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 HISTOIRE ANTIQUE

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Marie-jo 17
TheWickerMan
Brumes
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Marie-jo 17
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MessageSujet: Re: HISTOIRE ANTIQUE   HISTOIRE ANTIQUE - Page 2 Icon_minitimeSam 28 Nov - 20:15

La femme dans la Grèce antique

Le sort de la femme grecque n’était guère meilleur que dans les sociétés précédemment évoquées ; elle jouissait de si peu de dignité qu’on pouvait la prêter et l’emprunter, comme Tarwilong l’explique (La Civilisation des Arabes, P. 406) : On empruntait la femme féconde à son mari afin qu’elle accouche des enfants d’un autre homme pour le bien de la nation.

Elle était privée d’instruction et avilie au point où on disait qu’elle était “une abomination, œuvre du Diable” (La Civilisation des Arabes, P. 408.).

Aucune loi ne la protégeait ; elle était privée de son droit à l’héritage et n’avait pas la capacité juridique pour disposer de ses biens ; elle ne jouissait pas de liberté et restait soumise toute sa vie à l’autorité de l’homme. Le divorce par exemple était un droit absolu de l’homme (Comparaison des Religions, P. 186.).

Les Grecs étaient allés si loin que certains de leurs penseurs estimaient même que le nom de la femme devait être retenu à la maison comme son corps y était cloîtré. (L’Histoire de la Civilisation, 7/117, 118.)

La femme n’était donc rien d’autre qu’un être rabaissé au plus vil degré. Dans La Civilisation des Arabes (P. 406 Dr G. Lebon.) on lit encore : « Les Grecs, en général, considéraient les femmes comme des créatures viles qui ne servaient à rien d’autre qu’à la perpétuité de la descendance et à l’entretien de la maison ; quand la femme accouchait d’un enfant laid, ils s’en débarrassaient.

Leur célèbre orateur Démosthène a illustré le statut de la femme en ces termes: « Nous avons des prostituées pour le plaisir, des maitresses pour nos besoins physiques quotidiens et des épouses pour avoir des enfants légitimes ».

Quel est le sort de la femme dans cette société dans laquelle les intellectuels tiennent de tels propos ?
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Brumes
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Brumes



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MessageSujet: Re: HISTOIRE ANTIQUE   HISTOIRE ANTIQUE - Page 2 Icon_minitimeDim 29 Nov - 2:44

Merci ma Rose pour ces descriptions.

On a quand même fait du chemin depuis... mais pour changer les mentalités c'est dur dur !

C'est d'autant plus incompréhensible que sans les femmes les hommes n'existeraient pas ! Pourquoi cet acharnement contre elles ?

Sans compter que c'étaient de faux jetons... car beaucoup adoraient leur femme, mais n'osaient pas l'admettre ?queen
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Marie-jo 17
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Marie-jo 17



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MessageSujet: Re: HISTOIRE ANTIQUE   HISTOIRE ANTIQUE - Page 2 Icon_minitimeDim 29 Nov - 18:09

L'habitat en Grèce antique

La maison est un espace d'intimité qui s'oppose à l'espace public. Pourtant, contrairement à ce que l'on pourrait croire, la maison est autant le cadre de vie du travail des hommes que des femmes. Beaucoup de maisons urbaines étaient en fait des fermes où l'on entreposait le matériel et où l'on transformait les produits de la terre.

Les paysans ne possèdent généralement que des cabanes en pierre ou en torchis, sans fenêtres, dont le toit est en chaume. La population plus aisée dispose, quant à elle, d'une salle centrale et de deux chambres à coucher. Quant aux plus riches, leur nombre de pièces dépasse la dizaine…

Dans tous les cas, la maison s'articule autour d'une cour intérieure, dans la plupart des cas cette dernière est unique. Mais, bien que les textes nous décrivent l'habitat grec comme séparant le quartier des femmes (gynécée) et celui des hommes (représenté par l'andrôn), il n'en était pas vraiment ainsi...

La maison grecque
On distingue deux types principaux d'habitations: tout d'abord la cabane à plan circulaire, répandue dans le Nord ; mais surtout la maison à plan rectangulaire ou encore maison " à mégaron ".

Il s'agit d'une salle rectangulaire séparée en deux par une colonnade en bois qui soutient un toit à double pente couvert de bois ou de paille. Un large espace vide entre le toit et le mur de façade permet l'entrée de la lumière et l'évacuation de la fumée. Deux petites pièces situées à l'arrière viennent compléter la construction.

En Crète le toit est toujours en terrasse. La pièce principale dispose en son centre d'un foyer entouré de quatre colonnes. Celles-ci soutiennent le toit, relevé en cet endroit, pour permettre la sortie de la fumée.

Sur le continent, les plus aisés ajoutent un mégaron à vestibule, organisé autour d'une cour centrale, et un étage supérieur réservé aux femmes ; exemple de la maison des Colonnes à Mycènes.



Les pièces
En dehors de la maison

Certaines pièces donnant sur la rue sont complétement coupées du reste de la maison. Il s'agit vraisemblablement d'échoppes, de boutiques de barbier et de tavernes... mais aussi d'ateliers, d'entrepôts pour les marchands et les colporteurs.

La cour
La cour est un élément essentiel de la maison. Située en son coeur, on y pénétre directement depuis la rue. C'est aussi bien une pièce de séjour que de travail (eh oui n'oubliez pas qu'il s'agit d'un climat méditerranéen). Les demeures hellénistiques les plus répandues sont les maisons à péristyle : la cours centrale est entourée d'une colonnade, le tout formant une sorte de préau...

L'andrôn- sur le plan c'est la réception -
Cette pièce suscitant particulièrement les soins, participe au prestige social. C'est en effet la seule pièce de la maison où les hommes étrangers ont accès... Cette pièce se distingue clairement par son sol de ciment ou de galets, et par sa dépression centrale rectangulaire. Les klinês; qui peuvent servir à la fois de lit pour dormir et de banquette pour s'allonger, sont disposées le long des murs de la pièce.




La cuisine- voir image plus haut -
Là encore les idées préconcues n'ont qu'à bien se tenir. La cuisson des aliments ne nécessitant pas de foyer fixe ou de matériel lourd (il existait toutefois des foyers portables en terre cuite), il suffisait d'allumer à même le sol de petits feux de charbon de bois ou de brindilles.


Autres
Les denrées sont conservées en vrac dans de grandes jarres, parfois enfoncées dans le sol, alors que les objets les plus précieux sont eux entreposés dans les pièces intérieures, plus sûres, appartements ou ateliers.
Les esclaves dorment là où ils peuvent, sans vraiment de lieu determiné.


Architecture de la maison
Force est de constater que la maison grecque est polyvalente, ainsi qu'on peut le lire dans le Protagoras de Platon, un cellier se transforme sans difficulté en chambre d'hôte. En effet, seuls l'andrôn et l'éventuel atelier ou cellier (pour traiter et entreposer l'huile et le vin) se distinguent vraiment par leur construction et par un équipement permanent.

Ses fenêtres sont petites et peu nombreuses, de ce fait la lumière entre donc grâce à la cour.
D'autre part, peu à peu se met en place une schématisation plus régulière (due à l'urbanisation), comme le plan uniforme d'Olynthe le montre.

HISTOIRE ANTIQUE - Page 2 PlanMaisonOlynthe2
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Marie-jo 17
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MessageSujet: Re: HISTOIRE ANTIQUE   HISTOIRE ANTIQUE - Page 2 Icon_minitimeDim 29 Nov - 18:15

©️ Jean-Pierre Dalbéra

L'époque classique, considérée comme l'âge d'or de la civilisation grecque (Ve siècle-IVe siècle), va réunir toutes ses histoires particulières en un destin commun.


Les guerres médiques
Le Ve siècle s'ouvre cependant sur la menace de l'expansion perse. Les cités grecques d'Asie, encerclées par l'Empire perse, ont finalement accepté la domination du vainqueur, lorsqu'une révolte, à l'initiative de Milet en 499, provoque l'appel aux cités de Grèce propre, qui ne se sentent guère solidaires. Seules Athènes et Erétrie (qui fournissent respectivement vingt et cinq bateaux) envoient une expédition et incendient Sardes, une des capitales du Grand Roi, en 498. L'Empire perse cependant reste intact, Milet est bientôt prise et saccagée, les cités d'Ionie doivent se soumettre.

Puis Darius décide d'envahir la Grèce. En 490, il soumet les îles, pille Erétrie, réduit ses habitants en esclavage et débarque en Attique, au nord de Marathon. Athènes fait face, appuyée seulement par quelques Platéens (10'000 hommes contre les 20'000 combattants du Grand Roi). Les Perses doivent reprendre la mer et leurs pertes sont très lourdes.

L'union des cités

Alors qu'Athènes se prépare activement à un retour probable des Perses par la construction d'une flotte, il faut attendre l'été 481 pour que les autres cités réagissent au danger (Xerxès, qui a succédé à son père Darius en 486, prépare alors sur terre et sur mer une offensive considérable). La volonté de résistance cependant est loin d'être unanime: certaines cités, comme Thèbes, refusent de se battre; d'autres, comme Sparte, préféreraient assurer la défense du Péloponnèse sur l'isthme de Corinthe. Finalement, le commandement des forces communes est confié à Sparte, dont l'armée est la plus puissante. Cependant, malgré la résistance héroïque du roi de Sparte, Léonidas, aux Thermopyles, l'armée de Xerxès s'avance jusqu'en Attique. Dans le même temps, sa flotte s'apprête à occuper la rade de Phalère. C'est alors que Thémistocle, par la ruse, réussit à attirer une partie de la flotte ennemie près de Salamine, où a lieu la bataille décisive (480). L'année suivante, à Platées en Béotie, le reste de l'armée des Perses est battu, et leur flotte subit, au large des côtes asiatiques, d'ultimes défaites.

Les Grecs ont conscience d'avoir remporté une immense victoire. Unies pour la première fois sous un même commandement, les cités grecques libres ont triomphé des forces imposantes du Grand Roi, l'hellénisme de la monarchie barbare.



L'hégémonie athénienne
L'alliance conclue face au danger perse ne survit pas à la victoire; celle-ci, d'abord et surtout athénienne, marque le début d'un processus qui, en quelques décennies, va faire de la cité attique la maîtresse du monde égéen.

Sparte voit avec inquiétude l'hégémonie d'Athènes se développer en Egée, et ce que l'on peut considérer comme la première guerre du Péloponnèse éclate lorsque la cité athénienne prétend contrôler une partie de la Grèce centrale et septentrionale. Le conflit s'achève en 446 en raison des multiples problèmes intérieurs rencontrés par chacune des cités.

Athènes et Sparte signent une paix conjointe de trente années mais les Péloponnésiens craignent le développement de la puissance athénienne.

La guerre du Péloponnèse
Ainsi, en 431, Athènes se voit confrontée à presque toute la Grèce continentale sauf les Argiens et les Achéens restés neutres dans le Péloponnèse ainsi qu'à la Grèce centrale.

Périclès
Périclès juge l'affrontement inévitable et le moment lui semble favorable; il est certain de remporter rapidement la victoire par une action maritime, Athènes se trouvant en position de force. La ville semble être une forteresse inexpugnable ouverte sur la mer. En fait, la résistance péloponnésienne se révèle plus forte que prévu, et Athènes est cruellement affaiblie par une épidémie de peste qui coûte la vie à Périclès (429).

Cléon le Démagogue
Cléon le Démagogue,son remplaçant, est battu à Platées (427), mais gagne à Sphactérie (425). Les Spartiates réorganisent alors leur armée et portent le combat en Thrace (424), où ils battent les Athéniens devant Amphipolis.

A la mort de Cléon, en 422, le parti conservateur et pacifiste impose Nicias; il signe, en 421, la paix qui porte son nom, prévoyant le retour aux positions antérieures pour cinquante ans.

Alcibiade
Alcibiade dirige alors la politique athénienne et conclut une alliance avec les Argiens, qui avaient été battus par Sparte à Mantinée, en 418. Alcibiade se lance alors dans l'aventureuse expédition de Sicile (415-413), qui se termine par la victoire de Syracuse et la destruction de l'armée et de la flotte athéniennes. Ce désastre provoque la défection de plusieurs alliés d'Athènes, alors que Sparte s'allie à la Perse en échange des villes d'Ionie et d'importants subsides.

Athènes exsangue
Après de graves troubles intérieurs (révolte oligarchique, Conseil des Quatre-Cents, 411-410), Athènes connaît un bref redressement et remporte quelques victoires. Le retour d'Alcibiade (407) et la victoire aux îles Arginuses (406) lui permirent de rétablir la situation. Mais, en 405, la nouvelle flotte athénienne est de nouveau détruite, à l'embouchure de l'Aigos Potamos, par Lysandre, qui met le siège devant Athènes.

C'est une Athènes exsangue et démoralisée qui poursuit la guerre. Epuisée par la famine, la ville se rend sans condition en 404. Les vainqueurs lui imposent de dures conditions: la destruction des fortifications, la dissolution de la Confédération maritime et l'instauration d'un gouvernement oligarchique, la tyrannie des Trente, appuyé par une garnison spartiate.

Les crises du IVe siècle
La guerre est un désastre, et cela autant pour Athènes que pour toute la Grèce. Sparte avait combattu pour «rendre aux cités grecques leur liberté et leur autonomie»: la première conséquence de sa victoire est le retour des Grecs d'Asie Mineure sous la domination perse (en échange de l'or qui lui avait permis de conduire la guerre). Non seulement les autres cités ont subi de lourdes pertes, mais encore les troubles intérieurs se sont nourris d'un conflit dont le caractère politique s'est progressivement affirmé: face à Athènes, rempart des démocrates, Sparte apparaît en effet comme le soutien des oligarques, où qu'ils soient.


Complots, séditions, massacres sont devenus monnaie courante selon Enée le Tacticien.
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Marie-jo 17
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Marie-jo 17



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MessageSujet: Re: HISTOIRE ANTIQUE   HISTOIRE ANTIQUE - Page 2 Icon_minitimeDim 29 Nov - 18:22

LE THEÄTRE GRECQUE

Les Grecs furent les premiers à découvrir le pouvoir de la parole, l’art oratoire... Le théâtre trouve ses origines dans la représentation religieuse mimétique de l’histoire des dieux et de leurs mythes, et est intimement lié à Dionysos.


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Le char de Thespis
D'après certaines légendes, Thespis aurait parcouru les campagnes avec sa troupe sur son char rustique qui lui servait également de scène... Ce qui est en revanche véridique, c'est que les premiers théâtres grecs ont été des aires de battage pour le blé, où s'animaient les remerciements des paysans à Dionysos.
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Les Dionysies
Il y a trois fêtes par an:

Les grandes Dionysies, au mois de l’Élaphébolion (mars/avril)
Les Dionysies rurales, au mois de Poséidon (décembre/janvier)
Les Lénéennes, au mois de Gamélion(janvier/février)


Durant cinq jours des auteurs dramatiques (les étrangers, grecs non Athéniens, étaient admis) s’affrontaient en présentant en une journée trois tragédies et un drame satirique ; les oeuvres étant préalablement choisies par l’archonte. L'archonte choisissait l'acteur principal (protagoniste), le second rôle (deutéragoniste), le troisième rôle (tritagoniste)... Puis avait lieu un tirage au sort pour désigner l'ordre dans lequel les poètes choisissait leur troupe. Ceci fait on assistait à une cérémonie (proâgon) de présentation générale du spectacle dans l'Odéon. Toute la cité participait à cet évènement... De plus cela avait lieu le jour où le tribut devait être payé!

1er jour Procession dionysiaque
2e jour Concours lyriques des dithyrambes
3e jour Comédies (au départ 3 poètes... puis 5)
4e, 5e et 6e jours Tragédies (un jour par poète) - tétralogie, donc trois tragédies et un drame satirique!!!

Présidées par le prêtre de Dionysos, elles débutaient par une grande procession, où de jeunes hommes déguisés en satyres traversaient la ville en transportant l’image du dieu assis sur un char ressemblant à un bateau ; puis avaient lieu les sacrifices d’animaux. Enfin la fête pouvait commencer...

Les bacchants et bacchantes, officiants de Dionysos, lui dédiaient un hymne sacré, le dithyrambe, ayant dessiné un cercle autour de son autel et en dansant. Parfois l’un d’entre eux se détachait et montait sur une estrade afin d’improviser une monodie... c’était les premiers protagonistes!

En 550, Thespis écrivit ces monodies, créant ainsi l’art dramatique.

Les chorèges (choregoi), les producteurs, avaient à leurs frais toute l’organisation, ainsi que les rafraîchissements!
On peut penser qu'il y avait une ambiance de kermesse... (Platon nomme d'ailleurs le public des représentations dramatiques la "théâtrocratie")

Durant la guerre du Péloponnèse, la durée de la fête fut réduite à quatre jours.
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Un rôle pédagogique
Le théâtre est certes un divertissement, un événement de la vie sociale, mais il ne faut pas omettre son caractère instructif. Ainsi le théâtre est une mise en scène de l'Etat démocratique, il vise notamment à inculquer des valeurs morales aux citoyens, à se pencher sur des problèmes de la vie en communauté par le biais de la mythologie le plus souvent. C'est un véhicule populaire d'idées politiques et religieuses.
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Les costumes
Les acteurs portaient une tunique (chiton), courte pour la comédie, longue pour la tragédie. Ils avaient également un manteau (himation) et des chaussures de 25 cm (cothurnes).

Pour la comédie, ils étaient parés de collants rembourrés...
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Les masques
Symbolisant la possession surnaturelle, étant un porte-voix, le masque était moulé sur le visage de l’acteur. De couleurs distinctes ils permettaient de facilement reconnaître les différents personnages (les satyres en rouge, les femmes en blanc...).

Ils auraient pour origine le masque mycénien, moulé, à l’époque, sur le visage des cadavres...
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Marie-jo 17
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MessageSujet: Re: HISTOIRE ANTIQUE   HISTOIRE ANTIQUE - Page 2 Icon_minitimeDim 29 Nov - 18:31

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MessageSujet: Re: HISTOIRE ANTIQUE   HISTOIRE ANTIQUE - Page 2 Icon_minitimeDim 29 Nov - 18:32

Ça fait plaisir de replonger dedans.

Merci Marie-Jo.
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MessageSujet: Re: HISTOIRE ANTIQUE   HISTOIRE ANTIQUE - Page 2 Icon_minitimeDim 29 Nov - 18:33

Brumes a écrit:
Ça fait plaisir de replonger dedans.

Merci Marie-Jo.
j'adore, pour moi c'est une redécouverte,pleine de bonheur! Laughing
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MessageSujet: Re: HISTOIRE ANTIQUE   HISTOIRE ANTIQUE - Page 2 Icon_minitimeDim 29 Nov - 18:37

Marie-jo 17 a écrit:
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HISTOIRE ANTIQUE - Page 2 ME0000025786_2HISTOIRE ANTIQUE - Page 2 ME0000025770_2HISTOIRE ANTIQUE - Page 2 ME0000025795_2HISTOIRE ANTIQUE - Page 2 Fig02HISTOIRE ANTIQUE - Page 2 ME0000025132_2HISTOIRE ANTIQUE - Page 2 ME0000025171_2HISTOIRE ANTIQUE - Page 2 ME0000025140_2HISTOIRE ANTIQUE - Page 2 Image
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MessageSujet: Re: HISTOIRE ANTIQUE   HISTOIRE ANTIQUE - Page 2 Icon_minitimeLun 30 Nov - 10:47

La Grèce se trouve au carrefour des cultures, des couleurs et des civilisations. On y sent la force de l'histoire et la chaleur de la partie la plus méridionale de l'Europe, on y découvre le processus évolutif de la pensée, de l'influence et de l'expérience.

C'est un pays avec un passé historique incomparablement riche, habité par des gens qui regardent vers l'avenir avec confiance et optimisme.

C'est un pays statistiquement petit mais énorme dans sa diversité.

Un paysage qui nous a donné des milliers d'images de cartes postales mais qui reste incroyablement vivant et impossible à saisir.

La Grèce est un pays de belles contradictions, un voyage constant dans le temps, du présent au passé mais également dans l'avenir.

On se promène dans les oliveraies, à travers des sites antiques. On voyage vers des groupes d'îles peu habitées. On se promène sur les plages et les montagnes rocheuses en explorant le paysage saisissant.

En Grèce, la fusion des images dépasse les mots et se transforme en réalité.

•Épidaure
Dans l'arrière-pays tranquille d'Épidaure, avec son climat léger et ses sources d'eau minérales abondantes, se trouve le temple du dieu-médecin Asclépios, le centre thérapeutique le plus réputé du monde grec et romain. Le sanctuaire appartenait à la petite ville côtière d'Épidaure, mais sa gloire et sa notoriété se sont étendues rapidement au-delà des limites de l'Argolide. Il est considéré comme le lieu de naissance de la médecine et on suppose qu'il avait plus de deux cents stations thermales dans la Méditerranée de l'est. Ses monuments, de vrais chefs-d'œuvre de l'art grec ancien, sont un témoignage précieux de la pratique de la médecine dans l'antiquité. En effet, ils mettent en évidence le développement de la médecine dès le temps où la guérison dépendait uniquement de dieu jusqu'au moment où la description systématique des cas et l'accumulation progressive de connaissances et d'expérience l'ont transformée en science

•L'Acropole d'Athènes
Le sanctuaire le plus grand et le plus parfait de l' Athènes antique, voué principalement à sa protectrice, la déesse Athéna, domine le centre de la ville moderne du haut du rocher escarpé qui s'appelle l'Acropole. Les mythes les plus célèbres de l'Athènes ancienne, ses festivals religieux les plus grands, ses premiers cultes et plusieurs événements importants de l'histoire de la ville sont tous associés à ce quartier sacré. Les monuments de l'Acropole sont en harmonie avec leur cadre naturel. Ces chefs-d'œuvre uniques d'architecture ancienne combinent différents ordres et des styles de l'art classique dans une manière très innovatrice et ils ont influencé l'art et la culture pendant plusieurs siècles. L'Acropole du 5ème siècle avant Jésus-Christ est le reflet le plus exact de la splendeur, du pouvoir et de la richesse d'Athènes à son apogée, l'âge d'or de Périclès.

•Delphes
Au pied du Mont Parnasse, dans l'angle formé par les roches jumelles des Phaedriades, se trouve le sanctuaire panhellénique de Delphes, avec l'oracle le plus fameux de la Grèce ancienne. Delphes a été considéré comme le centre du monde. Selon la mythologie, c'était ici que les deux aigles envoyés par Zeus de part et d'autre du disque terrestre pour trouver le nombril du monde se rencontrèrent. Le sanctuaire de Delphes, situé dans un paysage très spectaculaire, fut pendant plusieurs siècles le centre culturel et religieux et le symbole de l'unité du monde hellénique. L'histoire de Delphes commence dans la préhistoire et dans les mythes des Grecs anciens. Au début, le site était consacré à la Terre-Mère et il était gardé par Python, le terrible serpent qui fut tué ensuite par Apollon. Le temple d'Apollon fut construit ici par les Crétois qui arrivèrent de Kirrha, le port de Delphes, accompagnés par le dieu en forme de dauphin. Ce mythe a survécu dans des pièces présentées pendant les divers festivals de Delphes, tels que le Septerion, les Delphinies, les Thargélies, les Théophanies et, bien sûr, les célèbres Pythies, qui célébraient la mort de Python et comprenaient des compétitions musicales et athlétiques


•Mycènes
Mycènes "Riche en Or", le royaume du personnage mythique d'Agamemnon, qui a été d'abord chanté par Homère dans ses épopées, est le centre grandiose le plus important et le plus riche de l'Age du Bronze Récent en Grèce. Il a donné son nom à l'une des plus grandes civilisations de la préhistoire grecque, la civilisation mycénienne, alors que les mythes liés à son histoire ont inspiré des poètes et des écrivains au cours des siècles, à partir des épopées homériques et des grandes tragédies de la période classique jusqu'à la création littéraire et artistique moderne. Persée, fils de Zeus et de Danaé, fille d'Acrisios, roi d'Argos et descendant de Danaos, est traditionnellement considéré comme son fondateur mythique. Pausanias (2, 16, 3) raconte que Persée donna le nom de Mycènes à la nouvelle ville d'après le pommeau (mykes) de son épée, qui y tomba, ou d'après la source Perséia, qui y fut découverte sous la racine d'un champignon (mykes). Selon le mythe, les descendants de Persée régnèrent à Mycènes pendant trois générations. Après la mort du dernier d'entre eux, Eurysthée, sans enfant, les Mycéniens choisirent Atrée, fils de Pélops, père d'Agamemnon et Ménélas, comme leur roi


•Les îles grecques
Les îles constituent la principale caractéristique du territoire grec et font partie intégrante de la culture et de la tradition du pays. Le territoire grec comprend 6.000 îles et îlots dispersés en mer Égée et en mer Ionienne, un phénomène unique sur le continent européen. Seuls 227 d'entre eux sont habités.
L'archipel grec comprend 7.500 km de côte sur un total national de 16.000 km, aux beautés d'une grande diversité: plages qui s'étendent sur des kilomètres, golfes et criques de petite taille, plages de sables bordées de dunes, plages de galets, grottes côtières aux rochers abrupts et au sable noir typique des sols volcaniques, zones humides côtières... Nombre de ces côtes ont reçu le prix du programme Drapeaux Bleus de l'Europe. On peut non seulement s'y baigner, mais aussi faire de la plongée, du snorkeling (découverte des fonds sous-marins avec masque et tuba), du ski nautique, de la voile et de la planche à voile. Ces îles étant le berceau de certaines des plus anciennes civilisations européennes (cycladique, mycénienne, etc.), elles abritent également des sites archéologiques, un héritage architectural unique et de charmantes traditions locales, fruit d'une civilisation ancestrale aux multiples facettes. Notons également que c'est dans ces îles que se concentre 58,5% des unités hôtelières et 62,6% du nombre de lits dont dispose la Grèce dans son ensemble (2003). Tout ceci, combiné à un climat idéal, à la sûreté des mers grecques et aux courtes distances entre les ports et les plages, a contribué à la notoriété des îles grecques et les a rendues populaires auprès des visiteurs grecs et étrangers.


•Olympie

Dans le Péloponnèse occidental, dans la belle vallée du fleuve Alphéios, se trouve le sanctuaire le plus célèbre de la Grèce ancienne. Dédié à Zeus, le père des dieux, il s'étend sur le pied sud-ouest du Mont Kronios, à la confluence des fleuves Alphéios et Kladeos, dans un paysage tout vert. Bien qu'isolée près de la côte ouest du Péloponnèse, Olympie est devenue le centre religieux et athlétique le plus important de Grèce. Sa gloire se fonde sur les Jeux Olympiques, le plus grand festival national et très prestigieux dans le monde entier, qui avait lieu tous les quatre ans pour honorer Zeus. L'origine du culte et du festival remonte à plusieurs siècles. Des mythes locaux sur le célèbre Pélops, le premier gouverneur de la région, et le fleuve Alphéios, témoignent des liens proches entre le sanctuaire et l'Est et l'Ouest.
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Lou Landés
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Lou Landés



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MessageSujet: Re: HISTOIRE ANTIQUE   HISTOIRE ANTIQUE - Page 2 Icon_minitimeLun 30 Nov - 20:47

Brumes a écrit:
Merci ma Rose pour ces descriptions.

On a quand même fait du chemin depuis... mais pour changer les mentalités c'est dur dur !

C'est d'autant plus incompréhensible que sans les femmes les hommes n'existeraient pas ! Pourquoi cet acharnement contre elles ?

Sans compter que c'étaient de faux jetons... car beaucoup adoraient leur femme, mais n'osaient pas l'admettre ?queen
D'autant plus étonnant quand on voit l'importance des déesses et assimilées dans la Mythologie Grecque. Idem des reines et des princesses au premier rang des quelles la belle Helene ?
Et que dire alors des légendes associées aux Amazones ?
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Brumes
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Brumes



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MessageSujet: Re: HISTOIRE ANTIQUE   HISTOIRE ANTIQUE - Page 2 Icon_minitimeMar 1 Déc - 7:02

Bonjour Lou,

-- Il y a ce qui est dit et ce qui est fait !

Quand on voit le Tadj Mahall par exemple,

tous les hommages rendus à des femmes dans toutes les légendes du

monde...

on se demande pourquoi cet acharnement. Qu'est-ce qui pousse

l'homme à vouloir avilir la femme de la sorte, alors que d'autre part il

se ruinera, il se damnera pour obtenir les faveurs d'UNE.

Paradoxe : si la femme n'est pas considérée (?) la mère est souvent

sacrée !

Des illustres comme La Grande Catherine, la Reine Victoria

et une foule d'autres, montrent que les capacités n'ont pzas de sexe !

Et pour terminer, chez les transexuels le désir d'un homme de devenir

femme, est de loin beaucoup plus ipportant que le contraire !

Comprenne qui pourra
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MessageSujet: Re: HISTOIRE ANTIQUE   HISTOIRE ANTIQUE - Page 2 Icon_minitime

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