Pour les passionnés

renal a écrit:

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Il est facile de sourire
Quand le cœur a envie de rire.
...

Nicole (Juillet 2011)

Superbe, Nicole. Je crois que ça parle à tout le monde, du moins sur ce forum, car certains sont ronchons en permanence et ont du mal à sourire. Ils sont pauvres de coeur ! Merci pour ce beau poème et bravo à toi pour l'avoir composé.

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renal a écrit:

Voyage

Nicole Juillet 2012

Magnifique, Nicole. J'en ai la chair de poule. Tu en dis des choses, là-dedans !

Oui, très émouvant !

Notre Nicole nous a coupé le souffle !!!

wouawwwwww!...magnifique Martine, mais soit prudente avec ta plaie......avec ce genre d'exercice

super bien !

L'étranger,

Si dans mes yeux
La tristesse se reflète,
Si dans mon coeur
Le monde s'arrête,

aime moi l'ami,
car je viens de loin.


Si ma couleur de peau,
De peur te paralyse,
Si mes origines ,
Sont ta hantise,

aime moi l'ami,
Car je viens de loin.


Si dans ta rue
Je me noie,
Dans une indifférence
que nul me voit,

Pourtant j'existe l'ami
aime moi.


Si je te contais mon village,
Si te disais ce qui m'anime,
Si je t'offrais le partage,
de mon vécu ,de ma famine.

Peut-être l'ami
Que tu m'aimeras.


Mais un sourire sur tes lèvres,
De mes yeux pleins de fièvre,
enfin je le vois!

Alors ami sans différences,
nous pourrons ici,
Oui je le pense

S'aimer comme il se doit

Rose -le 25/05/2013

les enfants du monde
https://www.dailymotion.com/video/xr4e3l_tous-les-enfants-se-donnent-la-main_webcam#.UaB-AXtCTbg

où est la différence? moi je ne la vois pas
ils ont tous dans leur yeux cet espoir qu'on les prennent dans nos bras.
Ils ne font pas de différence eux,mais regardent les yeux pleins de larmes ces adultes qui ne comprennent rien!
ceci m'a été inspiré par une émission hier soir sur France 2

marie-josé a écrit:

ceci m'a été inspiré par une émission hier soir sur France 2

C'est magnifique, Rose. Laisse-toi inspirer plus souvent !

Tellement vrai, ma Nicole..... L'habitude enfouit tout.... Elle anesthésie.
La plupart des couples en sont la proie.
Il est si difficile d'y échapper, surtout quand tout roule comme prévu, très peu ont la sagesse de voir leur chance.....

L'habitude ..... Ou comment de complicité on passe à indifférence en une vingtaine d'années.

L'amour engendre la complicité qui elle va engendrer le pire de tous les maux, l'habitude, qui va vite passer au stade du manque de communication et qui se termine dans l'indifférence (quand ce n'est pas de la haine)

Les moments difficiles existent, l'amitié existe elle aussi même si elle est toute récente...

Grosses bises amicales Nicole  

Merci Pierre  

Pas mal ton poème Marie-Jo !!!!!

Rime a écrit:

Parfois,
Parfois les mots se terrent et laissent pousser les fleurs
Ils dessinent des poèmes, les peignent de couleur.
Parfois, ils se blottissent en mouchoir à sécher les pleurs
Parfois, ils se taisent , attentifs , écoutant le cœur.
Parfois ils grossissent tel une larme aux bords des yeux.
Des mots au cœur gros, des mots tristes et malheureux….
Parfois, les mots se taisent, ne veulent plus rien dire…
Ils  s’effacent d’un regard et renaissent dans un sourire

Je le recopie ici, Rime.

Il est magnifique, ton poème, mais mélancolique... Heureusement que les mots renaissent dans un sourire !

Un beau poème Rime. C'est toujours un grand plaisir de lire tes mots qui font du bien au yeux et au coeur; Merci   

Nelly a écrit:

Rime a écrit:

Parfois,
Parfois les mots se terrent et laissent pousser les fleurs
Ils dessinent des poèmes, les peignent de couleur.
Parfois, ils se blottissent en mouchoir à sécher les pleurs
Parfois, ils se taisent , attentifs , écoutant le cœur.
Parfois ils grossissent tel une larme aux bords des yeux.
Des mots au cœur gros, des mots tristes et malheureux….
Parfois, les mots se taisent, ne veulent plus rien dire…
Ils  s’effacent d’un regard et renaissent dans un sourire

Je le recopie ici, Rime.

Il est magnifique, ton poème, mais mélancolique... Heureusement que les mots renaissent dans un sourire !

Ah Rime , que de belles paroles!
pourquoi tu nous en prive si longtemps?
merci pour celles-ci  

Voilà, Martine, j'ai déplacé tes poèmes à la place qui leur revient :

Martine30820 a écrit:

L'Envie de Vivre

Tout autour de nous il y a des gens
Au regard très souvent perçant,
Leur esprit est plein de doutes
Et leur mémoire vogue sur la route.

Sans la moindre étincelle de vie
Ils ne montrent pas leurs faiblesses
C'est pour mieux exprimer leur mépris
Tout en dissimulant une détresse.

Un regard sans importance
C'est faire preuve de nonchalance
Les mots ne sont pas sans conséquence
Voilà toute la différence.

Pour les handicapés de la vie
Seul l'espoir leurs sourit.
Le ciel n'est plus gris
Et la seule chose réelle est leurs cris.

Le regard des autres peut être malsain
Mais nous suivons tous le même chemin,
Nous faisons tant de sacrifices
Et ce que nous demandons c'est la justice.

On croque la vie à pleine dent
Pour cela nous avons tout notre temps,
Il ne faut pas avoir de remords
Car en rien nous n'avons tort.

Ce qui persiste en nous c'est l'Envie de Vivre
Nous reconstruisons notre univers
Comme le Phénix nous allons renaître
Une métamorphose va suivre
Sans que rien ni personne ne mette tout à l'envers,
Ni vents, ni tempêtes n'auront de prises sur nos êtres.


Martine ( texte écrit en 2010 )


......................................................................................................


L'Enfant et La Porte


La clarté du jour s'ouvre à nous,
Un enfant passe sous la porte,
Allant vers un monde peuplé de fous
Personne ne l'escorte.

Au détour d'un chemin il entend le cri des hiboux,
Ce récital assourdissant le transporte
Puis plongé dans ses rêves flous  
L'enfant passe sous la porte.

Prêtant l'oreille à une nature aux sons plus ou moins doux,
Il continue son errance là ou elle l'emporte,
Un rayon de soleil vient doucement lui caresser la joue
Et c'est d'un pas délicat que l'enfant passe sous la porte.


Martine ( texte écrit le 20 Septembre 2013)

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renal a écrit:

Magnifique Marie-Jo, en plus d'actualités. Merci pour ce beau poème.

ce n'est pas de la poèsie pur et simple, c'est une triste constatation

je sais, d'aucuns me diront

on ne peut soulager toute la misère du monde!

D'accord, mais si on commençais déjà a partager les richesses entre tous les peuples, comme le monde serait different!

Ce n'est pas une utopie, c'est possible,mais pour cela il faut changer les mentalities egoists actuelles.

Rime a écrit:

Et si cela n’était ……
Qu’une note de musique heurtant le silence,
De la poussière et du soleil dans leur danse
Un souvenir de larme sur la joue d’un enfant
Qu’un sourire de rose au soupir du vent
Que ce que vole un souvenir d’un regard
Des mots orphelins , des phrases de fin de nuit,
Un battement de cœur que l’on n’a su retenir….
Qu’un duvet d’oiseau copiant un nuage
Et si cela n’était que cela…un poème ?
Pourquoi le dire, pourquoi l’écrire….

Rime, c'est ici, sa place !   

Un gros   avec un gros  

Bon....Avec l'autorisation de l'auteur...Voilà ...sans titre (marque déposée familiale)

J’ai retrouvé les mots….
Je voudrai m’y plonger comme au creux d’une vague,
Ecouter le roulis des galets érodés
De mes vieilles colères
Au bruissement du sable vibre mon corps salé
Des vains sanglots, des larmes jadis amères
Et comme il faudra bien qu’à la fin je respire
Ailleurs que dans les flots des souvenirs ternis
J’émergerai enfin, debout dans cette eau vive
Les yeux encore noyés, invitant le soleil
A boire sur ma peau nue les restes de la mue
Et encore une fois, sur le sable mouillé
Je graverai mes premiers pas
Que je sais éphémères

E.Courtois

Rime a écrit:

Bon....Avec l'autorisation de l'auteur...Voilà ...sans titre (marque déposée familiale)

J’ai retrouvé les mots….
Je voudrai m’y plonger comme au creux d’une vague,
Ecouter le roulis des galets érodés
De mes vieilles colères
Au bruissement du sable vibre mon corps salé
Des vains sanglots, des larmes jadis amères
Et comme il faudra bien qu’à la fin je respire
Ailleurs que dans les flots des souvenirs ternis
J’émergerai enfin, debout dans cette eau vive
Les yeux encore noyés, invitant le soleil
A boire sur ma peau nue les restes de la mue
Et encore une fois, sur le sable mouillé
Je graverai mes premiers pas
Que je sais éphémères

E.Courtois

Douloureux et profond. J'espère que le nouveau départ aura duré, même le sable une fois sec.
Tu n'es pas le seul poète de la famille ?

Malgré la concurrence...

La plume en l’air

La plume en l’air, pointée dans l’encre de la nuit…
Et puis les mots, le cœur, l’esprit …Tout se bouscule
Saisissez vous l’idée, triomphant , que la rime s’enfuit…
Dire est difficile…écrire semble parfois ridicule….
Et…le duvet des mots sur la page doucement se pose
Le cœur les couve des yeux, ils sont encore si fragiles…
Ils palpitent de sentiments…mais le poéte hélas dispose
D’un trait sec, il rature. Je passerai pour un imbécile….

Je garde ainsi en moi tout un ossuaire de mots
Des je t’aime dont on voit la trame
Des sanglots en fleurs séchées,
Des printemps de sourires…
Et je reste là…la nuit. La plume en l’air

Très bien, j'aime beaucoup ta plume.