philo Z'amis
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| Contes philosophiques | |
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+10Thierry Brumes dombom anémone clementine Marie-jo 17 Charlestone Nelly stip renal 14 participants | |
Auteur | Message |
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Nelly Admin
| Sujet: Re: Contes philosophiques Ven 20 Fév - 16:50 | |
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| | | renal ******
| Sujet: Re: Contes philosophiques Ven 27 Fév - 10:54 | |
| le jeune moine devait faire face, en effet il fallait refaire le toit du monastère mais la richesse de ce temple était dans l'amour qui y régnait. Ne sachant comment faire il s'assit et pensa au vieux moine son maitre, lui aurait su. Il était dans le silence lorsque dans esprit survint une idée. Il prit la charette à bras et partit en direction du village.Avant de partir il en informa les autres moines... - Je vais au village chercher de quoi reparer le toit... - Mais les villageois ne sont pas riches ils ne pourront te donner de l'argent... Le jeune moine sourit et partit. Arrivé à l'entrée du village il se dirigea vers la première maison... - Bon jour, mon maitre m'a dit que je trouverai toujours de l'aide ici..
Le villageois s'inclina prit le bol du jeune moine et le remplit de riz. Celui ci prit le bol et le versa dans la charette. Il continua et alla de maison en maison, l'amour du vieux moine avait marqué tout ces gens et chacun de ces habitants donnèrent un bol de riz. Il alla ensuite dans un autre village et fit de même.Tant et si bien qu'a la fin la charette fu remplie de riz. Il alla à la ville voisine vendit une partie du riz et offrit le reste à des sans abris. Avec l'argent du riz il put faire réparer le toit du monastère.
Il était maintenant assis devant le temple et souriait sentant la présence du vieux moine
Une goutte d'eau ne fait pas l'océan pourtant il ne serait pas océan sans elle.. | |
| | | Nelly Admin
| Sujet: Re: Contes philosophiques Ven 27 Fév - 14:38 | |
| - renal a écrit:
- Une goutte d'eau ne fait pas l'océan pourtant il ne serait pas océan sans elle..
Les petites sources font les grandes rivière ! De plus, ce conte me rappelle le slogan de l'association caritative à laquelle je participe : "A tous, on peut tout !" | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Contes philosophiques Sam 7 Mar - 18:01 | |
| L’arbre
Il observait l'arbre avec son magnifique feuillage. De belles feuilles au vert déclamé dans une multitude de nuances. Chaque matin il venait s'asseoir et regardait cette magie gratuite. Le temps passa, l'arbre sembla s'embraser d'un feu qui coulait dans ses veines. Son feuillage cuivré jouait avec les rayons du soleil. Un matin il ressentit un frisson, la température avait baissé et la lumière paraissait plus fragile. Une pluie de feuilles s'abattait sur le sol. Il avait beau regarder il n'y voyait plus cette symphonie de couleurs, elles étaient là se recouvrant les unes les autres, racornies, fripées. Le temps continua son chemin, le géant végétal au bras nus lui faisait face. Le jeune moine s'avança, ses pieds s'enfoncèrent dans un froissement de papier. De son bâton il gratta le sol. Avec l'humidité les feuilles s'étaient collées et faisaient une cuirasse. Dans l'espace gratté, sous les feuilles soudain un champignon, une jeune pousse verte. La vie était là sous cette carapace. Il songea à sa vie, à tout ce qu'il avait vécu, après tout c'était un peu comme ces feuilles. Toutes ces choses s'entassaient dans sa vie et il lui semblait que cela le protégeait, mais la vie était dessous, il fallait percer cette armure pour laisser jaillir la vie. Le passé est le passé, les feuilles n'allaient pas reverdir, ou donner un arbre. Il sut que s'il restait avec ce faux sentiment d'être protégé par cette "couette de maille", à l'abri, il étoufferait. Prendre conscience qu'il était vivant, qu'il était vie, il ne devait pas se laisser grignoter par le tapis des feuilles mortes de son passé. Un jeune enfant depuis peu au temple vint le voir. Le jeune moine se retourna et un sourire d'amour, un sourire du cœur, un sourire de vie transperça sa carapace. Il songea au vieux moine qui souriait en toute occasion, il donnait de l'amour sans un mot.... (SERGE) | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Contes philosophiques Lun 23 Mar - 14:37 | |
| L'ami
Sa vie lui était pénible. Tous les jours cela oscillait entre contrariété, soucis, problèmes insurmontables. A tel point qu'il se demandait pourquoi il était là, pourquoi être en vie pour subir tout cela. Comme tous les jours, il trainait son fardeau sur le chemin, or ce jour là il fit une rencontre. Là, sous un arbre, il était là... - Bonjour dit l'inconnu… - Bonjour répondit il...Belle journée!... - Cela dépend pour qui!...et il commença à énumérer les ennuis qu'il avait eu depuis le lever du soleil. Contrairement à d'habitude, l'inconnu l'écouta. En effet les autres fois dès qu'il commençait sa litanie son auditoire préférait abréger la conversation. Personne ne le comprenait. Mais là, non, l'inconnu l'écoutait avec compassion et attention... -Je comprends dit l'inconnu... Les tracas de la journée racontés, il raconta ses mésaventures depuis sa naissance...Et ce n'est pas prés de s'arrêter, je ne suis même pas à la moitié de ma vie ! Je ne sais quand il m'arrivera quelque chose de plaisant dans ma vie... Le temps passait et l'inconnu écoutait toujours. Enfin le soir tomba et ils durent se séparer... - Pour une fois que quelqu'un m'écoute ! comme ça il a put voir quelle vie je mène et tous mes malheurs. - A demain dit il à l'inconnu... Alors qu'il allait rentrer chez lui il aperçut un vieux... Enfin aujourd'hui j'ai rencontré quelqu'un qui m'a entendu, écouté et comprit, il a vu ce qu'était ma vie, ma pauvre vie. Je me réjouis de le revoir demain... - Je ne suis pas sur que tu le verras demain dit le vieux... - et pourquoi ça ?... - Parce que ton ami est un papillon et qu'il ne vit que quelques jours... - Tu veux dire qu'il a prit le temps de m'écouter toute une journée alors qu'il n'a que quelques jours à vivre ? Mais il ne m'a rien dit ! C'est incroyable et horrible... Le lendemain matin aux premières heures il se rendit sous l'arbre. Le papillon était là... - Pourquoi ne m'as tu rien dit ?tu ne vis que quelques jours, je t'ai fait perdre une journée... - Une journée n'est rien par rapport au fait d'avoir un ami. Et puis c'est ma vie c'est dans l'ordre des choses. Chaque jour pour moi est une nouvelle vie... Les deux amis passèrent la journée ensemble,à s'amuser, se promener, voir milles choses merveilleuses dans le quotidien qui lui avait parut à lui si gris. Le soir le papillon remercia son ami... - Quelle journée magnifique, merci... - Merci à toi répondit il... Le lendemain matin il ne trouva pas son ami, seulement deux ailes couleur de ciel qui s'envolèrent dans un souffle.
Depuis, pour lui chaque jour est une nouvelle vie, dés le lever du soleil il sourit à la vie, il sourit à son ami parti, un papillon... (SERGE) | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Contes philosophiques Sam 28 Mar - 13:23 | |
| Un jour , une jeune femme en pleurs vint trouver le Bouddha.
Son enfant venait de mourir et comme elle avait déjà perdu son mari , il ne lui restait plus personne au monde.
Elle espérait du Bouddha un miracle , voulait qu' il lui rende son enfant.
Le Bouddha lui sourit avec bonté et lui dit :
-Va en ville et rapporte-moi quelques grains de sénevé d' une maison ou jamais personne n' est mort.
Elle y alla . Mais partout elle reçu la même réponse :
-Nous pourrions te donner autant de sénevé que tu veux , mais ta condition est impossible à remplir ! Beaucoup de personnes ont déjà perdu l' âme sous ce toit !
Toute la journée , elle s' obstina et alla de porte en porte , espérant trouver une maison où la Faucheuse n' aurait jamais frappé .
A la nuit tombée , elle renonça , comprenant que la mort faisait partie de la vie et qu' il était inutile de la nier .
Elle retourna voir le Bouddha qui lui demanda si elle rapportait des grains de sénevé . La femme se prosterna en disant :
-Accorde-moi l' Initiation , je souhaite connaître ce qui n' est pas éphémère . Je ne te demanderai plus de me rendre mon enfant car il mourrait de toute façon un jour où l' autre .
Enseigne-moi plutôt ce qui ne meurt jamais.
Parabole bouddhiste | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Contes philosophiques Lun 30 Mar - 9:19 | |
| Je trouve ce conte très bien, il nous montre parfois que nous emportons avec nous sur le chemin de la vie bien des choses inutiles en laissant " l'Essentiel" mais pour chacun "l'essentiel est différent et c'est à nous de le trouver au plus profond de nous.
Le chemin
Alors qu'il devait partir pour un très long voyage en compagnie du vieux moine, le jeune moine se souvient encore des mots échangés... - maitre que dois je emporter pour ce long périple, il va faire froid, il va sans doute y avoir de la pluie, du vent... Le vieux moine sourit - l'important n'est pas d'emporter tout ce qu'il faut pour ce voyage, c'est de ne pas oublier l'essentiel... le jeune moine ne comprit pas la remarque. Le lendemain matin ils se retrouvèrent devant le temple. Le jeune moine était chargé comme une mule à la différence le vieux moine avait un seul sac... - maitre, est ce tout ce que vous emportez ?... Le vieux moine sourit. Ils partirent, à la fin de la première journée de marche le jeune moine n'en pouvait plus et il s'était aperçut que malgré le peu qu'avait emporté le vieil homme cela était suffisant. En effet leur route passait par moment prés d'un village ou d'une habitation. Le vieux moine engageait la conversation, faisait rire les enfants et pouvait ainsi passer la nuit à l'abri.... - comment faites vous ?... - J'ai emporté l'essentiel, répondait le vieux moine... - Parfois dit celui ci nous nous encombrons, nous nous chargeons ce qui cause fatigue, stress, souffrance... - Qu'avez vous emporté d'essentiel ?... Le vieux moine tourna son regard vers le jeune homme, celui ci put y voir de l'amour s'en écouler, un amour immense, rayonnant il en fut touché... Il se débarrassa de beaucoup d'affaires en les donnant aux habitants de la maison où ils avaient passé la nuit. Ensemble ils continuèrent leur route avec "l'essentiel"... Le jeune moine à l'évocation de ce voyage, souriait et sentait cet amour au fond de lui tel un soleil (Serge) | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Contes philosophiques Dim 5 Avr - 14:27 | |
| Une petite histoire, toute courte, mais bien. Un jour le courage, plus courageux que d'habitude décide de frapper à la porte de la peur. "Qui est là ? demande la peur, c'est le courage répond le courage. entrez dit la peur" Le courage ouvre la porte, derrière il n'y a personne .... | |
| | | Nelly Admin
| | | | Marie-jo 17 ******
| Sujet: Re: Contes philosophiques Lun 6 Avr - 8:42 | |
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| | | Nelly Admin
| Sujet: Re: Contes philosophiques Lun 6 Avr - 8:46 | |
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| | | renal ******
| Sujet: Re: Contes philosophiques Mer 15 Avr - 19:34 | |
| Le Magicien des Peurs
II était une fois, une seule fois, dans des pays de notre monde, un homme que tous appelaient le Magicien des Peurs. Ce qu'il faut savoir, avant d'en dire plus, c'est que toutes les femmes, tous les hommes et tous les enfants de ce pays étaient habités par des peurs innombrables. Peurs très anciennes, venues du fond de l'humanité, quand les hommes ne connaissaient pas encore le rire, l'abandon, la confiance et l'amour. Peurs plus récentes, issues de l'enfance de chacun, quand l'incompréhensible de la réalité se heurte à l'innocence d'un regard, à l'étonnement d'une parole, à l'émerveillement d'un geste ou à l'épuisement d'un sourire. Ce qui est sûr, c'est que chacun, dès qu'il entendait parler du Magicien des Peurs, n'hésitait pas à entreprendre un long voyage pour le rencontrer. Espérant ainsi pouvoir faire disparaître, supprimer les peurs qu'il ou elle portait dans son corps, dans sa tête. Nul ne savait comment se déroulait la rencontre. Il y avait, chez ceux qui revenaient du voyage, beaucoup de pudeur à partager ce qu'ils avaient vécu. Ce qui est certain, c'est que le voyage du retour était toujours plus long que celui de l'aller. Un jour, un enfant révéla le secret du Magicien des Peurs. Mais ce qu'il en dit parut si simple, si incroyablement simple, que personne ne le crut. « II est venu vers moi, raconta-t-il, m'a pris les deux mains dans les siennes et m'a chuchoté: "Derrière chaque peur il y a un désir. Il y a toujours un désir sous chaque peur, aussi petite ou aussi terrifiante soit-elle! Il y a toujours un désir, sache-le." - » II avait sa bouche tout près de mon oreille et il sentait le pain d'épice, confirma l'enfant, ce qui fit sourire quand même ceux qui l'écoutaient. Il m'a dit aussi : "Nous passons notre vie à cacher nos désirs, c'est pour cela qu'il y a tant de peurs dans le monde." « Mon travail, et mon seul secret, c'est de permettre à chacun d'oser retrouver, d'oser entendre et d'oser respecter le désir qu'il y a sous chacune de ses peurs. » L'enfant, en racontant tout cela, sentait bien que personne ne le croyait. Et il se mit à douter à nouveau de ses propres désirs. Ce ne fut que bien des années plus tard qu'il retrouva la liberté de les entendre, de les accepter en lui.
(Jacques Salomé) | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Contes philosophiques Dim 26 Avr - 8:06 | |
| LE MOT D'ANGELA
Lorsqu' Angela n'était qu'une enfant, âgée de 2 ou 3 ans, Ses parents lui enseignaient déjà à ne jamais dire NON. Ils lui répétaient qu'elle devait toujours Obéir à son père et à sa mère. Qu'autrement elle serait punie et devrait aller au lit. Toujours est-il que les années passèrent Et Angela devint une fille obéissante ; Elle ne cédait jamais à la colère et à la rébellion Se montrait toujours généreuse et prévenante; Car peu importe ce que lui disaient ses parents, Elle croyait toujours qu'ils avaient raison. Angela fut une élève douée et charmante. Ses professeurs la trouvaient bien élevée, Mais ils ne se demandèrent jamais, Comment elle se sentait. Angéla n'avait que des amis Qui savaient qu'on pouvait toujours compter sur elle. Même malade et alitée, si on lui demandait d'aider, Elle répondait ''oui'' sans hésiter. Mariée à un avocat, Angela avait maintenant 33 ans, Une belle vie à la banlieue et de beaux enfants. Si quelqu'un lui demandait comment elle allait, Elle disait toujours : ''Bien, merci ''. Mais, par une nuit froide, elle resta éveillée dans son lit. Étourdie par un tourbillon de pensées; Sans savoir pourquoi ni comment, Elle ne voulait plus vivre. Elle supplia même le Tout-Puissant De mettre un terme à sa vie. Elle entendit alors, au plus profond de son être, Une voix douce et grave Qui ne souffla qu'un seul mot... non. A partir de ce moment-là, Angela sut ce qu'il lui restait à faire. Comme toute sa vie avait tourné autour de ce mot, Voilà ce qu'elle réserva aux êtres qui lui étaient chers : NON, je refuse NON, je ne suis pas d'accord NON, c'est à toi de le faire NON, je n'aime pas ça NON, ça me fait trop mal ! NON, je suis fatiguée NON, je suis occupée NON, ce n'est pas ce que je veux. Sa famille en fut étonnée, ses amis en restèrent bouche bée, Mais, ils le voyaient bien dans ses yeux, Angela avait changé. Car, lors de cette nuit froide et tourmentée, Angela l'angélique avait reçu la permission de dire non. Depuis Angela est d'abord une femme, Ensuite une mère et une épouse : Elle a sa propre vie, ses talents et ses ambitions. Elle connaît ses besoins, ses désirs et ses émotions. Elle a son propre compte en banque et Elle a enfin son mot à dire. Et à son fils et à sa fille, elle enseigne : ''C'est très bien d'être d'accord ; Mais pour grandir et se réaliser pleinement, Il faut savoir dire non. Car je sais que j'ai parfois tort, Et comme je vous aime profondément, Vous serez toujours mes anges, Même quand vous me dites non.'' (Source: Barbara K. Bassett...) | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Contes philosophiques Mar 12 Mai - 6:54 | |
| Le jeune moine se rendait au village voisin. En cours de route il rencontra un enfant, assis sur une pierre, en train de dessiner nerveusement avec un bâton des cercles sur le chemin de terre… Bon jour...L’enfant releva sa tête mais ne dit mot...Le jeune moine lui sourit et prit le temps de s’asseoir prés de lui. Le temps s’écoula et aucun des deux ne prononça un mot. Parfois il faut savoir attendre. Enfin, au bout d’un long moment, l’enfant lâcha... De Toute façon ils ont raison je suis nul!... Le jeune moine attentif tourna son visage vers l’enfant. Celui ci hésita à regarder le moine en face...Pourquoi dis tu cela ?... Chaque fois que je fais quelque chose, ça finit de travers ou les gens ne comprennent pas et disent que c’est n’importe quoi. Je ne sers à rien... Le jeune moine garda le silence, puis… Je ne peux rien pour toi mais je voudrais te montrer quelque chose si tu veux bien... L’enfant se leva et suivit le moine. Les deux silhouettes continuèrent leur route. Juste avant le village sur la gauche, il y avait un vieux puits qui ne servait pratiquement plus, d’ailleurs il était envahit de lierre qui le recouvrait presque totalement…. Regarde ce puits...Oui et alors?, il est envahit de cette saleté de lierre, c’est une mauvaise herbe qui envahit tout...Le jeune moine sourit...Au temple il y a un moine qui souffre de rhumatisme, veux tu aller me cueillir des feuilles de lierre pour que je puisse lui faire un cataplasme contre ses douleurs!... Comment cette plante peut soigner?... Oui elle peut, mais elle est un peu à l’image de l’homme elle est capable du meilleur comme du pire. Si on en consomme beaucoup, fruit et feuilles et de façon interne, elle s’avère très toxique...Et vous voulez que je ramasse des feuilles?... Appliquées sur la région douloureuse elles soulagent... Alors elle sert à quelque chose cette plante?...Oui répondit le moine avec un immense sourire, elle sert à quelque chose et peut être plus que l’on croit...L’enfant s’approcha du puits pour se saisir des feuilles lorsqu’il entendit du bruit à l’intérieur du feuillage. Délicatement il écarta quelques branches et aperçut un nid de merle et des œufs...Cette mauvaise plante abrite la vie, dit le jeune moine...L’enfant rapporta les feuilles. Le moine le remercia et continua son chemin en direction du village... Dites vous pourrez m’apprendre les plantes? Le moine sourit.. Bien sûr tu n’auras qu’a venir au temple...Depuis on peut voir un enfant arpenter le chemin, ramasser des mauvaises herbes et les rapporter au temple ou il prend le temps de les connaître, et s’émerveille des trésors qu’elles peuvent cacher. Pour lui il n’y a plus de mauvaises herbes, il y a des herbes inconnues, des herbes différentes mais qui si l’on prend le temps de les connaître ont leur raison d’exister. Plus que les connaître il les aime, car elles lui ont apprit à s’aimer tel qu’il était.... (Serge) | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Contes philosophiques Mer 13 Mai - 11:27 | |
| Secoue toi et fonce
Un jour, l'âne d'un fermier est tombé dans le puits.
L'animal gémissait pitoyablement et le fermier se demandait quoi faire.
Finalement, il décida que l'animal était vieux et que le puits devait disparaître.
De toute façon, ce n'était plus rentable pour lui de récupérer l'âne.
Il invita tous ses voisins à venir pour l'aider.
Ils ont tous saisi une pelle et ont commencé à enterrer le puits.
Dès le début, l'âne réalisa ce qui se produisait et se mit à braire terriblement, puis il se tut...
Quelques pelletées plus tard, le fermier regarda dans le fond du puits.
Quelle ne fut pas sa stupéfaction !
A chaque pelletée qui tombait sur lui, l'âne secouait la terre de son dos et montait dessus.
Cependant les voisins du fermier continuaient de jeter de la terre sur l'animal;
Et celui-ci continuait de se secouait et de monter au fur et à mesure qu'elle tombait.
Bientôt, chacun fut stupéfait que l'âne soit hors du puits et se mettre à trotter !
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La vie essaie de t'engloutir de toutes sortes de façons. Le truc pour se sortir du trou est de se secouer pour avancer. Chacun de tes ennuis est une pierre qui permet de progresser. Nous pouvons sortir des puits les plus profonds en n'arrêtant jamais. Il ne faut jamais abandonner!
Secoue-toi et fonce ! | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Contes philosophiques Mer 3 Juin - 11:59 | |
| LE FLOCON
Ce matin là en se réveillant le jeune moine découvrit un paysage tout de blanc vêtu. Toute la nuit il avait neigé. Sans savoir d'où cela venait, une joie immense l'envahissait, une envie de rire. Ce fut à ce moment qu'il reçut une boule de neige. Un rire se fit entendre, il découvrit le visage illuminé d'une petite fille aux cheveux noirs. Il ramassa de la neige en fit une boule et la lança dans la direction de la fillette. S'en suivit une partie de rires entre eux. Au bout d'un moment, essoufflés, ils s'arrêtèrent. Ils allèrent s'asseoir prés du vieux moine qui les regardait avec compassion. Le jeune moine secoua la neige de ses vêtements, le vieux moine lui donna un verre grossissant... - Regarde, dit il... le jeune homme observa les flocons... - C'est extraordinaire, s'exclama t il, puis il passa la loupe à la fillette. En effet qui a déjà regardé un flocon de neige, cette beauté mystérieuse et géométrique... - On dirait des étoiles dit la jeune fille, c'est magnifique !... - Oui, parfois lorsqu'on se penche sur les petites choses elles nous apparaissent magiques. Chaque flocon nous offre cette beauté, regarde ce tapis blanc, ce sont des millions de flocons... Le jeune moine prit un flocon sur son doigt, il ne laissa qu'une perle d'eau où se reflétait le ciel et son visage rougit et arrondi... - De flocon il devient eau et avec la chaleur vapeur, pourtant dans la goutte d'eau le flocon existe toujours. Est ce que le flocon même en se débattant pourrait rester flocon ?... - Non je ne le pense pas il fondrait, ce serait peine perdue... - En effet, il souffrirait pour rien, lorsqu'il rencontre ta chaleur il devient eau, qu'il le veuille ou non... - cela vaut il aussi pour l'homme ? S'il rencontre suffisamment de chaleur et d'amour, il peut se transformer ?... Le vieux moine sourit, - oui, même s'il désire rester attaché à ce qu'il était, qu'il le veuille ou non quelque chose en lui ne sera plus pareil. De plus cet attachement sera cause de souffrance... - Pourtant certaines personnes voudraient changer, mais n'y parviennent pas, elles se sentent prisonnières de ce qu'elles sont...
- La goutte d'eau est elle coupable de ne plus être flocon ? Elle est l'instant... Quand je me suis levé ce matin et que je suis sorti, j'ai ressenti une immense joie... Tu étais l'instant... Puis cette joie s'est effacée, est ce le fait de me juger ? Le jugement fait parti du tout, que je le veuille ou non, le jugement n'est pas condamnation... Le jeune moine est perdu dans ses pensées, lorsqu'une boule de neige s'écrase sur sa tête, et les milliers de flocons deviennent des perles de lumière sur son crâne rasé. Le vieux moine se mit à rire suivit de la fillette et du jeune moine. Vivre l'instant et aimer. Tels des moineaux les trois comparses sautillaient en lançant ou évitant les boules de neige...(SERGE) | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Contes philosophiques Sam 13 Juin - 9:16 | |
| Ce matin là, il y avait du remue ménage dans la bergerie de Pascal. Une de ses brebis avait donné naissance à un petit. Comme à chaque fois, Pascal veillait. De sa voix douce, il trouvait les mots. C'était comme si la brebis comprenait, en fait, elle comprenait, elle sentait tout l'amour qu'avait l'homme pour ses bêtes. son troupeau n'était pas très important, il n'utilisait que la laine et le lait. Ses bêtes avaient une vie heureuse.
Ce matin là, donc, Pascal avait aidé la brebis mais quelque chose était différent, en effet, l'agneau avait un drôle de comportement. Pascal eut vite fait de comprendre, l'agneau était né aveugle. Après l'avoir frotté avec de la paille, il laissa la mère et le petit tranquille.
Il était de bonne heure, aussi il rentra boire un café chaud. Il racla ses pieds sur la pierre usée et pénétra à l'intérieur. Sur le coin de la cuisinière à bois, la cafetière répandait son parfum dans toute la pièce.
Soudain un bruit, comme un roulement de tambour fissura le silence....
- Pascal, Pascal ! est ce que le petit est né ?...
Pascal sourit...
- Oui, Thomas il est né cette nuit...
- Je peux aller le voir ?...
- Oui tu peux...
L'enfant, habitait le village un peu plus bas. Il aimait bien Pascal qui lui apprenait plein de choses sur les bêtes, les arbres et racontait de magnifiques histoires. Pascal s'était prit d'affection pour ce pitchounet. Le roulement de tambour redoubla...
- Pascal, le petit est tout seul dans un coin, sa mère le repousse...
Pascal posa son bol et suivit l'enfant.
Dans la bergerie, l'agneau était seul, planté sur ses jeunes pattes et bêlant, appelant sa mère. Celle ci était dans l'autre coin et semblait indifférente...
- Pourquoi elle ne va pas le voir?...
- Tu sais Thomas parfois il se passe des choses. L'agneau est aveugle, la mère le sent et peut être est ce à cause de ça qu'elle le refuse...
- Mais c'est son petit, ce n'est pas juste... - Pour le moment il va falloir le nourrir, si elle refuse il ne vivra pas.
Après plusieurs essais, la mère refusait que le petit tête. Pascal alla chercher une bouteille, la remplit de lait, improvisa une tétine et montra à Thomas comment faire. L'agneau avec sa tête qui bougeait dans tous les sens se jetta sur le biberon. Thomas rayonnait...
- Il boit, Pascal, il boit, il va vivre ?..
Le berger souriait...
- Oui mais il faudra le nourrir...
- Je viendrais tous les jours, tu veux ?...
L'homme acquiesça. L'enfant tint parole, l’agneau survécut. Tous les jours l'enfant donnait à manger à l'agneau et parlait à la mère...
- Tu sais c'est ton petit, c'est pas ta faute ni la sienne si il ne voit pas. Mais il faudrait que tu t'en occupes, il a besoin de toi...
Thomas passait tous ses moments libres au milieu des bêtes. Un matin Pascal alla à la bergerie, il ouvrit la porte et garda le silence. Thomas était là et appelait la mère...
- Aller viens, fais la paix avec ton petit... La mère attentive s'approcha tout doucement, lentement, renifla l'agneau, donna quelques coups de langue et l'amour fut le plus fort. Le petit alla sous sa mère et se mit à têter. L'enfant leva la tête et vit Pascal, aucun mot, de peur de briser l'instant, juste des étoiles dans les yeux et un immense sourire.
Pascal sortit, quelques minutes après Thomas le rejoint...
- Tu as vu elle l'a accepté...
- Oui, tu as su trouver les mots, parfois ce qui nous semble injuste, dur, cruel, a un sens caché. Ce petit est né pour nous apprendre, il t'a apprit à t'en occuper, à avoir confiance en toi, il a apprit à sa mère que même différent elle pouvait l'aimer, elle a apprit avec lui qu'elle pouvait lui donner une seconde fois la vie. Il m'a apprit que je pouvais te faire confiance, que ce petit sans y voir, était capable de nous montrer où était l'essentiel...
Thomas passa sa tête dans l'entrebâillement de la porte de la bergerie, l'agneau était contre sa mère.
L'enfant et Pascal souriait..... | |
| | | Marie-jo 17 ******
| Sujet: Re: Contes philosophiques Sam 13 Juin - 10:01 | |
| quelle b elle histoire ,pleine de leçons, l'homme peut-être formidable, ne l'oublions pas! | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Contes philosophiques Sam 13 Juin - 10:28 | |
| Un petit garçon se promènait dans un grand magasin avec sa mère. Il arriva au rayon jouet et aperçut, sur un socle d’exposition, un grand clown "culbuto" monté sur un ballon qu’il fallait pousser pour le faire basculer. Comme il avait l’air de bien s’amuser à le faire basculer doucement, sa mère le laissa jouer et s’éloigna pour regarder un rayon voisin.
L’enfant poussa plus fort le clown, celui-ci bascula… et remonta. Il le poussa encore plus fort… Le clown bascula… et remonta. Étonné, il le poussa de toutes ses forces, d’un grand coup, avec ses deux poings.
Le clown bascula, tomba jusqu’à terre, et à l’ébahissement du gamin, se releva.
Sa maman revint à ce moment-là et vit sa stupeur. Elle lui demanda en souriant : "À ton avis, pourquoi se relève-t-il lorsque tu le frappes, même du plus fort que tu peux ?"
L’enfant réfléchit un moment, puis répondit : "Je ne sais pas… c’est sans doute parce qu’il est toujours debout à l’intérieur !"
Si un jour la vie vous met à terre, rester debout à l’intérieur !
(auteur inconnu) | |
| | | Marie-jo 17 ******
| Sujet: Re: Contes philosophiques Sam 13 Juin - 10:39 | |
| - renal a écrit:
- Un petit garçon se promènait dans un grand magasin avec sa mère.
Il arriva au rayon jouet et aperçut, sur un socle d’exposition, un grand clown "culbuto" monté sur un ballon qu’il fallait pousser pour le faire basculer. Comme il avait l’air de bien s’amuser à le faire basculer doucement, sa mère le laissa jouer et s’éloigna pour regarder un rayon voisin.
L’enfant poussa plus fort le clown, celui-ci bascula… et remonta. Il le poussa encore plus fort… Le clown bascula… et remonta. Étonné, il le poussa de toutes ses forces, d’un grand coup, avec ses deux poings.
Le clown bascula, tomba jusqu’à terre, et à l’ébahissement du gamin, se releva.
Sa maman revint à ce moment-là et vit sa stupeur. Elle lui demanda en souriant : "À ton avis, pourquoi se relève-t-il lorsque tu le frappes, même du plus fort que tu peux ?"
L’enfant réfléchit un moment, puis répondit : "Je ne sais pas… c’est sans doute parce qu’il est toujours debout à l’intérieur !"
Si un jour la vie vous met à terre, rester debout à l’intérieur !
(auteur inconnu) | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Contes philosophiques Sam 13 Juin - 13:25 | |
| Super le Clown !!!! merci Rose !!! | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Contes philosophiques Sam 27 Juin - 19:12 | |
| Le compte de la petite souris qui avait très peur d'écraser les pieds des éléphants
(La répression imaginaire fait certainement plus de dégâts dans l'existence de certains que toutes les violences extérieures qu'ils pourront côtoyer ou rencontrer)
Il était une fois une petite souris si timide qu'elle s'imaginait que si elle sortait de son trou, si elle allait en promenade, elle risquait de déranger tout le monde et en particulier de faire du mal aux éléphants en marchant sur leur pieds.
Quand elle sortait de chez elle, elle marchait avec beaucoup de précautions, avançait avec hésitation, regardait soigneusement autour d'elle afin de ne déranger personne. Elle craignait tellement de déranger qu'elle aurait voulu être invisible.
Lorsque je vous ai dit que cette petite souris était timide, j'aurais dû vous préciser qu'elle était surtout égocentrique. Egocentrique est un mot du langage des souris qui veut dire: centé sur soi, préoccupée d'elle-même.
Au pays des souris, c'est un fait connu, tous les timides sont souvent des individus qui on une perception d'eux-mêmes tellement forte qu'ils ramènent tout à eux. Ils imaginent que dès qu'ils sortent de leur trou, dès qu'ils sont en public, tous les autres voient asssitôt qu'ils sont là. C'est un paradoxe, les sourix timides pensent que chacun cessant son activité, déviant le cours de ses pensées, se met aussitôt à avoir une opinion, un point de vue, un commentaire sur elles.
Alors ces petites souris soi-disant timides se mettent à vivre, à se comporter à partir de tout un imaginaire, à partir duquel, hélas, elles construisent et organisent la plupart de leur comportement. "Si je fais ceci, je risque de faire de la peine. Si je dis cela, je risque de provoquer la colère. Si je ne dis pas, ils vont penser que, si je ne fais pas, ils vont imaginer que..."
Elles passent ainsi à côté de leur existence, sans pouvoir se réaliser et aller vers le meilleur d'elles-mêmes, tellement elles s'enferment dans ce qu'elles on imaginé de l'imaginaire de l'autre. Les petites souris timides se donnent ainsi à l'intérieur d'elles-mêmes une importance très grande, si grande qu'elle envahit tou l'espace autour d'elles...
(N.B. Livre de Jacques Salomé "conte à aimer conte à s'aimer...) | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Contes philosophiques Dim 19 Juil - 7:38 | |
| Un petit conte pour vous souhaiter un bon dimanche
La Cithare du Bonheur
C'était un homme droit et sincère qui cherchait le chemin du bonheur et de la vérité. Il alla un jour trouver un vénérable maître soufi dont on lui avait assuré qu'il pourrait les lui indiquer. Celui-ci l'accueillit aimablement devant sa tente et, après lui avoir servi le thé à la menthe, lui révéla l'itinéraire tant attendu : « C'est loin d'ici, certes, mais tu ne peux te tromper, au cœur du village que je t'ai décrit, tu trouveras trois échoppes. Là te sera révélé le secret du bonheur et de la vérité. » La route fut longue. Le chercheur d'absolu passa maints cols et rivières. Jusqu'à ce qu'il arrive en vue du village dont son cœur lui dit très fort : « C'est là le lieu ! Oui, c'est là ! » Hélas ! Dans chacune des trois boutiques il ne trouva comme marchandises que rouleaux de fils de fer dans l'une, morceaux de bois dans l'autre et pièces éparses de métal dans la troisième. Fatigué et découragé, il sortit du village pour trouver quelque repos dans une clairière voisine. La nuit venait de tomber. La lune remplissait la clairière d'une douce lumière. Lorsque tout à coup se fit entendre une mélodie sublime. De quel instrument provenait-elle donc ? Il se dressa tout net et avança en direction du musicien. Lorsque, stupéfait, il découvrit que l'instrument céleste était une cithare faite de morceaux de bois, des pièces de métal et des fils d'acier qu'il venait de voir en vente dans les trois échoppes du village. A cet instant, il connut l'éveil.
Il comprit que le bonheur est fait de la synthèse de tout ce qui nous est déjà donné, et que notre tâche est d'assembler tous ces éléments dans l'harmonie.
Conte soufi | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Contes philosophiques Mar 21 Juil - 8:14 | |
| Le secret du bonheur - conte africain !
Un enfant demande à son père: - Dis papa, quel est le secret pour être heureux ? Alors le père demande à son fils de le suivre. Ils sortent de la maison, le père sur leur vieil âne et le fils suivant à pied. Et les gens du village de dire: - Mais quel mauvais père qui oblige ainsi son fils d'aller à pied ! - Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison, dit le père. Le lendemain ils sortent de nouveau, le père ayant installé son fils sur l'âne et lui marchant à côté. Les gens du village dirent alors: - Quel fils indigne, qui ne respecte pas son vieux père et le laisse aller à pied ! - Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison. Le jour suivant ils s'installent tous les deux sur l'âne avant de quitter la maison. Les villageois commentèrent en disant: - Ils ne respectent pas leur bête à la surcharger ainsi! - Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison. Le jour suivant, ils partirent en portant eux-mêmes leurs affaires, l'âne trottinant derrière eux. Cette fois les gens du village y trouvèrent encore à redire: - Voilà qu'ils portent eux-mêmes leurs bagages maintenant ! C'est le monde à l'envers ! - Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison. Arrivés à la maison, le père dit à son fils: - Tu me demandais l'autre jour le secret du bonheur. Peu importe ce que tu fais, il y aura toujours quelqu'un pour y trouver à redire. Fais ce qui te plaît et tu seras heureux. Auteur inconnu | |
| | | Brumes ******
| Sujet: Re: Contes philosophiques Mar 21 Juil - 11:31 | |
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| | | renal ******
| Sujet: Re: Contes philosophiques Ven 24 Juil - 15:50 | |
| JOLIE LEGENDE sur LA FEMME
Une légende raconte qu'au commencement du monde, quand Dieu décida de créer la femme, il trouva qu'il avait épuisé tous les matériaux solides dans l'homme et qu'il ne disposait plus de rien. Devant le dilemme et après une profonde méditation, voilà ce qu'il fit. Il prit la rondeur de la lune, les suaves courbes des vagues, la tendre adhérence du liseron, le tremblant mouvement des feuilles, la sveltesse du palmier, la teinte délicate des fleurs, l'amoureux regard du cerf, la joie du rayon du soleil et les gouttes des pleurs des nuages, l'inconstance du vent et la fidélité du chien, la timidité de la tourterelle et la vanité du paon, la suavité de la plume du cygne et la dureté du diamant, la douceur de la colombe et la cruauté du tigre, l'ardeur du feu et la froideur de la neige. Il mélange ces ingrédients si divers, forme la femme et la donna à l'homme. Une semaine après l'homme vint et lui dit : Seigneur, la créature que tu m'as donnée me rend malheureux, elle requiert toute mon attention, ne me laisse jamais seul, bavarde intensément, pleure sans motif, s'amuse à me faire souffrir et je viens te la rendre car JE NE PEUX PLUS VIVRE AVEC ELLE. Bien, répondit Dieu et il prit la femme. Une semaine après, l'homme revint et lui dit : Seigneur, je me sens très seul depuis que je t'ai rendu la créature que tu as faite pour moi, elle chantait et jouait à mon côté, elle me regardait avec tendresse et son regard était une caresse, elle riait et son rire était musique, elle était belle à voir et douce au toucher. Rends-la-moi car JE NE PEUX PAS VIVRE SANS ELLE. .... P.S. Envoie cela à toutes les femmes extraordinaires que tu connais et à tous les hommes pour qu'ils ne doutent jamais des femmes qui les entourent. Ne change jamais, reste toujours toi même. . | |
| | | Brumes ******
| Sujet: Re: Contes philosophiques Ven 24 Juil - 16:15 | |
| Dommage, il manque les images et la musique... très science fiction ! J'adorrre | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Contes philosophiques Lun 3 Aoû - 15:30 | |
| Vous êtes ce que vous cherchez On raconte l’histoire d’un joaillier qui allait à une importante foire commerciale afin d’y acquérir les plus beaux diamants du monde. Les plus grands joailliers de la planète s’y retrouvaient, de même que le plus grand voleur, qui convoitait lui aussi les mêmes pierres précieuses.
Un jour, notre joaillier achète le plus pur, le plus éblouissant et le plus gros des diamants. Fier de son acquisition, quelques heures plus tard, il rentre chez lui en train. Cependant le célèbre voleur avait tout vu et comptait bien lui dérober la magnifique pierre précieuse sur le chemin du retour. C’est pourquoi il prit le même train que le joaillier. Après 2 jours de voyage, notre artisan est rendu chez lui et descend du train. Le voleur, qui le suivait toujours, le rejoint et lui dit : « Monsieur, je suis un des meilleurs voleurs de diamants au monde. Je sais que vous avez acheté une pièce aussi rare que sublime. J’ai utilisé toutes mes stratégies, tous mes tours pour vous le prendre et je n’ai pas réussi. Dites-moi, au moins pour ma curiosité, où l’avez-vous caché ? Le joaillier réponds : « Je savais que vous étiez un pickpocket, je vous avais repéré. Lorsque j’ai compris votre intention, j’ai caché le fameux diamant à l’endroit le plus sûr possible, à l’endroit où j’étais certain que vous ne le trouviez pas. » « Oui, alors où ?» répondit le brigand.
Le joaillier mis sa main dans la poche du pickpocket et en retira le précieux diamant. « J’étais certain que vous n’alliez pas regarder là ».
Cette allégorie est une invitation à regarder au bon endroit si vous voulez découvrir l’éblouissant trésor que vous êtes. Il n’y a rien à trouverà l’extérieur, car le trésor c’est vous. Pas ce que vous croyez être, mais ce que vous êtes vraiment, au-delà de vos croyances ou conception de vous. C’est une invitation à découvrir la radieuse beauté de qui vous êtes vraiment, Vous !
Le véritable bonheur a été caché à l’endroit où les hommes ne pensent pas regarder. La source éternelle et inépuisable du bonheur n’est pas en vous, c’est VOUS !
Source: *Inspiré du livre : The diamond in your pocket, de Gangaji, Éditions Sounds True, 2005.* ...www.lespasseurs.com | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Contes philosophiques Jeu 10 Sep - 19:52 | |
| Conte le Grammairien
Mulla Nasrudin est un passeur. Un jour, l’homme qu’il transporte dans sa barque est un grammairien. En cours de route, ce dernier lui demande - « Connaissez-vous la grammaire ? » - Pas du tout, répond le Mulla sans hésitation. - Eh bien permettez-moi de vous dire que vous avez perdu la moitié de votre vie ! » réplique avec dédain le savant. Un peu plus tard, le vent se met à souffler et la barque est engloutie par les flots. Juste avant de sombrer le Mulla demande à son passager : - Savez-vous nager ? - Non répondit ce dernier terrifié. - Eh bien, permettez-moi de vous dire que vous pouvez considérer toute votre vie comme perdue ! ( extrait du livre d'Alexandro Jodorowqky "la Sagesse des contes" | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Contes philosophiques Jeu 10 Sep - 20:07 | |
| Tous des ânes, sauf moi
Le Mulla s’en était allé acheter un âne. La foire aux ânes battait son plein parmi la foule des paysans. Au milieu de ce tumulte, il entendit un quidam affirmer qu’il n’y avait là que des ânes et des paysans. Rien d’autre. - « es-tu paysan toi-même ? lui demanda le Mulla - Moi ? Non … - Alors, ne m’en dis pas plus ! » ironisa le Mulla. | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Contes philosophiques Jeu 10 Sep - 20:26 | |
| Les raisins
Un Persan, un Arabe, un Turc et un Grec, affamés, errent dans le désert. Rêveur, le Persan évoque le goût des angûrs et souhaite en manger sur-le-champ. L’Arabe remarque qu’’il serait bien plus agréable de manger des inabs. Le Turc le reprend en affirmant que les usums seraient plus indiqués dans leur situation. Le Grec surenchérit en louant les vertus des iztafils. Voulant tous avoir le dernier mot, les quatre hommes commencent à se quereller. Alors qu’ils sont que le point d’en venir aux mains, un sage, croisant leur chemin, comprend l’objet de leur querelle et les calme aussitôt en leur disant : « Cessez de vous battre ! Vous parler de la même chose. Vous voulez tous manger du raisin. Celui-ci se nomme angûr en persan, inab en arabe, uzum en turc et iztafil en grec. » | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Contes philosophiques Ven 11 Sep - 11:39 | |
| Dieu et le pain sec
En temps de guerre, une grand-mère juive donna à son petit fils une tranche de pain sec sur lequel elle a étalé, sur une seule face, une fine couche de graisse d’oie.. Par malheur, le pain tombe des mains de l’enfant, la partie tartinée du côté du sol. La terre se mêle à la graisse et le pain est immangeable. La grand-mère furieuse, s’exclame : « Dieu n’est pas bon ! Pourquoi n’a-t-il pas fait que le crouton tombe par terre du coté sec ? Mon petit fils aurait pu le manger. » Comme elle sent que la colère lui fait perdre la foi, elle va en en courant chez le rabbin du village et lui raconte ce qui s’est passé. Le saint homme réfléchit quelques instants, puis lui dit d’une voix douce : « Bonne dame, ce n’est pas que Dieu soit mauvais, c’est que tu as mis la graisse d’oie sur le mauvais conté de la tranche de pain » (Le subtil message de ce conte est que face aux événements négatifs, au lieu de nous irriter contre Dieu, le hasard, la nature ou le destin en les accusant d’être cruels et implacables, nous devons chercher en nous-mêmes les causes de l’échec. Si la grand-mère avait appris à son petit fils à bien tenir sa tartine dans la main, donc à prendre conscience de l’importance vitale de cet aliment, le fâcheux incident ne serait pas arrivé. Ce contenter de donner au nécessiteux ce qui lui manque est un acte incomplet. Nous devons également lui apprendre à estimer le don et ne pas le gaspiller.) | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Contes philosophiques Ven 11 Sep - 11:49 | |
| Les deux souris et le pot au lait
Deux petites souris tombèrent dans un pot de lait. Le bord du pot étant beaucoup trop haut, elles se retrouvèrent prisonnières du récipient et se mirent à nager frénétiquement sous peine de couler. Elles se démentaient ainsi depuis un certain temps quand l’une des deux perdit espoir et abandonna sa lutte. Elle cessa de nager et se noya. L’autre, exténuée, décida de continuer à lutter jusqu’à la limite extrême de ses forces. Elle nagea et nagea sans relâche. Tout à coup, le lait tourna en beurre et, prenant appui sur cette nouvelle matière solide, la petite souris sauta par-dessus bord et s’échappa. (Il faut lutter jusqu’à la dernière seconde, ne pas se laisser faire et toujours garder espoir) Alexandro Jodorowsky | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Contes philosophiques Ven 11 Sep - 12:01 | |
| Une autre façon de voir
Il était une fois un rabbin qui était un saint. Ce rabbin avait un assistant. Un jour une femme vint le voir et lui dit : « Mon mari m’a abandonnée. Reviendra-t-il ? » Gardant ses yeux fermés, le saint homme lui répondit : - « Rentre chez toi, ton mari va revenir. » L’assistant, qui raccompagne la femme à la porte, lui murmura : - « Ton mari ne reviendra pas. » - Pourquoi me dis-tu une chose pareille alors que le rabbin m’a dit le contraire ? - Pendant votre entrevue, le maître avait les yeux tournés vers l’intérieur. Il ne t’a pas vu. Mais moi si ! »
(Voila une blague « inspirée » mais méchante. Pourtant, vue sous un autre angle, celui qui se trompe n’est pas le rabbin, mais bien l’assistant qui ne voit les êtres que d’une manière superficielle. Le saint lui, les perçoit avec son cœur. Il voit la perle et les valeurs enfouies dans cette femme. C’est pour cela qu’il lui dit : « ton mari reviendra. ») | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Contes philosophiques Dim 13 Sep - 16:21 | |
| Les Semences et les Fruits Contes et Histoires
Auteur Un-connu
Un homme entra une nuit en rêve dans un magasin. Un ange se trouvait derrière le comptoir. L’homme demanda : « Que vendez-vous ici ? » L’ange répondit : « Tout ce que vous désirez ! » L’homme commença alors à énumérer : « Alors, je voudrais voir la fin de toutes les guerres dans le monde… de meilleures conditions de vie pour les pauvres et les exclus… du travail pour les chômeurs… plus d’amour et de communion dans l’Église… et puis… »
L’ange lui coupa la parole : « Excusez-moi, je me suis mal fait comprendre : ici, nous ne vendons que la graine ! Les fruits, c’est à vous de les faire mûrir ! » | |
| | | Marie-jo 17 ******
| Sujet: Re: Contes philosophiques Dim 13 Sep - 16:59 | |
| - renal a écrit:
L’ange lui coupa la parole : « Excusez-moi, je me suis mal fait comprendre : ici, nous ne vendons que la graine ! Les fruits, c’est à vous de les faire mûrir ! »[/size] c'est vrai que la plupars des fléaux ,c'est l'homme qui en est la cause. a nous de savoir mener a bien ses semences qui feront que le monde sera l'endroit le plus agréable a vivre; commençons déjà ,juste autour de nous! | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Contes philosophiques Mar 15 Sep - 17:47 | |
| La tisane du moine zen
Il était une fois un paysan sans malice nommé Obaku qui plaçait toute sa confiance en un moine zen ; Ce dernier vivait dans une grotte creusée au flanc de la montagne. Quand Obaku était malade, si l’un des animaux de la ferme se blessait ou souffrait de fièvre, le fermier allait demander conseil à l’ermite. Celui-ci répondait invariablement : « Buvez, (ou faite boire à votre animal) une tisane de glycine grillée. » Et le malade, le blessé guérissaient. Un matin, le cheval d’Obaku disparut. L’affaire était grave. Sans le cheval, la petite ferme courait à la ruine. Obaku dit à son épouse : « Je vais dans la montagne consulter le moine zen, luis seul peut nous sauver. » L’ermite, pris au dépourvu, réfléchit longuement. Enfin à court d’inspiration, il répondit : « Buvez une tisane de glycine grillée » La provision de glycine était épuisée. Obaku partit aussitôt dans une certaine vallée, où elle poussait en abondance. Et là il découvrit son cheval, qui broutait tranquillement.
(Ce conte malicieux tend à prouver que la foi est comme le soleil, elle change les couleurs du monde) | |
| | | renal ******
| | | | Marie-jo 17 ******
| Sujet: Re: Contes philosophiques Mar 6 Oct - 9:43 | |
| joli Nicole ,et bien vrai! | |
| | | anémone ******
| Sujet: Re: Contes philosophiques Mar 6 Oct - 11:48 | |
| Très bien Nicole... Aller selon sa volonté, faire fi des sarcasmes et jalousies diverses. Se donner un but, s'y tenir..C'est l'avenir... | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Contes philosophiques Dim 11 Oct - 19:13 | |
| Parfois sur notre route, nous trouvons des obsctacles, mais parfois c'est nous qui les mettons devant nous ........
Voici un extrait de Jorge Bucay qui en parle.
Obstacles
Le texte que je transcris ici n'est pas un conte. C'est plutôt une méditation guidée, dessinée en forme de rêverie dirigée, pour explorer les véritables raisons de quelques-uns de nos échecs. Je me permets de vous suggérer de le lire lentement, en essayant de vous arrêter quelques instants sur chaque phrase, en visualisant chaque situation.
J’avance sur un sentier. Je laisse mes pieds me porter Mes yeux se posent sur les arbres, sur tes oiseaux, sur les pierres. À l'horizon se détache la silhouette d'une cité. J'aiguise mon regard pour mieux la distinguer. Je me sens attiré par elle. Sans savoir comment, je me rends compte que je peux trouver tout ce que je désire dans cette cité. Tous mes désirs, mes objectifs, mes succès, Mes ambitions et mes rêves se trouvent dans cette cité. Ce que je veux obtenir, ce dont j'ai besoin, ce que j'aimerais le plus être, ce à quoi j'aspire, ce que je tente, ce pour quoi je travaille, ce que j'ai toujours convoité, ce qui serait la plus grande de mes réussites. J'imagine que tout cela se trouve dans cette cité. Sans hésiter, je me dirige vers elle. Peu après m'être mis en chemin, le sentier se met à monter. Je me fatigue un peu, mais ça n'a pas d'importance. Je continue. Plus loin sur le sentier, j'aperçois une ombre noire. En m'approchant, je me rends compte qu'un immense fossé m'interdit le passage. J'ai peur... Je doute. Je suis contrarié de ne pouvoir atteindre mon but avec facilité. Quoi qu'il en soit, je décide de sauter le fossé, Je recule, je prends mon élan et je saute... Je parviens à le franchir. Je me redresse et poursuis mon chemin. Quelques mètres plus loin apparaît un autre fossé. Je reprends mon élan et le saute aussi. Je cours vers la cité : la voie paraît dégagée. Un abîme en travers du sentier me surprend. Je m'arrête. Impossible de le franchir. Sur un versant, je vois du bois, des clous, les outils. Je prends conscience qu'ils sont là pour construire un pont. Je n'ai jamais été habile de mes mains... J'envisage de renoncer. Je regarde le but que je désire... et je m'enhardis. Je commence à construire le pont. Passent des heures, des jours, des mois peut-être. Le pont est terminé. Tout ému, je le traverse et, en arrivant de l'autre côté..., je découvre le mur. Un mur gigantesque, froid et humide, entoure la cité de mes rêves... Je me sens abattu... Je cherche comment l'éviter. Il n'y a pas moyen. Je dois l'escalader. La cité est si proche... Je ne laisserai pas le mur me barrer le passage. Je me propose de grimper. Je me repose quelques minutes et reprends mon souffle... Soudain j'aperçois sur le bord du chemin, un enfant qui me regarde comme s'il me connaissait. Il m'adresse un sourire complice. Il me rappelle moi... lorsque j'étais enfant. Pour cette raison sans doute, j'ose exprimer ma plainte à voix haute. « Pourquoi tant d'obstacles entre mon objectif et moi ? » L'enfant hausse les épaules et me répond : « Pourquoi me poses-tu cette question ? Les obstacles n'étaient pas là avant que tu n'arrives... C'est toi qui les y as mis. » | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Contes philosophiques Dim 11 Oct - 19:16 | |
| Un autre de Jorge Bucay( psychothérapeute)
LES ENFANTS ETAIENT SEULS
Leur mère était partie de bon matin et elle les avait confiés à la garde de Marina, une Jeune fille de dix-huit ans qu'elle engageait parfois quelques heures pour les garder, en échange de menus gages. Depuis la mort du père, les temps étaient devenus trop durs pour risquer de perdre son travail chaque fois que la grand-mère tombait malade ou s'absentait de la ville. Lorsque le petit ami de la jeune fille appela Marina pour l'inviter à faire une promenade dans sa voiture toute neuve, elle n'hésita pas longtemps. Après tout, les enfants dormaient, comme tous les après-midi, et ils ne se réveilleraient pas avant cinq heures. Dès qu'elle entendit le Klaxon, elle attrapa son sac et décrocha le téléphone. Elle prit la précaution de fermer la porte de la chambre et mit la clé dans sa poche. Elle ne voulait pas prendre le risque que Pancho se réveille et descende l'escalier à sa recherche : il n'avait que six ans et, dans un moment d'inattention, il pourrait tomber et se blesser. De plus, pensa-t-elle, si cela arrivait, comment expliquerait-elle à sa mère que l'enfant ne l'ait pas trouvée ? Ce fut peut-être un court-circuit dans le téléviseur allumé ou dans une lampe du salon, ou alors une étincelle dans la cheminée; toujours est-il que lorsque les rideaux commencèrent à brûler, le feu atteignit rapidement l'escalier de bois qui conduisait aux chambres. La toux du bébé, causée par la fumée qui s'infiltrait sous la porte, le réveilla. Sans réfléchir, Poncho sauta du lit et se débattit avec la poignée pour ouvrir la porte, mais il n'y parvint pas. De toute façon, s'il y était arrivé, lui et son petit frère de quelques mois auraient été dévorés en quelques minutes par les flammes. Poncho cria, appelant Marina, mais personne ne répondit à ses appels au secours. Aussi courut-il vers le téléphone qui était dans la chambre (il savait comment composer le numéro de sa mère), mais la ligne était coupée. Poncho comprit qu'il devait sortir son petit frère de là. Il essaya d'ouvrir la fenêtre qui donnait sur la corniche, mais il était impossible à ses petites mains de dégager le loquet de sécurité et, même s'il y était arrivé, il lui aurait encore fallu détacher le grillage que ses parents avaient installé en guise de protection. Lorsque les pompiers finirent d'éteindre l'incendie, le sujet de conversation de tous était le même : Comment cet enfant si jeune avait-il pu briser la vitre, puis faire sauter le grillage avec le portemanteau ? Comment avait-il pu porter le bébé dans un sac à dos ? Comment avait-il pu marcher sur la corniche avec un tel poids et se laisser glisser le long de l'arbre? Comment avait-il pu sauver sa vie et celle de son frère? Le vieux capitaine des pompiers, homme sage et respecté, leur donna la réponse : « Poncho était seul... Il n'y avait personne pour lui dire qu'il n'y arriverait jamais. » | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Contes philosophiques Dim 11 Oct - 19:19 | |
| toujour de Jorge
Franck en a tu endendu parler, c'est un Argentin
La tristesse et la furie
Dans un royaume enchanté où les hommes n'ont jamais accès, à moins qu'ils ne s'y promènent éternellement sans s'en rendre compte... Dans un royaume magique où les choses non tangibles deviennent concrètes... Il était une fois... Un lac merveilleux. C'était un lac d'eau cristalline et pure, où nageaient des poissons de toutes les couleurs existantes et où toutes les tonalités du vert se reflétaient en permanence... De ce lac magique et transparent s'approchèrent la tristesse et la furie pour s'y baigner en se tenant compagnie. Toutes deux ôtèrent leurs vêtements et, nues toutes deux, entrèrent dans le lac. La furie, pressée (comme l'est toujours la furie), impatiente - sans savoir pourquoi -, se baigna rapidement et, plus rapidement encore, sortit de l'eau... Mais la furie est aveugle ou, du moins, elle ne distingue pas clairement la réalité. Aussi, nue et pressée, elle enfila, en sortant, le premier vêtement qui lui tomba sous la main... Et voilà que ce vêtement n'était pas le sien, mais celui de la tristesse... Ainsi vêtue de tristesse, la furie s'en alla. Très calme, très sereine, disposée, comme toujours, à rester à l'endroit où elle se trouvait, la tristesse termina son bain et, sans aucune hâte - ou, plutôt, n'ayant pas conscience du temps qui passait -, avec paresse, lentement, elle sortit du lac. Sur la rive, elle découvrit que ses vêtements n'étaient plus là. Comme nous le savons tous, s'il y a quelque chose que la tristesse déteste, c'est de rester à nu. Aussi se couvrit-elle du seul vêtement qui se trouvait près du lac : celui de la furie. On raconte que, depuis, il est fréquent que l'on rencontre la furie, aveugle, cruelle, terrible, furibonde. Mais si on prend le temps de bien regarder, on découvre que cette furie que l'on voit n'est qu'un déguisement, et que derrière le déguisement de la furie, en réalité... se cache ta tristesse. | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Contes philosophiques Dim 11 Oct - 19:30 | |
| Un vieil Arabe à l'apparence misérable, mendiant sa vie, s'avançait dans les rues d'une ville. Personne ne lui prêtait la plus légère attention. Un passant lui dit avec un vrai mépris : — Mais que fais-tu ici ? Tu vois bien que personne ne te connaît. L'homme pauvre regarda calmement le passant et lui répondit : Que m'importe ? Je me connais moi-même, et cela me suffit. C'est le contraire qui serait une horreur : que tous me connaissent, et que je m'ignore. (Jorge Bucay) | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Contes philosophiques Mar 8 Déc - 9:24 | |
| Les obstacles
L’homme le rejoint et calqua ses pas sur ceux du moine. Celui-ci sourit et garda le silence. Quelques pas plus loin, l’homme ne tenait plus et les mots débordèrent par-dessus ses lèvres… - La vie est compliquée, injuste, difficile, je souffre… - Et avant qu’en était il ?... - avant ? Tout était bien… le moine sourit… - Mes pensées sont confuses et sans cesse des obstacles surgissent et je n’arrive pas à les éliminer… soudain le moine s’arrête devant une petite construction…L’eau s’infiltre à l’intérieur... - je ne peux t’aider mais peut être que toi tu peux aider à réparer ce toit ?... L’homme un peu décontenancé, alors qu’il parlait de ses soucis, mais ne voulant blesser le moine qui lui offrait l’hospitalité, il accepta. Il se mit tout de suite au travail, se disant plus vite ce sera fini, plus vite je pourrai lui reparler de mes soucis. Il essaya quelque chose, mais à la première pluie l’eau pénétra à nouveau. Il observa le toit, essaya de comprendre comment il avait été fait, le pourquoi de cette infiltration. A chaque fois l’eau se frayait un passage. Alors il prit le temps, tout son être était mobilisé. Il essaya encore, et la fuite disparut. Heureux il alla trouver le moine… - voilà j’ai trouvé et l’infiltration a disparu. Le moine sourit… - où as-tu trouvé la réponse ? ... L’infiltration était l’obstacle, la souffrance, tu pouvais l’ignorer, tu pouvais laisser faire, mais tu as cherché à comprendre, tu as porté ton attention sur la nature du toit, celle de l’eau… l’homme comprit que sans cet obstacle il n’y aurait pas eu de questionne ment qui l’avait poussé à comprendre la nature des choses et à avancer… - Sans tes questions, l’infiltration aurait perdurée, sans l’obstacle il n’y aurait pas eu de questionnement et l’infiltration aurait perdurée l’homme inclina la tête et regarda le moine, il rencontra un visage illuminé d’un immense sourire..
Serge | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Contes philosophiques Lun 1 Fév - 16:52 | |
| Voici une petite histoire pleine d'amitié
Renseignement SVP !
Lorsque j'étais très jeune, mon père a eu l'un des premiers téléphones dans notre voisinage. Je me rappelle très bien la vieille boîte en bois, bien polie fixée au mur et le petit récepteur noir, bien lustré, accroché sur son côté.
J'étais trop petit pour atteindre le téléphone, mais j'étais habitué à écouter avec fascination ma mère lui parler. J'ai, par la suite, découvert que quelque part, dans ce merveilleux appareil, vivait une personne fantastique... Son nom était "Renseignement SVP" et il n'y avait rien qu'elle ne savait pas. Renseignement SVP pouvait fournir le numéro de n'importe qui en plus de l'heure exacte.
Ma première expérience personnelle avec ce génie dans une bouteille s'est produite un jour où ma mère était partie chez une voisine. Je m'amusais au sous-sol, et je me suis donné un violent coup de marteau sur un doigt. La douleur était terrible, mais il ne semblait pas y avoir de raisons pour que je crie. J'étais seul et personne ne pourrait m'entendre et me réconforter.
Je faisais les cent pas autour de la maison, en suçant mon doigt pour finalement arriver devant l'escalier. Le téléphone !!! Rapidement, j'ai couru chercher le petit tabouret dans la cuisine et je l'ai traîné jusque devant le téléphone. Je suis monté dessus, j'ai décroché le combiné et l'ai placé contre mon oreille. - Renseignement SVP, dis-je dans le microphone, juste au-dessus de ma tête. Un click ou deux... et j'entends une petite voix claire me dire : - Renseignement.
Je dis alors : - Je me suis fait mal au doigt. - Est-ce que tu saignes ? m'a demandé la voix. Je lui réponds : - Non, je me suis frappé le doigt avec un marteau et ça fait très mal. Elle me demande alors : - Peux-tu ouvrir la boîte à glace ? Je lui répondis que oui je pouvais. - Alors, prends un petit morceau de glace et pose le sur ton doigt, me dit-elle.
Après cette expérience, j'ai appelé Renseignement SVP pour n'importe quoi. Je lui ai demandé de l'aide pour ma géographie et elle m'a dit où se trouvait Montréal. Elle m'a aidé aussi avec mes mathématiques. Elle m'a dit que le petit écureuil, que j'avais trouvé dans le parc, la journée précédente, devait manger des fruits et des noix.
Un peu plus tard, mon petit canari est mort. J'ai donc appelé Renseignement SVP et lui ai raconté ma triste histoire. Elle m'a écouté attentivement et m'a dit les choses usuelles qu'un adulte dit pour consoler un enfant, mais j'étais inconsolable.
Alors, je lui ai demandé, la gorge serrée : - Pourquoi les oiseaux chantent si merveilleusement et procurent tellement de joie aux familles, seulement pour finir comme un tas de plumes dans le fond d'une cage ? Elle a probablement ressenti mon profond désarroi et m'a dit alors, d'une voix si calme : - Paul, rappelle-toi toujours qu'il existe d'autres mondes où l'on peut chanter. D'une certaine façon, je me sentais mieux.
Une autre fois, j'utilisais le téléphone : - Renseignement SVP. - Renseignements, me répondait la voix, maintenant devenue si familière. Je lui demande alors : - Comment épelez-vous le mot réparation ?
Tout ça se passait dans la ville de Québec. Alors que j'avais 9 ans, nous avons déménagé à l'autre bout de la province, à Baie-Comeau. Je m'ennuyais terriblement de mon amie. Renseignement SVP appartenait à cette vieille boîte en bois de notre maison familiale, et, curieusement, je n'ai jamais songé à utiliser le nouvel appareil téléphonique étincelant, posé sur une table, dans le corridor, près de l'entrée.
Alors que je me dirigeais vers l'adolescence, les souvenirs de ces conversations de mon enfance ne m'ont jamais quitté. Souvent, lors des moments de doute et de difficultés, je me rappelais ce doux sentiment de sécurité que j'avais à cette époque. J'appréciais maintenant la patience, la compréhension et la gentillesse qu'elle a eus à consacrer de son temps pour un petit garçon.
Quelques années plus tard, alors que je me dirigeais au Collège, à Montréal, mon avion devait faire une escale à Québec. J'avais donc près d'une demi-heure entre le transfert d'avion. J'ai donc passé 15 minutes au téléphone avec mon frère, qui vit toujours à Québec.
Ensuite, sans penser vraiment à ce que je faisais, j'ai composé le "0" et dit : - Renseignement SVP. Miraculeusement, j'entendis alors cette même petite voix claire que je connaissait si bien : - Renseignement.
Je n'avais rien prévu de tout ça, mais je m'entendis lui dire : - Pouvez-vous m'aider à épeler le mot réparation ? Il y a eu un long moment de silence. Ensuite, j'entendis une voix si douce me répondre : - Je suppose que ton doigt doit être guéri maintenant.
Je me mis à rire et lui dit : - C'est donc toujours vous ! Je me demande si vous avez la moindre idée comme vous étiez importante pour moi pendant toutes ces années. - Je me demande, dit-elle, si tu sais combien tes appels étaient importants pour moi. Je n'ai jamais eu d'enfant et j'étais toujours impatiente de recevoir tes appels.
Je lui ai dit comment, si souvent, j'ai pensé à elle au cours de ces dernières années et je lui ai demandé si je pourrais la rappeler, lorsque je reviendrais visiter mon frère : - Je t'en prie, tu n'auras qu'à demander Sally, me répondit-elle.
Trois mois plus tard, alors que j'étais de nouveau à Québec, une voix différente me répondit : - Renseignement. J'ai donc demandé à parler à Sally. - Êtes-vous un ami ? me demanda la voix inconnue. Je lui répondis : - Oui, un vieil ami. J'entendis alors la voix me dire : - Je suis désolée d'avoir à vous dire ça, Sally ne travaillait plus qu'à temps partiel ces dernières années parce qu'elle était très malade. Elle est morte il y a cinq semaines déjà.
Avant même que je n'ai le temps de raccrocher, elle me dit : - Attendez une minute. M'avez-vous dit que votre nom était Paul ? Je répondis : - Oui. - Et bien, Sally a laissé un message pour vous. Elle l'a écrit, au cas où vous appelleriez. Laissez-moi vous le lire... Ce message disait : - Dites-lui que je crois toujours qu'il y a d'autres mondes où l'on peut chanter. Il saura ce que je veux dire... Je lui dis donc merci et raccrochai.
Et oui, je savais ce que Sally voulait dire...
Ne sous-estimez jamais l'influence que vous pouvez avoir sur les autres. La vie de qui avez-vous touché aujourd'hui ?
Anonyme | |
| | | Nelly Admin
| Sujet: Re: Contes philosophiques Lun 1 Fév - 17:07 | |
| - renal a écrit:
- Voici une petite histoire pleine d'amitié
Renseignement SVP ! Très, très beau ! - renal a écrit:
- - Dites-lui que je crois toujours qu'il y a d'autres mondes où l'on peut chanter. Il saura ce que je veux dire...
Pour Dom ! | |
| | | Brumes ******
| Sujet: Re: Contes philosophiques Lun 1 Fév - 17:22 | |
| Oui, c'est très beau. Merci Nicole pour ces beaux textes plein de philosophie que tu trouves pour nous ! A toi seule, le nom de ce forum est justifié | |
| | | Marie-jo 17 ******
| Sujet: Re: Contes philosophiques Mar 2 Fév - 11:23 | |
| Renseignement S.V.P
chère Nicole, il n'y a que toi pour nous trouver d'aussi beaux textes! MERCI | |
| | | renal ******
| Sujet: Re: Contes philosophiques Dim 7 Fév - 19:29 | |
| Celui-ci est très beau !!!!!
Partout sur la terre voyageait un couple mystérieux : Lui, se nomme Amour et Elle, Tendresse.
Elle passe son temps à le nourrir pendant que lui emporte les palmes du succès ! Elle est, semble-t-il, plus naturelle... Une drôle de petite chaumière les abrite, elle a nom "coeur" ou "esprit" selon les êtres. A l'aube de leur vie, Elle est déjà plus forte que Lui, plus présente peut être ; Lui, semble-t-il ose moins se dire et parfois l'empêche, Elle, de s'exprimer. Plus pudique ou plus méfiant ? nul ne le sait. Bien souvent, on l'invite Lui à venir réchauffer notre chaumière mais souvent on oublie que Elle, si elle se donne, Elle a aussi et souvent besoin de se ressourcer, de recevoir. Si vous ne savez par leur donner un cocon pour les y loger, ils s'amenuisent et meurent dans l'indifférence, mais pour qui sait les regarder et les abreuver, Ils seront son bâton de vieillesse, et de pélerin. Ils se soutiennent, sont indissociables. On eut crû un moment qu'Ils n'étaient qu'un, mais d'aucuns ont osé s'en jouer et maintenant, il n'appartient quà de rares élus de les abriter tous les deux ensemble...
....Et n'a-t-on jamais vu sur un vieux banc de bois, sourire sous la neige de leur cheveux, Monsieur Amour et Madame Tendresse, tout au bout de leur route à deux ?
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