CINEMA

Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu?

" Claude et Marie Verneuil, issus de la grande bourgeoisie catholique provinciale sont des parents plutôt "vieille France". Mais ils se sont toujours obligés à faire preuve d'ouverture d'esprit...Les pilules furent cependant bien difficiles à avaler quand leur première fille épousa un musulman, leur seconde un juif et leur troisième un chinois.
Leurs espoirs de voir enfin l'une d'elles se marier à l'église se cristallisent donc sur la cadette, qui, alléluia, vient de rencontrer un bon catholique. "

En fait, il est noir, ses parents étant citoyens africains ....

Plus de 5 millions d'entrées du 16 Avril au 7 Mai 2014 .....

Ayant vu la bande annonce et ne supportant plus Clavier, je n'avais pas envie de le voir. Mais ma fille m'y a trainé et j'étais un peu rassuré par les critiques.

Ma femme et ma fille ont ri et ont plutôt aimé. J'ai ri à quelques moments mais pour moi, ce n'est pas un film comique. Ma fille m'a expliqué que les vannes qui ne passent pas pour moi sont banales dans sa génération et admises dans la mesure où leur auteur est un ami qui ne peut être suspecté de racisme.

De mon point de vue, la première demi heure est un désastre, la seconde mieux et la troisième pas mal encore qu'assez convenue.

Le film est politiquement correct en ce sens que tout le monde en prend pour son grade et pour son racisme.

Voici un film qui a été tourné dans notre région, à quelques km de chez moi :

Caméra d'or et Prix d'ensemble Un Certain Regard au festival de Cannes ; Grand Prix du public au festival Paris Cinéma ; Prix d'interprétation féminine au festival d'Odessa ; prix du meilleur premier film au ffestival de Guanajuato.

Voici le lien vers l'annonce publicitaire. Il devrait sortir en salle le 27 août :

http://cineday.orange.fr/film/party-girl_540336/videos/1/bande-annonce-vf-party-girl/

L'histoire, vraie, est celle d'Angélique Litzenburger, ancienne entraîneuse de cabaret demandée en mariage par un client. L'héroïne de Party Girl joue son propre rôle de danseuse de cabaret dans cette fiction authentique et intimiste.

"On s'inspire de faits réels, on joue de l'esthétique documentaire, mais notre oevure est une vraie fiction, qui parle d'amour et d'engagement" souligne l'une des coréalisatrices.

Les comédiens, tous non professionnels, ont été recrutés en Moselle-Est.

Distribué par Pyramide, ce film d'auteurs est déjà vendu dans une douzaine de pays, dont le Mexique, Taïwan, le Canada. Et des pourparlers sont en cours pour les Etats-Unis.

Ça donne envie de le voir.... Je croyais au dėpart que le rôle était tenu par la remarquable Corinne Masiemo révélée au cinéma par le film "Louise Wimmer".
https://youtu.be/hapid29Rvww
Le cinéma n'est jamais aussi bien pour moi que quand il sort de ce qui est convenu. Et hier, pour une fois, le cinéma Français m'a procuré une bonne surprise avec "les combattants" .
Oui, un bouffée de fraîcheur dans un cinéma souvent indigeste de prétention ou de conformisme.
http://m.leplus.nouvelobs.com/contribution/1233804-les-combattants-avec-adele-haenel-5-raisons-de-voir-ce-petit-joyau.html#https://www.google.fr/

Nous avons réussi à aller voir le film "Party girl" hier soir. Quand je dis que nous avons réussi, c'est que nous avons dû rebrousser chemin mardi parce que la salle était comble (600 places). Du coup, ils avaient prévu une seconde projection dans la soirée, mais nous n'avons pas souhaité y rester.

C'est dire le monde qu'il y avait. Comme c'était du local, ça se comprend bien.

Hier soir, il y avait encore largement de la place, mais dans une plus grande salle.

Ceci dit, j'ai bien apprécié l'histoire avec des personnes de tous les jours, une famille avec ses problèmes, ses discussions. J'ai été impressionnée par le jeu des acteurs (non professionnels, je le rappelle) qui ont très bien joué.

J'ai moins aimé les prises en arrière-plan, trop centrées sur l'acteur, mais floues au fond avec un passage un peu rapide. Cela signifie que le décor n'était pas suffisamment visible et restreignait la vue de certains endroits. De plus, connaissant certains lieux, il m'était parfois difficile de les identifier.

Voici l'histoire :

"Synopsis

Angélique a soixante ans. Elle aime encore la fête, elle aime encore les hommes. La nuit, pour gagner sa vie, elle les fait boire dans un cabaret à la frontière allemande. Avec le temps, les clients se font plus rares. Mais Michel, son habitué, est toujours amoureux d’elle. Un jour, il lui propose de l’épouser."

Nelly a écrit:

Nous avons réussi à aller voir le film "Party girl" hier soir. Quand je dis que nous avons réussi, c'est que nous avons dû rebrousser chemin mardi parce que la salle était comble (600 places). Du coup, ils avaient prévu une seconde projection dans la soirée, mais nous n'avons pas souhaité y rester.

C'est dire le monde qu'il y avait. Comme c'était du local, ça se comprend bien.

Hier soir, il y avait encore largement de la place, mais dans une plus grande salle.

Ceci dit, j'ai bien apprécié l'histoire avec des personnes de tous les jours, une famille avec ses problèmes, ses discussions. J'ai été impressionnée par le jeu des acteurs (non professionnels, je le rappelle) qui ont très bien joué.

J'ai moins aimé les prises en arrière-plan, trop centrées sur l'acteur, mais floues au fond avec un passage un peu rapide. Cela signifie que le décor n'était pas suffisamment visible et restreignait la vue de certains endroits. De plus, connaissant certains lieux, il m'était parfois difficile de les identifier.

Voici l'histoire :

"Synopsis

Angélique a soixante ans. Elle aime encore la fête, elle aime encore les hommes. La nuit, pour gagner sa vie, elle les fait boire dans un cabaret à la frontière allemande. Avec le temps, les clients se font plus rares. Mais Michel, son habitué, est toujours amoureux d’elle. Un jour, il lui propose de l’épouser."

et c'est là que commence ses ennuis

Marguerite avec Catherine Frot dans le rôle titre ....

À Paris, dans les années 1920. Marguerite, une aristocrate vieillissante et mélomane, est une passionnée de musique. Persuadée que sa voix est un don de la nature, elle a plaisir à chanter devant ses amis, mais elle chante excessivement faux, et ses amis et sa famille n'osent lui dire la vérité. Un jour elle décide de chanter à l'opéra...

Un film très intéressant, peinture d'une société, réflexion sur l'art, la vérité, le mensonge ....

Inspiré d'une histoire réelle.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Marguerite_(film)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Florence_Foster_Jenkins

Morgan Kane a écrit:

Fatima

La vie d'une femme immigrée qui fait des ménages, l'analyse des rapports de classes, la manière dont elle est sous-estimée, méprisée, alors qu'elle perçoit avec beaucoup de finesse.

Ce film a été retenu à Cannes pour La Quinzaine des Réalisateurs et a obtenu un succès mérité.  

Bon sujet.... J'attends sincèrement de la finesse...
Et que ça passe à la télé, je n'ai pas facilement accès au cinéma (pauvre de moi ) notre œil est bien affûté dès qu'il s'agit de notre société.
Par exemple, j'avais craint le pire pour " intouchables" mais non, ce film n'a "remarquablement" pas versé dans le pathos -à-message" en ce qui concerne les rapports sociaux. Une réussite à l'époque dans un cinéma Français qui, sait donner dans le lourdingue dès qu'il ambitionne porter un "message"sur un sujet délicat.
J'ai, par exemple, détesté "la vie d'Adèle " sur l'homosexualité féminine.

En revanche dès que je peux, j'irai voir le nouveau film de Fukunaga "Beasts of no Nation"      
     
https://youtu.be/2xb9Ty-1frw

tant le précédent "Sin Nombre" m'a secouée
https://youtu.be/CyhBhwl3CCA

Fatima a été récompensé aux Césars, à juste titre.

Un petit film sympa qui ne restera peut être pas longtemps en salle :

"Merci patron "

En résumé : les grands prédateurs qui nous gouvernent sont fragiles et la lutte paye.

En filigrane, une réflexion sur le rapport aux médias ....

Morgan Kane a écrit:

Fatima a été récompensé aux Césars, à juste titre.

Un petit film sympa qui ne restera peut être pas longtemps en salle :

"Merci patron "

En résumé : les grands prédateurs qui nous gouvernent sont fragiles et la lutte paye.

En filigrane, une réflexion sur le rapport aux médias ....    

La lutte paie... sans doute, quoique... Je me suis souvent demandé dans quelle mesure les habitudes françaises à bloquer le pays n'avaient pas une influence néfaste sur les investisseurs étrangers. Je crois qu'on doit y réfléchir à deux fois avant de venir s'installer en France.

Ceci étant, pour moi, beaucoup de manifestations sont mal dirigées : elles touchent les entrepreneurs installés en France. Or, nous avons de gros groupes qui font de gros bénéfices et rendent des comptes à leurs actionnaires : toujours plus de rendement au détriment des travailleurs. Mais nous avons également de petites structures qui rament, tout patrons qu'ils peuvent être ! Et là, tout est différent.

Il faut qu'il y ait du travail pour que la rentabilité soit présente, particulièrement pour ces petites sociétés : c'est la manière la plus efficace de combattre le chômage et de réduire les coûts !

Quand il faut payer un artisan pour une réparation, de nos jours, on a envie de pleurer quand on en voit le prix ! Qui peut encore y faire appel quand il le faut ?

Morgan Kane a écrit:

Fatima a été récompensé aux Césars, à juste titre.
   

J'ai vu le César de l'année précédente, "Timbuktu"( ,ç'aurait donc été le meilleur film français de l'année? ), j'ai trouvé le film tellement paresseux et ennuyeux (alors que j'avais vraiment envie d'aimer) que, franchement, je commence à me méfier.

Deux films vus, intéressants :

Merci patron !

Ce film me gêne par certains aspects mais est très instructif ....


https://fr.wikipedia.org/wiki/Merci_Patron_!_(film,_2015)


No land'song

Glaçant,

https://fr.wikipedia.org/wiki/No_Land's_Song?previous=yes

The assassin:

Film chinois, prix de la mise en scène à Cannes, en 2015.

Ce prix est mérité mais c'est le mérite essentiel du film, parce que pour le reste....

L'histoire notamment est confuse .....

https://fr.wikipedia.org/wiki/The_Assassin_(film)

Miss Pérégrine et les enfants particuliers,

Film sympa et détendant, mais l'histoire qui veut jouer sur les retours dans le temps et sur les paradoxes temporels est assez incohérente.

Captain Fantastic,

Peut on élever ses enfants en dehors de la société ?

Le film n'est pas désagréable, on y rit, la réponse est nuancée et plutôt négative.

Mais il est extrêmement gênant dans la mesure où le héros est un baba cool qui élève ses enfants de manière à vivre dans la nature, écologiquement, en refusant le système capitaliste.

Quid si comme beaucoup d'américains en rupture, il s'était agi d'un milicien, chrétien et complotiste, fanatique ?

En fait ce film m'a mis mal à l'aise.

Morgan Kane a écrit:

Miss Pérégrine et les enfants particuliers,

Film sympa et détendant, mais l'histoire qui veut jouer sur les retours dans le temps et sur les paradoxes temporels est assez incohérente.

Captain Fantastic,  

Peut on élever ses enfants en dehors de la société ?

Le film n'est pas désagréable, on y rit, la réponse est nuancée et plutôt négative.

Mais il est extrêmement gênant dans la mesure où le héros est un baba cool qui élève ses enfants de manière à vivre dans la nature, écologiquement, en refusant le système capitaliste.

Quid si comme beaucoup d'américains en rupture, il s'était agi d'un milicien, chrétien et complotiste,  fanatique ?

En fait ce film m'a mis mal à l'aise.      

Comme je te comprends ! Il n'est pas possible de vivre ainsi, dans la réalité, sans que celle-ci ne vous rattrape. Je comprends que cela puisse fasciner sans pour autant l'appliquer, ou alors momentanément, histoire de faire une expérience.

J'ai adoré le cinéma.... Mais je dois avouer ne plus y trouver mon compte depuis un bon moment.
Ma dernière colère concernant "the Lobster" prix du Jury au festival de Cannes, le sujet aurait pu être intėressant mais quel plantage! et peu de voix pour exprimer qu'il s'agit d'un film ennuyeux au possible. Comment le microcosme du monde du cinema peut-il trahir le public à ce point ? Snobisme? Prétention?
A 8€ la place de cinema, j'ai le regret de me dire que j'ai bien fait d'attendre que ça passe à la télé, ça me console.

Grace à dieu ….

J'ai vu le film, un peu contraint ….

Je n'avais pas envie de le voir, je ne regrette pas de l'avoir fait !

Il est saisissant et glaçant.

Au delà de l'aspect " protection de l'institution ", à la limite compréhensible, il met en valeur, de manière saisissante, le manque d'empathie du cardinal Barbarin pour les victimes.

Un des points intéressants est qu'il explique qu'à l'origine, les victimes ne voulaient ni médiatiser, ni judiciariser l'affaire. De réelles excuses et une neutralisation du prêtre pédophile leur aurait suffi. C'est l''impossibilité d'obtenir ces deux réponses, et le fait de voir ce prêtre trôner au milieu d'enfants, encensé par la presse qui a été le déclencheur.

Morgan Kane a écrit:

Grace à dieu ….

J'ai vu le film, un peu contraint ….

Je n'avais pas envie de le voir, je ne regrette pas de l'avoir fait !

Il est saisissant et glaçant.

Je n'irai pas le voir. Quand je lis un roman de ce genre, j'ai déjà beaucoup de mal. Des enfants confiés à des institutions censées les protéger… et les parents, quand ils entendent que leur enfant ne va pas bien, ne le croient pas, le laissant à sa solitude et le poids de sa propre (imaginaire) culpabilité. Horrible !

Morgan Kane a écrit:

Au delà de l'aspect " protection de l'institution ", à la limite compréhensible, il met en valeur, de manière saisissante, le manque d'empathie du cardinal Barbarin pour les victimes.

Effectivement, il aurait fallu dégager totalement ces prêtres de leur fonction et les éloigner de tout ce qui se rapproche des enfants.

Quant au manque d'empathie du cardinal, j'ose supposer qu'il ne comprenait rien à ce qui se passait. Eloigné de la vie réelle, il ne peut peut-être pas comprendre que des séquelles subsistent encore à ce jour. Ensuite, il y a le côté romancé de l'histoire, j'imagine. On ne sait pas réellement se qui se passe dans sa tête.

Morgan Kane a écrit:

Un des points intéressants est qu'il explique qu'à l'origine, les victimes ne voulaient  ni médiatiser, ni judiciariser l'affaire. De réelles excuses et une neutralisation du prêtre pédophile leur aurait suffi. C'est l''impossibilité d'obtenir ces deux réponses, et le fait de voir ce prêtre trôner au milieu d'enfants, encensé par la presse qui a été le déclencheur.

Effectivement, se sentir reconnu comme victime est une chose importante et le savoir éloigné des enfants aurait été rassurant également.

Et ça bouge, en ce moment, en haut lieu ! Tant mieux. Il faut faire de l'ordre. Le pape ne doit pas être à la fête, ces temps-ci. Il est courageux.

En même temps, il faut éviter de faire l'amalgame entre ces malades et les prêtres qui sont "propres".