Ce que notre maison dit de nous

On dit souvent d'un lieu qu'il a une âme. Pour le psychanalyste Alberto Eiguer, notre intérieur parle. Et en dit long sur ce que nous sommes.

Qu'en pensez-vous ?

Nelly a écrit:

On dit souvent d'un lieu qu'il a une âme. Pour le psychanalyste Alberto Eiguer, notre intérieur parle. Et en dit long sur ce que nous sommes.

Qu'en pensez-vous ?

Je pense que c'est en partie vrai!
Mais, il y a aussi une question de moyens?
si on peut se le permettre,alors on saura agencer son intérieur à notre goût.
Mais il se peut que cela ne soit pas possible financièrement, et alors on fait avec les moyens du bord.
Mais là encore,la personnalité de le personne sera apparente,
en partie, mais beaucoup peut être refouler par manque de moyens.

marie-josé a écrit:

Nelly a écrit:

On dit souvent d'un lieu qu'il a une âme. Pour le psychanalyste Alberto Eiguer, notre intérieur parle. Et en dit long sur ce que nous sommes.

Qu'en pensez-vous ?

Je pense que c'est en partie vrai!
Mais, il y a aussi une question de moyens?
si on peut se le permettre,alors on saura agencer son intérieur à notre goût.

Je pense également qu'il y a du vrai. Laisse tomber le manque de moyens... Je crois que, quels qu'ils soient (en éliminant peut-être la misère), il est toujours possible de donner une note personnelle à son chez-soi !

marie-josé a écrit:

Mais il se peut que cela ne soit pas possible financièrement, et alors on fait avec les moyens du bord.
Mais là encore,la personnalité de le personne sera apparente,
en partie, mais beaucoup peut être refouler par manque de moyens.

Non, non. Je n'y crois pas, au manque de moyens. Je ne pense pas du tout au luxe. Je pense à ce qui se dégage de quelque part.

Et que dit une maison vide, ou munie du strict minimum ?

Nelly a écrit:

Et que dit une maison vide, ou munie du strict minimum ?

cela peut prouver l'amour du design extrême,ou tout simplement minimaliste!

marie-josé a écrit:

Nelly a écrit:

Et que dit une maison vide, ou munie du strict minimum ?

cela peut prouver l'amour du design extrême,ou tout simplement minimaliste!

maintenant, il y à une autre façon d'avoir une maison vide!
Vide de meubles, vide de gens?
vide de chaleur?sans âme?
Pour moi, le principal est que quoi que soi les possibilitées ,on soit bienvenus ça n'a rien à voir avec le décor!

marie-josé a écrit:

marie-josé a écrit:

Nelly a écrit:

Et que dit une maison vide, ou munie du strict minimum ?

cela peut prouver l'amour du design extrême,ou tout simplement minimaliste!

maintenant, il y à une autre façon d'avoir une maison vide!
Vide de meubles, vide de gens?
vide de chaleur?sans âme?

Quand je parle d'une maison vide, elle est d'abord vide de décor : elle ne comporte aucune touche personnelle. Pas un dessin, pas un bibelot. Pour cette maison-là est probablement aussi vide de chaleur humaine : la personne qui s'est posée là n'y demeure pas. Elle a posé ses valises, y dort, y mange, mais n'y vit pas. Il n'y a pas d'âme, pour moi.

marie-josé a écrit:

Pour moi, le principal est que quoi que soi les possibilitées ,on soit bienvenus ça n'a rien à voir avec le décor!

Bof, être la bienvenue entre quatre murs en béton, ça va pour un pique-nique. Je préfère que l'atmosphère soit imbibée de ceux qui y vivent. J'aime sentir la chaleur, les histoires passées ou actuelles. Les murs peuvent être imprégnés de chagrin, d'amour, de bonheur...

Toujours d'après Alberto Eiguer, l'intérieur d'une maison révèle ce que ses habitants ont dans la tête. En découvrant une maison vide, on est tenté de penser qu'il y a un manque chez la personne : cela peut refléter l'absence de liens avec ou au sein de la famille, une vie imaginaire affaiblie, un épuisement voire des symptômes dépressifs qui font perdre à ses habitants l'envie de "construire".

Et que penser d'une maison désordonnée ?

Nelly a écrit:

Toujours d'après Alberto Eiguer, l'intérieur d'une maison révèle ce que ses habitants ont dans la tête. En découvrant une maison vide, on est tenté de penser qu'il y a un manque chez la personne : cela peut refléter l'absence de liens avec ou au sein de la famille, une vie imaginaire affaiblie, un épuisement voire des symptômes dépressifs qui font perdre à ses habitants l'envie de "construire".

Et que penser d'une maison désordonnée ?

ben la bonne a rendu son tablier

lol j'aime les interieurs les plus vides possible,j'aime l'espace,je deteste l'encombrement ,moins il y a de choses, d'objets de meubles, mieux je me sens...j'aime les murs vides ...la luminosité et les jeux de lumières...
L'essentiel pas le superflu(pour moi),ce qui ne m'empêche pas d'aimer la convivialité et le confort...je laisse plussss de places aux êtres qu'aux choses ,objets etc...
J'aime pourtant l'art,les tableaux les photos j'en ai mais rangés et à l'abri des regards je n'aime pas qu'ils soient à ma vue si je n'en ai pas le désir....je vais les voirs qd j'en ressens l'envie,le besoin...la plupart des gens se sentent bien chez moi ,à l'aise lol
J'ai pas mal de plantes mais je les considere cmme des "êtres" lol

zilia a écrit:

lol j'aime les interieurs les plus vides possible,j'aime l'espace,je deteste l'encombrement ,moins il y a de choses, d'objets de meubles, mieux je me sens...j'aime les murs vides ...la luminosité et les jeux de lumières...

Voilà une réponse intéressante !
Tu sais que les murs dépouillés sont très à la mode ? Je comprends très bien qu'on aime l'espace et qu'on évite l'encombrement. Je pense, malgré tout que, quoi que tu en dises, tu dois avoir mis ta petite touche personnelle à ton intérieur. D'ailleurs, quand tu parles de jeux de lumière, c'est qu'il y a probablement de la lumière directe et de la lumière tamisée.

zilia a écrit:

L'essentiel pas le superflu(pour moi),ce qui ne m'empêche pas d'aimer la convivialité et le confort...je laisse plussss de places aux êtres qu'aux choses ,objets etc...

Moi, j'aime certains objets. J'ai d'ailleurs beaucoup de mal à me défaire de ceux-ci, même s'ils ne me servent guère. La plupart d'entre eux évoque un souvenir, soit d'un cadeau, soit de vacances.

zilia a écrit:

J'aime pourtant l'art,les tableaux les photos j'en ai mais rangés et à l'abri des regards je n'aime pas qu'ils soient à ma vue si je n'en ai pas le désir....je vais les voirs qd j'en ressens l'envie,le besoin...la plupart des gens se sentent bien chez moi ,à l'aise lol

Chez certains, on trouve un panneau avec la photo de leurs enfants, photos qui sont parfois échangées contre d'autres. Ce n'est pas mon cas, mais je comprends que d'autres le fassent. Par contre, je ne vois pas trop l'intérêt d'avoir des tableaux... rangés ! Tu les ressors de temps à autre ?

zilia a écrit:

J'ai pas mal de plantes mais je les considere cmme des "êtres" lol

Et je parie que tu leur parles... Moi aussi ! Je leur explique quand je m'absente, je les console à mon retour et je les dispute quand elles font la tête ! Mais les plantes habillent également un intérieur. C'est bien la preuve qu'il faut de tout pour faire un monde et que l'intérieur de chacun le représente, d'une certaine manière !

-- J'aime le changement de décors, mais toujours quelque chose de chaleureux. Un nid douillet où je me sens bien.

Je trouve le "vide" froid ! Les grands espaces nus ne sont pas pour moi. J'aurais l'impression d'être dans une maison pas terminée.

Si j'aime le blanc, je mets des touches de couleurs chaudes.

Il en faut pour tous les goûts, heureusement. Chacun se trouve bien dans un style qui lui convient.

(NB : excusez-moi, mais je ne peux lire l'écriture orange !!!)

zilia a écrit:

Nelly a écrit:

zilia a écrit:

lol j'aime les interieurs les plus vides possible,j'aime l'espace,je deteste l'encombrement ,moins il y a de choses, d'objets de meubles, mieux je me sens...j'aime les murs vides ...la luminosité et les jeux de lumières...

Voilà une réponse intéressante !
Tu sais que les murs dépouillés sont très à la mode ? Je comprends très bien qu'on aime l'espace et qu'on évite l'encombrement. Je pense, malgré tout que, quoi que tu en dises, tu dois avoir mis ta petite touche personnelle à ton intérieur. D'ailleurs, quand tu parles de jeux de lumière, c'est qu'il y a probablement de la lumière directe et de la lumière tamisée.

Ma touche personnelle lol je la mets plusss ds l'agencement le choix des rares meubles les coloris, les matières,les jeux de lumières ,oui direct ,indirect,au feeling lol modulables...

Bon voilà, j'ai supprimé l'orange pour que Brumes puisse lire.
Je comprends que tu aimes un dépouillé avec quelques touches de ce que tu aimes. Nous découvrons effectivement que le logement de chacun reflète quelque chose de personnel.

zilia a écrit:

Nelly a écrit:

zilia a écrit:

L'essentiel pas le superflu(pour moi),ce qui ne m'empêche pas d'aimer la convivialité et le confort...je laisse plussss de places aux êtres qu'aux choses ,objets etc...

Moi, j'aime certains objets. J'ai d'ailleurs beaucoup de mal à me défaire de ceux-ci, même s'ils ne me servent guère. La plupart d'entre eux évoque un souvenir, soit d'un cadeau, soit de vacances.

Moi aussi j'ai du mal à m'en défaire du coup je ne m'en défaits pas lol mais je les mets ds des cartons et qd j'en ai envie je vais les voir.....sinon c'est malheureux mais ça me "pollue"façon de parler car je les aime mais je n'ai pas envie de les avoir sous le nez tout le temps ...je finaissais par ne plus les voir lol

Je te dirais que je ne mets pas tout en évidence non plus. Ce serait le capharnaum ! Mais de temps à autre, je choisis par exemple un vase qui me rappelle quelqu'un, ou un événement...

zilia a écrit:

Nelly a écrit:

zilia a écrit:

J'aime pourtant l'art,les tableaux les photos j'en ai mais rangés et à l'abri des regards je n'aime pas qu'ils soient à ma vue si je n'en ai pas le désir....je vais les voirs qd j'en ressens l'envie,le besoin...la plupart des gens se sentent bien chez moi ,à l'aise lol

Chez certains, on trouve un panneau avec la photo de leurs enfants, photos qui sont parfois échangées contre d'autres. Ce n'est pas mon cas, mais je comprends que d'autres le fassent. Par contre, je ne vois pas trop l'intérêt d'avoir des tableaux... rangés ! Tu les ressors de temps à autre ?

Pour les photos cadre enfants parents etc ,là chez moi c'est maladif de ne pas en vouloir,j'ai trop vécu enfant,chez ma grand-mère avec des photos comme ça le problème c'est comme il y a eu beaucoup de décès ds ma famille,du coup c'etait des photos de morts ...je pense que mon aversion pour ça vient de là...

Je comprends. Pour ma part, j'ai un coin où sont réunies la famille de mon mari et la mienne. Il s'agit, à chaque fois, d'une photo de groupe avec les grands-parents en compagnie de leurs enfants. Je ne trouve pas ça morbide. Au contraire, j'ai l'impression que les parents sont avec nous, même s'ils ne sont plus de ce monde.

zilia a écrit:

Pour les tableaux dessins "objets d'art"oui je les ressort mais plûtot un par un ,qd ds ma mémoire ils se rappellent à moi et que j'ai besoin envie de les voir ou que je suis aller faire un tour ds un carton et qu'il y a de ces objets qui m'apppellent lol

Tu les utilises au même titre qu'un album à photos...

zilia a écrit:

Mais franchement je me suis rendue compte que plus un endroit est neutre vide et clair plus mon imagination et ma créativité se développe,ainsi que des envies qui se manisfestent plusss que si je suis encombrée..[/color]

Ca t'est personnel et je comprends qu'il en soit ainsi.

Brumes a écrit:

-- J'aime le changement de décors, mais toujours quelque chose de chaleureux. Un nid douillet où je me sens bien.

Je crois que tu dévoiles également un pan de ta personnalité : tu as toujours aimé voyager et il me paraît carrément logique que tu préfères les changements. Pour moi, c'est l'inverse. Je ne suis pas contre un changement, de temps à autre mais, dans l'ensemble, je préfère laisser tout en place...
Certaines personnes ont carrément une manie de déplacer constamment les meubles. Ca ne me plairait pas du tout de ne pas retrouver le même intérieur au retour chez moi qu'au départ !

Brumes a écrit:

Je trouve le "vide" froid ! Les grands espaces nus ne sont pas pour moi. J'aurais l'impression d'être dans une maison pas terminée.

Actuellement, la mode est au côté dépouillé et je le conçois très bien... chez d'autres. Moi, il me faut aussi un domaine plus rempli, même s'il ne faut pas combler tous les "trous". De toute manière, les intérieurs modernes sont plus vides.

Brumes a écrit:

Si j'aime le blanc, je mets des touches de couleurs chaudes.

Les murs blancs permettent de mettre d'autres choses en valeur.

Je crois que cette fois-ci je ne bougerai plus... non par envie, mais par obligation.

Tant que j'ai pu changer de lieux c'était bien, mais entre temps je bougeais les meubles changeant de décor. Bibelots etc dans des grandes cantines pour pouvoir rénover et retrouver des objets que j'aimais.

Actuellement, j'ai intérêt à mettre tout à sa place. !!!!

Mon père était un grand voyageur, il a fait le tour du monde et sans aucun doute je tiens de lui ce désir d'évasion. Par contre ma mère, famille de fonctionnaire, était tout le contraire. D'elle je dois tenir ce besoin de m'entourer d'objets qui me plaisent. Mettre ma touche personnelle. C'est un peu le grand écart,

d'où cette impression d'être entre le Vésuve et le Sahara (avec dunes SVP). Aujourd'hui ce sont plutôt les volcans d'Auvergne

Citation :

Et que penser d'une maison désordonnée ?

Un témoignage :
"Je suis une vraie bordélique : vaisselle sale en permanence, restes de nourriture par terre, entassement de documents sur le bureau avec des tasses sales de la semaine dernière, vêtements par terre dans la salle de bains... Je trouve fatigant de faire la vaisselle après le repas, trop compliqué de plier ses vêtements le soir ou de soulever le couvercle du bas à linge sale, ou long de vider les courses du sac en rentrant, mais je le fais quand même à contrecoeur pour les denrées périssables... Par contre, je suis très propre : deux douches par jour, jamais deux fois le même tee-shirt... Mais je ne supporte plus ceci : toujours piétiner quelque chose, toujours quelque chose à pousser du coude sur la table, et surtout l'impossibilité totale d'accueillir quelqu'un à l'improviste."

A mon avis, il y a deux sortes de personnes désordonnées : celles qui le sont de nature et qui ont besoin de ce désordre pour se sentir bien et celles qui ont des problèmes personnel et traduisent leur mal de vivre, comme dans la situation ci-dessus.

J'avoue que là je suis perplexe

Comment peut-on prendre une douche 2 fois par jour et laisser la vaisselle sale pendant une semaine ?

Brumes a écrit:

J'avoue que là je suis perplexe

M6 passait une émission, à un certain moment : certaines gens faisaient appel à des dames missionnées par la télé pour aller remettre de l'ordre et nettoyer leur domicile. On voyait l'état des lieux à leur arrivée, puis après leur passage. Ce n'était pas triste ! Je me souviens de deux jeunes gens, colocataires, ingénieurs de métier, dont l'appartement était dans un état indescriptible : en dehors du désordre incroyable régnant dans chaque chambre et dans les parties communes, il restait des morceaux de pain sur la table du salon, des canettes et autres bouteilles vides, des emballages de pizza... Ces jeunes gens avait une allure toute proprette à l'extérieur, pourtant !

Brumes a écrit:

Comment peut-on prendre une douche 2 fois par jour et laisser la vaisselle sale pendant une semaine ?

Certains sont désordonnés de nature, ce qui ne les empêche pas d'être propres et coquets sur leur personne. J'avoue que je ne comprends pas très bien un tel bazar...

Nelly:

Citation :

A mon avis, il y a deux sortes de personnes désordonnées : celles qui le sont de nature et qui ont besoin de ce désordre pour se sentir bien et celles qui ont des problèmes personnel et traduisent leur mal de vivre, comme dans la situation ci-dessus.

Très juste, souvent l'extérieur reflète l'intérieur (de soi).
N'est-ce pas vouloir montrer son malêtre aux autres sans avoir besoin d'en parler ?
Etre bordélique est aussi une façon de s'opposer à la société, aux règles établies. Etre en rébellion....

marc2 a écrit:

Nelly:

Citation :

A mon avis, il y a deux sortes de personnes désordonnées : celles qui le sont de nature et qui ont besoin de ce désordre pour se sentir bien et celles qui ont des problèmes personnel et traduisent leur mal de vivre, comme dans la situation ci-dessus.

Très juste, souvent l'extérieur reflète l'intérieur (de soi).
N'est-ce pas vouloir montrer son mal-être aux autres sans avoir besoin d'en parler ?
Être bordélique est aussi une façon de s'opposer à la société, aux règles établies. Êtres en rébellion....

ouais?.....quand tu passe ta vie dans un foutoir dégueulasse,c'est vraiment une rebellions envers les autres
celui qui sera le plus touché sera tout de même ,celui qui y habite?

marie-josé a écrit:

marc2 a écrit:

Nelly:

Citation :

A mon avis, il y a deux sortes de personnes désordonnées : celles qui le sont de nature et qui ont besoin de ce désordre pour se sentir bien et celles qui ont des problèmes personnel et traduisent leur mal de vivre, comme dans la situation ci-dessus.

Très juste, souvent l'extérieur reflète l'intérieur (de soi).
N'est-ce pas vouloir montrer son mal-être aux autres sans avoir besoin d'en parler ?
Être bordélique est aussi une façon de s'opposer à la société, aux règles établies. Êtres en rébellion....

ouais?.....quand tu passe ta vie dans un foutoir dégueulasse,c'est vraiment une rebellions envers les autres
celui qui sera le plus touché sera tout de même ,celui qui y habite?

Oui, tu as raison, mais n'est-ce pas le but recherché finalement ?
Une forme d'autopunition due à son malêtre, comme s'il se disait: je vis dans la merde parce que je suis une merde...

marc2 a écrit:

marie-josé a écrit:

marc2 a écrit:

Nelly:

Citation :

A mon avis, il y a deux sortes de personnes désordonnées : celles qui le sont de nature et qui ont besoin de ce désordre pour se sentir bien et celles qui ont des problèmes personnel et traduisent leur mal de vivre, comme dans la situation ci-dessus.

Très juste, souvent l'extérieur reflète l'intérieur (de soi).
N'est-ce pas vouloir montrer son mal-être aux autres sans avoir besoin d'en parler ?
Être bordélique est aussi une façon de s'opposer à la société, aux règles établies. Êtres en rébellion....

ouais?.....quand tu passe ta vie dans un foutoir dégueulasse,c'est vraiment une rebellions envers les autres
celui qui sera le plus touché sera tout de même ,celui qui y habite?

Oui, tu as raison, mais n'est-ce pas le but recherché finalement ?
Une forme d'autopunition due à son malêtre, comme s'il se disait: je vis dans la merde parce que je suis une merde...

Comme pas mal, j'ai eu des périodes de vache maigre...mais j'ai tj eu une maison en ordre !! car même si j'avais des ennuis énormes et l'assiette vide, mon balai n'a jamais fait grève...Je n'aurai pas pu supporter un évier rempli de vaisselle sale , ou des saletés laissées sur les meubles.
Je crois que certaines personnes aiment ( ou se fichent ) de l'allure de leur chez soi, c'est un mode de vie qu'il faut aimer....

-- Nelly a écrit :

marie-josé a écrit:

Très juste, souvent l'extérieur reflète l'intérieur (de soi).
N'est-ce pas vouloir montrer son mal-être aux autres sans avoir besoin d'en parler ?
Être bordélique est aussi une façon de s'opposer à la société, aux règles établies. Êtres en rébellion....

ouais?.....quand tu passe ta vie dans un foutoir dégueulasse,c'est vraiment une rebellions envers les autres
celui qui sera le plus touché sera tout de même ,celui qui y habite? [/quote]

-- Je crois surtout que c'est une grosse flemme !

La mouche tsé-tsé n'est pas loin !

marc2 a écrit:

marie-josé a écrit:

ouais?.....quand tu passe ta vie dans un foutoir dégueulasse,c'est vraiment une rebellions envers les autres
celui qui sera le plus touché sera tout de même ,celui qui y habite?

Oui, tu as raison, mais n'est-ce pas le but recherché finalement ?
Une forme d'autopunition due à son malêtre, comme s'il se disait: je vis dans la merde parce que je suis une merde...

Je pense qu'en restant amorphe dans son désordre, on est en état dépressif et on se sous-estime. La terre pourrait s'arrêter de tourner qu'on ne bougerait pas. Le mal-être est difficile à expliquer et encore pire à vivre.

Par contre, quand je citais les jeunes gens, il y avait une forme de m'enfoutisme... Ils s'attendaient peut-être à ce que le ménage se fasse tout seul et se sentaient au-dessus de ces "banalités". Il pouvait même s'agir d'une forme de provocation.

anémone a écrit:

Comme pas mal, j'ai eu des périodes de vache maigre...mais j'ai tj eu une maison en ordre !! car même si j'avais des ennuis énormes et l'assiette vide, mon balai n'a jamais fait grève...Je n'aurai pas pu supporter un évier rempli de vaisselle sale , ou des saletés laissées sur les meubles.

Je pense que, quelle que soit la situation que tu as pu renconter, tu t'es toujours battue en prenant le taureau par les cornes. Dans ce cas, on ne subit pas la situation, on se révolte et on gère au mieux. Ce n'est pas facile, mais ce serait encore plus difficile de la subir.

anémone a écrit:

Je crois que certaines personnes aiment ( ou se fichent ) de l'allure de leur chez soi, c'est un mode de vie qu'il faut aimer....

Crois-tu qu'il soit agréable pour les amis et copains d'être reçus dans un tel taudis ? On doit rapidement faire le vide autour de soi !

Brumes a écrit:

marie-josé a écrit:

ouais?.....quand tu passe ta vie dans un foutoir dégueulasse,c'est vraiment une rebellions envers les autres
celui qui sera le plus touché sera tout de même ,celui qui y habite?

-- Je crois surtout que c'est une grosse flemme !

La mouche tsé-tsé n'est pas loin !

Il y a sans doute de la paresse mais, dans le témoignage que je citais, la personne ne se sentait pas en harmonie avec ce qu'elle vivait. Je demeure dans mon idée de dépression puisqu'elle se plaignait de la situation. Elle semblait se sentir débordée par tout ça.

Brumes a écrit:

marie-josé a écrit:

Nelly a écrit:

Très juste, souvent l'extérieur reflète l'intérieur (de soi).
N'est-ce pas vouloir montrer son mal-être aux autres sans avoir besoin d'en parler ?
Être bordélique est aussi une façon de s'opposer à la société, aux règles établies. Êtres en rébellion....

Ouais?.....quand tu passe ta vie dans un foutoir dégueulasse,c'est vraiment une rebellions envers les autres
celui qui sera le plus touché sera tout de même ,celui qui y habite?

-- Je crois surtout que c'est une grosse flemme !
La mouche tsé-tsé n'est pas loin !

Voici l'avis du psy :

"Quand on est perturbé, on est désordonné parce que l'on ne parvient pas à constituer d'espaces distincts, ni dans sa maison, ni dans son esprit. Mais être désordonné ne signifie pas forcément être perturbé ! Certains expliquent qu'ils ont besoin de désordre pour se retrouver et, pour avoir un accès direct à tout, ils "picorent"... Le désordre peut aussi être passager : on traverse une période de conflit dans la maison, on ne prend pas lee temps de "mettre les choses au clair"... La maison offre toujours une photographie de l'inconscient de ses habitants."

Un déménagement est souvent un moment émotionnel intense...

Comment le vivez-vous, si tel est votre cas ?

Nelly a écrit:

Un déménagement est souvent un moment émotionnel intense...

Comment le vivez-vous, si tel est votre cas ?

-- Déménagements ??? = Changements de cadres...

J'avais 5 mois à mon 1er... depuis... plein de vies nouvelles...

(moins que ma grand-mère qui en a fait 32 !!! à cause du métier de mon gd père ! )

Brumes a écrit:

Nelly a écrit:

Un déménagement est souvent un moment émotionnel intense...

Comment le vivez-vous, si tel est votre cas ?

-- Déménagements ??? = Changements de cadres...

J'avais 5 mois à mon 1er... depuis... plein de vies nouvelles...

Le premier, j'imagine qu'il ne t'a laissé aucun souvenir. Par contre, il y a bien des endroits où tu te plaisais et où le fait de quitter les lieux devait être plus difficile ? Quand on déménage, on est obligé d'éliminer un certains nombre d'objets accumulés. Il y a bien des pincements de coeur, quand il faut faire le tri ?

Personnellement, je n'ai déménagé qu'une fois, dans ma vie et, à l'époque, j'ai emmené tout ce que j'avais...

Brumes a écrit:

(moins que ma grand-mère qui en a fait 32 !!! à cause du métier de mon gd père ! )

Là, on n'a guère de temps d'accumuler. On n'a pratiquement pas besoin de défaire les valises !

L'avis de l'expert :

"Le déménagement est un lourd processus qui consiste à aller d'un dedans vers un dehors pour investir un autre dedans. Ce qui est loin d'être simple. On éprouve souvent de la nostalgie, on a tendance à peser que "c'était mieux là-bas", on se sent étranger à ce nouveau chez soi. Autant de sentiments qui prouvent que notre "habitat intérieur" est encore partagé entre les deux espaces et qu'on ne l'a pas entièrement "récupéré". La structure familiale dans son ensemble est, elle aussi, mise à l'épreuve dans le déménagement, car chacun n'intègre pas ce nouveau dedans au même rythme. Là encore, il n'y a pas de règle."

Plus on reste longtemps dans un endroit, plus il est difficile de le quitter.

Pendant très longtemps je n'ai pas voulu être propriétaire. l'idée d'être liée à des murs me donnait l'impression d'étouffement. Je voulais être "libre" de mes mouvements.

La page tournée, je n'y pense plus. Je ne suis jamais revenue au Maroc, mais par contre, en France j'ai de nombreuses connaissances très amicales avec des maghrébins. Contrairement à tout ce qui est dit, nous nous sentons proches et nous nous comprenons. 'C'est un peu comme là-bas )

Il faut avoir vécu dans ces pays pour le comprendre

Brumes a écrit:

Plus on reste longtemps dans un endroit, plus il est difficile de le quitter.

Pendant très longtemps je n'ai pas voulu être propriétaire. l'idée d'être liée à des murs me donnait l'impression d'étouffement. Je voulais être "libre" de mes mouvements.

Ca doit démontrer quelque chose, également, le fait de ne pas souhaiter être maintenue en place...

Brumes a écrit:

La page tournée, je n'y pense plus. Je ne suis jamais revenue au Maroc,

Je me demande dans quelle mesure tu n'as pas une crainte de ne pas retrouver le Maroc que tu as connu, avec les excellents souvenirs conservés... Le fait de ne pas y être retournée est une réaction intéressante également.

Chère Brumes,
le Maroc fait partie d'une période heureuse de ta vie.
comme tu sais que si tu y vas,tu y sera seule, il est normal que tu ne tiennes plus à y aller.
Trop de beaux souvenirs,garder intacte dans ton esprit est plus agréable,que l'éventuelle déception qu'un retour pourrait provoquer.

marie-josé a écrit:

Chère Brumes,
le Maroc fait partie d'une période heureuse de ta vie.
comme tu sais que si tu y vas,tu y sera seule, il est normal que tu ne tiennes plus à y aller.
Trop de beaux souvenirs,garder intacte dans ton esprit est plus agréable,que l'éventuelle déception qu'un retour pourrait provoquer.

Pour Nelly également : Je n'éprouve réellement pas l'envie de retourner là où j'ai vécu. J'ai quelques souvenirs, bons et moins bons, mais je fais comme avec un livre... il est terminé et rangé ou donné.

Toulouse est une exception. J'y ai fait mes études, Je ne souhaitais pas y revenir. mais si mon fils n'avait pas habité la grande banlieue, je serais allée ailleurs... Il m'a semblé qu'il était temps de poser ma valise. Sans "la vue", je continuerais sans doute à... au moins de temps en temps.

J'ai beau réclamer haut et fort à pour un élixir de jouvence (voir Faust ) Rien à faire !!! alors je fais ce que je peux et je correspond avec des jeunes... les neurones ? ça va, merci.

Brumes a écrit:

Pour Nelly également : Je n'éprouve réellement pas l'envie de retourner là où j'ai vécu. J'ai quelques souvenirs, bons et moins bons, mais je fais comme avec un livre... il est terminé et rangé ou donné.

Tu es vraiment un numéro particulier, un phénomène unique en son genre !

Brumes a écrit:

Plus on reste longtemps dans un endroit, plus il est difficile de le quitter.

Pendant très longtemps je n'ai pas voulu être propriétaire. l'idée d'être liée à des murs me donnait l'impression d'étouffement. Je voulais être "libre" de mes mouvements.

La page tournée, je n'y pense plus. Je ne suis jamais revenue au Maroc, mais par contre, en France j'ai de nombreuses connaissances très amicales avec des maghrébins. Contrairement à tout ce qui est dit, nous nous sentons proches et nous nous comprenons. 'C'est un peu comme là-bas )

Il faut avoir vécu dans ces pays pour le comprendre

Ma mère a vécu 20 ans au Maroc elle y est arrivé à l'age de seize ans avec ses parents (ils venaient d'Auvergne) comme toi elle n'y est jamais retourné et comme toi elle dit qu'on ne peut comprendre que si l'on y a vécu...

Brumes a écrit :

Citation :

Il faut avoir vécu dans ces pays pour le comprendre

Je suis d'accord avec toi, mais il y a des gens qui ne comprennent pas cela. Ils se fient aux journalistes ou ragots de personnes qui n'ont pas vécu dans le pays ou lîle où les événements se sont passés.

Brumes a écrit :

Citation :

Il faut avoir vécu dans ces pays pour le comprendre

Comprendre quoi exactement ?

marc2 a écrit:

Brumes a écrit :

Citation :

Il faut avoir vécu dans ces pays pour le comprendre

Comprendre quoi exactement ?

Je pense qu'il y a deux aspects : quand le vie nous déracine, et que l'on est obligé d'aller vivre en dehors de son pays natal, à force on s'habitue et quand on a trouvé ses repères, on finit par s'y plaire et se faire des relations et des amis. Après quand on revient en France, la coupure avec ce qu'on a vécu à l'étranger doit être difficile, surtout si des années se sont écoulées, il faut certainement de nouveau rebatir et revivre une nouvelle étape.
A l'inverse quitter son pays d'origine, laisser ses racines, parfois sa famille doit être éprouvant. C'est un choix c'est certain, beaucoup retrouvent pour le temps des vacances, les anciennes habitudes, et je pense qu'il doit y avoir des regrèts de ne pas pouvoir revivre dans le pays natal.
Je n'ai jamais eu l'ame d'un baroudeur et la vie ne m'a jamais fait quitter " ma France " j'en suis heureuse car j'aurais eu du mal à tout laisser et recommencer une vie dans un pays inconnu, sans lien....

zilia a écrit:

Ma mère a vécu 20 ans au Maroc elle y est arrivé à l'age de seize ans avec ses parents (ils venaient d'Auvergne) comme toi elle n'y est jamais retourné et comme toi elle dit qu'on ne peut comprendre que si l'on y a vécu...

Vous ne me retirez pas l'idée d'un regret pour ceux et celles qui ne veulent pas retourner dans un pays si longtemps aimé et apprécié : peut-être tout simplement le regret de ne plus le retrouver tel qu'ils l'avaient connu et peut-être idéalisé ! A moins que ce soit le regret de l'avoir quitté, ou encore de ne plus retrouver les personnes appréciées !

Ma mère se plaisait beaucoup au Maroc et si ça avait été de son fait elle n'en serait pas partie...Effectivement elle n'y ait pas retourné car plus personne de ses connaissances proches y étaient et aussi parce qu'elle n'avait pas envie de se confronter aux changements du pays.
Mais elle garde tous ses bons souvenirs et mafoi sa vie lui plait maintenant...elle n'est pas triste qd elle parle du Maroc ,au contraire lol

zilia a écrit:

Brumes a écrit:

Plus on reste longtemps dans un endroit, plus il est difficile de le quitter.
Il faut avoir vécu dans ces pays pour le comprendre

Ma mère a vécu 20 ans au Maroc elle y est arrivé à l'age de seize ans avec ses parents (ils venaient d'Auvergne) comme toi elle n'y est jamais retourné et comme toi elle dit qu'on ne peut comprendre que si l'on y a vécu...

-- Tous ceux qui ont vécu longtemps, loin de la Métropole n'ont pas les mêmes réactions, mais dans l'ensemble ils conservent des souvenirs agréables. C'était une époque; la "jeunesse" fait partie de ces souvenirs, elle s'est enfuie !

Quand on fait partie de ceux qui tournent une page pn ne garde que les bons côtés. On sait s'adapter à toutes les situations C'est le seul moyen d'avancer. Pas plus de regrets que ceux que l'on peut avoir sur son enfance...

Néanmoins les liens qui nous unissent Occidentaux/Autochtones, est fort. Et la joie, la sympathie, voire l'affection ( Oui, oui, n'en déplaise à certains) est réciproque. Le courant passe. Le langage est différent quand il est généralisé, politisé... mais en petit comité c'est un vrai bonheur.

La 1ère fois que j'ai rencontré la maman de Zohra, au bout de 15 minutes elle a deviné que je connaissais le Maghreb, elle 'a trouvé un accent ( ) une façon de m'exprimer, comme là-bas !!!Même si je ne connais pas l'Algérie, nous pouvions parler de certaines choses.

Cette attirance était, une fois de plus, au rendez-vous. Plus on est loin de chez soi, plus elle est présente. Les chibanis (les vieux ) adorent...

Nelly a écrit:

Vous ne me retirez pas l'idée d'un regret pour ceux et celles qui ne veulent pas retourner dans un pays si longtemps aimé et apprécié : peut-être tout simplement le regret de ne plus le retrouver tel qu'ils l'avaient connu et peut-être idéalisé ! A moins que ce soit le regret de l'avoir quitté, ou encore de ne plus retrouver les personnes appréciées !

-- Non, non Nelly. Aucun regrets ! Çà fait partie du passé.

Très heureuse de l'avoir vécu (mon 20ème anniversaire inoubliable.

Je suis Française, mais je me sens surtout Européenne. Actuellement je "défends Toulouse"... mais ce serait pareil si j'habitais Maubeuge...

Brumes a écrit:

Je suis Française, mais je me sens surtout Européenne. Actuellement je "défends Toulouse"... mais ce serait pareil si j'habitais Maubeuge...

Heu, Maubeuge, nonobstant la chanson qui vante son clair de lune, n'est pas le meilleur exemple. Désolé si certains apprécient mais je trouve cette ville particulièrement, heu ... moche.

Frank a écrit:

Heu, Maubeuge, nonobstant la chanson qui vante son clair de lune, n'est pas le meilleur exemple. Désolé si certains apprécient mais je trouve cette ville particulièrement, heu ... moche.

-- Je ne connais pas cette ville, j'aurais pu mettre Quiou (Anémone et Rime ont vanté le charme et l'animation (à deux vaches par temps de brouillard !)

J'aurais bien trouvé quelque chose pour valoriser (!) ce bourg que l'auteur du Clair de lune... a rendu célèbre..

Il y a toujours un côté positif. Il suffit de trouver lequel

Je confirme : Maubeuge est d'une mocheté incommensurable !
Et les maisons y sont moches aussi...
j'habite à 2 pas depuis plus de 40 ans et, même si j'ai toujours vécu dans le nord, je quitterais ses ciels bas, ses frimas etc. avec plaisir.
Les enfants qui sont nés ici aussi n'y reviennent que pour nous voir et déplorent que nous n'habitions pas dans un lieu plus attractif.
Et j'imagine que pour nos petits-enfants, venir voir pépé et mémé dans leur cambrousse, sera une corvée dès qu'ils auront un peu grandi.

(C'est pire que ça !)

c'est mignon cette maison !!! juste pour une journée

Pourquoi pas !!!!

Bien arrangé à l'intérieur... par contre j'ajouterais une cheminée à l'extérieur pour équilibrer...

Je m'y vois bien en attendant la fusée pour partir dans l'espace Les gites d'étapes doivent ressembler à ça.

Vive "tout smouales étaient les Borogoves"

(Alors Frank toujours pas inspiré ??? )