athéisme, j'aurais franchi le pas.
Thierry a écrit:
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C'est bien pour cela qu'il convient de chercher une issue ici-bas. Ou là-haut. C'est à dire dans les sphères éthérées de l'altitude. Quand on
va au bout de l'effort et qu'on découvre qu'il y a un silence intérieur d'une qualité inégalable, il se découvre en nous une conscience de ce
vide qui n'est pas une observation duale de l'individu mais une "aperception" d'une densité incroyable. Il n'y a rien et "je" le perçois
sans que rien ne soit perceptible.



Il faudrait que je ré-écrive "Noirceur des cimes". Je ne suis pas allé assez loin dans ce silence intérieur. Il y avait bien plus à dire.

Ou que j'écrive une autre histoire.
Oui, tu as,semble-t-il, encore beaucoup à dire.
Si je voulais te taquiner, je te dirais comme à Frank que tu te shootes aux endorphines, ceci-dit nous avons peut-être tous été conçus ainsi, nous chasseurs-cueilleurs, pour atteindre la plénitude ainsi..... En tous cas ça a l'air d'être une réponse possible.
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Thierry
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MessageSujet: Re: Conscience et liberté.   Conscience et liberté. Icon_minitimeSam 26 Nov - 14:55

Alors, quand nous sommes hantés par notre conscience, sommes nous vraiment libres?

Le problème, c'est de savoir s'il vaut mieux être hantés par la recherche de notre conscience ou par l'absence de conscience...
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Thierry
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MessageSujet: Re: Conscience et liberté.   Conscience et liberté. Icon_minitimeSam 26 Nov - 14:58

La dépression, Steep, je l'ai connu deux fois. La première fois, j'avais 25 ans, la deuxième 39. Ca reste une expérience assez effroyable et c'est sans doute de là que vient aussi cette quête spirituelle. On n'en sort pas indemne. Ca peut aussi devenir un sacré tremplin.
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MessageSujet: Re: Conscience et liberté.   Conscience et liberté. Icon_minitimeDim 27 Nov - 11:50

Thierry a écrit:
Alors, quand nous sommes hantés par notre conscience, sommes nous vraiment libres?

Le problème, c'est de savoir s'il vaut mieux être hantés par la recherche de notre conscience ou par l'absence de conscience...

Je pense justement que cette conscience qui parfois nous tarabiscote,est le modérateur de nos actes,.... et heureusement!

mais aussi ,le frein a bien des libertés,qui sans elle ,pourraient être jouissives , ..............mais , dangeureuse.


à partir du moment où l'on dit liberté, on empiète forcément sur celle des autres......NON,?
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anémone
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MessageSujet: Re: Conscience et liberté.   Conscience et liberté. Icon_minitimeDim 27 Nov - 13:20

marie-josé a écrit:
Thierry a écrit:
Alors, quand nous sommes hantés par notre conscience, sommes nous vraiment libres?

Le problème, c'est de savoir s'il vaut mieux être hantés par la recherche de notre conscience ou par l'absence de conscience...

Je pense justement que cette conscience qui parfois nous tarabiscote,est le modérateur de nos actes,.... et heureusement!

mais aussi ,le frein a bien des libertés,qui sans elle ,pourraient être jouissives , ..............mais , dangeureuse.


à partir du moment où l'on dit liberté, on empiète forcément sur celle des autres......NON,?
Mais nous pouvons partager la liberté de penser.
Malheureusement certains ne sont pas hantés par leur conscience et commettent de mauvais actes. Notre conscience est le miroir de notre éducation, et nous sommes pourvus de pouvoirs pour l'améliorer. Nous sommes seuls juges pour savoir si ce que nous entreprenons entravera plus ou moins la liberté de l'autre. Le dosage n'est pas toujours facile.
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MessageSujet: Re: Conscience et liberté.   Conscience et liberté. Icon_minitimeDim 27 Nov - 17:34

anémone a écrit:
marie-josé a écrit:
Thierry a écrit:
Alors, quand nous sommes hantés par notre conscience, sommes nous vraiment libres?

Le problème, c'est de savoir s'il vaut mieux être hantés par la recherche de notre conscience ou par l'absence de conscience...

Je pense justement que cette conscience qui parfois nous tarabiscote,est le modérateur de nos actes,.... et heureusement!

mais aussi ,le frein a bien des libertés,qui sans elle ,pourraient être jouissives , ..............mais , dangeureuse.


à partir du moment où l'on dit liberté, on empiète forcément sur celle des autres......NON,?
Mais nous pouvons partager la liberté de penser.
Malheureusement certains ne sont pas hantés par leur conscience et commettent de mauvais actes. Notre conscience est le miroir de notre éducation, et nous sommes pourvus de pouvoirs pour l'améliorer. Nous sommes seuls juges pour savoir si ce que nous entreprenons entravera plus ou moins la liberté de l'autre. Le dosage n'est pas toujours facile.

pas toujours, deux enfants élevés dans la même famille ,peuvent être très différents.
L'un respecte autrui, se déplace dans la vie en bon père de famille, et l'autre est un criminel,!.....comment l'expliquer?
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Nelly
Admin
Nelly



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MessageSujet: Re: Conscience et liberté.   Conscience et liberté. Icon_minitimeJeu 1 Déc - 10:25

marie-josé a écrit:
deux enfants élevés dans la même famille ,peuvent être très différents.
L'un respecte autrui, se déplace dans la vie en bon père de famille, et l'autre est un criminel,!.....comment l'expliquer?
Les enfants ne sont pas des robots. Ils ont chacun une vie propre et des idées souvent différentes les uns par rapport aux autres, mais également par rapport à leurs parents. L'éducation reçue les aidera à trouver les réponses à leurs questions personnelles et de cheminer en ayant un maximum de connaissance des valeurs familiales. L'exemple est également important. Comment des enfants, qui n'ont jamais vu leurs parents partir travailler, pourraient-ils faire le nécessaire pour subvenir à leurs besoins puisque "leurs droits sont acquis", d'après eux ?

Par contre, une bonne éducation d'origine les suivra toute leur vie, quel que soit le choix de vie qu'ils fassent.

Ca ne les empêchera pas de faire leurs choix personnels, pas toujours à bon escient. Certains se laissent glisser vers des pentes dangereuses tandis que d'autres se battront, en appliquant les valeurs reçues.
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MessageSujet: Re: Conscience et liberté.   Conscience et liberté. Icon_minitime

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