Textes ou extraits qui nous ont plu

renal a écrit:

Elles sont belles !!!! merci

dis chère Nicole, tu n'as pas pitié de ton petit chaton qui pend déjà depuis si longtemps a sécher

Je vais le changer en rentrant à la maison ce soir !!

Sinon ce n'est peut être pas l'endroit, mais dimanche je vais passer la journée à Rouen pour voir mon fils !!!!

Merci pour tes textes. Tu lis certains ouvrages pour nous et retiens l'essentiel.

Grosses bises à ton fils et à toi aussi bien sûr.

renal a écrit:

Je vais le changer en rentrant à la maison ce soir !!

Sinon ce n'est peut être pas l'endroit, mais dimanche je vais passer la journée à Rouen pour voir mon fils !!!!

ah! la maman sera bien heureuse, fait lui de gros bisous pour nous

Brumes a écrit:

Merci pour tes textes. Tu lis certains ouvrages pour nous et retiens l'essentiel.

Grosses bises à ton fils et à toi aussi bien sûr.

Idem pour moi, j'ai apprécié tous tes textes qui m'ont vraiment manqué; il m'était impossible d'aller dans un cyber et y passer plus d'une 1heure (rentrée scolaire, enfants..) ; je me contentais d'envoyer quelques mp à Nelly; de plus le débit dans les cyber est si faible qu'on 1heure ,on ne pouvait pas faire grand chose...Et là , je me régale; merci encore.

Le seul avantage quand on a plus le net, c'est qu'on se remet à lire les anciens livres.

Ah ! Cette terre, comme il avait fini par l’aimer ! Et d’une passion où il n’entrait pas que l’âpre avarice du paysan, d'une passion sentimentale, intellectuelle presque, car il la sentait la mère commune, qui lui avait donné sa vie, sa substance, et où il retournerait. D abord, tout jeune, élevé en elle, sa haine du collège, son désir de brûler ses livres n’étaient venus que de son habitude de la liberté, des belles galopades à travers les labours, des griseries de grand air, aux quatre vents de la plaine. Plus tard, quand il avait succédé à son père, il l’avait aimée en amoureux, son amour s’était mûri, comme s’il l’eût prise dés lors en légitime mariage, pour la féconder. Et cette tendresse ne faisait que grandir, à mesure qu’il lui donnait son temps, son argent, sa vie entière, ainsi qu’à une femme bonne et fertile, dont il excusait les caprices, même les trahisons. Il s’emportait bien des fois, lorsqu’elle se montrait mauvaise, lorsque, trop sèche ou trop humide, elle mangeait les semences, sans rendre les moissons ; puis, il doutait, il en arrivait à s’accuser : la faute en devait être à lui. (…) Il y avait englouti sa fortune, la Borderie lui rapportait à peine de quoi manger du pain, en attendant que la crise agricole l’achevât. N’importe, il resterait le prisonnier de sa terre, il y enterrerait ses os, après l’avoir gardée pour femme, jusqu’au bout.

Emile Zola (La Terre)

renal a écrit:

C'est pourquoi nous avons dû les inventer. Maintenant...mon tit-jeune, toi pis ta gang, qu'allez-vous faire pour la prochaine génération ?"

Belle répartie qui a dû clouer le bec de ce blanc-bec !

LE MENDIANT
Un mendiant s’approche de la porte du magasin. Vieux, les épaules larges il tient un gourdin avec lequel il bat le sol. Ses cheveux pendent sur son visage. La poussière des rues a poudré sa barbe.
"La charité, pour l’amour de Dieu ; c’est aujourd’hui vendredi!" Chantonne-t-il.

Il tend la main et attend patiemment.
"Avance, Sidi. Entre chez moi ! Sois le bienvenu."

Le mendiant ne bouge pas. Il attend toujours sur le pas de la porte.
"Entre, répète El Hadj. Ne sommes-nous pas tous frères?"

Cette fois, le vieillard entre. Mais il a de la peine à passer l'entrée, qui est étroite, et il se cogne aux murs. Il s'arrête enfin devant les deux hommes:
"Viens t'asseoir, père. Tu voudras bien m'excuser, je vais te laisser un instant avec Djamel."

Il part et revient bientôt. D'un bras, il tient serré contre sa poitrine une miche de pain plate et tendre; de sa main libre, il ferme son porte-monnaie.
Il remplit ensuite de petit-lait un pot en émail.
"Tiens, il est tout frais."

Les mains du mendiant se tendent en mouvements maladroits. Djamel comprend alors que le vieux est aveugle.
"Au nom de Dieu." prononce ce dernier.
Et il commence à manger.
"Quelle est ta situation, Sidi?" demande El Hadj.

Le mendiant ne répond pas…Il achève son repas, secoue ses haillons et quitte le magasin.

D'après Mohamed DIB, Un été africain.

Spéciale pour Rénal...
IL A NEIGE

Il a neigé dans l'aube rose,
Si doucement neigé
Que le chaton noir croit rêver
C'est à peine s'il ose
Marcher.

Il a neigé dans l'aube rose,
Si doucement neigé
Que les choses
Semblent avoir changé.

Et le chaton noir n'ose
S'aventurer dans le verger,
Se sentant soudain étranger
A cette blancheur ou se posent,
Comme pour le narguer,
Des moineaux effrontés.

Maurice Carême

Mais qu'est-ce que donc que la patrie?
Dites-moi, la patrie, ça existe ou ça n'existe pas?
D'abord, on pourrait dire que ça existe, et que c'est un ensemble de choses assez différentes.
Pour un Français, la patrie, c'est la terre, la terre de la cour, la terre de la Provence, de la Normandie, de la Bretagne, les Pyrénées, la Garonne, la Seine, la Loire…J'en oublie? Quoi encore? La tour Eiffel, la place de la Concorde, la place du Capitole, la place de Bellecourt, la Canebière…J'en oublie? Les livres de V.Hugo, les fables de La Fontaine, les poèmes de Desnos…J'en oublie…Quoi encore?
Seulement voilà, mon grand-père était Espagnol. A seize ans, il a quitté l'Espagne. Quant à ma grand-mère, elle était Italienne. A seize ans, elle a quitté l'Italie. Et mon grand-père et ma grand-mère ont travaillé et vécu en France. Ils se sont rencontrés, se sont aimés, se sont mariés. Ils ont donc fondé un foyer, comme on dit.
Leur fils, c'était mon père. Et mon père est devenu Français. Durant la Première Guerre mondiale, il était soldat et il a défendu la France. Quand il est revenu des tranchées, il avait une main mutilée.
Comme mon père était Français, je suis Français et mes enfants sont Français. Au fait, pour les Français comme mon père, la patrie, ça veut dire aussi: la terre qu'on défend, la terre qu'on à défendue en souffrant. Non?
Il y a une autre définition de la patrie: c'est la terre où l'on est heureux.
Pierre GAMARRA, L'éducation civique.

fazotadje a écrit:

Mais qu'est-ce que donc que la patrie?
Dites-moi, la patrie, ça existe ou ça n'existe pas?
D'abord, on pourrait dire que ça existe, et que c'est un ensemble de choses assez différentes.
Pour un Français, la patrie, c'est la terre, la terre de la cour, la terre de la Provence, de la Normandie, de la Bretagne, les Pyrénées, la Garonne, la Seine, la Loire…J'en oublie? Quoi encore? La tour Eiffel, la place de la Concorde, la place du Capitole, la place de Bellecourt, la Canebière…J'en oublie? Les livres de V.Hugo, les fables de La Fontaine, les poèmes de Desnos…J'en oublie…Quoi encore?
Seulement voilà, mon grand-père était Espagnol. A seize ans, il a quitté l'Espagne. Quant à ma grand-mère, elle était Italienne. A seize ans, elle a quitté l'Italie. Et mon grand-père et ma grand-mère ont travaillé et vécu en France. Ils se sont rencontrés, se sont aimés, se sont mariés. Ils ont donc fondé un foyer, comme on dit.
Leur fils, c'était mon père. Et mon père est devenu Français. Durant la Première Guerre mondiale, il était soldat et il a défendu la France. Quand il est revenu des tranchées, il avait une main mutilée.
Comme mon père était Français, je suis Français et mes enfants sont Français. Au fait, pour les Français comme mon père, la patrie, ça veut dire aussi: la terre qu'on défend, la terre qu'on à défendue en souffrant. Non?
Il y a une autre définition de la patrie: c'est la terre où l'on est heureux.
Pierre GAMARRA, L'éducation civique.

Fazo...il faudrait diffuser cet écrit dans les cités sensibles de la région parisienne.Il résume beaucoup de choses, beaucoup de souffrance de ne pas être reconnu comme faisant partie de la patrie où l'on réside..parce que les origines sont d'un pays étranger...Je pense en particulier aux enfants des harkis , aux beurs..

Vraiment un très beau texte. J''ai lu des livres de Pierre Gamara.

fazotadje a écrit:

Mais qu'est-ce que donc que la patrie?
Dites-moi, la patrie, ça existe ou ça n'existe pas?

Sujet intéressant !
Peut-on avoir plusieurs patries ? Celle qui a toutes nos racines et celle de coeur, qui nous accueille, nous nourrit ?

J'ai vu récemment un reportage sur Charles Aznavour. D'origine arménienne, il a fait toute sa carrière en France et se sent parfaitement intégré et Français et pourtant... il continue à être attiré par l'Arménie. Il a créé une association "Aznavour pour l'Arménie". On le sent profondément ému par l'accueil qui lui a été fait, lors d'un concert dans cette patrie d'origine.

Nelly a écrit:

fazotadje a écrit:

Mais qu'est-ce que donc que la patrie?
Dites-moi, la patrie, ça existe ou ça n'existe pas?

Sujet intéressant !
Peut-on avoir plusieurs patries ? Celle qui a toutes nos racines et celle de coeur, qui nous accueille, nous nourrit ?

J'ai vu récemment un reportage sur Charles Aznavour. D'origine arménienne, il a fait toute sa carrière en France et se sent parfaitement intégré et Français et pourtant... il continue à être attiré par l'Arménie. Il a créé une association "Aznavour pour l'Arménie". On le sent profondément ému par l'accueil qui lui a été fait, lors d'un concert dans cette patrie d'origine.

ce qui est normal, les vraies racines sont celles du pays d'origine. Dans mon immeuble certains locataires d'origine maghrébine ont besoin d'aller se ressourcer , pourtant certains sont en France depuis plus de 20 ans, ils ont un travail, ont eu leurs enfants en France, mais c'est vital d'aller respirer leur pays de naissance, de revoir leur famille et de se retremper dans les coutumes.

anémone a écrit:

ce qui est normal, les vraies racines sont celles du pays d'origine. Dans mon immeuble certains locataires d'origine maghrébine ont besoin d'aller se ressourcer , pourtant certains sont en France depuis plus de 20 ans, ils ont un travail, ont eu leurs enfants en France, mais c'est vital d'aller respirer leur pays de naissance, de revoir leur famille et de se retremper dans les coutumes.

Ils quittent souvent leur pays pour gagner leur vie, mais laissent les parents au pays. Il est donc normal que leur pays soit ailleurs. La patrie se trouve là où est le coeur.
Par contre, qu'en est-il de ceux qui sont nés en France, qui ne retournent plus dans le pays natal de leurs parents ? Qu'ils aient une affection particulière pour ce pays me semble tout à fait normal, mais ils devraient également être fiers d'être Français, là où est leur vie, où sont nés leurs enfants ! Je crois qu'il leur est parfois difficile de se situer exactement.

Nelly a écrit:

Par contre, qu'en est-il de ceux qui sont nés en France, qui ne retournent plus dans le pays natal de leurs parents ? Qu'ils aient une affection particulière pour ce pays me semble tout à fait normal, mais ils devraient également être fiers d'être Français, là où est leur vie, où sont nés leurs enfants ! Je crois qu'il leur est parfois difficile de se situer exactement.

c'est là qu'est la difficulté, l'adaptation est parfois difficile, certaines familles de parents bien qu'en France depuis de longues années, ne cherchent pas à s'intégrer totalement. Les enfants qui sont scolarisés ont des repères faussés. Deux modes de vie différentes, l'école où ils vivent à la Française et le foyer familial avec les coutumes, la langue..
J'ai discuté avec un prof de techno dans un lycée, d'origine algérienne, il a des élèves de 14 à 16 ans. Il m'a expliqué les difficultés de ces ados qui ne savent pas exactement où se placer.Bien souvent ce sont eux qui ont le travail pour remplir certains papiers administratifs, car les parents en sont incapables, les parents se sentent rejetés aussi...souvent par les enfants et la société ...

Je me demande si aujourd'hui l'être humain n'est pas plus fragile qu'autrefois !

Les Etats-Unis (et beaucoup d'autres pays) sont faits d'immigrants. Ils ont tout quitté sans l'once d'un espoir de retour pour la plupart, voyage dans des conditions périlleuses, arrivée dans des terres à défricher où le courage était le seul remède.

Pas d'hébergement pour les premiers arrivants et les suivants n'étaient pas mieux lotis. Je ne vais pas m'étendre sur la vie de ces pionniers, on le sait, en gros. Ils avaient fui la misère, la guerre etc. ou, pour quelques uns, par esprit d'aventure.

De gré ou de force, sans aucune aide financière, sans aide médicale etc. ils sont restés. Il est fort probable qu'ils ont vécu des instants de découragement, de "mal du pays", de leur famille etc. Ne pouvant retourner aisément dans leur pays d'origine, il a bien fallu qu'ils s'adaptent et la 1ère, peut-être la 2ème génération aussi.

Pour ne parler que des USA, ils sont américains à 100% avec leurs nouvelles coutumes. Les clubs de généalogie ont tous des branches de ces descendants qui souhaitent connaître d'où venaient leurs ancêtres, mais sans plus. Comme nous nous pouvons savoir que l'arrière-arrière grand-père était breton ou provençal.

Et tout le monde le vit bien.

La France aussi est faite d'immigrants, de régions d'abord (et il faut penser qu'en 1200 ou en 1700... quitter un patelin des environs de Foix ou d'Avignon pour Paris c'était un véritable exil. Et tous les parisiens (pour ne parler que de la capitale) sont "d'ailleurs. De l'étranger ensuite, l'Italie, l'Espagne, l'Europe centrale... français à part entière. Ce sont les plus récents qui ont le plus de mal.

Si "l'exil" est une souffrance, alors il faut retourner chez soi. Il faut que dans sa tête on veuille s'adapter, Aznavour l'a bien dit : il se sent français jusqu'au bout des ongles. L'Arménie (c'est encore récent) a un goût d'ancêtres, qui fleure bon le terroir et surtout les conditions dans lesquelles sa famille a dû fuir. Le côté positif, pour lui, c'est que s'il était resté là-bas, il ne serait probablement pas la vedette qu'il est aujourd'hui ! Tout comme Sylvie Vartan et combien d'autres !

La facilité des communications actuelles empêche cet enracinement qui s'est fait plus facilement autrefois.

On ne peut plus s'adapter ? C'est que le désir n'est pas profond ! Il n'est pas dans la tête. Et si, par obligation, par intérêt, on reste, alors on veut imposer sa façon de vivre et ne pas accepter celle de "l'hébergeant". Ce qui ne peut être que sources de conflits.

Me rappelle un peu ces enfants adoptés qui, adolescents, rejetent leurs parents adoptifs pour se retourner vers leurs "biologiques" qui d'une façon ou d'une autre les ont abandonnés.

pour réfléchir...

L 'amour est condamné à l'errance et à l'incertitude: «Est-ce bien moi? Est-ce bien elle? Est-ce bien nous?»

Citation de Edgar Morin

renal a écrit:

A 12 ans, le jeune Eddie, rêve que d’une chose : un vélo pour Noël. Il sait bien que la vie est dure depuis la mort de son père, mais il veut croire que sa mère fera tout pour mettre le vélo rouge de ses rêves au pied du sapin. Le matin de Noël, la déception est immense ; il n’y a qu’un seul paquet, qui contient un pull tricoté main par sa maman. Déçu et frustré, en colère, Eddie devra parcourir un long chemin en butte avec lui-même et sa famille, avant de comprendre les sens profond de ce simple cadeau.
Grâce à l’aide d’un mystérieux voisin, Russel, et à l’amour de ses grands parents, Eddie finira pas découvrir la vraie richesse de Noël.[/i][/b]

Je trouve ces extraits très difficiles. Oui, ils sont exacts, mais explique à un petit garçon qu'il doit se contenter d'un pull tricoté avec énormément d'amour par sa maman alors que tous ses copains ont un vélo et qu'il rêvait d'en avoir un également, histoire d'être comme eux : quelle frustration. Il faudrait que toute la société soit bâtie ainsi pour tous les Eddie du monde comprennent. Mais, vois un peu tout ce qu'il y a sous nos sapins ! C'en est honteux ! Mais celui qui se trouve à côté, avec son joli pull...

renal a écrit:

« La vie est ce que tu en fais. Tu auras toujours de l’amusement et des rires sous les yeux si tu te donnes la peine de les ouvrir et bien regarder. »

C'est bien compréhensible pour les adultes mais, même eux ont besoin d'un minimum.

renal a écrit:

(La maman d’Eddie meurt le lendemain de Noël dans un accident de voiture. Eddie se retrouve seul, et est élevé par ses grands parents, sa révolte contre la vie est assez forte et il en veut au monde entier.)

« Quand vas-tu arrêter de pleurer sur ton sort ? Ce n’est pas le monde qui est contre toi, Eddie, c’est toi qui es devenu ton pire ennemie. Tu dois te rendre compte que personne n’est supposé porter un fardeau tout seul.

Il est tout à fait sain et normal qu'Eddie en veuille au monde entier pour la perte de sa mère ! Personne d'autre n'est à sa place et une maman ne se remplace pas. Il est bon qu'il sache qu'il n'est pas seul, mais on n'a qu'une seule maman, dans sa vie et on a besoin d'elle, longtemps, pour se construire, pour être aimé. Savoir que d'autres sont là est indispensable, mais il lui faut beaucoup de temps pour l'accepter...

Je ne veux pas raconter la fin du livre !!! elle est surprenante. Peut être que quelqu'un voudrait le lire.

En fait tout au long du livre, Eddie découvre, que si on prend la peine d'être heureux avec ce que l'on a, on est très heureux !!!! et que l'argent ne fait pas forcément le bohneur !!!

Si tu veux que je te raconte la fin, je le fais par mail

renal a écrit:

Si tu veux que je te raconte la fin, je le fais par mail

Entendu, si tu veux et si ce n'est pas trop long à recopier, tu peux me l'envoyer par mail.

Les hommes doués d'intelligence ont une soif d'éducation semblable à la soif de pluie qu'éprouve un champ de culture.

Citation de Ali Ibn Abu Talib

La beauté qu'il faut poursuivre dans l'écriture est toute intérieure, c'est la beauté de la recherche, la beauté de la vérité, la beauté de la joie, l'intensité de la douleur.
Ecrire est un moyen de se connaître, de connaître et de se donner, à travers la connaissance. On n'écrit pas, on ne devrait pas écrire pour rechercher l'approbation et les louanges d'autrui, mais pour donner à voir quelque chose que les autres ne voient pas.
(Susanna Tamaro)

renal a écrit:

La beauté qu'il faut poursuivre dans l'écriture est toute intérieure, c'est la beauté de la recherche, la beauté de la vérité, la beauté de la joie, l'intensité de la douleur.
Ecrire est un moyen de se connaître, de connaître et de se donner, à travers la connaissance. On n'écrit pas, on ne devrait pas écrire pour rechercher l'approbation et les louanges d'autrui, mais pour donner à voir quelque chose que les autres ne voient pas.
(Susanna Tamaro)

--- Ben, dis donc ! Je vais plus oser aligner 2 phrases.

Je me vois déjà en Picasso ! Un œil sur la fesse et le nombril au milieu du front Je puis affirmer que je n'ai pas vécu "tout ça" et que c'est purement

Brumes a écrit:

renal a écrit:

La beauté qu'il faut poursuivre dans l'écriture est toute intérieure, c'est la beauté de la recherche, la beauté de la vérité, la beauté de la joie, l'intensité de la douleur.
Ecrire est un moyen de se connaître, de connaître et de se donner, à travers la connaissance. On n'écrit pas, on ne devrait pas écrire pour rechercher l'approbation et les louanges d'autrui, mais pour donner à voir quelque chose que les autres ne voient pas.
(Susanna Tamaro)

--- Ben, dis donc ! Je vais plus oser aligner 2 phrases.

Je me vois déjà en Picasso ! Un œil sur la fesse et le nombril au milieu du front Je puis affirmer que je n'ai pas vécu "tout ça" et que c'est purement

c'est une des raisons pour laquelle Rime n'a jamais voulu éditer ses poèmes...il écrit ses ressentis, ses émotions, pas pour en tirer gloire, simplement partager un petit bout de son coeur..

C'est pour ça que les poèmes de Rimes sont si beaux. Et Brumes tes histoires sont supers !!!

Brumes a écrit:

renal a écrit:

La beauté qu'il faut poursuivre dans l'écriture est toute intérieure, c'est la beauté de la recherche, la beauté de la vérité, la beauté de la joie, l'intensité de la douleur.
Ecrire est un moyen de se connaître, de connaître et de se donner, à travers la connaissance. On n'écrit pas, on ne devrait pas écrire pour rechercher l'approbation et les louanges d'autrui, mais pour donner à voir quelque chose que les autres ne voient pas.
(Susanna Tamaro)

--- Ben, dis donc ! Je vais plus oser aligner 2 phrases.

Et pourtant, tes écrits te révèlent, quelque part ! Tu n'ânonnes pas bêtement. Tu vas chercher des mots, tu inventes, tu donnes bien de toi-même. C'est comme pour les peintures : on se reconnaît, on y met du sien. Je suis persuadée qu'il y a des jours où tu es moins inspirée que d'autres, où un événement extérieur fait que tes personnages soient plus moroses ou, au contraire, plus gais. Bien sûr qu'il y a de toi dans tes écrits !

Brumes a écrit:

Je me vois déjà en Picasso ! Un œil sur la fesse et le nombril au milieu du front Je puis affirmer que je n'ai pas vécu "tout ça" et que c'est purement

Tu n'as pas besoin de le préciser. Picasso n'avait pas non plus le nombril au milieu du front... Chacun son style et tu as le tien !

anémone a écrit:

c'est une des raisons pour laquelle Rime n'a jamais voulu éditer ses poèmes...il écrit ses ressentis, ses émotions, pas pour en tirer gloire, simplement partager un petit bout de son coeur..

Je comprends parfaitement. Les poèmes de notre poète (eh oui, il n'est pas qu'à toi, nous nous l'approprions volontiers, de temps à autre ) livrent encore davantage des pensées personnelles profondes. Ce qui est curieux est que ses textes trouvent un écho en nous. Il a l'impression de livrer une partie cachée mais, en fait, il ne fait que dire tout haut (si rarement) ce que d'autres pensent sans savoir y mettre les mots.

Même s'il ne veut pas éditer et c'est dommage, nous sommes toujours heureux de le lire, quand il veut bien nous faire ce genre de "confidences" !

ah,notre poète.....il sera temps qu'il soit en Bretagne, je pense que là, il aura tellement d'inspiration, qu'il va nous combler avec des textes,plus beaux ,les uns des autres!
j'ai hâte ,car en ce moment ,il nous manque?

Marie-jo 17 a écrit:

ah,notre poète.....il sera temps qu'il soit en Bretagne, je pense que là, il aura tellement d'inspiration, qu'il va nous combler avec des textes,plus beaux ,les uns des autres!

On va patienter, mais on ne le loupera pas, ensuite !

Marie-jo 17 a écrit:

j'ai hâte ,car en ce moment ,il nous manque?

Il fait quand même un petit effort, de temps en temps, histoire de nous faire un coucou pour qu'on sache qu'il est encore là, même s'il est sur un nuage euphorique, rêvant de sa retraite...

Nelly a écrit:

Marie-jo 17 a écrit:

ah,notre poète.....il sera temps qu'il soit en Bretagne, je pense que là, il aura tellement d'inspiration, qu'il va nous combler avec des textes,plus beaux ,les uns des autres!

On va patienter, mais on ne le loupera pas, ensuite !

Marie-jo 17 a écrit:

j'ai hâte ,car en ce moment ,il nous manque?

Il fait quand même un petit effort, de temps en temps, histoire de nous faire un coucou pour qu'on sache qu'il est encore là, même s'il est sur un nuage euphorique, rêvant de sa retraite...

hé oui! pour lui c'est maintenant, mais pour Anémone elle doit encore patienter un peu la pôvre!
quand je vous disais que les hommes sont TOUJOURS favorisés!
la preuve, ILS NOUS ONT

Marie-jo 17 a écrit:

quand je vous disais que les hommes sont TOUJOURS favorisés!
la preuve, ILS NOUS ONT

OUUUIIIIIIIIIIIIIIII, comme c'est bien dit !

Je reviens en arrière sur un texte de Nicole :

"Je vais te donner un exemple : La graine semée en terre a moins de journées que la rose qui sent si bon et pourtant, qu'est-ce qui symbolise le plus la jeunesse : la graine ou la fleur ? La fleur est plus vieille, elle achève sa vie quand elle est rendue au moment où les gens aiment à la sentir et à la regarder, et cependant, c'est là qu'elle est la plus jeune, la plus belle de toute sa vie. La rose s'est rajeunie toute sa vie pour enfin éclore dans toute sa splendeur."

-- Vu sous cet angle, vieillir fera moins peur ! Non pas que j'ai hâte d'être une rose, mais zenfin ce sera plus agréable que les pissenlits !

anémone a écrit:

Brumes a écrit:

Je me vois déjà en Picasso ! Un œil sur la fesse et le nombril au milieu du front Je puis affirmer que je n'ai pas vécu "tout ça" et que c'est purement

c'est une des raisons pour laquelle Rime n'a jamais voulu éditer ses poèmes...il écrit ses ressentis, ses émotions, pas pour en tirer gloire, simplement partager un petit bout de son coeur..

-- Se faire éditer ? La galère !

Transmis par un ami :
- Si elle (moi) n'est pas célèbre,
- Si elle ne connaît pas quelqu'un de célèbre,
- Si elle ne couche pas (?!)
... peu de chance d'être éditée !

Il a oublié... le miracle.

Alors Rime, comme moi, les 2 premiers sont inexistants. Quant au 3ème... en tant que femme j'aurais pu avoir une petite chance ( ) mais pour tous les deux c'est râpé !

Reste le miracle !!! Un éditeur inspiré qui viendrait sur philozamis ( qui passe ). A nous la gloire Rime !

S'il le faut, je suis même prête à aller sur place chercher nos prix

renal a écrit:

« Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches
Et puis voici mon cœur qui ne bat que pour vous.
Ne le déchirez pas avec vos deux mains blanches
Et qu’à vous yeux si beaux l’humble présent soit doux. »
(Paul Verlaine)

-- Ah ! Verlaine ! Ce poète qui me suit depuis mon adolescence. Présent dans mes sentiments, surtout dans la mélancolie.

Quant à Cyrano c'est un régal. J'ai la version télévisée avec un acteur inoubliable, trop tôt disparu, Daniel Sorano. Il éclipse tous les autres interprètes. Toujours la même émotion quand je l'écoute. Cette version est unique.

je pense vous l'avoir déjà signalé, j'ai trouvé un ancien recueil de poésies de françois villon en vieux français

une balade que j'aime et je vais vous la présenter

balade

Puisqu'ainsi est que loingtain de vous suis,
Ma maistrese,dont Dieu scet(sait) s'il m'ennuie,

Si chierement vous requier que je puis
Qu'il vous plaise de vostre courtoisie,
Quand vous estes seule,sans compaignie,
Me souhaidier(souhaiter) un baisier amoureux,
Venant du cueur et de pensée lie(joyeuse),
Pour alegier mes griefs maulx doloreux.

Quand en mon lit doy reposer de nuis(nuit),
Penser m'assault et desir me gurrye(guerroie)

et en pensant maintefois m'est advis,
que je vous tiens entre mes bras m'amye;
Lors acolle mon oreillier et crie:
Mercy Amours,faictes moy si eureux
Qu'avenir puist mon penser en ma vie,
Pour alegier mes griefs maulx doloreux.

ESpoir m'a dit et par sa foy promis
Qu'il m'aidera et que ne m'en soussie:

Mais tant y met qu'un an me semble dix,
Et non pourtant,soit ou sens ou folie.
Je m'y attens et en lui je m'afie(me confie)
qu'il fera tant que danger le cueux(cuel)
N'aura briefment plus sur moy seigneurie,
Pour alegier mes griefs maulx doloreux;

 Extrait de   Saint-Exupéry, Le petit prince.

Si vous dites aux grandes personnes : la preuve que le petit prince a existé, c'est qu'il était ravissant, qu'il riait et qu'il voulait un mouton. "Quand on veut un mouton, c'est la preuve qu'on existe", elles hausseront les épaules et vous traiteront d'enfant! Mais si vous leur dites:"La planète d'où il venait est l'astéroïde B612", alors elles seront convaincues, et elles vous laisseront tranquilles avec leurs questions. Elles sont comme ça. Il ne faut pas leur en vouloir. Les enfants doivent être très indulgents avec les grandes personnes.

Mais bien sûr, nous qui comprenons la vie, nous nous moquons bien des numéros!
J'aurais aimé commencer cette histoire à la façon des contes de fées. J'aurais aimé dire: "Il était une fois un petit prince qui habitait une planète plus grande que lui, et qui avait besoin d'un ami…" Pour ceux qui comprennent la vie, ça aurait eu l'air beaucoup plus vrai.


                                            

« Tu trouveras, dans la joie ou la peine,
Ma triste main pour soutenir la tienne,
Mon triste cœur pour écouter le tien.
(Alfred de Musset)


« La nuit, quand de si loin le monde nous sépare,
Quand je rentre chez moi pour tirer mes verrous,
De mille souvenirs en jaloux je m’empare ;
Et là, devant Dieu, plein d’une joie avare,
J’ouvre comme un trésor, mon cœur tout plein de vous.
(Alfred de Musset)

Épargne-toi du moins le tourment de la haine ;
A défaut du pardon, laisse venir l’oubli. »
(Alfred de Musset)

La vie c'est comme un tricot...

On nous donne la laine et les aiguilles en nous disant : "Tricote de ton mieux, une maille à la fois".

Une maille est une journée sur l'aiguille du temps.
Quelques unes sont à l'endroit, d'autres sont à l'envers.
Il y a aussi les mailles échappées, mais on peut le reprendre.
Que de mailles manquées !

La laine qui nous est donnée pour tricoter est de toutes les couleurs :

- Jaune comme mes joies
- Noire comme mes peines
- Grise comme mes doutes
- Verte comme mes espérances
- Rouge comme mes amours
- Bleue comme mes désirs

Moi j'adore le vert !!!!!

Nelly a écrit:

La vie c'est comme un tricot...

On nous donne la laine et les aiguilles en nous disant : "Tricote de ton mieux, une maille à la fois".

Une maille est une journée sur l'aiguille du temps.
Quelques unes sont à l'endroit, d'autres sont à l'envers.
Il y a aussi les mailles échappées, mais on peut le reprendre.
Que de mailles manquées !

La laine qui nous est donnée pour tricoter est de toutes les couleurs :

- Jaune comme mes joies
- Noire comme mes peines
- Grise comme mes doutes
- Verte comme mes espérances
- Rouge comme mes amours
- Bleue comme mes désirs

-- Et puis, quand tu as fait trop de tricots, surtout s'il s'agit de chaussettes rayées, tu les envoie en Afrique Noire ????

Frank n'a toujours pas éclairci le problème des chaussettes et Wic n'a pas voulu dévoiler !!!!

Brumes a écrit:

Frank n'a toujours pas éclairci le problème des chaussettes et Wic n'a pas voulu dévoiler !!!!

Z'êtes pas prêtes et Wickie sait ce qu'il risque...
Moi, c'est le jaune ma couleur et merci de ne pas rappeler le lien avec le jaune cocu, hein

- à part le vermillon, le rose pétard et le violet.....j'aime tout , surtout le noir et le blanc.
Quand je pense que mes garçons au collège et lycée, prenaient trousses, stylos ou agenda "Barbie" , ils l'ont fait tous les trois.
Ensuite au gré du glandage en cours, le design était détourné par leur créativité et celle de leurs copains (et pines) et couvert d'horreurs potaches.
Je crois que c'était une façon de tester les profs et de provoquer les conformistes à certaines modes (tourmentés ou caïds) en faisant marrer la majorité.
Et ça fonctionnait!

stip a écrit:

-
Quand je pense que mes garçons au collège et lycée, prenaient trousses, stylos ou agenda "Barbie" , ils l'ont fait tous les trois.

Qu'est-ce que tu as contre la poupée "Barbie" ??? Quand tu penses aux royalties ça laisse rêveur