Citations en vrac

Moi, je suis toujours un peu gênée avec les citations générales sur "les femmes" Surtout quand ça vient d'un homme né avant la libération de celles-ci, alors qu'elles étaient élevées dans l'ignorance pour les pauvres ou comme des oies blanches dans un carcan moral redoutable pour, qu'après tout,elles n'aient qu'à se soumettre.
Ce ne sont presque que des âneries sexistes que certains mâles réputés "d'esprit" servaient pour prendre la flatteuse posture macchiste du fin "connaisseur".

Sylvie a écrit:

stip a écrit:

Moi, je suis toujours un peu gênée avec les citations générales sur   "les femmes" Surtout quand ça vient d'un homme né avant la libération de celles-ci, alors qu'elles étaient élevées dans l'ignorance pour les pauvres ou comme des oies blanches dans un carcan moral redoutable pour, qu'après tout,elles n'aient qu'à se soumettre.
Ce ne sont presque que des âneries sexistes que certains mâles réputés "d'esprit" servaient pour prendre la flatteuse posture macchiste  du fin "connaisseur".

voilà pourquoi nous sommes  Amies !!!
rien à rajouter, je n'aurais pas dis mieux !!!

bises.

stip a écrit:

Moi, je suis toujours un peu gênée avec les citations générales sur   "les femmes" Surtout quand ça vient d'un homme né avant la libération de celles-ci, alors qu'elles étaient élevées dans l'ignorance pour les pauvres ou comme des oies blanches dans un carcan moral redoutable pour, qu'après tout,elles n'aient qu'à se soumettre.

Je crois qu'il faut éviter de tout mélanger. Là, nous parlions de sentiments et je pense que les sensibilités peuvent être légèrement différentes en fonction des sexes. Du fait que la femme puisse porter un enfant doit avoir une incidence sur sa façon d'aimer. Il ne s'agit pas de dire si c'est mieux ou moins bien, mais différent. L'amour maternel est un peu différent de l'amour paternel et les deux sont complémentaires.

stip a écrit:

Ce ne sont presque que des âneries sexistes que certains mâles réputés "d'esprit" servaient pour prendre la flatteuse posture macchiste  du fin "connaisseur".

Ah, les hommes d'esprit de l'époque... Ils avaient été élevés ainsi et, quelle que soit leur intelligence ou leur culture, le machisme était difficile à vaincre. La femme ne votait pas et n'avait donc pas d'opinion, même pas de jugeote pour certains d'entre eux. S'ils revenaient aujourd'hui...

Mais la plupart des femmes l'acceptaient, elles n'avaient pas connu autre chose. L'évolution s'est faite petit à petit !

Je me questionne car je ne suis pas convaincue...

marie-josé a écrit:

Nelly a écrit:

"Dans la mesure où une chose convient à notre nature, elle est nécessairement bonne."    [Baruch Spinoza]

Je me questionne car je ne suis pas convaincue...

pas toujours , n'a qu'à voir les alcoliques ,ils sont persuadés qu'ils vont mieux quand ils ont but?

Ce sont des personnes malades. De plus, en général, elles savent parfaitement que ça ne leur fait pas de bien, mais elles en prennent le risque.

Nelly a écrit:

marie-josé a écrit:

Nelly a écrit:

"Dans la mesure où une chose convient à notre nature, elle est nécessairement bonne."    [Baruch Spinoza]

Je me questionne car je ne suis pas convaincue...

pas toujours , n'a qu'à voir les alcoliques ,ils sont persuadés qu'ils vont mieux quand ils ont but?

Ce sont des personnes malades. De plus, en général, elles savent parfaitement que ça ne leur fait pas de bien, mais elles en prennent le risque.

au début ils se sentent plus fort ,pensent pouvoir affronter leurs démons, c'est après que cela se gâte!

anémone a écrit:

marie-josé a écrit:

au début ils se sentent plus fort ,pensent pouvoir affronter leurs démons, c'est après que cela se gâte!

Je suis peut être dure, mais c'est une maladie les trois quarts du temps incurable, une drogue . Pas mal d'exemples autour de nous, et on essaie de comprendre,  d'aider,mais j'avoue qu'après plusieurs récidives on baisse les bras.

Personnellement, j'ai beaucoup de mal avec ça. Quelqu'un de ma famille a eu un mari alcoolique, non en permanence, mais fréquemment et je pense qu'il a gâché la vie de ses enfants. Il s'agissait d'une personne ayant eu un manque de reconnaissance paternelle. De caractère faible, il devait chercher à trouver du réconfort dans l'alcool. De plus, il travaillait avec son père, un commerçant, ce qui n'arrangeait rien.

Une cure de désintoxication a été totalement inutile.

Finalement, il est décédé des suites de cet alcoolisme.

En fait, très souvent, ces personnes sont faibles. Or, pour se sortir de cette situation, il faut une grande force. Tout ce que font les autres est généralement inutile, tant qu'eux-mêmes n'auront pas décidé de se sevrer.

Je crois qu'il a parfaitement raison, du moins quand l'homme ne se sent pas en danger en cheminant. Sinon, le fait de devoir atteindre absolument un objectif risque d'être un frein alors que, lorsqu'on découvre et affronte les difficultés, au fur et à mesure qu'elles se présentent, on est moins angoissé.

Etes-vous de cet avis ou pensez-vous qu'il est préférable de tout connaître à l'avance ?

Bizarre... Comment le comprenez-vous ?

marie-josé a écrit:

Nelly a écrit:

"L'ambition est l'ultime refuge de l'échec."  [Edward Bulwer-Lytton]

Bizarre... Comment le comprenez-vous ?

l'ambitieux n'accepte pas l'échec?

C'est ce que je me dis également, mais alors, pourquoi serait-ce son refuge ?

Il est très difficile de vivre avec la culpabilité et, même quand on sait qu'on n'est coupable de rien, il peut arriver que le ressenti demeure.

En exemple, je voudrais citer ceux qui sont sortis vivants d'un attentat ou d'un accident alors que d'autres victimes sont décédées...

Il y a également les accidents bêtes qui font qu'on se dit : "Si je n'avais pas fait ceci, si j'avais fait cela, si j'avais fait attention à lui/elle, j'aurais dû voir...". C'est totalement irrationnel mais tellement difficile à oublier, en fonction de ce qui est arrivé.

Comme c'est vrai ! L'outrage grossier l'est tellement qu'il peut en être ridicule ; par contre, un petit rien peut blesser...

Morgan Kane a écrit:

Nelly a écrit:

"Pour la vraie délicatesse, un rien fait plus de mal souvent que l'outrage grossier..."  [Auguste Comte de Villiers de l'Isle-Adam]

Comme c'est vrai ! L'outrage grossier l'est tellement qu'il peut en être ridicule ; par contre, un petit rien peut blesser...

Est ce que l'auteur ne parle pas des personnes vraiment délicates ? Un individu résistant résistera à beaucoup, une personne délicate sera choquée par un tout petit rien.

Tu as raison de souligner qu'il est des personnes plus sensibles que d'autres et, par conséquent, sont plus touchées quand elles se sentent agressées.

En même temps, je crois qu'il faut également voir d'où vient l'outrage : s'il s'agit d'un étranger, ce sera beaucoup moins important que s'il s'agit d'un proche ou d'un ami. Si quelqu'un que nous apprécions est indélicat, je crois que presque chacun en sera affecté, même si les degrés seront différents.

Morgan Kane a écrit:

En revanche, face à un outrage grossier, la personne délicate se sentira tellement étrangère, tellement au dessus, qu'elle n'en sera pas affectée.  

Quand quelqu'un vient me voir pour me dire qu'untel a été odieux, je réponds souvent : "Oublie, ça vient de trop bas !". En effet, pour moi, celui qui est aussi indélicat tombe dans la stupidité et ne mérite pas qu'on s'y attarde.

Pour ce qui me concerne et dans ce second cas de figure, si je suis obligée de continuer à avoir affaire à lui, j'ai tendance à aller trouver cette personne pour lui dire ce qui ne vas pas et que je n'accepte pas.

C'est une bonne réflexion la plupart du temps. Sans doute y a-t-il des exceptions !

Je n'y avais pas pensé, mais je crois qu'il a raison. Celui qui vous condamne n'est pas d'accord avec vous ; de même pour ceux que nous n'apprécions pas. On peut donc ainsi se faire une opinion sur quelqu'un.

Morgan Kane a écrit:

Nelly a écrit:

"On juge un homme sur ses ennemis aussi bien que sur ses amis."  [Joseph Conrad]

Je n'y avais pas pensé, mais je crois qu'il a raison. Celui qui vous condamne n'est pas d'accord avec vous ; de même pour ceux que nous n'apprécions pas. On peut donc ainsi se faire une opinion sur quelqu'un.

A mon sens, cela va plus loin. Celui qui ne sa fait comme ennemis ou qui ne considère comme ennemis que des gens possédant certaines caractéristiques, se définit.

Par exemple, si une personne n'a pour ennemis que des gens honnêtes et n'est l'ennemi que de personnes honnêtes, serais prudent dans mes rapports avec elle.  

Tu n'y vas pas par le dos de la cuiller ! Tu en connais qui font de tels "classements" ? Ce genre de personne est à fuir !

Je pense que ça arrive plus souvent qu'on ne le croit.

Nelly a écrit:

"La volonté de condamner emploie toujours l'arme qu'elle a sous la main."  [Gaston Bachelard]

Je pense que ça arrive plus souvent qu'on ne le croit.

hé oui, quand c'est à portée de main!

Morgan Kane a écrit:

marie-josé a écrit:

Nelly a écrit:

"La volonté de condamner emploie toujours l'arme qu'elle a sous la main."  [Gaston Bachelard]

Je pense que ça arrive plus souvent qu'on ne le croit.

hé oui, quand c'est à portée de main!

Le rôle du juge est justement de dépasser son envie de condamner pour accéder à la vérité des faits et des individus.

Celui qui ne fait pas cet effort, quel que soit l'individu jugé, est un bourreau, pas un juge ....  

Je ne voyais pas cela du côté de la Justice, mais de nos réactions personnelles.

Je ne suis pas certaine que ce soit aussi clair, dans la vie courante !

renal a écrit:

« Si tu ne profites pas du temps que tu as de libre, tu n’en profiteras pas davantage quand ce temps serait dix fois plus considérable. »
(Alexandra David Néel)

Cela me fait penser à tout ce que veulent faire ceux qui travaillent, au moment de leur retraite. Bien peu, loin de là, font ce qu'ils avaient prévu ! Certains tombent même en dépression par manque d'occupations.

Dans notre région minière, quelque temps avant la fermeture totale des Houillères du Bassin de Lorraine, le Pacte Charbonnier a été instauré : des personnes de 45 ans, voire 42 pour quelques-unes, se sont ainsi trouvées retraitées avec interdiction de retravailler, au risque de perdre le bénéfice de ce "congé charbonnier".

Cela a provoqué des dépressions et des divorces. J'en ai connu plus d'un !

Ca me parle. Même en essayant d'être juste avec les autres, les risques de jalousie demeurent. Il est parfois difficile de satisfaire tout le monde.

J'ai un petit souci entre deux bénévoles : mère et fille. Ca devrait être facile, mais... ça ne l'est pas. On verra demain !

marie-josé a écrit:

Nelly a écrit:

"Il est fort difficile d'être juste et encore plus de passer pour l'être."  [Alphonse Karr]

Ca me parle. Même en essayant d'être juste avec les autres, les risques de jalousie demeurent. Il est parfois difficile de satisfaire tout le monde.

J'ai un petit souci entre deux bénévoles : mère et fille. Ca devrait être facile, mais... ça ne l'est pas. On verra demain !

être juste?...................pas évident,car ce qui est juste pour l'un,ne l'est pas forcément pour l'autre.

Il est des circonstances où l'on se doit d'être juste et où on peut l'être.
Exemple : si un enseignant note le devoir de deux élèves, il est censé compter les mêmes fautes dans une dictée pour des cas similaires. Idem pour les maths.

Il y a ainsi de nombreux exemples où la justice est évidente. Il en est d'autres où ça l'est moins.

marie-josé a écrit:

Paraître juste, ....ça veut dire quoi?........tout ce qui paraît moi je m'en méfie

Les circonstances sont loin d'être toujours aussi claires que ce que j'évoquais par rapport à l'enseignant. Il faut alors agir en toute objectivité et en fonction de ce qu'on connaît.

Mais, dans le cadre de la jalousie, les difficultés sont augmentées... Idem pour la mauvaise foi.

Nelly a écrit:

"Il est fort difficile d'être juste et encore plus de passer pour l'être."  [Alphonse Karr]

Citation :

Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement, publiquement et dans un délai raisonnable, par un tribunal indépendant et impartial, établi par la loi, qui décidera, soit des contestations sur ses droits et obligations de caractère civil, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle.

L'article 6 de la convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales fait obligation aux états signataires d'assurer aux états signataires un procès équitable.

La Cour européenne exige que le justiciable pusse avoir raisonnablement le sentiment que le juge est équitable. Il ne suffit pas qu'il le soit, il faut qu'il apparaisse comme tel.

Morgan Kane a écrit:

Nelly a écrit:

"Il est fort difficile d'être juste et encore plus de passer pour l'être."  [Alphonse Karr]

Citation :

Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement, publiquement et dans un délai raisonnable, par un tribunal indépendant et impartial, établi par la loi, qui décidera, soit des contestations sur ses droits et obligations de caractère civil, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle.

L'article 6 de la convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales fait obligation aux états signataires d'assurer aux états signataires un procès équitable.  

C'est la moindre des choses, dans un état de droit ! En même temps, cette possibilité est-elle réelle ? Tous les moyens sont-ils disponibles ? Quand on voit le nombre de dossiers accumulés et en attente de jugement, permets-moi d'émettre des doutes !

Morgan Kane a écrit:

La Cour européenne exige que le justiciable pusse avoir raisonnablement le sentiment que le juge est équitable. Il ne suffit pas qu'il le soit, il faut qu'il apparaisse comme tel.

Là, j'avoue que j'ai du mal à comprendre comment cela pourrait se faire. Qu'il faille que le juge soit équitable (sur le papier) est évident, mais qu'il apparaisse comme tel, dans tous les cas de figure, me semble difficile.

Morgan Kane a écrit:

1) L'encombrement des juridictions et le manque de moyens constitue un vrai problème. Quand une audience commence à 14 h et se termine à 22 H, les dossiers ne peuvent être traités équitablement, les avocats sont empêchés de s'exprimer, etc. .....  

 

C'est bien ce qu'il me semblait. A partir d'un certain degré d'obligations et de dossiers, plus personne n'est en mesure de faire un travail cohérent. De toute manière, démarrer la journée en connaissant le nombre de dossier accumulés ainsi que le mécontentement des uns et des autres est rebutant pour tout un chacun. Il faut savoir prendre du recul, sans oublier de garder le rythme. En même temps, j'imagine que les interruptions doivent être fréquentes, ce qui n'arrange rien.

Morgan Kane a écrit:

2) Paraître impartial est possible, si on ne fait pas état de ses opinions à tout venant, si on reste correct avec les justiciables, si on fait attention aux conflits d'intérêt etc. ...  

Paraître impartial, c'est aussi donner l'impression d'être juste, d'avancer les bons arguments pour convaincre les uns et les autres. L'expérience aidant, les avocats connaissent rapidement le fond de la pensée d'un juge, ce qui est important pour lui...

Un jour ou l'autre, nous sommes tous confrontés à un problème que nous ne pensions pas devoir gérer un jour. Et c'est dans cette arène que nous nous voyons obligés de l'affronter... pour de nombreuses raisons, parfois. Et nous nous apercevons que nous en sommes plus capables que nous ne l'imaginions !

“Contrairement aux États-Unis, où le terme "résilience" est d'usage courant, tel un marqueur d'optimisme, en Europe il est plus difficile de l'imposer, comme si nous avions un penchant pour le misérabilisme.”
Boris Cyrulnik

Donc, soyons positifs!

stip a écrit:

 “Contrairement aux États-Unis, où le terme "résilience" est d'usage courant, tel un marqueur d'optimisme, en Europe il est plus difficile de l'imposer, comme si nous avions un penchant pour le misérabilisme.”
Boris Cyrulnik              

Donc,  soyons positifs!

Et pourquoi sommes-nous aussi négatifs, aussi craintifs ? Ce n'est quand même pas une fatalité !

Nelly a écrit:

stip a écrit:

 “Contrairement aux États-Unis, où le terme "résilience" est d'usage courant, tel un marqueur d'optimisme, en Europe il est plus difficile de l'imposer, comme si nous avions un penchant pour le misérabilisme.”
Boris Cyrulnik              

Donc,  soyons positifs!

Et pourquoi sommes-nous aussi négatifs, aussi craintifs ? Ce n'est quand même pas une fatalité !

J'ai lu l'autre jour un petit encart en matière d'éducation que tu as posté....
Ça a certainement un lien, tout culturel.

Waouhhh ! Il s'agit d'une drôle de mesure...

Nelly a écrit:

"On mesure l'intelligence d'un individu à la quantité d'incertitudes qu'il est capable de supporter."  [Emmanuel Kant]

Waouhhh ! Il s'agit d'une drôle de mesure...

Je suis absolument d'accord avec cette idée.

stip a écrit:

Nelly a écrit:

"On mesure l'intelligence d'un individu à la quantité d'incertitudes qu'il est capable de supporter."  [Emmanuel Kant]

Waouhhh ! Il s'agit d'une drôle de mesure...

Je suis absolument d'accord avec cette idée.

Peux-tu expliquer ? Je suis d'accord avec le fait que nous soyons remplis d'incertitudes, mais les supporter est-ce forcément une marque d'intelligence ?

Nelly a écrit:

stip a écrit:

Nelly a écrit:

"On mesure l'intelligence d'un individu à la quantité d'incertitudes qu'il est capable de supporter."  [Emmanuel Kant]

Waouhhh ! Il s'agit d'une drôle de mesure...

Je suis absolument d'accord avec cette idée.

Peux-tu expliquer ? Je suis d'accord avec le fait que nous soyons remplis d'incertitudes, mais les supporter est-ce forcément une marque d'intelligence ?

L'incertitude chez un humain c'est la capacité de remettre en question et de continuer à s'interroger, de rester curieux donc ouvert.
En même temps c'est plus inconfortable ou "anxiogène " que d'adopter un moule qui donne des réponses.
Par ailleurs aucun incertain n'agresse au Nom de ses idées.
Il observe, discute en gardant son libre-arbitre bien entendu.

stip a écrit:

Nelly a écrit:

stip a écrit:

Nelly a écrit:

"On mesure l'intelligence d'un individu à la quantité d'incertitudes qu'il est capable de supporter."  [Emmanuel Kant]

Waouhhh ! Il s'agit d'une drôle de mesure...

Je suis absolument d'accord avec cette idée.

Peux-tu expliquer ? Je suis d'accord avec le fait que nous soyons remplis d'incertitudes, mais les supporter est-ce forcément une marque d'intelligence ?

L'incertitude chez un humain c'est la capacité de remettre en question et de continuer à s'interroger, de rester curieux donc ouvert.

Nous sommes d'accord. D'ailleurs, tout le monde sait que la curiosité des enfants leur permet d'apprendre. C'est également valable pour les adultes. Quand on ne s'intéresse à rien, on n'apprend rien.

stip a écrit:

En même temps c'est plus inconfortable ou "anxiogène " que d'adopter un moule qui donne des réponses.

Qu'est-ce que je dois être intelligente, alors.    Je suis une angoissée née !  

stip a écrit:

Par ailleurs aucun incertain n'agresse au Nom de ses idées.

Tu sais, je ne pense pas que c'est parce qu'on est angoissé qu'on n'est pas de mauvaise foi !  

stip a écrit:

Il observe, discute en gardant son libre-arbitre bien entendu.

Et quelle en est la raison, à votre avis ?

Nelly a écrit:

"Le désir de plaire naît chez les femmes avant le besoin d'aimer."  [Ninon de Lenclos]

Et quelle en est la raison, à votre avis ?

Je ne suis ni sûr que ce soit vrai de toutes les femmes, ni que ce ne soit pas non plus le cas des
hommes.

Il y a quand même peut être du vrai. Je l'expliquerais par le fait que les individus ont besoin d'être aimés avant ou plus d'aimer.

Un bébé a besoin de sentir l'amour des parents et l'amour qu'il a pour eux ne s'exprime pas en termes de besoins.

Morgan Kane a écrit:

Nelly a écrit:

"Le désir de plaire naît chez les femmes avant le besoin d'aimer."  [Ninon de Lenclos]

Et quelle en est la raison, à votre avis ?

Je ne suis ni sûr que ce soit vrai de toutes les femmes, ni que ce ne soit pas non plus le cas des hommes.

Je suis d'accord avec toi. Chacun(e) réagit en fonction de son tempérament, de son caractère. Certaines personnes ont besoin de se sentir belles pour être bien, tandis que d'autres n'en ont absolument rien à faire. C'est valable au féminin comme au masculin.

Ninon de Lenclos parlait surtout des femmes en raison de ce qu'elle connaissait et pratiquait plus particulièrement et où la beauté était un des critères principaux.

Morgan Kane a écrit:

 Il y a quand même peut être du vrai. Je l'expliquerais par le fait que les individus ont besoin d'être aimés avant ou plus d'aimer.

J'y souscris également. Tout le monde a besoin d'amour. Or, pour attirer les regards, avant toute autre approche, il y a l'apparence. Certain(e)s y attachent plus d'importance que d'autres.

Maintenant, quand on est jeune et c'était plus particulièrement vrai chez les filles, dans ma jeunesse, on a envie de se sentir jolies, de ne pas être moins bien habillées que les autres, au risque de ne pas être bien dans sa peau.

Morgan Kane a écrit:

Un bébé a besoin de sentir l'amour des parents et l'amour qu'il a pour eux ne s'exprime pas en termes de besoins.  

Le bébé est nature et ne se pose pas de questions. Par contre, les parents les rendent différents. Ce sont eux qui se font plaisir, dans un premier temps. "Comme tu es beau !" "Qu'est-ce que tu es jolie, habillée ainsi !". Ainsi peuvent également démarrer les rivalités entre copines...

Je crois qu'il faut se méfier de cette phrase. En effet, toute révolte ne me semble pas noble. On ne peut pas passer son temps à se plaindre parce que tout ne se passe pas comme nous le souhaiterions.

Par contre, lorsqu'on se lance dans une cause noble, cela demande beaucoup d'efforts et de constance.