philo Z'amis
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| l'indifférence peut-elle être salutaire? | |
| | Auteur | Message |
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Marie-jo 17 ******
| Sujet: l'indifférence peut-elle être salutaire? Mer 17 Sep - 9:33 | |
| pour moi, l'indifférence est l'absence total de sensations, c'est une position,une absence d'émotions ou : UNE PROTECTION? se protéger d'éventuels ressenti perturbateurs! comme : "l'angoisse, la gène, les tensions musculaires, le noeud a l'estomac etc... dans ces cas, l'indifférence est positive, car elle nous empêche de sombrer dans des sentiments dévastateurs pour notre équilibre. cette indifférence, Nietzsche l'appelle "la faculté de l'oubli" oublier pour pouvoir avancer, c'est aussi répondre avec indifférence aux attaques blessantes,insultes, mensonges de toutes sorte. cette indifférence là , sera alors positive. Maintenant , un être indifférents aux autres, est souvent le résultat de beaucoup de souffrance ou de désillusions! Il y a aussi les "INDIFFERENTS" égoïstes, ceux là ne vivent que pour eux-mêmes , cette catégorie est a bannir,nous sommes tous responsable d'autrui, c'est ma façon de penser, je ne crois pas que ce genre de personnage ,puisse vivre heureux, car il s'isole automatiquement de la société et des plaisirs qu'il pourrait en recevoir. Tout n'est pas négatif sur cette terre, et essayons d'être réceptifs aux bonnes influences . | |
| | | Brumes ******
| Sujet: Re: l'indifférence peut-elle être salutaire? Mer 17 Sep - 12:21 | |
| D'accord avec toi Marie Jo.
Le mot "indifférence" n'est peut être pas tout à fait adapté.
Nous avons chacun nos limites aux attaques, aux aléas de la vie. Les êtres "sensibles" sont obligés de prendre de la distance sous peine de sombrer dans la tristesse, la dépression, parfois divers problèmes de santé.
Il faut donc se préserver pour pouvoir faire face et au besoin aider les autres. Ce n'est pas de l'égoïsme, car, que peut-on faire si on est amoindri et incapable de réagir soi-même ?
Avant d'attaquer, d'aider sans distinction, il faut pouvoir se défendre. Savoir dire STOP avant d'être entraîné dans des voies "abyssales" ! Se perdre ou vivre ?
Reste "l'indifférent" à tout, en dehors de sa petite personne, alors qu'il a les capacités. Au contraire, il puisera chez les autres ce qui lui permet de se faire plaisir. Ce n'est pas à lui d'en payer le prix !!! Là, pas grand chose à faire. Et si on ne veut pas perdre sa santé et son âme, employer le bistouri. Hurler un bon coup et refaire surface !
Et ne plus se retourner. Se réserver pour ceux qui le méritent. | |
| | | Marie-jo 17 ******
| Sujet: Re: l'indifférence peut-elle être salutaire? Mer 17 Sep - 12:28 | |
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| | | Nelly Admin
| Sujet: Re: l'indifférence peut-elle être salutaire? Mar 10 Nov - 17:08 | |
| - Marie-jo 17 a écrit:
- pour moi, l'indifférence est l'absence total de sensations, c'est une position,une absence d'émotions ou : UNE PROTECTION?
Certes, il s'agit d'une absence de sensations, mais il y a probablement une raison : ça peut être l'égoïsme, le narcissisme. Ceux qui ne voient que leur nombril ne peuvent pas être dérangés par ce qui se passe autour d'eux ! - Marie-jo 17 a écrit:
- se protéger d'éventuels ressenti perturbateurs!
comme : "l'angoisse, la gène, les tensions musculaires, le noeud a l'estomac etc... Réussit-on jamais à se protéger volontairement par l'indifférence ? Je crois que c'est très difficile. On ne se refait pas. Il faut déjà avoir vécu un gros cauchemar personnel pour devenir indifférent aux autres... | |
| | | anémone ******
| Sujet: Re: l'indifférence peut-elle être salutaire? Mar 10 Nov - 17:25 | |
| - Nelly a écrit:
- Marie-jo 17 a écrit:
- se protéger d'éventuels ressenti perturbateurs!
comme : "l'angoisse, la gène, les tensions musculaires, le noeud a l'estomac etc... Réussit-on jamais à se protéger volontairement par l'indifférence ? Je crois que c'est très difficile. On ne se refait pas. Il faut déjà avoir vécu un gros cauchemar personnel pour devenir indifférent aux autres... J'éprouve l'indifférence et tout son sens en cas de fâcherie importante, dans une cassure irréversible. Quand je ferme ma porte, je peux ignorer une personne même proche..C'est aussi un moyen de se préserver, d'éviter d'autres blessures, car quand on est à bout d'arguments, quand on se trouve face à un mur borné, à quoi bon vouloir continuer. Je ne suis pas du genre à tendre l'autre joue... | |
| | | Nelly Admin
| Sujet: Re: l'indifférence peut-elle être salutaire? Mar 10 Nov - 17:30 | |
| - anémone a écrit:
- Nelly a écrit:
- Marie-jo 17 a écrit:
- se protéger d'éventuels ressenti perturbateurs!
comme : "l'angoisse, la gène, les tensions musculaires, le noeud a l'estomac etc... Réussit-on jamais à se protéger volontairement par l'indifférence ? Je crois que c'est très difficile. On ne se refait pas. Il faut déjà avoir vécu un gros cauchemar personnel pour devenir indifférent aux autres... J'éprouve l'indifférence et tout son sens en cas de fâcherie importante, dans une cassure irréversible. Quand je ferme ma porte, je peux ignorer une personne même proche..C'est aussi un moyen de se préserver, d'éviter d'autres blessures, car quand on est à bout d'arguments, quand on se trouve face à un mur borné, à quoi bon vouloir continuer. Tu dis éprouver de l'indifférence... mais il faut pouvoir : quand quelqu'un que tu as beaucoup apprécié te fait du mal, tu peux afficher une façade d'indifférence, mais qu'en est-il du ressenti ? Il serait agréable que le ressenti soit identique, mais c'est loin d'être acquis. Pour moi, du moins. Je me sentirais blessée, humiliée, salie, vidée, épuisée ! - Marie-jo 17 a écrit:
- Je ne suis pas du genre à tendre l'autre joue...
Ce n'est pas mon genre non plus et je ne doutais pas un instant que ce fut le tien ! | |
| | | Marie-jo 17 ******
| Sujet: Re: l'indifférence peut-elle être salutaire? Mar 10 Nov - 17:34 | |
| il est vrai, que cette "INDIFFERENCE" n'est peut-être qu'en surface, au fond de soi on peut avoir mal longtemps; Mais comme le dit Anémone, a quoi ça avance, quand on se trouve devant un mur d'incompréhension! | |
| | | Nelly Admin
| | | | anémone ******
| Sujet: Re: l'indifférence peut-elle être salutaire? Mar 10 Nov - 17:43 | |
| - Nelly a écrit:
- Tu dis éprouver de l'indifférence... mais il faut pouvoir : quand quelqu'un que tu as beaucoup apprécié te fait du mal, tu peux afficher une façade d'indifférence, mais qu'en est-il du ressenti ? Il serait agréable que le ressenti soit identique, mais c'est loin d'être acquis. Pour moi, du moins. Je me sentirais blessée, humiliée, salie, vidée, épuisée !
Nelly, j'ai la réputation d'être très dure..je peux bannir tout sentiment envers quelqu'un quand on m'a fait très mal, et encore plus envers ceux que j'aime. J'ai mis sous clef mes sentiments envers des membres de la famille, je ne dis pas que pendant un certain temps, on n'éprouve pas de chagrin, mais il faut arriver à se conditionner. Pour arriver à cette extrémité, il faut une dose de souffrance endurée. Si je n'avais pas pris ces décisions, bien des choses d'avenir seraient sans suite. Je crois qu'en plus en arrivant à un certain âge, on supporte de moins en moins le mal gratuit. Mais chaque caractère est différent, j'ai la chance de pouvoir trouver la force de bâtir un mur total d'indifférence... | |
| | | Brumes ******
| Sujet: Re: l'indifférence peut-elle être salutaire? Mar 10 Nov - 19:37 | |
| - anémone a écrit:
Réussit-on jamais à se protéger volontairement par l'indifférence ? Je crois que c'est très difficile. On ne se refait pas. Il faut déjà avoir vécu un gros cauchemar personnel pour devenir indifférent aux autres... J'éprouve l'indifférence et tout son sens en cas de fâcherie importante, dans une cassure irréversible. Quand je ferme ma porte, je peux ignorer une personne même proche..C'est aussi un moyen de se préserver, d'éviter d'autres blessures, car quand on est à bout d'arguments, quand on se trouve face à un mur borné, à quoi bon vouloir continuer. Je ne suis pas du genre à tendre l'autre joue... -- OK avec toi. Par la force des choses, j'ai été obligée de mettre une carapace de protection... mais je ne crois pas me tromper en disant que je tendrai quand même la main à un ennemi en difficulté... physique (pour le reste... il peut se l'accrocher avec une épingle double ) | |
| | | Nelly Admin
| Sujet: Re: l'indifférence peut-elle être salutaire? Mer 11 Nov - 9:18 | |
| - anémone a écrit:
-
- Nelly a écrit:
- Tu dis éprouver de l'indifférence... mais il faut pouvoir : quand quelqu'un que tu as beaucoup apprécié te fait du mal, tu peux afficher une façade d'indifférence, mais qu'en est-il du ressenti ? Il serait agréable que le ressenti soit identique, mais c'est loin d'être acquis. Pour moi, du moins. Je me sentirais blessée, humiliée, salie, vidée, épuisée !
Nelly, j'ai la réputation d'être très dure..je peux bannir tout sentiment envers quelqu'un quand on m'a fait très mal, et encore plus envers ceux que j'aime. J'ai mis sous clef mes sentiments envers des membres de la famille, je ne dis pas que pendant un certain temps, on n'éprouve pas de chagrin, mais il faut arriver à se conditionner. Pour arriver à cette extrémité, il faut une dose de souffrance endurée. Si je n'avais pas pris ces décisions, bien des choses d'avenir seraient sans suite. Faut-il que tu aies vécu des moments difficiles pour réussir à verrouiller ainsi ton coeur et ton esprit ! - anémone a écrit:
- Je crois qu'en plus en arrivant à un certain âge, on supporte de moins en moins le mal gratuit.
Je crois qu'on ne le supporte à aucun âge et tellement d'enfants sont traumatisés à vie par des actes de barbarie de leurs proches... Mais il faut réussir à se blinder ainsi. - anémone a écrit:
- Mais chaque caractère est différent, j'ai la chance de pouvoir trouver la force de bâtir un mur total d'indifférence...
Oui, tu te protèges ainsi et tant mieux pour toi si tu y arrives. Pour ma part, je ne peux pas le faire sans souffrir. Mais ça peut ronger. Je n'éprouve pas de haine : parfois de la déception, parfois de la colère et surtout de la rancune, tapie au fond de moi, qui peut se réveiller en fonction des circonstances. | |
| | | Nelly Admin
| Sujet: Re: l'indifférence peut-elle être salutaire? Mer 11 Nov - 9:28 | |
| - Brumes a écrit:
- -- OK avec toi. Par la force des choses, j'ai été obligée de mettre une carapace de protection... mais je ne crois pas me tromper en disant que je tendrai quand même la main à un ennemi en difficulté... physique (pour le reste... il peut se l'accrocher avec une épingle double )
Je n'aime pas le mot "ennemi". S'il s'agit d'un proche, difficile de lui accoler cette étiquette, à moins d'avoir subi quelque chose d'énorme... S'il s'agit d'un étranger, je réagirais de la même manière que s'il s'agissait d'un inconnu. Je donnerais un coup de mains s'il le fallait, prête à passer à autre chose ensuite, sans regret ou, peut-être même avec une petite pointe de satisfaction de lui porter secours. Je me souviendrai toujours d'une ancienne collègue de travail. J'étais jeune sans rien connaître de la vie. Cette collègue avait un seul frère plus âgé qu'elle. Suite au partage de l'héritage, elle s'est sentie flouée (je ne connais pas le détail). Elle pouvait dire à propos de son frère : "même s'il crevait à côté de moi, je ne m'arrêterais pas pour l'aider". Ca m'a marquée. | |
| | | Marie-jo 17 ******
| Sujet: Re: l'indifférence peut-elle être salutaire? Mer 11 Nov - 17:21 | |
| cela marque toujours,quand on se dispute avec quelqu'un! quand c'est un ami,une connaissance,ce n'est pas agréable,on est déçu ,on y pense longtemps,et puis a la longue on oublie! MAIS, quand c'est un membre de famille ou même un enfant,alors ,c'est pour toute la vie! parfois ,on souhaiterais cette reconciliation si salutaire pour notre tranquillité d'esprit. Mais sachant que quelques mois plus tard,le même scénario se représentera,car la personne est ainsi! alors a la longue ,on essaye de se défendre de souffrir, et on coupe les ponts pour de bon | |
| | | Brumes ******
| Sujet: Re: l'indifférence peut-elle être salutaire? Mer 11 Nov - 18:25 | |
| - Nelly a écrit:
- Brumes a écrit:
- -- OK avec toi. Par la force des choses, j'ai été obligée de mettre une carapace de protection... mais je ne crois pas me tromper en disant que je tendrai quand même la main à un ennemi en difficulté... physique (pour le reste... il peut se l'accrocher avec une épingle double )
Je n'aime pas le mot "ennemi". S'il s'agit d'un proche, difficile de lui accoler cette étiquette, à moins d'avoir subi quelque chose d'énorme... S'il s'agit d'un étranger, je réagirais de la même manière que s'il s'agissait d'un inconnu. Je donnerais un coup de mains s'il le fallait, prête à passer à autre chose ensuite, sans regret ou, peut-être même avec une petite pointe de satisfaction de lui porter secours. . -- Je ne pensais pas un proche, mais plutôt à un "ennemi" comme le furent les Allemands ou autres "combattants". Sous les décombres, dans un incendie, noyade etc. demandera-t-on ses opinions politiques, sa religion, sa nationalité ? avant de sauver une personne ??? | |
| | | Marie-jo 17 ******
| Sujet: Re: l'indifférence peut-elle être salutaire? Mer 11 Nov - 18:58 | |
| - Brumes a écrit:
- Nelly a écrit:
- Brumes a écrit:
- -- OK avec toi. Par la force des choses, j'ai été obligée de mettre une carapace de protection... mais je ne crois pas me tromper en disant que je tendrai quand même la main à un ennemi en difficulté... physique (pour le reste... il peut se l'accrocher avec une épingle double )
Je n'aime pas le mot "ennemi". S'il s'agit d'un proche, difficile de lui accoler cette étiquette, à moins d'avoir subi quelque chose d'énorme... S'il s'agit d'un étranger, je réagirais de la même manière que s'il s'agissait d'un inconnu. Je donnerais un coup de mains s'il le fallait, prête à passer à autre chose ensuite, sans regret ou, peut-être même avec une petite pointe de satisfaction de lui porter secours. . -- Je ne pensais pas un proche, mais plutôt à un "ennemi" comme le furent les Allemands ou autres "combattants". Sous les décombres, dans un incendie, noyade etc. demandera-t-on ses opinions politiques, sa religion, sa nationalité ? avant de sauver une personne ??? bien sur que non! on serait des monstres si on ne le faisais pas! quel qu'il soit, personne ne doit périr par hésitation de celui qui pourrait porter secours! APRES et bien! si on n'était pas d'accord avec les idées de cette personne,ben on continue a l'éviter comme avant! c'est tout! | |
| | | stip ******
| Sujet: Re: l'indifférence peut-elle être salutaire? Jeu 12 Nov - 9:01 | |
| L'indifférence peut-elle être salutaire?
Je pense qu'on apprend à s'endurcir, on y est obligé. Inondés d'images de gens en souffrance, parfois dans l'incompréhension ou l'impuissance totale face à des situations nous impliquant personnellement, on apprend l'indifférence, car on n'a pas d'autre réponse. Je pense à ces femmes, ces infirmières qui soignaient les soldats dans les tranchées. Je pense à ces reporters qui vont sur les fronts. Mais d'une façon plus intime, je pense à chacun d'entre nous, aux échecs affectifs que nous avons essuyé, aux coups terribles que nous avons pu recevoir de certains qui appartiennent à notre histoire.
La problèmatique est alors comment faire pour que notre sensibilité reste vivante? Comment rester un être humain qui saura tendre la main..... voir, savoir qu'en matière d'humanité jamais rien n'est gravé dans le marbre? Comment ne pas louper le moment où notre décision peut faire basculer une situation vers un mieux dont on ignore par avance l'étendue. Comment garder la porte ouverte malgré les risques que ça nous fait prendre, mais le faire savoir tout de même? | |
| | | anémone ******
| Sujet: Re: l'indifférence peut-elle être salutaire? Jeu 12 Nov - 9:29 | |
| - stip a écrit:
- L'indifférence peut-elle être salutaire?
Mais d'une façon plus intime, je pense à chacun d'entre nous, aux échecs affectifs que nous avons essuyé, aux coups terribles que nous avons pu recevoir de certains qui appartiennent à notre histoire.
La problèmatique est alors comment faire pour que notre sensibilité reste vivante? Comment rester un être humain qui saura tendre la main..... voir, savoir qu'en matière d'humanité jamais rien n'est gravé dans le marbre? Comment ne pas louper le moment où notre décision peut faire basculer une situation vers un mieux dont on ignore par avance l'étendue. Comment garder la porte ouverte malgré les risques que ça nous fait prendre, mais le faire savoir tout de même? Déjà, à mon sens, pour fermer définitivement la porte de son coeur, il faut avoir enduré certaines blessures assez graves. De mon côté si je suis maintenant hermétique envers certaines personnes, cela n'engage en rien ma sensibilité et mon dévouement pour d'autres. Les déceptions et blessures laissent des cicatrices qui nous endurcissent et nous rendent plus prudents pour donner notre affection...Car le pire du mal, c'est la fourberie, et quand on y a eu droit, qu'on a écouté de belles paroles enduites de mensonge et de saletés...là, je peux vous garantir que cela aide à être dure et à fermer son coeur à tout jamais. | |
| | | Nelly Admin
| Sujet: Re: l'indifférence peut-elle être salutaire? Jeu 12 Nov - 14:53 | |
| - Marie-jo 17 a écrit:
- MAIS, quand c'est un membre de famille ou même un enfant,alors ,c'est pour toute la vie!
parfois ,on souhaiterais cette reconciliation si salutaire pour notre tranquillité d'esprit. De toute manière, pour se réconcilier, il faut être deux, avant tout. Quand il s'agit de quelqu'un de proche, il faut pouvoir réussir à se blinder, tout en gardant sa sensibilité envers les autres. Ne pas s'aigrir et faire la part des choses. Plus l'autre est proche et plus c'est difficile à assumer... - Marie-jo 17 a écrit:
- Mais sachant que quelques mois plus tard,le même scénario se représentera,car la personne est ainsi!
alors a la longue ,on essaye de se défendre de souffrir, et on coupe les ponts pour de bon La vie passe et parfois, quand on s'y attend le moins, une lueur peut advenir dans un sens inespéré. | |
| | | Nelly Admin
| Sujet: Re: l'indifférence peut-elle être salutaire? Jeu 12 Nov - 15:04 | |
| - stip a écrit:
- L'indifférence peut-elle être salutaire?
Je pense qu'on apprend à s'endurcir, on y est obligé. La vie se charge très souvent de nous l'apprendre, parfois à notre détriment. - stip a écrit:
- Inondés d'images de gens en souffrance, parfois dans l'incompréhension ou l'impuissance totale face à des situations nous impliquant personnellement, on apprend l'indifférence, car on n'a pas d'autre réponse.
Je pense à ces femmes, ces infirmières qui soignaient les soldats dans les tranchées. Je pense à ces reporters qui vont sur les fronts. Mais d'une façon plus intime, je pense à chacun d'entre nous, aux échecs affectifs que nous avons essuyé, aux coups terribles que nous avons pu recevoir de certains qui appartiennent à notre histoire. Je crois que toutes ces personnes confrontées à des situations extrêmes doivent se blinder d'une certaine manière, histoire de ne pas se laisser emporter par le malheur des autres. Je me souviens d'un service d'oncologie où on disait que les infirmières changeaient régulièrement de service, pour leur propre santé morale et psychologique. - stip a écrit:
- La problèmatique est alors comment faire pour que notre sensibilité reste vivante?
Si un chirurgien se pose trop de questions, il ne fait plus rien. Et pourtant, il lui faut une bonne dose d'humanité pour assumer son travail, dans certains cas plus que d'autres, certainement. Difficile de savoir comment ils fonctionnent et tiennent bon. - stip a écrit:
- Comment rester un être humain qui saura tendre la main..... voir, savoir qu'en matière d'humanité jamais rien n'est gravé dans le marbre?
Comment ne pas louper le moment où notre décision peut faire basculer une situation vers un mieux dont on ignore par avance l'étendue. Ton questionnement est très pertinent. Je crois qu'il faut surtout agir en son âme et conscience, même si ça paraît difficile. Rester les bras ballants serait pire, je crois, et plus traumatisant encore, à terme. - stip a écrit:
- Comment garder la porte ouverte malgré les risques que ça nous fait prendre, mais le faire savoir tout de même?
Quand il s'agit de proches, je crois qu'ils savent quand la porte reste ouverte. Il leur faut parfois faire un effort pour faire un pas dans le bon sens, mais il faut toujours espérer. Pour le reste, nous ne pouvons qu'agir au mieux de ce que nous pensons. | |
| | | Frank ******
| Sujet: Re: l'indifférence peut-elle être salutaire? Mer 18 Nov - 18:01 | |
| Malheureusement pas le temps de lire... Je donne mon avis sur le peu que j'ai lu en diagonale. Pour moi, il peut y avoir une indifférence concernant le monde des idées. En revanche, plus difficile, à mon avis, d'avoir cette neutralité (mais est-ce synonyme, pas sûr...) quand il s'agit d'un être. En clair, je rappelle que si je suis capable d'aimer et d'apprécier, je n'ai pas peur de haïr... | |
| | | stip ******
| Sujet: Re: l'indifférence peut-elle être salutaire? Mer 18 Nov - 18:16 | |
| - Frank a écrit:
- En clair, je rappelle que si je suis capable d'aimer et d'apprécier, je n'ai pas peur de haïr...
Alors la haine, peut-elle être salutaire? | |
| | | Frank ******
| | | | Frank ******
| Sujet: Re: l'indifférence peut-elle être salutaire? Mer 18 Nov - 18:23 | |
| L'altruisme, l'indifférence, la haine, peu importe, ce n'est pas le sentiment qui sera ou pas salutaire mais la façon de le gérer. | |
| | | stip ******
| Sujet: Re: l'indifférence peut-elle être salutaire? Mer 18 Nov - 18:52 | |
| La haine fait plus de tort à celui qui l'éprouve qu'à l'autre. Quand elle prend forme c'est toujours dans l'abjection, la bêtise crasse. Je l'ai éprouvée très très jeune....... à 3ans!et je n'ai jamais oublié, elle a duré pas mal d'années tant que mes 2 tortionnaires travaillés du touche pipi ont vécu près de chez moi. Ils avaient 8/10 ans. Après on appréhende l'humanité sous un autre regard . Mais....c'était des enfants entre eux pour les adultes. Les autres ont dû se faire engueuler.....et puis c'est tout! Ils ne sont même pas venus me faire leurs excuses.....Vous pensez, je n'étais qu'une petite mioche! Chez moi, plus jamais il n'a été question de ce que j'ai vécu comme un viol. N'empêche que quand j'ai appris le décès de l'un d'entre eux récemment, j'ai eu malgré moi un petit sentiment.....moche? inapproprié, on dira. Vite un divan! | |
| | | Frank ******
| Sujet: Re: l'indifférence peut-elle être salutaire? Mer 18 Nov - 19:11 | |
| - stip a écrit:
- La haine fait plus de tort à celui qui l'éprouve qu'à l'autre.
Mais c'est quoi ça C'est absolument ... FAUX Pour moi en tout cas. Après, que tu puisses le penser et accepter cette idée assez majoritaire, je veux bien mais tu écris ça comme un postulat, une prémisse. Après, nous sommes le produit d'expériences persos et je n'aurai pas l'outrecuidance de minimiser ton avis construit sur ce parcours mais il est possible de penser exactement l'inverse. Ou plus modestement, ne pas penser la même chose. | |
| | | stip ******
| Sujet: Re: l'indifférence peut-elle être salutaire? Mer 18 Nov - 19:18 | |
| Oui...possible. Nous ne sommes pas tous faits dans le même moule, mais autant je sais me défendre ou attaquer à froid, de façon redoutable s'il le faut et dans le temps, mais la colère et la haine comme ça à chaud, je trouve que peu de gens s'en sortent avec les honneurs. A moins d'avoir les plus gros poings! | |
| | | Frank ******
| Sujet: Re: l'indifférence peut-elle être salutaire? Mer 18 Nov - 19:23 | |
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| | | stip ******
| Sujet: Re: l'indifférence peut-elle être salutaire? Mer 18 Nov - 20:14 | |
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| | | Nelly Admin
| Sujet: Re: l'indifférence peut-elle être salutaire? Jeu 19 Nov - 9:07 | |
| - Frank a écrit:
- stip a écrit:
- Frank a écrit:
- En clair, je rappelle que si je suis capable d'aimer et d'apprécier, je n'ai pas peur de haïr...
Alors la haine, peut-elle être salutaire? Je n'irai pas jusque là mais pour moi, on ne doit pas culpabiliser si on la ressent. Nous en avions déjà parlé, peut-être sur ce même post et je m'étonnais que tu puisses éprouver de la haine, Frank. Es-tu certain que le mot soit adéquat ? C'est très fort, la haine. Personnellement, je peux éprouver une colère froide, mais la haine..., il faut avoir vécu quelque chose d'énorme, non ? Comme Stip, je ne pense pas que la haine soit salutaire : elle doit miner celui que la ressent. Passer vers la case indifférence (il faut pouvoir) me paraît plus salutaire et salvateur. | |
| | | Frank ******
| Sujet: Re: l'indifférence peut-elle être salutaire? Jeu 19 Nov - 11:43 | |
| - Nelly a écrit:
- Frank a écrit:
- stip a écrit:
- Frank a écrit:
- En clair, je rappelle que si je suis capable d'aimer et d'apprécier, je n'ai pas peur de haïr...
Alors la haine, peut-elle être salutaire? Je n'irai pas jusque là mais pour moi, on ne doit pas culpabiliser si on la ressent. Nous en avions déjà parlé, peut-être sur ce même post et je m'étonnais que tu puisses éprouver de la haine, Frank. Es-tu certain que le mot soit adéquat ? C'est très fort, la haine. Personnellement, je peux éprouver une colère froide, mais la haine..., il faut avoir vécu quelque chose d'énorme, non ?
Comme Stip, je ne pense pas que la haine soit salutaire : elle doit miner celui que la ressent. Passer vers la case indifférence (il faut pouvoir) me paraît plus salutaire et salvateur. Oui, le terme est fort, trop sans doute pour mon parcours de vie, heureusement exempt d'incidents pouvant amener à ressentir de la haine (et tant mieux). Mais plus généralement, je réagissais sur les sentiments négatifs (rancune, rancoeur, haine...) qui ont mauvaise presse et que d'aucuns imposent automatiquement comme moins "respectables" que d'autres, positifs. Encore une fois, vaut mieux bien vivre une haine plutôt que mal supporter quand on "prend sur soi" ou quand on essaye de retourner coûte que coûte vers des sentiments plus heureux. Non, je ne ressens probablement pas de la haine (quoique, pour une collègue, c'est limite... ) mais OUI, je sais que je peux en ressentir et que si je préfère ne jamais être confronté à tel cas de figure (événement me dictant cette haine), je sais qu'elle serait plus salutaire, POUR MOI, que l'acceptation de l'acte responsable ... ou une indifférence | |
| | | Brumes ******
| Sujet: Re: l'indifférence peut-elle être salutaire? Jeu 19 Nov - 18:33 | |
| -- On se retrouve dans quelques années ! | |
| | | Nelly Admin
| Sujet: Re: l'indifférence peut-elle être salutaire? Jeu 19 Nov - 19:27 | |
| - Frank a écrit:
- Oui, le terme est fort, trop sans doute pour mon parcours de vie, heureusement exempt d'incidents pouvant amener à ressentir de la haine (et tant mieux). Mais plus généralement, je réagissais sur les sentiments négatifs (rancune, rancoeur, haine...)
Tu vois, pour moi, la haine nous rend nous-mêmes méchants, manquant d'objectivité, autorisant des actes allant au-delà de l'acceptable. Si je peux la concevoir pour quelqu'un ayant fait quelque chose d'atroce, je ne la vois pas dans la vie de tous les jours. La haine me paraît néfaste... pour moi-même : ce serait la loi du talion, voire davantage. Un cercle infernal illimité. Par contre, la rancune ou la rancoeur, un gros rang en-dessous, m'apparaissent plus "normaux", suivant le contexte. - Frank a écrit:
- qui ont mauvaise presse et que d'aucuns imposent automatiquement comme moins "respectables" que d'autres, positifs. Encore une fois, vaut mieux bien vivre une haine plutôt que mal supporter quand on "prend sur soi" ou quand on essaye de retourner coûte que coûte vers des sentiments plus heureux.
Je n'ai jamais dit qu'il faut "prendre sur soi" quand on est blessé. Et crois-moi, l'indifférence peut-être une arme très forte, suivant la manière dont on s'en sert et envers qui. La possibilité de réagir froidement est une autre manière de sévir, ou encore attendre le moment propice pour asséner le bon coup. - Frank a écrit:
- Non, je ne ressens probablement pas de la haine (quoique, pour une collègue, c'est limite... )
C'est fou, cette histoire de collègue rendant la vie insupportable... Nous en parlions encore ce soir avec quelqu'un travaillant dans le milieu hospitalier : un bonhomme peut gâcher toute l'ambiance et faire d'un bureau un lieu inhospitalier (c'est le cas de le dire). On a l'impression que ce genre d'individu sévit dans chaque service ou entreprise. On pourrait le massacrer. Mais non, pour l'avoir vécu, ce n'est pas de la haine : par moment, mon collègue pouvait me faire pitié car il était totalement isolé de son propre fait et je le prétendais malheureux, même si d'autres n'étaient pas d'accord avec moi, à ce sujet. Je le sais parano et incapable de se rendre compte du propre mal qu'il se fait. - Frank a écrit:
- mais OUI, je sais que je peux en ressentir et que si je préfère ne jamais être confronté à tel cas de figure (événement me dictant cette haine), je sais qu'elle serait plus salutaire, POUR MOI, que l'acceptation de l'acte responsable ... ou une indifférence
Si on touche à l'un des miens... , je crains de ne plus pouvoir me maîtriser, en effet. | |
| | | Frank ******
| Sujet: Re: l'indifférence peut-elle être salutaire? Jeu 19 Nov - 21:41 | |
| - Nelly a écrit:
- [Et crois-moi, l'indifférence peut-être une arme très forte, suivant la manière dont on s'en sert et envers qui.
Tout à fait mais il faut l'association d'un émetteur sachant bien s'en servir et d'un récepteur pouvant être touché par cette "arme". La haine a au moins cette "supériorité"; son efficacité ne repose que sur l'émetteur puisque, je pense, nous pouvons tabler sur une réaction forcément négative chez celui qui en est la "cible". Et comme j'aime l'efficacité et éliminer les incertitudes, je comprends ma préférence. | |
| | | Brumes ******
| Sujet: Re: l'indifférence peut-elle être salutaire? Ven 20 Nov - 7:48 | |
| - Frank a écrit:
- Nelly a écrit:
- [Et crois-moi, l'indifférence peut-être une arme très forte, suivant la manière dont on s'en sert et envers qui.
Tout à fait mais il faut l'association d'un émetteur sachant bien s'en servir et d'un récepteur pouvant être touché par cette "arme". La haine a au moins cette "supériorité"; son efficacité ne repose que sur l'émetteur puisque, je pense, nous pouvons tabler sur une réaction forcément négative chez celui qui en est la "cible". Et comme j'aime l'efficacité et éliminer les incertitudes, je comprends ma préférence. -- J'ai essayé d'éliminer la haine car je la trouve destructrice "pour moi" ! Ce qui ne m'empêche pas de réagir à ma manière. Où je traite "l'autre" avec un mépris total, l'indifférence est parfois " une arme très forte", où j'emploie des termes -toujours corrects- mais qui font mouche car je sais où il faut taper pour faire mal. La maîtrise de soi a ses limites. Ensuite je tourne la page et je n'y pense plus du tout. Il y va de mon équilibre et de ma tranquillité. Égoïsme ? Peut-être, mais je me fais passer avant la personne en question. | |
| | | Nelly Admin
| Sujet: Re: l'indifférence peut-elle être salutaire? Ven 20 Nov - 20:03 | |
| - Frank a écrit:
-
- Nelly a écrit:
- [Et crois-moi, l'indifférence peut-être une arme très forte, suivant la manière dont on s'en sert et envers qui.
Tout à fait mais il faut l'association d'un émetteur sachant bien s'en servir et d'un récepteur pouvant être touché par cette "arme". C'est exact mais l'émetteur peut l'employer au bon moment ! Personne ne supporte l'indifférence agressive. - Frank a écrit:
- La haine a au moins cette "supériorité"; son efficacité ne repose que sur l'émetteur puisque, je pense, nous pouvons tabler sur une réaction forcément négative chez celui qui en est la "cible".
Je n'aime pas ce qualificatif dans ta bouche. Eprouver de la haine est grave. Je te souhaite de ne jamais la ressentir car, finalement, elle n'est ni volontaire, ni maîtrisée. Il faut un motif très grave pour l'éprouver. - Frank a écrit:
- Et comme j'aime l'efficacité et éliminer les incertitudes, je comprends ma préférence.
Pourquoi pas ? L'indifférence n'était qu'une des armes. Il en est d'autres : remettre quelqu'un à sa place n'est pas facile mais peut également être efficace. Le fait d'agir, dans certaines circonstances, ne me gêne absolument pas dans la mesure où j'en éprouve le besoin et où j'ai prise sur l'autre. D'ailleurs, en parlant d'incertitude, tu as raison de vouloir provoquer une mise au point : il peut arriver que le tiers n'ait pas voulu asséner un mauvais coup et n'en prenne conscience qu'après une explication fortement souhaitable. | |
| | | Frank ******
| | | | Nelly Admin
| Sujet: Re: l'indifférence peut-elle être salutaire? Sam 21 Nov - 9:44 | |
| - Frank a écrit:
- Nelly a écrit:
- Frank a écrit:
-
- Nelly a écrit:
- [Et crois-moi, l'indifférence peut-être une arme très forte, suivant la manière dont on s'en sert et envers qui.
Tout à fait mais il faut l'association d'un émetteur sachant bien s'en servir et d'un récepteur pouvant être touché par cette "arme". C'est exact mais l'émetteur peut l'employer au bon moment ! Personne ne supporte l'indifférence agressive. L'indifférence agressive Tu peux développer, je ne crie pas à l'antinomie mais ... pas loin. On va prendre l'exemple d'un couple, où c'est le plus flagrant : on peut être en parfaite harmonie, sans paroles, tout simplement parce qu'on se trouve bien ensemble. Je dirais qu'on se parle sans rien dire, à certains moments. Le même couple a une dispute. Un mot en amenant un autre, l'un des deux peut se sentir vexé, voire agressé. Si le conjoint se sent réellement affecté, blessé, il peut se taire, jouer l'indifférence. Dans quel état crois-tu que se sentira l'autre ? Beaucoup plus ennuyé que si l''agressé' disait sa rancoeur. Il culpabilisera à fond et essaiera de revenir sur ses paroles, de s'excuser d'avoir dérapé. Imagine que le conjoint humilié ne réponde pas, affecte l'indifférence ? Ce serait désastreux pour tous les deux. Ce n'est donc pas à appliquer au couple, autant que faire se peut, mais cette même situation peut se retrouver en amitié, voire au travail. Je l'ai souvent appliqué au travail : je disais ce qui n'allait pas ou, quand le collègue avait sorti sa répartie, je refroidissais automatiquement mon attitude envers lui et il s'en rendait compte rapidement, puisque j'écourtais également toute discussion sortant du cadre de mon travail. C'est l'autre qui était le plus mal à l'aise et qui était dans ses petits souliers... Chez moi, c'est instinctif : je ne sais pas jouer la comédie et il faut un sacré courage à l'autre (quand il s'agit d'un étranger) pour revenir sur ses paroles. Même mon directeur a pu en profiter, à l'occasion. Il était déjà à la retraite quand il m'a dit un jour : " Vous saviez bien faire comprendre quand ça ne vous plaisait pas". Pourtant, j'avais d'excellentes relations avec lui ! | |
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