philo Z'amis
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| Poésie | |
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+17Thierry marie-josé zilia Frank fazotadje stip dombom anémone Fany Rime clementine Lisa Brumes Marie-jo 17 Nelly Charlestone renal 21 participants | |
Auteur | Message |
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renal ******
| Sujet: Poésie Mar 8 Juil - 7:19 | |
| Apprivoise-moi
LE RENARD:
Si tu veux jouer avec moi il va falloir m'apprivoiser Et créer des liens pas à pas Pour commencer à s'attacher Sinon tu n'es encore pour moi Qu'un petit garçon comme les autres Pour toi qui ne me connais pas Je ne suis qu'un renard parmi d'autres
Apprivoise-moi je t'en prie Si tu as besoin d'un ami Et jusqu'à ma dernière seconde Tu resteras unique au monde
Mais si tu sais m'apprivoiser Ma vie sera ensoleillée Je connaîtrai ton bruit de pas Qui m'appellera hors du terrier Et la blondeur des champs de blé Me fera souvenir de toi Enfin j'aimerai le bruit du vent Qui viendra souffler dans ces champs
Apprivoise-moi je t'en prie Si tu as besoin d'un ami Et jusqu'à ma dernière seconde Tu resteras unique au monde
On ne peut connaître vraiment Que les choses que l'on apprivoise Mais les hommes n'ont plus de temps De s'attarder quand ils se croisent Ils achetent des choses toutes faites Mais il n'y a pas de marchands d'amis Qui vendent de l'amitié toute prête Alors les hommes n'ont plus d'amis
Apprivoise-moi je t'en prie Si tu as besoin d'un ami Et jusqu'à ma dernière seconde Tu resteras unique au monde
Il nous faudra des rendez-vous Pour pouvoir s'habiller le coeur Et tous ces moments entre nous M'apprendront le prix du bonheur
Antoine de St Exupéry Le petit Prince | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Poésie Mar 8 Juil - 10:09 | |
| Comblé J’ai demandé à Dieu la force pour atteindre le succès ; Il m’a rendu faible afin que j’apprenne humblement à obéir. J’ai demandé la santé pour faire de grandes choses ; Il m’a donné l’infirmité pour que je fasse des choses meilleures. J’ai demandé la richesse pour pouvoir être heureux ; Il m’a donné la pauvreté pour pouvoir être sage. J’ai demandé la puissance pour obtenir l’estime des hommes ; Il m’a donné la faiblesse pour que j’éprouve le besoin de Dieu. J’ai demandé un compagnon afin de ne pas vivre seul ; Il m’a donné un cœur afin que je puisse me réjouir de toutes choses. ... Je n’ai rien eu de ce que j’avais demandé, mais j’ai reçu tout ce que j’avais espéré. Presque en dépit de moi-même, les prières que je n’avais pas formulées ont été exaucées. Je suis parmi les hommes, le plus richement comblé. Texte gravé dans un institut de réadaptation à New York Nelly tu le connais | |
| | | Charlestone ******
| Sujet: Re: Poésie Mar 8 Juil - 10:13 | |
| - renal a écrit:
- Apprivoise-moi
LE RENARD:
Si tu veux jouer avec moi il va falloir m'apprivoiser Et créer des liens pas à pas Pour commencer à s'attacher Sinon tu n'es encore pour moi Qu'un petit garçon comme les autres Pour toi qui ne me connais pas Je ne suis qu'un renard parmi d'autres
Apprivoise-moi je t'en prie Si tu as besoin d'un ami Et jusqu'à ma dernière seconde Tu resteras unique au monde
Mais si tu sais m'apprivoiser Ma vie sera ensoleillée Je connaîtrai ton bruit de pas Qui m'appellera hors du terrier Et la blondeur des champs de blé Me fera souvenir de toi Enfin j'aimerai le bruit du vent Qui viendra souffler dans ces champs
Apprivoise-moi je t'en prie Si tu as besoin d'un ami Et jusqu'à ma dernière seconde Tu resteras unique au monde
On ne peut connaître vraiment Que les choses que l'on apprivoise Mais les hommes n'ont plus de temps De s'attarder quand ils se croisent Ils achetent des choses toutes faites Mais il n'y a pas de marchands d'amis Qui vendent de l'amitié toute prête Alors les hommes n'ont plus d'amis
Apprivoise-moi je t'en prie Si tu as besoin d'un ami Et jusqu'à ma dernière seconde Tu resteras unique au monde
Il nous faudra des rendez-vous Pour pouvoir s'habiller le coeur Et tous ces moments entre nous M'apprendront le prix du bonheur
Antoine de St Exupéry Le petit Prince Je l'ai lu plusieurs fois.....Et, je me régale de ses mots. J'adore Antoine de St Exupéry, auteur qui me rappelle mes débuts dans la lecture. Le petit Prince (ou le petit prince du desert ) est un chef d'oeuvre ! Je l'ai eu meme comme Prix d'excellence a l'école... | |
| | | Nelly Admin
| Sujet: Sois serein Sam 12 Juil - 12:49 | |
| Sois serein au milieu du bruit et de l'agitation et songe au calme paisible qui se dégage du silence. Vis en bonne entente avec tout le monde sans pour cela te renier. Expose calmement et clairement tes idées.
Ecoute les autres, même celui que tu considères moins intelligent que toi, car lui aussi a quelque chose à t'apprendre.
Evite les personnes bruyantes et agressives, elles sont un supplice pour l'esprit.
Si tu te compares aux autres, tu te sentiras parfois vaniteux et aigri, car il y en en aura toujours de plus grands et de plus petits que toi.
Si modeste que soit ta profession, elle est réellement une richesse dans un monde instable.
Anonyme | |
| | | Nelly Admin
| Sujet: Etre et non paraître Lun 14 Juil - 12:38 | |
| Etre et non Paraître... savoir rester humble face à l'immensité de l'univers que l'on est infiniment petits il faut le reconnaître qu'il y a toujours plus grand que nous sur cette terre Aux riches bien vêtus on fait des courbettes Aux pauvres en haillons on fait des grimaces peut-être que l'âme du pauvre est bien plus honnête que celle de ce seigneur de la haute classe
L'habit ne fait pas le moine, dit l'adage on ferait bien d'y prendre de la graine Ce n'est pas le plus beau qui est le plus sage la vraie grandeur est dans l'âme humaine
Marie | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Poésie Mar 15 Juil - 8:31 | |
| Ce poéme me touche beaucoup car il est tellement vrai !!! | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Poésie Mer 16 Juil - 7:20 | |
| CHUT !!!!!!
Marche doucement en silence,
Laisse-toi aller, aie confiance.
Laisse ton cœur te porter,
Laisse tes pas te guider.
Regarde autour de toi,
Sois attentif à ce qui est près de toi.
La fleur sur le bord du chemin,
Les oiseaux qui chantent sans fin.
Tout est calme et paisible.
Ton cœur est sensible.
Une grande paix t’envahit.
Tu ne sais pas où tu vas,
Mais tu avances serein,
Toujours plus loin
Toujours avec entrain.
Tu arrives à une source,
Tu découvres les ressources,
Qui habitent ton cœur.
Tu comprends enfin ce que tu es vraiment,
Ce que tu es simplement,
Que tu as un cœur,
Tout rempli de chaleur,
Tout rempli de douceur,
Tout rempli de promesses
Tout rempli de caresses
Prêt à donner,
Prêt à aimer,
Prêt à être aimé
Tu as trouvé la façon d’être heureux
Qui est d’écouter ton cœur
Qui te connaît par cœur.
Il est rempli d’amour,
Qui ne demande qu’une chose,
A rejaillir de toi. | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Poésie Mer 16 Juil - 7:26 | |
| Victor Hugo un grand Homme !!!!
Le mendiant
Un pauvre homme passait dans le givre et le vent. Je cognai sur ma vitre ; il s'arrêta devant Ma porte, que j'ouvris d'une façon civile. Les ânes revenaient du marché de la ville, Portant les paysans accroupis sur leurs bâts. C'était le vieux qui vit dans une niche au bas De la montée, et rêve, attendant, solitaire, Un rayon du ciel triste, un liard de la terre, Tendant les mains pour l'homme et les joignant pour Dieu. je lui criai : « Venez vous réchauffer un peu. Comment vous nommez-vous ? » Il me dit : « Je me nomme Le pauvre. » Je lui pris la main : « Entrez, brave homme. » Et je lui fis donner une jatte de lait. Le vieillard grelottait de froid ; il me parlait, Et je lui répondais, pensif et sans l'entendre. « Vos habits sont mouillés », dis-je, « il faut les étendre , Devant la cheminée. » Il s'approcha du feu. Son manteau, tout mangé des vers, et jadis bleu, Étalé largement sur la chaude fournaise, Piqué de mille trous par la lueur de braise, Couvrait l'âtre, et semblait un ciel noir étoilé. Et, pendant qu'il séchait ce haillon désolé D'où ruisselait la pluie et l'eau des fondrières, Je songeais que cet homme était plein de prières, Et je regardais, sourd à ce que nous disions, Sa bure où je voyais des constellations.
(Victor Hugo) | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Poésie Mer 16 Juil - 14:59 | |
| Mes quatre saisons
Me voici parvenue au milieu de mon âge,
Mon corps a traversé la moitié des saisons ;
Quelque soit le côté, se trouve un paysage
Ou se pose mon regard sur un bel horizon.
De ce coté l'herbe est tendre, le soleil s'y est levé
Un poulain y galope dans ses verts paturâges
Ici, la terre est rouge, le soleil pourra s'y coucher
Apportant la sagesse et la paix sans orage.
Tu es là, si présent, tu me dis que tu m'aimes
Comme au tout premier jour de notre doux printemps
Il n'y a plus en nous le moindre petit dilemne
Car notre amour est lui, toujours fleurissant.
Ce voyage près de toi m'a aidée à grandir
Tu es de cette vie le plus beau des cadeaux
Et quand viendra l'hiver, qu'il me faudra partir
Tu seras en mon coeur pour y rester au chaud.
(swadisthana ) | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Poésie Mer 16 Juil - 15:00 | |
| Trouver la Paix
Il est des jours ou nettoyer son coeur est chose facile D'autres jours ou cela devient un travail terrifiant Des jours ou l'on voudrait s'enterrer seul sur une ile D'autres ou l'ont est tellement heureux d'être vivant
L'esprit humain à de bien multiples facettes Il est impossible de les voir toutes entièrement Parce que comme un cristal ou une allumette Le reflet ou la flamme change selon le moment
Trouver la stabilité est un de nos plus gros défis Car d'un moment à l'autre nous risquons de tomber Sans parvenir à faire le moindre compromis Vers ce qui nous semble être notre vérité
Nous avons pourtant une chance d'être heureux En cherchant dans notre coeur l'amour bien enfoui Sous nos tonnes de douleurs, de chagrins, de voeux Car il n'y a bien qu'en nous que ce trouve le Paradis
Il nous faut avancer pas à pas, doucement Sur ce chemin, à nos souffrances dire adieu Ne pas trainer de poids, vivre légèrement Là se trouve la paix, sur la voie du juste milieu
(swadisthana ) | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Poésie Mer 16 Juil - 20:04 | |
| quelques poémes de Maurice Caréme
Tu es la saveur de mon pain Tu es la saveur de mon pain, Le dimanche de ma semaine, Tu es la ligne du destin Que l’on peut lire dans ma main, Tu es ma joie, tu es ma peine, Tu es ma chanson, ma couleur Et, dans la douceur de mes veines, Le sang qui fait battre mon cœur.
BONTE Il faut plus d'une pomme Pour emplir un panier. Il faut plus d'un pommier Pour que chante un verger. Mais il ne faut qu'un homme Pour qu'un peu de bonté Luise comme une pomme Que l'on va partager.
REVEIL
Bonjour, le bois ! Cria l'enfant. Bonjour, l'enfant ! Cria le bois.
Bonjour, l'abeille ! Cria l'enfant. Bonjour, l'enfant ! Cria l'abeille.
Alors, et moi ? Dit le soleil, Alors, et moi Qui te réveille ?
Je l'ai crié, Lui dit l'enfant. Je l'ai crié En m'éveillant
Je l'ai crié, Lui dit l'enfant. Je l'ai crié En m'éveillant
BERCEUSE
Au fond des bois
Couleur de faine,
La feuille choit
Si doucement
Que c'est à peine
Si on l'entend.
A la fontaine,
Le merle boit
Si doucement
Que c'est à peine
Si on l'entend.
A demi voix,
Si doucement
Que c'est à peine
Si on l'entend,
Une maman
Berce la peine
De son enfant. | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Poésie Ven 18 Juil - 10:49 | |
| DON D'AIMER
Si j'avais un don à recevoir ou à donner, Ce serait celui d'aimer... D'aimer la vie, d'aimer le ciel bleu, les fleurs et les oiseaux, Si j'avais un don à recevoir ou à donner Ce serait celui d'aimer... De m'aimer moi, de t'aimer, toi, De l'aimer lui, De l'aimer elle, Si j'avais un don à recevoir ou à donner, Ce serait celui d'aimer... ...d'aimer les petits enfants, les vieillards, avec leurs larmes dans les yeux, et leurs gestes incertains, Si j'avais un don à recevoir ou à donner, Ce serait celui d'aimer... ...d'aimer le ciel gris, sous la pluie, l'arc-en-ciel qui la suit, Et si j'avais un don à vous donner, Ce serait celui d'AIMER !
Eliane PFEIFFER | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Poésie Ven 18 Juil - 10:50 | |
| Une larme...
Une larme, une seule, Mais comme un océan, Pour crier sa douleur Et hurler à la mort. Une larme, une seule, Mais comme un océan, Pour inonder son cœur Et renaître à la vie !
Elisabeth Lafont | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Poésie Ven 18 Juil - 10:53 | |
| Ne vous plaignez pas trop …
Ne vous plaignez pas trop d’avoir un cœur de chair, Vos yeux seront plus beaux quand vous aurez pleuré Il naîtra de vos pleurs comme un fruit de la terre Une fleur inconnue qu’on n’a pas respirée.
Ne vous plaignez pas trop d’avoir l’âme blessée, La blessure est brûlante aux lèvres qui la touchent Il neigera des pleurs comme un miel dans la bouche Vos mots seront plus doux, votre regard lavé
Ne vous plaignez pas trop de votre sœur la mort Vous serez cet Agneau que l’on nomme Tendresse Et qui tremblant d’amour en face du couteau Embrasse l’agonie comme un enfant la caresse.
André Daigneault | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Poésie Ven 18 Juil - 10:59 | |
| L'écho
Rôdant, triste et solitaire Dans la forêt du mystère, J’ai crié le cœur très las : - « La vie est triste ici-bas ! » L’Écho m’a répondu : « Bah ! » – « Écho, la vie est méchante ! » Et, d’une voix bien touchante, L’Écho m’a répondu : « Chante ! » – « Écho, Écho des grands bois, Lourde, trop lourde est ma croix ! » L’Écho m’a répondu : « Crois ! » – « La haine en moi va germer, Dois-je rire ou blasphémer ? » Et l’Écho m’a dit : « Aimer ! » Comme l’Écho des grands bois M’a conseillé de le faire : J’aime, je chante et je crois ! Et je suis heureux sur terre ! Théodore Botrel (1868-1925) | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Poésie Ven 18 Juil - 15:17 | |
| Le rêve
Je marche dans le désert, Rien que du sable à perte de vue. Il fait chaud, le soleil trouble ma vue, Et pourtant j’ai si froid.
J’avance doucement, poussée par le vent. Soudain je vois d’un côté, des visages tristes : Les chagrins, les ennuis, les soucis, la tristesse ; De l’autre côté, des visages qui sourient : L’espoir, l’amitié, la confiance, la joie.
Moi je suis au milieu, Je ne sais où aller. Ne sachant que faire, Je me couche sur le sable, Et doucement je m’endors.
Un rayon de soleil caresse mon visage, J’ouvre les yeux, je suis dans mon lit. Je comprends que ce désert traversé, N’est en fait ! Que mon cœur, Que dans ce cœur, Il y a la tristesse, le chagrin Mais aussi, l’espoir, la confiance et la joie, Et qu’il n’y a que moi qui puisse choisir. | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Poésie Ven 18 Juil - 15:18 | |
| Le rêve
Je marche dans le désert, Rien que du sable à perte de vue. Il fait chaud, le soleil trouble ma vue, Et pourtant j’ai si froid.
J’avance doucement, poussée par le vent. Soudain je vois d’un côté, des visages tristes : Les chagrins, les ennuis, les soucis, la tristesse ; De l’autre côté, des visages qui sourient : L’espoir, l’amitié, la confiance, la joie.
Moi je suis au milieu, Je ne sais où aller. Ne sachant que faire, Je me couche sur le sable, Et doucement je m’endors.
Un rayon de soleil caresse mon visage, J’ouvre les yeux, je suis dans mon lit. Je comprends que ce désert traversé, N’est en fait ! Que mon cœur, Que dans ce cœur, Il y a la tristesse, le chagrin Mais aussi, l’espoir, la confiance et la joie, Et qu’il n’y a que moi qui puisse choisir. | |
| | | Nelly Admin
| Sujet: Re: Poésie Ven 18 Juil - 19:35 | |
| - renal a écrit:
- Je comprends que ce désert traversé,
N’est en fait ! Que mon cœur, Que dans ce cœur, Il y a la tristesse, le chagrin Mais aussi, l’espoir, la confiance et la joie, Et qu’il n’y a que moi qui puisse choisir. Bises. | |
| | | Charlestone ******
| Sujet: Re: Poésie Ven 18 Juil - 19:41 | |
| - renal a écrit:
- Le rêve
Je marche dans le désert, Rien que du sable à perte de vue. Il fait chaud, le soleil trouble ma vue, Et pourtant j’ai si froid. ....... Que dans ce cœur, Il y a la tristesse, le chagrin Mais aussi, l’espoir, la confiance et la joie, Et qu’il n’y a que moi qui puisse choisir. Formidable poème....Très touchant. | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Poésie Dim 20 Juil - 21:51 | |
| Un petit poème pour vous souhaiter bonne nuit !
Une petite lumière
Qu'est-(ce) qui n(e) va pas ce soir ? T'as l'air abandonné ? Tu broies encore du noir, Pourquoi te chagriner ?
Cherche dans l' Univers Espère et tu verras : Une toute petite lumière, Qui vient et grandira, De sa flamme invisible Elle réchauffera ton coeur Apportant dans ta vie : Un peu de sa chaleur.
Ignore les gens avides qui vivent dans les nuages Et regarde le soleil qui t'invite au voyage Pour les yeux d'une biche tu changeras ton destin, En voyant le printemps fleurir sur ton chemin...
Alors encore une fois, tu os(e)ras dire : je t'aime Et tu trouv(e)ras la force qui résout les problèmes Même si tu as mille raisons de pleurer sur toi-même, N'oublie pas que les autres ont aussi de la peine
Et qu'ils cherchent comme toi : Cette petite lumière, Qui vient d'un Univers Où seul l'amour est LOI !
Garde bien cette étincelle, Au fond de ta mémoire Il suffira d'y croire. Pour voir la vie plus belle
Dans la nuit recouverte de brillants solitaires, L'infini vous invite dans un monde de lumières Garçons et petites filles, perdus sur cette Terre Prenez toujours le temps de faire une prière.
(Jean-Claude Brinette)
Je trouve ce poéme très beau, moi il me fait du bien, et j'espère qu'il fera du bien à ce ceux qui en ont besoin. | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Poésie Lun 21 Juil - 15:30 | |
| Je voulais offrir ce poème à Marie-jo avec toute mon amitié.
Au jardin de la vie, Au plus profond de notre âme, Existe la plus rare des fleurs du bonheur.
Ses pétales ont les reflets de l’aube délicate Pâle et naissante, encore saupoudrée des étoiles de la nuit. Du crépuscule rougeoyant, flamboyant de maturité, Brillant de mille éclats sur la mer immense et apaisée.
Son parfum a la douceur de la peau des enfants, Les saveurs suaves de leurs inflexions si chères.
Une fois la fleur ouverte, épanouie, Au cœur des ces pétales, émerge le centre d’une sérénité sans fin , Au delà des sens, au delà du temps.
Refuge ancestral, nectar de la vie, prodiguant une joie libératrice, Que rien alors ne peut plus altérer ici bas.
Si près de nous et si loin, si bien cachée dans la lumière, sous nos yeux.
Garder la certitude que si l’orage gronde, le Soleil brille toujours au dessus, plus haut
Ces nuages menaçant alors se dissolvent en une pluie fertile qui apaise les tensions.
Garder la certitude que le plus magnifique rayon de Lune même lorsqu’elle est entière Elle n’est que son reflet, que rien ne peut L’égaler.
Garder la certitude que ce bouton précieux est en chacun de nous, Que nous avons reçu la graine en venant au monde et Que sommes le jardinier, l’artisan de notre propre bonheur.
Ne la laissons pas se dessécher, prenons en grand soin.
Alors vivons pleinement, cultivons notre Vie dans son but ultime, Et laissons fleurir au plus profond de nous la Fleur du bonheur, Elle ne demande qu’à éclore.
Offrons lui une peu d'espace dans notre vie agitée, Offrons lui la terre de notre cœur sincère, L’eau de notre vie clarifiée, Le feu de notre foi en elle, Offrons lui l’air de notre souffle pour entretenir cette flamme, Et enfin offrons lui notre silence pour la laisser pousser.
Pour un jour tout recevoir sans que jamais cela nous puisse être ôté.
Isabelle | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Poésie Mar 22 Juil - 15:56 | |
| TOI
Toi qui traverse la peur !
La peur fait partie de chacun d’entres nous, Accepte-la sans devenir son esclave, Admets la sans lui obéir Si tu arrives à la comprendre, Tu diminueras son pouvoir.
Toi qui ressens la douleur ! La douleur, si tu ne peux l’éviter, Regarde-la en face, Et essaie d’en tirer Une force pour avancer, Apprivoise-la.
Toi qui ne sais pas où aller !
Quand tu ne sais plus où aller, assieds-toi et attends, Respire profondément avec confiance, Sans te laisser distraire, Ecoute ton cœur, il connaît ton chemin.
Toi qui n’arrives pas à aimer ! Si tu n’arrives pas à aimer, Laisse-toi aimer, ouvre ton cœur, Seul l’amour que tu recevras t’aidera à aimer, Si tu acceptes que l’on t’aime, Alors à ton tour tu pourras aimer.
Toi qui refuses d’avancer ! Ne baisse pas les bras tant que tu as encore quelque chose à donner Rien n’est jamais perdu, tant que tu continues à lutter
Toi qui n’arrives pas à pleurer !
Les larmes qu’on retient se déposent sur le cœur, Avec le temps elle forme une croûte et le paralysent. Laisse aller tes larmes, Elles lavent ton cœur de ses douleurs.
Toi qui trouves que la vie est trop dure !
La vie n’est pas programmée, ni mécanique, Ni décidée d’avance, Elle est, surprise, bondissement, rire, pleurs, Echec, réussite, et brûlure au cœur. La vie t’est donnée gratuitement, A toi de la vivre à fond, et quand elle te Paraît trop dur, cherche ce qui peut la rendre plus douce, Toi seul à le pouvoir d’améliorer ou pas la vie
Toi qui as lu toutes ses lignes, J’espère que tu trouveras La force de continuer, La force d’avancer.
Nicole Novembre 2007 | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Poésie Mar 22 Juil - 16:01 | |
| TOI
Toi qui traverse la peur ! La peur fait partie de chacun d’entres nous, Accepte-la sans devenir son esclave, Admets la sans lui obéir Si tu arrives à la comprendre, Tu diminueras son pouvoir.
Toi qui ressens la douleur !
La douleur, si tu ne peux l’éviter, Regarde-la en face, Et essaie d’en tirer Une force pour avancer, Apprivoise-la.
Toi qui ne sais pas où aller ! Quand tu ne sais plus où aller, assieds-toi et attends, Respire profondément avec confiance, Sans te laisser distraire, Ecoute ton cœur, il connaît ton chemin.
Toi qui n’arrives pas à aimer !
Si tu n’arrives pas à aimer, Laisse-toi aimer, ouvre ton cœur, Seul l’amour que tu recevras t’aidera à aimer, Si tu acceptes que l’on t’aime, Alors à ton tour tu pourras aimer.
Toi qui refuses d’avancer !
Ne baisse pas les bras tant que tu as encore quelque chose à donner Rien n’est jamais perdu, tant que tu continues à lutter
Toi qui n’arrives pas à pleurer !
Les larmes qu’on retient se déposent sur le cœur, Avec le temps elle forme une croûte et le paralysent. Laisse aller tes larmes, Elles lavent ton cœur de ses douleurs.
Toi qui trouves que la vie est trop dure !
La vie n’est pas programmée, ni mécanique, Ni décidée d’avance, Elle est, surprise, bondissement, rire, pleurs, Echec, réussite, et brûlure au cœur. La vie t’est donnée gratuitement, A toi de la vivre à fond, et quand elle te Paraît trop dur, cherche ce qui peut la rendre plus douce, Toi seul à le pouvoir d’améliorer ou pas la vie
Toi qui as lu toutes ses lignes, J’espère que tu trouveras La force de continuer, La force d’avancer.
Nicole Novembre 2007 | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Poésie Lun 28 Juil - 15:01 | |
| Amitié Je connais un petit ange Lequel n'a jamais mouillé Sa blanche robe à la fange Dont notre monde est souillé.
C'est lui qui donne le change Au pauvre coeur dépouillé Que l'amour, vautour étrange, D'un bec cruel a fouillé.
Cet ange, qui vous ressemble, Sous son aile nous rassemble C'est la divine Amitié.
Son regard est doux et calme ; Il m'offre sa chaste palme... En voulez-vous la moitié ?
Auteur:Louis-Honoré FRÉCHETTE | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Poésie Lun 28 Juil - 15:15 | |
| Le soleil s'est couché ce soir dans les nuées
Le soleil s'est couché ce soir dans les nuées. Demain viendra l'orage, et le soir, et la nuit ; Puis l'aube, et ses clartés de vapeurs obstruées ; Puis les nuits, puis les jours, pas du temps qui s'enfuit !
Tous ces jours passeront; ils passeront en foule Sur la face des mers, sur la face des monts, Sur les fleuves d'argent, sur les forêts où roule Comme un hymne confus des morts que nous aimons.
Et la face des eaux, et le front des montagnes, Ridés et non vieillis, et les bois toujours verts S'iront rajeunissant ; le fleuve des campagnes Prendra sans cesse aux monts le flot qu'il donne aux mers.
Mais moi, sous chaque jour courbant plus bas ma tête, Je passe, et, refroidi sous ce soleil joyeux, Je m'en irai bientôt, au milieu de la fête, Sans que rien manque au monde, immense et radieux !
Auteur:Victor HUGO | |
| | | Nelly Admin
| Sujet: Re: Poésie Mar 29 Juil - 12:39 | |
| - renal a écrit:
- Mais moi, sous chaque jour courbant plus bas ma tête,
Je passe, et, refroidi sous ce soleil joyeux, Je m'en irai bientôt, au milieu de la fête, Sans que rien manque au monde, immense et radieux ! C'est quoi, ça ? Le blues ? J'aimerais lire quelque chose de plus joyeux et positif ! | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Poésie Mar 29 Juil - 17:57 | |
| Celui-ci est beau aussi et c'est un si bel amour !!!!!
L'éternelle chanson
Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille, Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs, Au mois de mai, dans le jardin qui s'ensoleille, Nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants. Comme le renouveau mettra nos coeurs en fête, Nous nous croirons encore de jeunes amoureux, Et je te sourirai tout en branlant la tête, Et nous ferons un couple adorable de vieux. Nous nous regarderons, assis sous notre treille, Avec de petits yeux attendris et brillants, Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille, Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs.
Sur notre banc ami, tout verdâtre de mousse, Sur le banc d'autrefois nous reviendrons causer, Nous aurons une joie attendrie et très douce, La phrase finissant toujours par un baiser. Combien de fois jadis j'ai pu dire " Je t'aime " ? Alors avec grand soin nous le recompterons. Nous nous ressouviendrons de mille choses, même De petits riens exquis dont nous radoterons. Un rayon descendra, d'une caresse douce, Parmi nos cheveux blancs, tout rose, se poser, Quand sur notre vieux banc tout verdâtre de mousse, Sur le banc d'autrefois nous reviendrons causer.
Et comme chaque jour je t'aime davantage, Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain, Qu'importeront alors les rides du visage ? Mon amour se fera plus grave - et serein. Songe que tous les jours des souvenirs s'entassent, Mes souvenirs à moi seront aussi les tiens. Ces communs souvenirs toujours plus nous enlacent Et sans cesse entre nous tissent d'autres liens. C'est vrai, nous serons vieux, très vieux, faiblis par l'âge, Mais plus fort chaque jour je serrerai ta main Car vois-tu chaque jour je t'aime davantage, Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain.
Et de ce cher amour qui passe comme un rêve, Je veux tout conserver dans le fond de mon coeur, Retenir s'il se peut l'impression trop brève Pour la ressavourer plus tard avec lenteur. J'enfouis tout ce qui vient de lui comme un avare, Thésaurisant avec ardeur pour mes vieux jours ; Je serai riche alors d'une richesse rare J'aurai gardé tout l'or de mes jeunes amours ! Ainsi de ce passé de bonheur qui s'achève, Ma mémoire parfois me rendra la douceur ; Et de ce cher amour qui passe comme un rêve J'aurai tout conservé dans le fond de mon coeur.
Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille, Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs, Au mois de mai, dans le jardin qui s'ensoleille, Nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants. Comme le renouveau mettra nos coeurs en fête, Nous nous croirons encore aux jours heureux d'antan, Et je te sourirai tout en branlant la tête Et tu me parleras d'amour en chevrotant. Nous nous regarderons, assis sous notre treille, Avec de petits yeux attendris et brillants, Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs.
Auteur:Rosemonde GÉRARD | |
| | | Marie-jo 17 ******
| Sujet: Re: Poésie Mar 29 Juil - 19:23 | |
| et bien chère Nicole!.....tu a réussie encore une fois a nous émouvoir!....quel beau poème......qu'il doit être doux de pouvoir vivre un tel amour! | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Poésie Mar 29 Juil - 20:34 | |
| Recommence
Si tu es las et que la route te paraît longue Si tu t'aperçois que tu t'es trompé de chemin Ne te laisse pas couler au fil des jours et du temps RECOMMENCE Si ta vie te semble trop absurde Si tu es déçu par trop de choses et trop de gens Ne cherche pas à comprendre pourquoi, RECOMMENCE
Si tu as essayé d'aimer et d'être utile Si tu as connu ta pauvreté et tes limites Ne laisse pas là une tâche à moitié faite RECOMMENCE
Si les autres te regardent avec reproche S'ils sont déçus par toi, irrités Ne te révolte pas, ne leur demande rien RECOMMENCE
Car l'arbre rebourgeonne en oubliant l'hiver car le rameau fleurit sans demander pourquoi car l'oiseau fait son nid sans songer à l'automne car la vie est espoir et recommencement.
Anonyme | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Poésie Mar 29 Juil - 20:36 | |
| Pour Nelly Adieu chagrin Adieu chagrin, Tu n'étais qu'un refrain Qui venait sans cesse Me tourmenter comme une peste Bonjour à toi, Oh, douce vie, Tu deviens ma joie, De toi, j'ai envie De vivre en harmonie En acceptant Tout de toi, Dans la joie Aussi longtemps Que l'infini Adieu chagrin, Tu es parti un matin Vers l'inconnu Merci à toi, oh, douce vie Jusqu'ici, jamais connue. Tu es si magique... Jenny Marty, 3 avril 1999, http://perso.club-internet.fr/janebaby/page52.html | |
| | | Nelly Admin
| | | | renal ******
| Sujet: Re: Poésie Mer 30 Juil - 8:11 | |
| Tu es géniale !!!!! | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Poésie Jeu 31 Juil - 10:05 | |
| Alphonse BEAUREGARD (1881-1924)
Le sentier
Le sentier que j'aime le mieux Quitte en sournois la route blanche Où passent trop de curieux, Et disparait entre les branches.
Celui qui traça son parcours Fut, je crois bien, un solitaire Qui pour écrire ses amours, Choisit comme papier la terre.
Sitôt à l'abri des regards Il devient un chemin tout rose Coupant la bruyère au hasard. - Première joie en l'âme éclose.
Puis il saute un ruisseau : miroir Où l'on se rencontre avec Elle : Dans un sourire on laisse voir L'inclination mutuelle.
Lestement il grimpe un coteau Dont les framboises et la menthe, Le petit thé, le pain d'oiseau Disent une époque attrayante.
En faisant un détour brusqué Il montre un pic nu, détestable, Qui semble un bandit embusqué. - Cette querelle inévitable !
Voici qu'au bord de la forêt Il marque à peine l'herbe rase, Se glisse presque droit, discret. - L'accord se rétablit. On jase.
Des buissons transparents, soudain, Il émerge et court à la grève, D'un lac aux horizons lointains Où vogue, épanoui, le rêve.
...........................
Le sentier où je fus souvent A tant d'attraits pour ceux qu'il guide, Que nul ne s'en écarte avant De se trouver, au lac sans rides, Face à l'amour vaste et limpide. | |
| | | Brumes ******
| Sujet: PAUL GERALDY Jeu 31 Juil - 16:22 | |
| Défaite
Ce n'est pas juste enfin ! Moi je suis trop sensible. Quand tu m'as fait du mal, je tente bien parfois de te le rendre. Mais ça n'est jamais possible! Je souffre toujours plus que toi.
Toi, tu sais supporter les longues bouderies, les regards et les silences obstinés... Ah, ne sois pas méchante avec moi, ma chérie ! J'ai trop de chagrin quand j'en ai...
... Mais je suis fou ! N'écoute pas ! Je te confesse naïvement de dangereuses vérités... Tu sais à présent ma faiblesse : tu vas peut-être en profiter ... | |
| | | Marie-jo 17 ******
| Sujet: Re: Poésie Jeu 31 Juil - 19:38 | |
| Est-ce toi, rayonnant sur un trône d'argent, ma castelfiorentine entre le perroquet vert et deux nègres géants au pagne en mousseline.
Souviens-toi depuis lors, quelle étrange fortune! c'était à empoli. tu murmuras:"monsieur!dans un rayon de lune vous êtes joli"
Je n'osais te croyant la fille d'un magnat te dire mon amour. 'che fa la signora" tu répondis"sarta" et je t'aime toujours.
A Florence en rêvant aux rives de l'Arno je te pris un baiser Des Anglais en passant dirent"I do not know" nous en eûmes assez.
en cherchant où cacher jalousement nos coeurs j'ai battu la campagne. Les voici! ils n'en sont que plus riches ailleurs nos chateaux en Espagne.
notre amour serait de ceux qui rien ne brise soutenu par tant d'or si Dieu n'avait placé au creux de ta chemise une boîte de pandore.
JULES VINGTERGNIER.....................poète Belge,des années vingt
Dernière édition par Marie-jo 17 le Ven 1 Aoû - 17:53, édité 1 fois | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Poésie Ven 1 Aoû - 17:28 | |
| Les caresses des yeux Les caresses des yeux sont les plus adorables ; Elles apportent l'âme aux limites de l'être, Et livrent des secrets autrement ineffables, Dans lesquels seul le fond du coeur peut apparaître. Les baisers les plus purs sont grossiers auprès d'elles ; Leur langage est plus fort que toutes les paroles ; Rien n'exprime que lui les choses immortelles Qui passent par instants dans nos êtres frivoles. Lorsque l'âge a vieilli la bouche et le sourire Dont le pli lentement s'est comblé de tristesses, Elles gardent encor leur limpide tendresse ; Faites pour consoler, enivrer et séduire, Elles ont les douceurs, les ardeurs et les charmes ! Et quelle autre caresse a traversé des larmes ? Auteur:Auguste ANGELLIER Parfois tout est dans le regard, un regard qui nous brûle, qui nous fait vibrer !!!! | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Poésie Ven 1 Aoû - 17:42 | |
| J'ai dans mon coeur...
J'ai dans mon coeur, dont tout voile s'écarte, Deux bancs d'ivoire, une table en cristal, Où sont assis, tenant chacun leur carte, Ton faux amour et mon amour loyal.
J'ai dans mon coeur, dans mon coeur diaphane, Ton nom chéri qu'enferme un coffret d'or ; Prends-en la clef, car nulle main profane Ne doit l'ouvrir ni ne l'ouvrit encor.
Fouille mon coeur, ce coeur que tu dédaignes Et qui pourtant n'est peuplé que de toi, Et tu verras, mon amour, que tu règnes Sur un pays dont nul homme n'est roi !
Auteur:Théophile GAUTIER | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Poésie Lun 4 Aoû - 7:32 | |
| Penser à toi reste mon silence le plus précieux le plus long le plus orageux silence. Tu es en moi toujours comme mon coeur inaperçu mais comme un coeur qui ferait mal blessure qui ferait vivre.
(Alain Borne 1915-1962) | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Poésie Lun 4 Aoû - 7:38 | |
| Ce matin je reste dans les poémes d'Amour
Le dernier poème
J’ai rêvé tellement de toi, J’ai tellement marché, tellement parlé, Tellement aimé ton ombre, Qu’il ne me reste plus rien de toi. Il me reste d’être l’ombre parmi les ombres D’être cent fois plus ombre que l’ombre D’être l’ombre qui viendra et reviendra Dans ta vie ensoleillée. ( Robert Desnos) | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Poésie Lun 4 Aoû - 7:49 | |
| Odelette
Si j'ai parlé De mon amour, c'est à l'eau lente Qui m'écoute quand je me penche Sur elle ; si j'ai parlé De mon amour, c'est au vent Qui rit et chuchote entre les branches ; Si j'ai parlé de mon amour, c'est à l'oiseau Qui passe et chante Avec le vent ; Si j'ai parlé. C'est à l'écho.
Si j'ai aimé de grand amour, Triste ou joyeux, Ce sont tes yeux ; Si j'ai aimé de grand amour, Ce fut la bouche grave et douce, Ce fut ta bouche ; Si j'ai aimé de grand amour, Ce furent ta chair tiède et tes mains fraîches Et c'est ton ombre que je cherche. (Henri de Regnier) | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Poésie Lun 4 Aoû - 7:59 | |
| René-François SULLY PRUDHOMME
Le vase brisé
Le vase où meurt cette verveine D'un coup d'éventail fut fêlé ; Le coup dut effleurer à peine : Aucun bruit ne l'a révélé.
Mais la légère meurtrissure, Mordant le cristal chaque jour, D'une marche invisible et sûre En a fait lentement le tour.
Son eau fraîche a fui goutte à goutte, Le suc des fleurs s'est épuisé ; Personne encore ne s'en doute ; N'y touchez pas, il est brisé.
Souvent aussi la main qu'on aime, Effleurant le coeur, le meurtrit ; Puis le coeur se fend de lui-même, La fleur de son amour périt ;
Toujours intact aux yeux du monde, Il sent croître et pleurer tout bas Sa blessure fine et profonde ; Il est brisé, n'y touchez pas.
Je trouve ce poéme magnifique !!!!! | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Poésie Lun 4 Aoû - 8:05 | |
| Soleil couchant
En passant sur le pont de la Tournelle, un soir, Je me suis arrêté quelques instants pour voir Le soleil se coucher derrière Notre-Dame. Un nuage splendide à l'horizon de flamme, Tel qu'un oiseau géant qui va prendre l'essor, D'un bout du ciel à l'autre ouvrait ses ailes d'or, - Et c'était des clartés à baisser la paupière. Les tours au front orné de dentelles de pierre, Le drapeau que le vent fouette, les minarets Qui s'élèvent pareils aux sapins des forêts, Les pignons tailladés que surmontent des anges Aux corps roides et longs, aux figures étranges, D'un fond clair ressortaient en noir ; l'Archevêché, Comme au pied de sa mère un jeune enfant couché, Se dessinait au pied de l'église, dont l'ombre S'allongeait à l'entour mystérieuse et sombre. - Plus loin, un rayon rouge allumait les carreaux D'une maison du quai ; - l'air était doux ; les eaux Se plaignaient contre l'arche à doux bruit, et la vague De la vieille cité berçait l'image vague ; Et moi, je regardais toujours, ne songeant pas Que la nuit étoilée arrivait à grands pas. ( Théophile Gautier) | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Poésie Lun 4 Aoû - 8:22 | |
| Une denière pour aujourd'hui
L'étoile du soir
Pâle étoile du ,soir, messagère lointaine, Dont le front sort brillant des voiles du couchant De ton palais d'azur, au sein du firmament, Que regardes-tu dans la plaine ?
La tempête s'éloigne, et les vents sont calmés. La forêt, qui frémit, pleure sur la bruyère ; Le phalène doré, dans sa course légère, Traverse les prés embaumés.
Que cherches-tu sur la terre endormie ? Mais déjà vers les monts je te vois t'abaisser ; Tu fuis en souriant, mélancolique amie. Et ton tremblant regard est près de s'effacer.
Etoile qui descends sur la verte colline. Triste larme d'argent du manteau de la Nuit, Toi que regarde au loin le pâtre qui chemine, Tandis que pas à pas son long troupeau le suit, —
Etoile, où t'en vas-tu dans cette nuit immense ? Cherches-tu sur la rive un lit dans les roseaux ? Ou t'en vas-tu, si belle, à l'heure du silence, Tomber comme une perle au sein profond des eaux ?
Ah ! Si tu dois mourir, bel astre, et si ta tête Va dans la vaste mer plonger ses blonds cheveux. Avant de nous quitter, un seul instant arrête ; Etoile de l'amour, ne descends pas des cieux. (Alfred de Musset) | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Poésie Lun 4 Aoû - 9:47 | |
| Demander par Brumes !!!
Les yeux
Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux, Des yeux sans nombre ont vu l'aurore ; Ils dorment au fond des tombeaux Et le soleil se lève encore.
Les nuits plus douces que les jours Ont enchanté des yeux sans nombre ; Les étoiles brillent toujours Et les yeux se sont remplis d'ombre.
Oh ! qu'ils aient perdu le regard, Non, non, cela n'est pas possible ! Ils se sont tournés quelque part Vers ce qu'on nomme l'invisible ;
Et comme les astres penchants, Nous quittent, mais au ciel demeurent, Les prunelles ont leurs couchants, Mais il n'est pas vrai qu'elles meurent :
Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux, Ouverts à quelque immense aurore, De l'autre côté des tombeaux Les yeux qu'on ferme voient encore.
(René-François SULLY PRUDHOMME ) | |
| | | Brumes ******
| | | | renal ******
| Sujet: Re: Poésie Mar 5 Aoû - 11:14 | |
| J'ai trouvé ce magnifique poème sur un livre où on trouve des poémes et des contes d'Afrique noire du Maghreb, de l'océan indien et des Antilles.
Celui-ci vient du Cameroun, et m'a beaucoup touché.
Sème le bien autour de moi
Comme le laboureur le grain A la volée Sur ses terres désertes, Sème le bien avec espoir ; Seul le bien fleurira Sur les durs chemins de la vie.
Sème le bien à tout vent Dans l’espoir d’une vie plus saine Et succulente Pour tous les hommes Sème le bien autour de toi.
Sème la joie dans tous les cœurs, La fraternité à la ronde, L’homme est le même sous tous les cieux ; Sème le bien avec le sourire Pour le retournement universel.
Sème l’amour sur ton passage Et que toujours ta présence Ressuscite et réconforte Tout le monde autour de toi.
En ce monde exécrable, Dénué de toute saveur, Où nous sommes exilés pour la rançon De notre gloire, C’est le mal qu’on oublie, Le bien ne se perd jamais.
(Christophe Ngueddam Cameroun) | |
| | | Lisa ***
| | | | Brumes ******
| Sujet: Re: Poésie Mar 5 Aoû - 14:49 | |
| Oui, notre Rénal est charmante, le coeur sur la main. Elle écrit et trouve toujours de beaux poèmes. Comme tous les poètes, elle est sensible, aussi, même si elle n'a pas vraiment besoin de nous, nous serons toujours à ses côtés. J'aimerais qu'un autre poète accepte de venir sur ce site. S'il savait comme nous serions heureux de sa présence... Nous avons tous besoin d'amour, en recevoir, en donner...Des instants de paix à savourer. ça manque de bulles pour terminer, j'ai une réputation à défendre | |
| | | Nelly Admin
| Sujet: Re: Poésie Mar 5 Aoû - 16:50 | |
| - Brumes a écrit:
- J'aimerais qu'un autre poète accepte de venir sur ce site. S'il savait comme nous serions heureux de sa présence...
Mais nous avons Anémone et peut-être Fany qui aime bien la poésie, si j'ai bonne mémoire... - Brumes a écrit:
- Nous avons tous besoin d'amour, en recevoir, en donner...Des instants de paix à savourer.
Mais tu deviens poétique également : c'est contagieux ? - Brumes a écrit:
- ça manque de bulles pour terminer, j'ai une réputation à défendre
Comme je t'ai chahutée à plusieurs reprises, je t'en offre : Bon, là, on partage, je n'ai pas mis plusieurs bouteilles au frigo et il ne faut pas abuser des bonnes choses ! | |
| | | Brumes ******
| Sujet: Re: Poésie Mar 5 Aoû - 18:14 | |
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| Sujet: Re: Poésie | |
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