Citations en vrac

Bah une fois de plus, ma pensée est limitée par mon manque de culture et mon manque de logique. Votre vue et vos références historiques sont imparables.

Pestoune a écrit:

Bah une fois de plus, ma pensée est limitée par mon manque de culture et mon manque de logique. Votre vue et vos références historiques sont imparables.  

Ne te sous estime pas, ton ressenti, ton expérience sont riches. Merci de nous en faire part.

Morgan Kane a écrit:

Pestoune a écrit:

Bah une fois de plus, ma pensée est limitée par mon manque de culture et mon manque de logique. Votre vue et vos références historiques sont imparables.  

Ne te sous estime pas, ton ressenti, ton expérience sont riches. Merci de nous en faire part.

Je ne peux que renchérir sur ce que dit Morgan . Tu partages avec coeur et passion en plus ....Le but d'un échange ce n'est pas de constater ce qu'on sait ou ne sait pas , c'est juste d'apporter un éclairage , le sien et d'éclairage en éclairage , d'allumer l'intérêt Il n'y a pas de bon ou mauvais éclairage , de riche ou de pauvre éclairage puisque chacun d'eux est un pas , un moyen d'approcher , de peaufiner , de préciser ... Ce n'est pas une lumière  qui illumine mon sapin mais la  guirlande entière

Quant à cette citation je ne sais trop comment la comprendre ... est ce le manque ( la pauvreté ici ) qui met en route , en quête pour le combler  ou est ce le dénuement qui , comme on à rien à perdre , permet de tout oser?
Est ce que ici , la pauvreté est comprise comme manque à combler ou comme richesse ( je veux dire comme un "rien "qui autorise tous les possibles ) ?

Zarafa a écrit:

Morgan Kane a écrit:

Pestoune a écrit:

Bah une fois de plus, ma pensée est limitée par mon manque de culture et mon manque de logique. Votre vue et vos références historiques sont imparables.  

Ne te sous estime pas, ton ressenti, ton expérience sont riches. Merci de nous en faire part.

Je ne peux que renchérir sur ce que dit Morgan . Tu partages avec coeur et passion en plus ....Le but d'un échange ce n'est pas de constater ce qu'on sait ou ne sait pas , c'est juste d'apporter un éclairage , le sien et d'éclairage en éclairage , d'allumer l'intérêt Il n'y a pas de bon ou mauvais éclairage , de riche ou de pauvre éclairage puisque chacun d'eux est un pas , un moyen d'approcher , de peaufiner , de préciser ... Ce n'est pas une lumière  qui illumine mon sapin mais la  guirlande entière

Bravo pour la comparaison. Elle est d'actualité !  

Si nous savions tout sur tout, nous n'aurions plus lieu d'échanger. Nous nous contenterions de vérifier dans les livres ou sur Internet. Chaque problème a différentes facettes et la vie nous les montre à des moments inattendus.

Zarafa a écrit:

Quant à cette citation je ne sais trop comment la comprendre ... est ce le manque ( la pauvreté ici ) qui met en route , en quête pour le combler  ou est ce le dénuement qui , comme on à rien à perdre , permet de tout oser?
Est ce que ici , la pauvreté est comprise comme manque à combler ou comme richesse ( je veux dire comme un "rien "qui autorise tous les possibles ) ?

Je crois qu'il faut entendre que la pauvreté pousse plus facilement à la révolte. Quand on n'a rien à perdre, on peut tout tenter alors que ceux qui sont comblés ont souvent trop à perdre pour se lancer dans une révolution qui risquerait de leur faire perdre leurs acquis.

Nelly a écrit:

Je crois qu'il faut entendre que la pauvreté pousse plus facilement à la révolte. Quand on n'a rien à perdre, on peut tout tenter alors que ceux qui sont comblés ont souvent trop à perdre pour se lancer dans une révolution qui risquerait de leur faire perdre leurs acquis.

Vrai aussi.
Disons que pour faire une révolution, il faut des leaders, des penseurs, qui sont rarement des prolétaires, et des gens qui estiment, à tort ou à raison, qu'ils n'ont rien à perdre, ou qui espèrent en un monde meilleur.

Pestoune a écrit:

Bah une fois de plus, ma pensée est limitée par mon manque de culture et mon manque de logique. Votre vue et vos références historiques sont imparables.  

Tous les avis comptent et sont intéressants pour celleux qui souhaitent s’enrichir au contact des autres. Tu éclaires les débats sous la lumière de ton propre jour et il ne manque pas de clarté

A toi, Zarafa.

... Yvan est un garçon tolérant, ce qui en matière de relation humaine est le pire défaut. Yvan est tolérant parce qu'il s'en fout ! Art , Yasmina Reza

La tolérance serait donc le fruit de l'indifférence ?

Ou s'en foutre, n'est pas forcément de l'indifférence. Lorsque je dis, je m'en fous de ce que tu parais, ce n'est pas ça qui me fait t'aimer. Ce n'est pas de l'indifférence. Je m'en fous parce que ça importe peu, ce n'est pas essentiel (tiens une notion très en vogue depuis quelques temps). Je ne m'attache pas à l'éphémère, je cherche plus loin.

A chacun d'interpréter à sa sauce.

Merci de citer, les filles, sinon on ne sait plus de quoi on parle.

Zarafa a écrit:

Pestoune a écrit:

... Yvan est un garçon tolérant, ce qui en matière de relation humaine est le pire défaut. Yvan est tolérant parce qu'il s'en fout ! Art , Yasmina Reza

 La tolérance serait donc le fruit de l'indifférence ?  

Ca peut l'être et c'est très désagréable quand on attache soi-même de l'importance à ce de quoi il s'agit.

Pestoune a écrit:

Ou s'en foutre, n'est pas forcément de l'indifférence.  Lorsque je dis, je m'en fous de ce que tu parais, ce n'est pas ça qui me fait t'aimer. Ce n'est pas de l'indifférence.  Je m'en fous parce que ça importe peu, ce n'est pas essentiel (tiens une notion très en vogue depuis quelques temps). Je ne m'attache pas à l'éphémère, je cherche plus loin.

A chacun d'interpréter à sa sauce.

Je ne pense pas non plus que la tolérance, du moins dans le sens où je l'entends, est de l'indifférence.
Chacun n'est pas fabriqué dans le même moule. Nos priorités peuvent être différentes.

Pour  moi, la tolérance est une qualité importante. C'est une manière de ne pas rejeter l'autre, d'accepter ses différences. Tolérer est admettre que l'on n'a pas toujours raison, c'est accepter de se plier à des contraintes, soit par obligation, soit par correction, soit par plaisir. Eh oui, par plaisir, parce qu'accepter de se plier à une habitude qui n'est pas la nôtre, fut-ce momentanément, peut faire plaisir à quelqu'un d'autre qui se trouve ainsi valorisé.

Nelly a écrit:

Pour moi, la tolérance est une qualité importante. C'est une manière de ne pas rejeter l'autre, d'accepter ses différences. Tolérer est admettre que l'on n'a pas toujours raison, c'est accepter de se plier à des contraintes, soit par obligation, soit par correction, soit par plaisir. Eh oui, par plaisir, parce qu'accepter de se plier à une habitude qui n'est pas la nôtre, fut-ce momentanément, peut faire plaisir à quelqu'un d'autre qui se trouve ainsi valorisé.

La définition de Nelly m'intérssse parce que ce n'est pas la mienne. Pour moi tolérer, c'est supporter ce qu'on a pas le droit ou les moyens d'empêcher.

En droit, une tolérance est l'acceptation d'une comportement non conforme à la règle, dans certaines limites.

Si j'accepte l'autre par ce que j'admets sa différence, je fais plus que le tolérer, je l'accepte tel qu'il est !

Comme Paul Valéry a dit : " La tolérance, il y a des maisons pour ça ! "

Avec cette définition, la tolérance est tout sauf de l'indifférence....

Mais la citation ci-dessus conduit à réfléchir plus loin.

En fait, c'est le mot accepter qui est ambigu. Il signifie à la fois consentir et admettre.

la tolerance oui, mais qvec certaines limites.Elle ne doit pas porter atteinte aux libertes et interets  d autrui.Soyons ponderes et essayons de concillier plutot,ne pas tolerer l atteinte aux valeurs ;morales.

Morgan Kane a écrit:

Nelly a écrit:

Pour  moi, la tolérance est une qualité importante. C'est une manière de ne pas rejeter l'autre, d'accepter ses différences. Tolérer est admettre que l'on n'a pas toujours raison, c'est accepter de se plier à des contraintes, soit par obligation, soit par correction, soit par plaisir. Eh oui, par plaisir, parce qu'accepter de se plier à une habitude qui n'est pas la nôtre, fut-ce momentanément, peut faire plaisir à quelqu'un d'autre qui se trouve ainsi valorisé.

La définition de Nelly m'intérssse parce que ce n'est pas la mienne. Pour moi tolérer, c'est supporter ce qu'on a pas le droit ou les moyens d'empêcher.

En consultant les synonymes proposés par l'Internaute, j'y trouve ceux-ci : compréhension, indulgence, mansuétude, respect.

Dans ce contexte, qui peut décider de ce qu'on a le droit de faire ou pas ?

Morgan Kane a écrit:

En droit, une tolérance est l'acceptation d'une comportement non conforme à la règle, dans certaines limites.  

 
Oui, c'est un exemple.
Quand l'arbre du voisin dépasse certaines limites légales, je peux néanmoins tolérer que ceux-ci restent en place, tout simplement pour l'arranger.

Morgan Kane a écrit:

Si j'accepte l'autre par ce que j'admets sa différence, je fais plus que le tolérer, je l'accepte tel qu'il est !

La différence peut être un point de vue. Ce n'est pas parce que tu n'es pas d'accord avec mes dires, ou moi avec les tiens, que nous ne pourrons plus nous entendre !

Morgan Kane a écrit:

Comme Paul Valéry a dit : " La tolérance, il y a des maisons pour ça ! "

Tu oses comparer !  

Morgan Kane a écrit:

Avec cette définition, la tolérance est tout sauf de l'indifférence....

Mais la citation ci-dessus conduit à réfléchir plus loin.

En fait, c'est le mot accepter qui est ambigu. Il signifie à la fois consentir et admettre.  

Sauf que dans la citation de Zarafa, il est précisé qu'il tolère parce qu'il s'en fout, ce qui, pour moi, s'apparente à l'indifférence.

marie-josé a écrit:

la tolerance oui, mais qvec certaines limites.Elle ne doit pas porter atteinte aux libertes et interets  d autrui.Soyons ponderes et essayons de concillier plutot,ne pas tolerer l atteinte aux valeurs ;morales.

Ah, les valeurs morales ! Devant certaines réactions, il nous faut serrer les dents et tolérer des réflexions qui ne nous conviennent guère. Répliquer de la même manière risquerait d'envenimer la situation.

Nelly a écrit:

Morgan Kane a écrit:

En droit, une tolérance est l'acceptation d'une comportement non conforme à la règle, dans certaines limites.  

 
Oui, c'est un exemple.
Quand l'arbre du voisin dépasse certaines limites légales, je peux néanmoins tolérer que ceux-ci restent en place, tout simplement pour l'arranger.

J'ai un autre exemple : dernièrement, nous attendions un devis pour des travaux extérieurs. Nous avons reçu ce monsieur au salon. Or, il revenait d'un chantier avec ses chaussures de travail plutôt boueuses... De plus, il était en retard et j'avais mis la table, à la cuisine, sinon je l'aurais emmené là-bas, sur le carrelage, mais j'ai toléré sa présence avec ses chaussures sales sur le tapis. Disons que c'est lui qui a manqué de savoir-vivre, mais c'est nous qui avons faire preuve de tolérance. Heureusement que l'aspirateur a suffi pour nettoyer, mais ça aurait pu être pire.
Alors, sommes-nous une maison de tolérance ?

Nelly a écrit:

Alors, sommes-nous une maison de tolérance ?

Morgan Kane a écrit:

Nelly a écrit:

Alors, sommes-nous une maison de tolérance ?

A toi, Kitara.

A toi, Pestoune.

"Le monde est une triste boutique, les cœurs purs doivent se mettre ensemble pour l'embellir, il faut reboiser l'âme humaine(...) Je pense de toutes mes forces qu'il faut s'aimer à tort et à travers."
Julos Beaucarne

C'est tellement fort comme phrase pour moi. Surtout sachant de drame qu'a vécu Julos Beaucarne. Cette phrase est tirée d'une lettre qu'il a écrit après l'assassinat de son aimée. Quelle force !

Pestoune a écrit:

"Le monde est une triste boutique, les cœurs purs doivent se mettre ensemble pour l'embellir, il faut reboiser l'âme humaine(...) Je pense de toutes mes forces qu'il faut s'aimer à tort et à travers."
Julos Beaucarne

C'est tellement fort comme phrase pour moi. Surtout sachant de drame qu'a vécu Julos Beaucarne. Cette phrase est tirée d'une lettre qu'il a écrit après l'assassinat de son aimée. Quelle force !

Un grand optimisme !

Morgan Kane a écrit:

Pestoune a écrit:

"Le monde est une triste boutique, les cœurs purs doivent se mettre ensemble pour l'embellir, il faut reboiser l'âme humaine(...) Je pense de toutes mes forces qu'il faut s'aimer à tort et à travers."
Julos Beaucarne

C'est tellement fort comme phrase pour moi. Surtout sachant de drame qu'a vécu Julos Beaucarne. Cette phrase est tirée d'une lettre qu'il a écrit après l'assassinat de son aimée. Quelle force !

Un grand optimisme !

Ne faut-il pas être optimiste pour avancer ? Certes, nous savons que nous ne pourrons pas tout réparer, tout améliorer, mais si tout un chacun baisse les bras, nous ne vivrons plus ! Si nous commencions déjà à agir positivement avec nos proches, ceux qui nous aiment et que nous aimons ? N'est-ce pas un bon début ? Ensuite, il faut élargir un peu le terrain, regarder, écouter !

C'est vrai qu'on ne peut pas aimer tout le monde, à tort et à travers, comme dit l'auteur, mais essayons déjà de l'appliquer en cercle restreint !

A toi, Morgan.

Isaac Newton a écrit:

Les hommes construisent trop de murs et pas assez de ponts

Comme il a raison, surtout en ces temps incertains ....

Morgan Kane a écrit:

Isaac Newton a écrit:

Les hommes construisent trop de murs et pas assez de ponts

Comme il a raison, surtout en ces temps incertains ....

Ce fameux virus ne nous apprend-il pas parfois à construire quelques ponts ? Il y a une prise de conscience, pour certains, mais pas tout un chacun. D'un autre côté, quand cette crise se sera éloignée, ces petits ponts demeureront-ils ou chaque retournera-t-il à ses préoccupations sans plus se soucier du voisin ?

Morgan Kane a écrit:

Isaac Newton a écrit:

Les hommes construisent trop de murs et pas assez de ponts

Comme il a raison, surtout en ces temps incertains ....

Je pense aussi qu'il a raison ... en plus ça me parait tellement vain . Les murs érigés ne sont pas des signes pour ceux qui sont à l'extérieur mais bien pour ceux qui sont à l'intérieur . Une illusion . Des murs , ça s'escalade .

Morgan Kane a écrit:

Isaac Newton a écrit:
Les hommes construisent trop de murs et pas assez de ponts

l'homme n'a rien compris, rien appris. Ce n'est pas en s'isolant, en s'enfermant sur lui, qu'il s'en sortira. L'espoir viendra de l'entraide, du partage, de la mise en commun. C'est ce que je crois en tout cas. Intimement

Avez-vous lu ma réponse ? Comme elle se trouve en haut de page, il arrive qu'on ne la voit pas.

Je faisais le lien avec le virus et l'entraide qui s'est installée.

Nelly a écrit:

Morgan Kane a écrit:

Isaac Newton a écrit:

Les hommes construisent trop de murs et pas assez de ponts

Comme il a raison, surtout en ces temps incertains ....

Ce fameux virus ne nous apprend-il pas parfois à construire quelques ponts ? Il y a une prise de conscience, pour certains, mais pas tout un chacun. D'un autre côté, quand cette crise se sera éloignée, ces petits ponts demeureront-ils ou chaque retournera-t-il à ses préoccupations sans plus se soucier du voisin ?

J'avais bien vu mais pas suffisamment développé ma réponse par rapport à ce que tu dis, Nelly, je m'en excuse.

L'homme n'a rien compris, avais-je écrit, pour la simple et bonne raison que les ponts construits lors du premier confinement où tout le monde s'émerveillait de découvrir les vertus de l'entraide, où tout un chacun clamait avec force que la vie serait différente après, qu'on retrouve enfin le vrai sens de la vie, et bien tous ces ponts se sont effondrés dès la fin de ce 1er confinement. Au second, l'égoïsme a repris ses droits, plus féroce que jamais.  La révolte des anti-masques, le refus des distanciations y compris dans les supermarchés où tout le monde colle à tous le monde, la réclamation de la liberté de faire ce que l'on veut, tout démontre que l'homme n'a rien compris, rien retenu et que de fait, il se perd.

Pestoune a écrit:

Nelly a écrit:

Morgan Kane a écrit:

Isaac Newton a écrit:

Les hommes construisent trop de murs et pas assez de ponts

Comme il a raison, surtout en ces temps incertains ....

Ce fameux virus ne nous apprend-il pas parfois à construire quelques ponts ? Il y a une prise de conscience, pour certains, mais pas tout un chacun. D'un autre côté, quand cette crise se sera éloignée, ces petits ponts demeureront-ils ou chaque retournera-t-il à ses préoccupations sans plus se soucier du voisin ?

J'avais bien vu mais pas suffisamment développé ma réponse par rapport à ce que tu dis, Nelly, je m'en excuse.

L'homme n'a rien compris, avais-je écrit, pour la simple et bonne raison que les ponts construits lors du premier confinement où tout le monde s'émerveillait de découvrir les vertus de l'entraide, où tout un chacun clamait avec force que la vie serait différente après, qu'on retrouve enfin le vrai sens de la vie, et bien tous ces ponts se sont effondrés dès la fin de ce 1er confinement. Au second, l'égoïsme a repris ses droits, plus féroce que jamais.  La révolte des anti-masques, le refus des distanciations y compris dans les supermarchés où tout le monde colle à tous le monde, la réclamation de la liberté de faire ce que l'on veut, tout démontre que l'homme n'a rien compris, rien retenu et que de fait, il se perd.

Il est vrai que cela devient lassant, mais je n'ai pas forcément l'impression que ça ait empiré au point de vue distanciation. Au contraire, je trouve que je vois davantage de masques à l'extérieur qu'au premier confinement.

Par contre, la boulangère me dit qu'elle a tous les jours des problèmes avec ceux qui n'en portent pas. Je n'en ai pas vus moi-même. Il y a ceux qui l'oublient et ceux qui ne veulent pas le porter.

Les anti-masques sont plus nombreux, c'est vrai, mais ce n'est pas la majorité. Ils le pensaient sans doute également lors du premier confinement, mais à présent, ça les agace encore plus. Quand à l'entraide, je suis d'accord avec toi. Tout le monde a sans doute trouvé celui ou celle qui lui donne un coup de main occasionnel (courses), mais à la longue, tout le monde se sent un peu en besoin d'être soutenu, me semble-t-il.

Par contre, il reste ceux qui s'en vont en vacances pour éviter de porter un masque et se dorer au soleil. Ils n'ont toujours rien compris !

A toi, Anémone.

Nelly a écrit:

A toi, Anémone.

Ehhhhh, on se réveille ! Nous sommes déjà en 2021 !

A toi, Kitara.

Bon, si tout le monde se tait !

Quelqu'un se lance ?

Nelly a écrit:

Bon, si tout le monde se tait !

Quelqu'un se lance ?

Voilà l'effet de la retraite. L'homme est né pour la société ; séparez-le, isolez-le, ses idées se désuniront, son caractère se tournera, mille affections ridicules s'élèveront dans son coeur ; des pensées extravagantes germeront dans son esprit, comme les ronces dans une terre sauvage.
Denis Diderot ,

La Religieuse

c'est bien vrai,cette pandemie nous le prouve encore une fois, on a besoin de la présence des autres,de la chaleurs d'un baiser d'enfant,du sourrire de la voisine ,caché sous son masque,prendre dans ses bras les siens.
Oui, des pensées bizares nous traversent l'esprit,vivement que tout cela se termine,c'est urgent!

marie-josé a écrit:

Nelly a écrit:

Bon, si tout le monde se tait !

Quelqu'un se lance ?

Voilà l'effet de la retraite. L'homme est né pour la société ; séparez-le, isolez-le, ses idées se désuniront, son caractère se tournera, mille affections ridicules s'élèveront dans son coeur ; des pensées extravagantes germeront dans son esprit, comme les ronces dans une terre sauvage.
Denis Diderot ,

La Religieuse

c'est bien vrai,cette pandemie nous le prouve encore une fois, on a besoin de la présence des autres,de la chaleurs d'un baiser d'enfant,du sourrire de la voisine ,caché sous son masque,prendre dans ses bras les siens.
Oui, des pensées bizares nous traversent l'esprit,vivement que tout cela se termine,c'est urgent!

Il est vrai que l'isolement exacerbe les choses. On est tellement recentré sur soi que rien n'arrive plus à nous distraire de nos maux. Cela devient un cercle vicieux. Plus on est recentré sur soi, plus on souffre, plus on souffre, plus la dépression nous gagne.

Tu exprimes une urgence Marie-José. Je le ressens comme un appel, un cri du coeur. Le plus difficile est de ne pas s'isoler, de profiter du moindre moment pour communiquer, ne pas hésiter à prendre le téléphone. Peut être une voisine se sent aussi seule, pourquoi ne pas converser ensemble pour exprimer ce qu'on ressent, pour partager un instant libératoire.
Plus on s'isole, plus on se sent isolé.

Bravo pour la citation Marie-Jo !

Effectivement, nous avons besoin de vivre en société, pour avoir des contacts, de la chaleur humaine.

Et, effectivement, celui qui vit seul, isolé, qui ne reçoit plus de retour des autres sur ce qu'il pense, peut dériver assez vite.

Mais ce qui est vrai des individus est vrai des groupes humains !

marie-josé a écrit:

Voilà l'effet de la retraite. L'homme est né pour la société ; séparez-le, isolez-le, ses idées se désuniront, son caractère se tournera, mille affections ridicules s'élèveront dans son coeur ; des pensées extravagantes germeront dans son esprit, comme les ronces dans une terre sauvage.
Denis Diderot ,

La Religieuse

c'est bien vrai,cette pandemie nous le prouve encore une fois, on a besoin de la présence des autres,de la chaleurs d'un baiser d'enfant,du sourrire de la voisine ,caché sous son masque,prendre dans ses bras les siens.
Oui, des pensées bizares nous traversent l'esprit,vivement que tout cela se termine,c'est urgent!

La période de l'année où nous nous trouvons n'arrange rien : il fait nuit de bonne heure, le temps est grisâtre et, de plus, la fin de l'année est généralement synonyme de fêtes de famille. L'absence de celles-ci donnent le blues. De plus, la pandémie ne semble pas s'arrêter. Espérons que les vaccins permettront d'en limiter le flux.

Pourtant, il faut tenir bon ! Tu as quand même de la famille pas trop loin. Je suppose que tu les vois. Certes, il faut rester prudent et c'est ennuyeux, mais notre courageuse Marie-Jo ne va pas baisser les bras.

Pestoune a écrit:

marie-josé a écrit:

Voilà l'effet de la retraite. L'homme est né pour la société ; séparez-le, isolez-le, ses idées se désuniront, son caractère se tournera, mille affections ridicules s'élèveront dans son coeur ; des pensées extravagantes germeront dans son esprit, comme les ronces dans une terre sauvage.
Denis Diderot ,

La Religieuse

c'est bien vrai,cette pandemie nous le prouve encore une fois, on a besoin de la présence des autres,de la chaleurs d'un baiser d'enfant,du sourrire de la voisine ,caché sous son masque,prendre dans ses bras les siens.
Oui, des pensées bizares nous traversent l'esprit,vivement que tout cela se termine,c'est urgent!

Il est vrai que l'isolement exacerbe les choses. On est tellement recentré sur soi que rien n'arrive plus à nous distraire de nos maux. Cela devient un cercle vicieux. Plus on est recentré sur soi, plus on souffre, plus on souffre, plus la dépression nous gagne.

J'avoue que le premier confinement ne m'était pas aussi pénible que cette période-ci, sans doute parce qu'il faisait beau et qu'on pouvait plus facilement sortir. De plus, on pensait tous que cette situation serait provisoire alors que là, nous n'en voyons pas l'issue.

Pestoune a écrit:

Tu exprimes une urgence Marie-José. Je le ressens comme un appel, un cri du coeur.  Le plus difficile est de ne pas s'isoler, de profiter du moindre moment pour communiquer, ne pas hésiter à prendre le téléphone. Peut être une voisine se sent aussi seule, pourquoi ne pas converser ensemble pour exprimer ce qu'on ressent, pour partager un instant libératoire.  
Plus on s'isole, plus on se sent isolé.

Nelly a écrit:

marie-josé a écrit:

Voilà l'effet de la retraite. L'homme est né pour la société ; séparez-le, isolez-le, ses idées se désuniront, son caractère se tournera, mille affections ridicules s'élèveront dans son coeur ; des pensées extravagantes germeront dans son esprit, comme les ronces dans une terre sauvage.
Denis Diderot ,

La Religieuse

c'est bien vrai,cette pandemie nous le prouve encore une fois, on a besoin de la présence des autres,de la chaleurs d'un baiser d'enfant,du sourrire de la voisine ,caché sous son masque,prendre dans ses bras les siens.
Oui, des pensées bizares nous traversent l'esprit,vivement que tout cela se termine,c'est urgent!

La période de l'année où nous nous trouvons n'arrange rien : il fait nuit de bonne heure, le temps est grisâtre et, de plus, la fin de l'année est généralement synonyme de fêtes de famille. L'absence de celles-ci donnent le blues. De plus, la pandémie ne semble pas s'arrêter. Espérons que les vaccins permettront d'en limiter le flux.

Pourtant, il faut tenir bon ! Tu as quand même de la famille pas trop loin. Je suppose que tu les vois. Certes, il faut rester prudent et c'est ennuyeux, mais notre courageuse Marie-Jo ne va pas baisser les bras.

µ
Bien entendu,on tiens le coup! mais seule c'est pas facile,surtout moi qui suis habituée a être bavarde et sociale,toute une vie de commerce et maintenant le vide.
Avouez que c'est pas évident mais bon on doit faire face!

marie-josé a écrit:

Bien entendu,on tiens le coup! mais seule c'est pas facile,surtout moi qui suis habituée a être bavarde et sociale,toute une vie de commerce et maintenant le vide.
Avouez que c'est pas évident mais bon on doit faire face!

Tu sais, j'ai l'impression que ce n'est facile pour peu de monde. Quand je vois toutes ces personnes qui risquent de perdre leur travail, ces entreprises qui se demandent combien de temps elles vont tenir, qui ont des dettes, qui doivent rester fermées, etc., je pense qu'il faut relever la tête.

Mais je sais également que la solitude est difficile à vivre, déjà d'une manière générale, alors maintenant...

Ce forum constitue une aide !

Tu prend le relais, Kitara ?

Citation :

“Ce qui n'a jamais été articulé en mots finit par devenir trop nébuleux pour s'inscrire dans la mémoire.”
Jane Smiley

Je suis d'accord avec cette citation. Pour moi les mots sont même encore plus importants, car ils permettent de définir les situations, entre autre, et savoir où on en est.

Il m'est arrivé de me retrouver dans des situation qui ne portaient pas de nom, j'ai fini par en inventer un et ça m'a été utile !

Kitara a écrit:

Citation :

“Ce qui n'a jamais été articulé en mots finit par devenir trop nébuleux pour s'inscrire dans la mémoire.”
Jane Smiley

Je suis d'accord avec cette citation. Pour moi les mots sont même encore plus importants, car ils permettent de définir les situations, entre autre, et savoir où on en est.

Les uns vont-ils sans les autres ? Je pense à une personne qui dit assez fréquemment à ses enfants qu'elle les aime, mais ne leur fait ni câlins ni bisous. Certains mots n'ont-ils pas besoin de preuves ?

Il y a également ces personnes en EHPAD auxquelles on dit plein de gentillesses, mais rien ne semble remplacer une présence, un toucher.

D'une autre côté, j'avoue qu'il est impératif de mettre des mots sur certaines situations. Il faut pouvoir les définir. Le ressenti peut être insuffisant car pas assez concret.

Kitara a écrit:

Il m'est arrivé de me retrouver dans des situation qui ne portaient pas de nom, j'ai fini par en inventer un et ça m'a été utile !

Je ne pense pas que ce me soit déjà arrivé, mais au fond, pourquoi pas ? Mettre un mot sur une situation est un résumé d'un vécu.

Mettre un mot sur sur une situation permet de la gérer.

Ma fille avait 9 ans à la mort de son arrière-grand mère et a été très affectée. Elle m'a demandé pourquoi.

Je lui ai dit : " Parce que c'est la seule personne au monde qui t'aime inconditionnellement sans jamais t'avoir rien demandé ! "

Mon explication était exacte ou pas, mais mettre des mots a permis à ma fille d'entamer son deuil.

Je pense aussi que la formulation d'un sentiment , d'une émotion , d'une situation aide peut être pas immédiatement à la gérer mais à la comprendre et je crois que c'est une des voies pour tenter de la gérer
Reste que , il me semble que ce n'est pas toujours évident d'exprimer de façon évidente les replis de nos émotions et que les mots sont porteurs de signifiant particulier en fonction des expériences de chacun ce qui rend la communication quand même compliquée

Effectivement, avant de pouvoir mettre un mot sur une émotion, il faut en avoir conscience et faire un minimum d'auto-analyse. Mais justement, le fait de se dire qu'on a envie de mettre des mots sur ce qu'on ressent nous oblige à faire cette introspection, et par la même occasion nous permet de comprendre, ce qui facilite la prise de recul.
Au final, c'est très utile sur plusieurs aspect.

A toi, Pestoune.