LA TERRE

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Que nous marchions dans ta beauté

Toi dont la voix s’entend dans le souffle de la brise,
Toi dont l’haleine donne vie au monde,
Nous avons besoin de ta force et de ta sagesse.

Fais que nous marchions dans ta beauté,
Que jamais nos yeux ne se lassent de contempler
les ors et les pourpres du soleil couchant.

Aide-nous à lire les messages que tu as cachés dans les feuilles et les rochers.
Rends-nous sages, afin que nous saisissions ce que tu nous as enseigné.

Fais que nous soyons toujours prêts à venir à toi
les mains propres et le regard clair.
Ainsi quand la vie s’éteindra comme s’éteint le couchant,
sans honte, nos esprits pourront venir à toi.

Transforme nos cœurs afin que nous n’enlevions jamais
à la beauté de ta création plus que nous ne lui donnons.
Apprend-nous à ne jamais rien détruire à la légère
pour satisfaire notre avidité, à ne jamais oublier de prêter nos mains
pour édifier la beauté de la terre ;
à ne jamais prendre ce dont nous n’avons pas besoin.

Rends-nous capables de comprendre que détruire la musique de la terre,
c’est créer la confusion, ruiner son apparence,
et nous rendre aveugles à la beauté.
Polluer son doux parfum par notre insouciance,
c’est en faire une maison de puanteur.
Mais si nous prenons soin d’elle, la terre prendra soin de nous.

Source: Prière des indiens américains. ...www.lespasseurs.com

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stip a écrit:

très joli....mais je crains pour ce Tarzan...où va t-il atterrir ???? Laughing

Admin

anémone a écrit:: très joli....mais je crains pour ce Tarzan...où va t-il atterrir ????

Mais il va attraper la liane, voyons... Laughing

Il fait peut-être partie de ceux qui ont manifesté hier dans les vignes...

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Je le vois plutôt lâcher la liane non ? Shocked

Sinon pourquoi elle ne serait pas verticale ?

Admin

marc a écrit:: Je le vois plutôt lâcher la liane non ?
Sinon pourquoi elle ne serait pas verticale ?

Tu as raison pour la verticale, mais il le ferait vers l'arrière ? Shocked

Je pencherais plutôt pour un montage... scratch

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Nelly a écrit:

marc a écrit:: Je le vois plutôt lâcher la liane non ?
Sinon pourquoi elle ne serait pas verticale ?

Tu as raison pour la verticale, mais il le ferait vers l'arrière ? Shocked

Je pencherais plutôt pour un montage... scratch

à moins qu'il soit suicidaire affraid

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marc a écrit:: Je le vois plutôt lâcher la liane non ?
Sinon pourquoi elle ne serait pas verticale ?

Bien-sûr le pauvre Tarzan fait comme d'habitude, il prend le même chemin sauf qu'avec la déforestation massive, là, il n'y a plus la liane qu'il avait coutume de prendre.
Aïe ! What a Face

c'est une image bien-sûr

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stip a écrit:

marc a écrit:: Je le vois plutôt lâcher la liane non ?
Sinon pourquoi elle ne serait pas verticale ?

Bien-sûr le pauvre Tarzan fait comme d'habitude, il prend le même chemin sauf qu'avec la déforestation massive, là, il n'y a plus la liane qu'il avait coutume de prendre.
Aïe ! What a Face

c'est une image bien-sûr

il peut pas faire comme tout le monde?
prendre le metro! Laughing

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Var - Le temps des polémiques
Marie Conquy 17/06/10 à 06h45
Après les inondations qui ont mortellement marqué le Var, plusieurs questions demeurent sur l'origine d'une telle catastrophe.

1. Pourquoi le pourtour méditerranéen est-il particulièrement exposé aux inondations ?L’inondation est le premier des risques de catastrophes naturelles en France, et concerne, selon l’Institut français de l’environnement, « deux communes sur trois ». Toutefois, trois éléments peuvent expliquer que le Sud-Est soit particulièrement touché par ce phénomène, explique Eric Martin, chercheur à Météo-France : « La présence d’une mer assez chaude, source d’humidité pour les masses d’air qui passent au-dessus d’elle ; le relief montagneux (Pyrénées, Massif central, Alpes) favorisant la formation d’orages ; et les masses d’air en provenance d’Afrique qui se rechargent en eau au-dessus de la Méditerranée. »

2. Pourquoi les orages sont-ils dévastateurs dans cette région ?
Dans les régions méditerranéennes, les pluies provoquent des écoulements très violents, du fait du type de végétation et de relief – des massifs avec des roches peu recouvertes –, qui absorbent moins l’eau. Mais les crues qui ont touché le Var mardi soir revêtent un « caractère exceptionnel ». Il faut remonter à 1827 pour en retrouver une de cette ampleur dans cette zone du département, selon Météo-France.

3. Etait-il possible de prévoir ces crues ?Les cours d’eau du Var ne sont pas encore placés sous surveillance du Schapi, l’organisme en charge de la prévision des inondations. « Ça fait longtemps qu’il est prévu de mettre une vigilance en place. Mais on ne peut pas le faire d’un claquement de doigts », a expliqué à France-Soir Bruno Janet, responsable du Schapi. « Il faut connaître l’historique, avoir des mesures de débits, de pluies, regarder les réactions du cours d’eau », a-t-il précisé. Ces études ont commencé il y a deux ans. Le document finalisé et en cours de consultation auprès des communes et des préfectures. La surveillance des cours d’eau du Var devrait être activée l’an prochain.

4. L’urbanisation et le bétonnage sont-ils en cause ?Avec l’augmentation de la population dans le Sud, « on est en train de transformer des zones naturelles en zones périurbaines et d’imperméabiliser les sols », explique Stéphane Hallegatte, chercheur à Météo-France, spécialiste du pourtour méditerranéen. « Il faudrait garder de l’espace non bétonné, laisser de la terre à nu et des zones inondables qui pourraient absorber un surplus » en cas d’événements extrêmes. « La politique d’aménagement du territoire à Draguignan et dans la communauté d’agglomération doit être repensée. Elle ne tient pas compte de la nature et de l’écologie », déplore Carlos Salbany, porte-parole des Verts à Draguignan. « Nous avons demandé à plusieurs reprises la mise en place d’états généraux de l’écologie pour bâtir ensemble un nouveau plan d’occupation des sols sur la commune mais nous n’avons jamais été écoutés », précisait-il mercredi à France-Soir.

5. Cet épisode a-t-il un lien avec le réchauffement climatique ?« On ne peut pas le mettre en évidence », affirme Dominique Thiéry, ingénieur-chercheur au Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), faisant valoir le manque de recul et de données. Les prévisions d’ici à la fin du siècle avancent plutôt « une diminution des précipitations annuelles sur la zone », précise Stéphane Hallegatte. « On a de bonnes raisons de penser que ces événements exceptionnels ne seront pas forcément plus fréquents, mais seront plus intenses quand ils se produiront. Dans un climat plus chaud, l’atmosphère contient plus de vapeur d’eau et quand cette eau se décide à tomber, les quantités peuvent être plus importantes », ajoute-t-il.

Source : http://www.francesoir.fr/environnement-meteo/var-le-temps-des-polemiques

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Citation :: Il faut remonter à 1827 pour en retrouver une de cette ampleur dans cette zone du département,

-- Et avant 1827 aussi !

Que l'homme accentue certains phénomènes d'accord, mais constructions ou pas, il y aura toujours des inondations, des tremblements de terre etc.

La densité de la population, fait que le nombre de victimes, de dégâts, "d'information", est démultiplié.

Bien sûr "l'homme" doit être plus attentif qu'il ne l'est, et on ne joue pas impunément avec la nature qui reviendra sans cesse montrer qu'il faut compter avec elle.Plus le temps passe, plus le danger s'estompe pour être totalement oublié au bout de quelques décennies

Regardez pour les digues. Les parents des parents sont nés là....
c'est à la mer de se plier, pas à l'homme On veut habiter au bord de l'eau Dans 50/100 ans on recommence ? Les suivants verront bien.

Les endroits qui sont sur des zones de tremblements de terre, de volcanisme... n'empêche personne EN CONNAISSANCE DE CAUSE de s'y installer.

Le nombre d'accidents sur les routes empêchent-ils de prendre le volant (surtout en périodes de pointes ?) Et pourtant, là, on est maître de son destin.

Il faut donc en payer le prix ? sorry

C'est toujours dramatique et on ne peut qu'être bouleversés de voir de telles images.

Même un homme sage ne peut tout éviter... alors... comme il ne l'est pas help

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Sans compter que 90% des gens meurent dans leur lit et que cela ne nous empêche pas de regagner le nôtre tous les soirs ! (Quelle témérité, quand même !) tongue

Admin

dombom a écrit:: Sans compter que 90% des gens meurent dans leur lit et que cela ne nous empêche pas de regagner le nôtre tous les soirs ! (Quelle témérité, quand même !)

On se sent d'humeur coquine, Dom ? Laughing

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Nelly a écrit:

dombom a écrit:: Sans compter que 90% des gens meurent dans leur lit et que cela ne nous empêche pas de regagner le nôtre tous les soirs ! (Quelle témérité, quand même !)

On se sent d'humeur coquine, Dom ? Laughing

Dom ! Pas tout à fait exact...

Sur tes 90%... 85 meurent à l'hôpital !!!! (sur un lit c'est vrai Twisted Evil

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Le même fleuve de vie qui court à travers mes veines nuit et jour court à travers le monde et danse en pulsations rythmées. C'est cette même vie qui pousse à travers la poudre de la terre sa joie en innombrables brins d'herbe, et éclate en fougueuses vagues de feuilles et de fleurs. C'est cette même vie que balancent flux et reflux dans l'océan-berceau de la naissance et de la mort.
Je sens mes membres glorifiés au toucher de cette vie universelle. Et je m'enorgueillis, car le grand battement de la vie des âges, c'est dans mon sang qu'il danse en ce moment.
(Rabindranath Tagore (1861-1941), extrait de L’offrande lyrique)

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À qui la faute ?

Dans une paisible contrée, un lac déborda soudain, noyant brutalement les terres qui étaient en contrebas. Ce fut une terrible catastrophe ! Des jardins furent emportés, des villages submergés, des hommes précipités dans les eaux grondantes. Lorsque la décrue s'amorça, les survivants en colère» allèrent se plaindre auprès des divinités. Ils furent reçus par celle qui avait en charge le juste équilibre des choses et exposèrent leur requête. La divinité convoqua donc le lac et le somma de se justifier.
- Ce n'est pas ma faute, répondit le lac. La rivière qui m'alimente a brusquement grossi et j'ai soudain gonflé comme une outre. On convoqua donc la rivière.
- Ce n'est pas ma faute, répliqua-t-elle. Les torrents qui se jettent dans mes eaux ont cette année doublé de volume. Comment pouvais-je les retenir ?
On convoqua donc les torrents.
- Ce n'est pas notre faute, s'excusèrent-ils. Les neiges des montagnes ont fondu en quelques jours seulement et nous ont grossis comme des fleuves. On convoqua donc les neiges des montagnes.
- Ce n'est pas notre faute, plaidèrent-elles. D'habitude, les sapins nous retiennent sur les hauteurs, mais cette année les hommes ont coupé tous les arbres à la fin de l'hiver.
Les villageois se firent alors tout petits, s'excusèrent auprès de tout le monde et reprirent leur chemin, songeurs.( Fable de Michel Piquemal)

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« Lorsque le dernier arbre aura été abattu,
Que la dernière rivière aura été empoissonnée,
Que le dernier poisson aura été capturé,
Vous vous rendrez compte que l’argent ne se mange pas.
(Attribué au chef Seattle indien Dwamish)

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L'émouvante et incroyable splendeur de la Terre est notre bien commun le plus précieux, que nul ne peut s'approprier ; car nous ne possédons ni la brise délicate du printemps qui enivre de ses caresses les fins matins d'avril, ni le rougeoiement du Soleil lorsqu'il baisse à l'horizon, ni la face hilare de l'astre des nuits qui tantôt offre sa joue droite, tantôt la gauche, et chichement son visage tout entier, ni la douceur d'un soir d'été rythmé par la stridulation des cigales, embaumé de senteurs d'herbes et d'humus, ni l'odeur chaude et parfumée des fenaisons après la pluie. Ce qu'il y a de beau et de plus précieux en ce monde, qui pourtant est le plus commun et le moins rare, ne nous appartient pas ! Il nous appartient en revanche de le conserver jalousement comme un trésor, comme le patrimoine collectif inviolable de l'humanité. Telle est la mission qui nous est confiée. Nous l'avons héritée de nos parents et des parents de nos parents, et il nous revient de nous en acquitter afin de transmettre à nos enfants et aux enfants de nos enfants notre maison commune, la Terre, en bon état : propre, bien soignée, correctement vêtue.

(Jean-Marie Pelt (né en 1933), président de l'Institut européen d'écologie, extrait de la préface de Paroles de nature)

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J'adore Jean Marie Pelt.

Notre planète est en danger... un jour où l'autre elle disparaîtra, c'est certain. LA TERRE 836865

avec ou sans l'homme. LA TERRE 861534

Admin

Vent de mer

Le plus grand parc éolien a été inauguré en Grand-Bretagne. Sa particularité ? est situé en plein mer (offshore). Il doit assurer l'approvisionnement en électricité de plus de 200 000 familles.

(Source : Républicain Lorrain)

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Pas de crainte à avoir pour la planète ...qui reprend toujours ses droits vite fait !

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dombom a écrit:: Pas de crainte à avoir pour la planète ...qui reprend toujours ses droits vite fait !

Eh oui, Dom, l'homme se croit fort et invincible...
Là au fond sur cette photo, rien de dramatique, un abandon humain que la nature a repris, qu'en est - il des droits que l'homme prend sur cette nature et qu'un jour elle juge...à elle ? l'homme rogne d'année en année son territoire croyant qu'il a tous les droits...S' en suivent toutes les catastrophes ....

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---SAHARA

En ces temps de réchauffement climatique, la préhistoire nous enseigne que la terre a déjà connu de tels phénomènes.

Et le Sahara en est un très bon exemple. Aujourd’hui : vaste étendue désertique ; il y a 7000 ans : territoire très peuplé grâce à une courte période humide (de l’ordre de quatre ou cinq millénaires) engendrée par le point culminant du dernier réchauffement climatique.

Il est difficile de croire que cette partie du monde était parsemée de lacs et de rivières, avec des zones de forêts le long des cours d’eau, et de savanes, où vivaient éléphants, girafes, antilopes et autres phacochères. Le souvenir le plus visible de ces temps révolus et finalement proches au regard de l’échelle géologique est constitué par des représentations d’animaux et de scènes pastorales qu’en ont fait les hommes sur la pierre.

L’exposition présentera les traces des civilisations néolithiques qui ont occupé le Sahara entre 8000 et 4000 ans avant le présent. Seront exposés objets de la vie quotidienne (céramiques, outils en pierre, restes d’animaux sauvages consommés, y compris des poissons, ou d’animaux domestiques, tels les bovidés, objets en os et surtout objets de parure).

Enfin, on pourra y découvrir des reproductions d’œuvres d’art rupestre, ainsi que des panneaux explicatifs sur les climats et environnements du passé.

Au total, ce sont plus d’un millier d’objets exposés. Souhaitant valoriser ses fonds africains, le Musée national de Préhistoire a conçu et réalisé cette exposition comme une invitation à réfléchir sur l’impact des phénomènes climatiques sur le devenir des sociétés humaines.

Renseignements :
Musée la préhistoire
1, rue du musée

24620 Les Eyzies-de-Tayac

--- Les réchauffements et les glaciations se poursuivront, avec ou sans les hommes ! Ce qui ne doit pas empêcher ces derniers de préserver cette nature qui les fait vivre

(préparé avec Zohra)

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https://www.dailymotion.com/video/x2a9qz_et-la-terre-est-nee-1-5_people

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marie-josé a écrit:: https://www.dailymotion.com/video/x2a9qz_et-la-terre-est-nee-1-5_people

http://www.greenzer.fr/blog/blog_image_store/2009/04/jour-de-la-terre1.jpg

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marie-josé a écrit:: https://www.dailymotion.com/video/x2a9qz_et-la-terre-est-nee-1-5_people

Merci Rose. Magnifique !!!

Je conseille à ceux qui sont intéressés de conserver le lien.

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CHAINE DES PYRENEES

La chaîne est à la fois jeune et ancienne selon l'échelle des temps géologiques.

Jeune car la surrection du relief s'est produite il y a 40 millions d'années, en même temps que les Alpes, durant l'ère tertiaire ; ancienne car les roches et matériaux surélevés ne se sont pas formés à ce moment-là mais bien plus tôt : ils pré-existaient à la chaîne, durant les ères secondaire et primaire, voire avant.

Les sédiments de la genèse des Pyrénées se déposèrent dans des bassins littoraux au cours du Paléozoïque (ère primaire) et du Mésozoïque (ère secondaire). Les roches métamorphiques et magmatiques (granite et gneiss par exemple), qui s'étaient formées dans le manteau et la croûte terrestre, commencèrent à affleurer il y a 260 millions d'années (Permien).

Puis, au Crétacé inférieur (150 - 100 Ma), sous l'effet d'une ouverture océanique, le golfe de Gascogne s'ouvrit en éventail, serrant l'Espagne contre la France et prenant en étau de grandes couches de sédiments d'une mer peu profonde présente à l'époque.

La collision continentale fut progressive d'est en ouest : le serrage et le soulèvement de l'écorce terrestre commencèrent par affecter la partie orientale pour s'étendre progressivement à toute la chaîne, surrection et déformation culminant à l'Éocène, au début du Cénozoïque (ère tertiaire).

Aussi, la zone axiale des Pyrénées (qui forme une ellipse très allongée tout le long de la ligne des hautes altitudes, du pic d'Anie jusqu'au Roussillon) est constituée de roches bien plus anciennes que la formation des sommets elle-même. La prépondérance dans cette zone de roches crustales (granites et gneiss) offrant peu de prise à l'érosion est responsable de l’aspect massif et peu découpé de la chaîne.

Tout autour de la zone axiale, les sédiments des formations jurassiques et crétacées se sont plissés en bandes concentriques. Ils sont plus étalés sur le versant sud où ils forment des étagements successifs de sierras et de hauts plateaux.

Au nord, ils forment une bande relativement étroite dans les Pyrénées centrales, par exemple pour les Petites Pyrénées, avant-mont s'étendant de l'Aude au confluent du Salat et de la Garonne et comprenant des chaînons calcaires comme le Plantaurel ; ils s’élargissent à l’ouest au-delà du pic d'Anie où les sommets de granite sont flanqués de couches calcaires et à l’est, dans les Corbières, où les soubassements schisteux et calcaires reparaissent, fortement plissés et ravinés.

...... (avec Zohra)

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Au pléistocène, l'érosion glaciaire façonna les cirques et vallées glaciaires en forme de U, fréquents sur le versant nord, de même qu'elle fut responsable de la création de plateaux fluvio-glaciaires au nord de la chaîne (comme le Lannemezan) par l'accumulation des alluvions de graviers et d'argiles transportées par les cours d’eau]

Nombre important de torrents de montagnes (appelés gaves ou nestes), typique des Pyrénées françaises, plus escarpées dans leur ensemble que les Pyrénées espagnoles ; ils franchissent les à-pics en de spectaculaires cascades et hautes chutes d'eau
.
La plus haute chute d'eau (422 m) se trouve à la source du gave de Pau au niveau du cirque de Gavarnie. Ce dernier fait partie avec le massif du Mont-Perdu d’un massif montagneux transfrontalier plus vaste désigné sous le nom de Pyrénées-Mont Perdu, et inscrit depuis 1997 sur la liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO au titre des paysages naturels et des paysages culturels.

Le nombre de lacs et étangs est impressionnant, environ 2 500, ainsi que leur profondeur qui peut être supérieure à 100 mètres.
Gorges très étroites et profondes comme les gorges de Galamus, ou des trouées impressionnantes comme celle de la grotte du Mas d'Azil.

(Zohra)

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Il y a plusieurs années, j'ai entendu dire que les Pyrénées "s'enfonçaient" - alors qu'on parlait d'érosion.

De ce fait elles seraient d'une hauteur impressionnante !

Qu'en est-il vraiment ??????

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Brumes a écrit:: Il y a plusieurs [i]années, j'ai entendu dire que les Pyrénées "s'enfonçaient" - alors qu'on parlait d'érosion.

Il s'agit probablement de l'isostatisme comme la plupart des montagnes. C'est a dire que sous la pression des plaques tectoniques, la croute se plisse vers le haut... mais aussi vers le bas. L'himalaya par exemple, autant que je me rappelle a une base de 70 km de profondeur, alors que la croute océanique ne dépasse pas six ou huit mille mètres. Or, vers le bas, il fait chaud, les matériaux fondent, la croute "flotte" moins et le pli extérieur s'enfonce. Pour que la montagne croisse en hauteur, il faut que la collision des plaques crée les montagnes plus vite que l'érosion d'un coté, la fusion de l'autre ne les rabotte.
Mais sois fière Brumes, vu que l'Europe et l'Afrique se percutent au pas de charge, un de ces jours on aura une gigantesque chaine de montagnes courant des Asturies jusqu'en Turquie, un collier de montagnes dont les Pyrénées d'alors seront un des joyaux ! Very Happy

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Lou Landés a écrit:

Brumes a écrit:: Il y a plusieurs [i]années, j'ai entendu dire que les Pyrénées "s'enfonçaient" - alors qu'on parlait d'érosion.

Il s'agit probablement de l'isostatisme comme la plupart des montagnes. C'est a dire que sous la pression des plaques tectoniques, la croute se plisse vers le haut... mais aussi vers le bas. L'himalaya par exemple, autant que je me rappelle a une base de 70 km de profondeur, alors que la croute océanique ne dépasse pas six ou huit mille mètres. Or, vers le bas, il fait chaud, les matériaux fondent, la croute "flotte" moins et le pli extérieur s'enfonce. Pour que la montagne croisse en hauteur, il faut que la collision des plaques crée les montagnes plus vite que l'érosion d'un coté, la fusion de l'autre ne les rabotte.
Mais sois fière Brumes, vu que l'Europe et l'Afrique se percutent au pas de charge, un de ces jours on aura une gigantesque chaine de montagnes courant des Asturies jusqu'en Turquie, un collier de montagnes dont les Pyrénées d'alors seront un des joyaux ! Very Happy

y a pas à dire, mais notre petit forum est tout de même très intéressant! et ce grâce a ces membres.
Merci pour ces renseignements précieux,il est toujours agréable d'apprendre et de comprendre!

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En essayant de ne dire que l'essentiel pour ne pas lasser... on tente d'informer !

Ça permet une vision de choses qu'on ne rechercherait pas forcément. A prendre et à laisser !

Si quelqu'un y trouve un petit intérêt, le pari est gagné.

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