Les chemins de la sagesse - septembre 2024

Peut-être minimise-t-elle le côté des politiques, mais le manque d'éducation a une grande part à jouer.

Nelly a écrit:

"Etablir la paix durablement est le travail de l'éducation. La politique ne peut qu'éviter la guerre." [Maria Montessori]

Peut-être minimise-t-elle le côté des politiques, mais le manque d'éducation a une grande part à jouer.

Euh ....

Les chefs d'états et dirigeants des années 1910-1940, étaient éduqués .....au sens commun.

Ou alors, par éducation, elle entend autre chose, l'attention à l'autre, l'empathie ...

Morgan Kane a écrit:

Nelly a écrit:

"Etablir la paix durablement est le travail de l'éducation. La politique ne peut qu'éviter la guerre." [Maria Montessori]

Peut-être minimise-t-elle le côté des politiques, mais le manque d'éducation a une grande part à jouer.

Euh ....

Les chefs d'états et dirigeants des années 1910-1940, étaient éduqués .....au sens commun.

Ou alors, par éducation, elle entend autre chose, l'attention à l'autre, l'empathie ...

En fait, l'éducation de Montessori se rapporte à l'enfance. Il y a des écoles privées à son nom.

Citation :

Quels sont les grands principes de la méthode Montessori ?

“L'éducation, une aide à la vie” selon Maria Montessori, l'enfant est potentiellement bon, et il suffit de le respecter pour qu'il le reste. Le respecter, c'est l'inviter à respecter les autres, et donc, le préparer à une vie sociale harmonieuse.

Ce n'est pas pour autant que tout un chacun suit sa pédagogie. Il s'agit de l'enfance, mais elle est tellement importante, dans une vie !

Citation :

l'enfant est potentiellement bon

Euh .....

Je suis assez d'accord avec la première interprétation de Nelly.  Cette citation semble signifier que la paix doit être ancrée dans la culture et l'esprit des individus pour être véritablement efficace. L'éducation façonne les mentalités, favorise la compréhension mutuelle et inculque des valeurs de tolérance et de respect dès le plus jeune âge. C'est là que ce trouvent les graines essentielles d'une paix durable.

Et si la politique est perçue comme nécessaire pour la gestion des conflits, qu'elle tend à éviter, elle est toutefois limitée et ne constitue qu'un moyen réactif et temporaire. Les négociations, les traités, la diplomatie, les lois visant à prévenir les conflits et à maintenir l'ordre social, etc pourraient donc agir comme un filet de sécurité contre les conflits, mais ne pourraient pas offrir des solutions durables sans un changement véritable des attitudes et des comportements.

Morgan Kane a écrit:

Citation :

l'enfant est potentiellement bon

Euh .....

Tu en doutes...

Un nouveau-né pleure quand il a faim, quand il a mal, quand on ne s'occupe pas de lui et il peut parfois pleurer parce qu'il a été excité dans la journée. C'est sa façon d'évacuer. De plus, il ne réfléchit pas encore, il est tout en sensibilité.

Et c'est là que les parents interviennent et sont censés le diriger, faire son apprentissage de la vie. Souvent, les enfants uniques deviennent égoïstes parce qu'il n'ont pas besoin de partager, ni leurs jouets, ni leurs parents. C'est déjà un exemple tout simple.

Bien évidemment, les caractères sont différents et on voit la diversité dans les fratries, mais cela n'empêche pas la solidarité quand le besoin s'en fait sentir.

Mais si les parents ne sont pas bienveillants, entre eux ou vers d'autres, comment le petit le serait-il ? Si les parents rouspètent dès qu'un enseignant lui fait une remarque, comment le gamin connaîtrait-il le respect de l'autorité ?

Nelly a écrit:

Morgan Kane a écrit:

Citation :

l'enfant est potentiellement bon

Euh .....

Tu en doutes...

On tombe sur l'opposition Rousseau/Hobbes  

Jean-Jacques Rousseau, dans "Le Contrat social" a exprimé l'idée que l'Homme est naturellement bon et que c'est la société, avec ses institutions et ses conventions, qui le corrompt :
L'Homme à sa naissance, l'enfant, est pur et altruiste. Et c'est la société qui va apporter des inégalités et des vices qui vont dégrader plus ou moins cet état de bonté primitive.

Et Thomas Hobbes a un peu plus tard dit le contraire. Dans le "Leviathan", il décrit la nature de l'Homme comme étant un état de guerre de chacun contre chacun.
Pour lui, l'homme est naturellement égoïste et violent. El c'est la société, par la création d'un ordre dirigé par une autorité centrale, qui va permettre de le canaliser

Je pense qu'ils ont tort et raison tous les 2. Beaucoup de perversités et de dérives mentales ne s'expliquent pas par la sociabilisation. Quelqu'un atteint d'un trouble psychique l'a parfois à la naissance.

Mais la société (l'enfance, l'éducation, l'apprentissage, etc...) font pour beaucoup c'est certain.

Je pense aussi que la vérité se situe quelque part entre ces deux perspectives :

L'Homme naît avec une dualité en lui : une part de bonté et une part d'obscurité. Comme nous l'avons évoqué dans une autre discussion, le sens moral et la capacité à se réguler se développent au fil du temps, influencés par divers facteurs.

Par contre on peut considérer que Hobbes et Rousseau sont tous deux du même avis quand ils insistent sur le rôle primordial de la société dans la formation de l'individu. En effet, l'environnement social et culturel dans lequel une personne grandit façonne inévitablement son caractère et ses valeurs.

Prenons l'exemple d'un enfant ordinaire. Si vous le placez dans une famille vivant dans un quartier défavorisé de Vénissieux ou dans une famille privilégiée de Levallois-Perret, son développement sera profondément influencé par ces contextes différents. L'enfant exposé à un environnement solide, riche en opportunités et en soutien, aura tendance à développer des compétences, des valeurs et des comportements distincts de ceux d'un enfant évoluant dans un milieu plus difficile, où les défis et les obstacles sont omniprésents.

Ces différences d'environnement jouent un rôle primordial dans la construction de son identité et de son sens moral.

Kitara a écrit:

Je pense qu'ils ont tort et raison tous les 2. Beaucoup de perversités et de dérives mentales ne s'expliquent pas par la sociabilisation. Quelqu'un atteint d'un trouble psychique l'a parfois à la naissance.

Mais la société (l'enfance, l'éducation, l'apprentissage, etc...) font pour beaucoup c'est certain.

Si nous sortons de la généralité, il est certain qu'il y a des exceptions.

On dit souvent que les enfants sont méchants entre eux et c'est vrai. Dès qu'un "pote" a un problème, d'autres le pointent du doigt sans se rendre compte du mal qu'il lui font. Les enfant sont directs et disent ce qu'ils voient. C'est d'ailleurs pour cela qu'on dit que "La vérité sort de la bouche des enfants !". Certes, ils savent mentir, surtout quand ils ont fait une bêtise.

Tout à fait exact. Il n'est pas bon d'être insensible ou de s'habituer à la méchanceté, voire à l'horreur, mais une trop grande sensibilité peut nous jouer des tours.

Nelly a écrit:

"Une grande sensibilité donne libre accès à des excès d'horreur et de bonheur."  [Daniel Desbiens]

Tout à fait exact. Il n'est pas bon d'être insensible ou de s'habituer à la méchanceté, voire à l'horreur, mais une trop grande sensibilité peut nous jouer des tours.

Moi, j ai un homme sensible qui pleur quand il entend une belle musique,ou quand une de nos amie se retrouve dans les problèmes ,il pleur, quand je doit faire toutes les deux semaine ma thérapie....etc,mais qui sait être sans pitié pour certaines personnnes, peut aimable et même il est capable de se déchainer,et alors il vaut mieux ne pas etre sur sont chemin,il pese tout de même 120kg et mesure 1,84 tout en muscles

marie-josé a écrit:

Nelly a écrit:

"Une grande sensibilité donne libre accès à des excès d'horreur et de bonheur."  [Daniel Desbiens]

Tout à fait exact. Il n'est pas bon d'être insensible ou de s'habituer à la méchanceté, voire à l'horreur, mais une trop grande sensibilité peut nous jouer des tours.

Moi, j ai un homme sensible qui pleur quand il entend une belle musique,ou quand une de nos amie se retrouve dans les problèmes ,il pleur, quand je doit faire toutes les deux semaine ma thérapie....etc,mais qui sait être sans pitié pour certaines personnes, peut aimable et même il est capable de se déchainer,et alors il vaut mieux ne pas etre sur sont chemin,il pese tout de même 120kg et mesure 1,84 tout en muscles

Mais rien n'empêche les hommes de pleurer. C'est d'ailleurs ridicule de nous avoir appris que les hommes forts ne pleurent pas. Ils ont leur sensibilité et il est normal qu'ils se déchaînent quand on les cherche : femme ou homme peuvent être identiques, dans ce domaine.

Par contre, avec ton nounours, tu as intérêt à être sage, toi qui a généralement la langue bien pendue !

C'est très sensé, mais il faut avoir la force de rebondir !

Nelly a écrit:

"Celui qui se lève sans tarder et reprend la course, c'est comme s'il n'était pas tombé."  [Henry Miller]

C'est très sensé, mais il faut avoir la force de rebondir !

Bof, on peut très bien se relever, continuer à courir, et avoir des séquelles de sa chute. C'est un point de vue qui nie un peu l'humain...

Kitara a écrit:

Nelly a écrit:

"Celui qui se lève sans tarder et reprend la course, c'est comme s'il n'était pas tombé."  [Henry Miller]

C'est très sensé, mais il faut avoir la force de rebondir !

Bof, on peut très bien se relever, continuer à courir, et avoir des séquelles de sa chute. C'est un point de vue qui nie un peu l'humain...

Tout dépend de la chute !

Vois un peu la petite fille maltraitée en maternelle ! Elle ne veut même plus sortir de chez elle et s'en prend physiquement à ses frères. Elle est encore très jeune et ne sait pas rebondir, mais il est d'autres situations devant lesquelles on se sent démuni.

Tout à fait. Si on prend cette citation d'un point de vue imagé, quand on "tombe" il y a toujours plus ou moins de conséquences, même si elles ne sont que psychologique. Cette "chute" fait ensuite partie de notre vécu et on ne peut jamais faire comme si ça n'avait pas existé. Ou alors c'est un déni qui fini par nous péter à la figure...

Homme ou femme : idem ! J'aime.

Il est bon de savoir s'assumer, reconnaître ses erreurs, les corriger, vivre sainement.

Nelly a écrit:

"Etre un homme, c'est diminuer sa part de comédie."  [Jean Pérol]

Homme ou femme : idem ! J'aime.

Il est bon de savoir s'assumer, reconnaître ses erreurs, les corriger, vivre sainement.

Alors, cette citation m'interroge...

Déjà, qu'est-ce qu'on entend par "être un homme" ? est-ce que cela signifie être dans sa pleine humanité ?

Ensuite, "sa part de comédie", c'est à dire ce que nous jouons, donc les moments où on n'est pas vraiment nous même.

Donc est-ce qu'on pourrait traduire : être humain, c'est être soi-même le plus possible ?

Ce qui signifierait que si on est "faux", on perd en humanité. Là dessus, je suis d'accord !

Kitara a écrit:

Nelly a écrit:

"Etre un homme, c'est diminuer sa part de comédie."  [Jean Pérol]

Homme ou femme : idem ! J'aime.

Il est bon de savoir s'assumer, reconnaître ses erreurs, les corriger, vivre sainement.

Alors, cette citation m'interroge...

Déjà, qu'est-ce qu'on entend par "être un homme" ? est-ce que cela signifie être dans sa pleine humanité ?

Pas forcément, à mes yeux. Combien de personnes, autour de nous, ne sont pas sincères, n'assument pas leurs erreurs, se croient parfaits sans se remettre en question ? Quand on ne se pose pas les bonnes questions sur soi-même, comment pourrait-on être humain ?

Kitara a écrit:

Ensuite, "sa part de comédie", c'est à dire ce que nous jouons, donc les moments où on n'est pas vraiment nous même.

Tout dépend de qui il s'agit. Certains ont besoin de se valoriser : ne crois-tu pas qu'il y a une bonne partie de comédie, dans leur attitude ? Cela manque totalement de sincérité.

Kitara a écrit:

Donc est-ce qu'on pourrait traduire : être humain, c'est être soi-même le plus possible ?

Pour être soi-même le plus possible, il faut déjà être raccord naturellement avec la société, être bienveillant. C'est loin d'être donné à tout le monde. Pour être humain, il y a un apprentissage à faire quand l'éducation n'a pas été faite dans ce sens.

Kitara a écrit:

Ce qui signifierait que si on est "faux", on perd en humanité. Là dessus, je suis d'accord !

Absolument ! Comment pourrait-on être humain si l'on est concentré sur soi-même ? Les égoïstes font-il preuve d'humanité ?

Nelly a écrit:

Combien de personnes, autour de nous, ne sont pas sincères, n'assument pas leurs erreurs, se croient parfaits sans se remettre en question ?

Nelly a écrit:

Comment pourrait-on être humain si l'on est concentré sur soi-même ? Les égoïstes font-il preuve d'humanité ?

Je vais me faire l'avocat du diable, mais est-ce que ce n'est pas justement être très humain, avec ses faiblesses et ses travers, que d'être égoïste et arrogant ?

Kitara a écrit:

Nelly a écrit:

Combien de personnes, autour de nous, ne sont pas sincères, n'assument pas leurs erreurs, se croient parfaits sans se remettre en question ?

Nelly a écrit:

Comment pourrait-on être humain si l'on est concentré sur soi-même ? Les égoïstes font-il preuve d'humanité ?

Je vais me faire l'avocat du diable, mais est-ce que ce n'est pas justement être très humain, avec ses faiblesses et ses travers, que d'être égoïste et arrogant ?

Comme tu y vas ? Nous avons tous une part d'égoïsme et c'est normal ; il faut bien penser à soi-même. Par contre être égoïste au détriment de ceux qui nous entourent et ont besoin d'un mot gentil, d'un sourire, d'une main tendue, non.

Quant à l'arrogance, en y réfléchissant, je crois qu'il faut en faire preuve pour remettre en place quelqu'un de très arrogant, justement, histoire de ne pas se laisser marcher sur les pieds. Etre arrogant signifie être méprisant et çà, ce n'est pas vraiment souhaitable.

Nelly a écrit:

Kitara a écrit:

Nelly a écrit:

Combien de personnes, autour de nous, ne sont pas sincères, n'assument pas leurs erreurs, se croient parfaits sans se remettre en question ?

Nelly a écrit:

Comment pourrait-on être humain si l'on est concentré sur soi-même ? Les égoïstes font-il preuve d'humanité ?

Je vais me faire l'avocat du diable, mais est-ce que ce n'est pas justement être très humain, avec ses faiblesses et ses travers, que d'être égoïste et arrogant ?

Comme tu y vas ? Nous avons tous une part d'égoïsme et c'est normal ; il faut bien penser à soi-même. Par contre être égoïste au détriment de ceux qui nous entourent et ont besoin d'un mot gentil, d'un sourire, d'une main tendue, non.

Quant à l'arrogance, en y réfléchissant, je crois qu'il faut en faire preuve pour remettre en place quelqu'un de très arrogant, justement, histoire de ne pas se laisser marcher sur les pieds. Etre arrogant signifie être méprisant et çà, ce n'est pas vraiment souhaitable.

C'est vrai, tout est une question de mesure !

Nelly a écrit:

Pour être soi-même le plus possible, il faut déjà être raccord naturellement avec la société, être bienveillant. C'est loin d'être donné à tout le monde.

Je ne suis pas vraiment d'accord avec cette idée. Etre raccord avec la société n'est pas forcément corrélé au fait d'être soi-même

Dans la société il y a des personnes qui se sentent différentes et ne parviennent pas à se "raccorder" naturellement aux autres. Je pense aux neuro-atypiques qui ont des systèmes de pensée différentes et qui se sentent souvent exclus

Alors pour se sentir acceptées, certains créent ce qu'on appelle un "faux-self", adoptant des comportements qui ne leur ressemblent pas vraiment, mais qui correspondent aux critères de leurs pairs.

Même si cela peut parfois leur permettre de s’intégrer, cela est épuisant car représentant une grande dépense d’énergie. Et cela et peut mener à un sentiment de déconnexion de soi, parce que finalement on montre ce qu'on n'est pas....

C'est dans ce sens que je comprends la phrase "Être un homme, c'est diminuer sa part de comédie". Elle souligne l'importance de l'authenticité, et de la vulnérabilité. Pour être soi-même, il est essentiel de réduire les faux-semblants et les rôles que l'on joue pour répondre aux attentes des autres (authenticité). Cela implique d'accepter ses faiblesses et ses émotions plutôt que de se cacher derrière une façade (vulnérabilité)

Cette recherche d'authenticité peut être difficile, parce qu'il y a des normes sociales qui poussent à masquer ses véritables sentiments, et la quête de soi est souvent compliquée par les pressions extérieures.

Nilxt a écrit:

Nelly a écrit:

Pour être soi-même le plus possible, il faut déjà être raccord naturellement avec la société, être bienveillant. C'est loin d'être donné à tout le monde.

Je ne suis pas vraiment d'accord avec cette idée. Etre raccord avec la société n'est pas forcément corrélé au fait d'être soi-même

Dans la société il y a des personnes qui se sentent différentes et ne parviennent pas à se "raccorder" naturellement aux autres. Je pense aux neuro-atypiques qui ont des systèmes de pensée différentes et qui se sentent souvent exclus

J'avoue ne pas avoir tenu compte de ces personnes. Il y a tellement de monde autour de nous à jouer la comédie sans en avoir besoin, que je pensais surtout à eux. Pour moi, il était question du faire-valoir pour se rendre intéressant, pour se valoriser.

Nilxt a écrit:

Alors pour se sentir acceptées, certains créent ce qu'on appelle un "faux-self", adoptant des comportements qui ne leur ressemblent pas vraiment, mais qui correspondent aux critères de leurs pairs.

Même si cela peut parfois leur permettre de s’intégrer, cela est épuisant car représentant une grande dépense d’énergie. Et cela  et peut mener à un sentiment de déconnexion de soi, parce que finalement on montre ce qu'on n'est pas....

Tu as raison de le souligner et là, la société a de grands pas à faire : accepter l'autre avec ses différences afin de lui permettre d'"être un homme", comme tout un chacun, sans faux-semblants.

Nilxt a écrit:

C'est dans ce sens que je comprends la phrase "Être un homme, c'est diminuer sa part de comédie". Elle souligne l'importance de l'authenticité, et de la vulnérabilité. Pour être soi-même, il est essentiel de réduire les faux-semblants et les rôles que l'on joue pour répondre aux attentes des autres (authenticité). Cela implique d'accepter ses faiblesses et ses émotions plutôt que de se cacher derrière une façade (vulnérabilité)

Et il faut avouer que c'est difficile pour ceux qui ne sont pas "dans la norme". Tant qu'on lit de la bienveillance dans le regard des autres, on peut s'assumer, même avec difficultés parfois, mais quand on se sent jugé pour un cheveu de travers, rien ne va plus et c'est difficile à accepter.

Nilxt a écrit:

Cette recherche d'authenticité peut être difficile, parce qu'il y a des normes sociales qui poussent à masquer ses véritables sentiments, et la quête de soi est souvent compliquée par les pressions extérieures.

Peut-on espérer que les jeux paralympiques aient permis une petite ouverture d'esprit à l'un ou l'autre ?

Citation :

Alors pour se sentir acceptées, certains créent ce qu'on appelle un "faux-self", adoptant des comportements qui ne leur ressemblent pas vraiment, mais qui correspondent aux critères de leurs pairs.

Même si cela peut parfois leur permettre de s’intégrer, cela est épuisant car représentant une grande dépense d’énergie. Et cela et peut mener à un sentiment de déconnexion de soi, parce que finalement on montre ce qu'on n'est pas....

Et c'est comme cela que le conformisme s'installe, et que cela va parfois jusqu'au fascisme.

Morgan Kane a écrit:

Citation :

Alors pour se sentir acceptées, certains créent ce qu'on appelle un "faux-self", adoptant des comportements qui ne leur ressemblent pas vraiment, mais qui correspondent aux critères de leurs pairs.

Même si cela peut parfois leur permettre de s’intégrer, cela est épuisant car représentant une grande dépense d’énergie. Et cela  et peut mener à un sentiment de déconnexion de soi, parce que finalement on montre ce qu'on n'est pas....

Et c'est comme cela que le conformisme s'installe,

Nous ne nous ressemblons pas. Nous pouvons avoir des points communs, des idées et des principes identiques, pourtant, nos réactions ne sont pas toujours pareilles.

Maintenant, vois les enfants : ils ne veulent pas être différents des autres. Ils perdent plus ou moins confiance en eux s'ils se sentent moins bien dans leurs baskets. Certains se terrent sans pouvoir s'épanouir comme il faudrait alors que d'autres, au contraire, se rebellent jusqu'à devenir méchants. L'individualisme actuel n'arrange rien. Il serait nécessaire de pouvoir tempérer les excès et valoriser ceux qui le méritent par leur attitude et le respect.

Morgan Kane a écrit:

et que cela va parfois jusqu'au fascisme.  

Il faut surtout éviter d'en arriver là.

Je serais plutôt d'accord sur le principe, mais il me semble qu'il est bon de faire preuve de prudence avant de se lancer la tête la première... dans le malheur.

Nelly a écrit:

"L'activité fait plus de fortunes que la prudence."  [Luc de Clapiers Marquis de Vauvenargues]

Je serais plutôt d'accord sur le principe, mais il me semble qu'il est bon de faire preuve de prudence avant de se lancer la tête la première... dans le malheur.

Effectivement, il faut de l'action pour avancer, mais avancer avec imprudence, ça fait parfois reculer !

[quote="Nelly"]

" Pessimiste dans l'analyse, optimiste dans l'action !" Gramsci

Une personne qui prend des risques calculés et qui est active a plus de chances de réussir que quelqu'un qui reste en retrait par prudence. De plus l'activité permet d'acquérir de l'expérience, et d'identifier des opportunités que l'on ne verrait peut-être pas en restant passif. Ainsi même quand on essuie un échec, on apprend pour réussir plus tard

Au contraire, rester dans la passivité n'est pas bon. Etre trop prudent peut être tentant, parce que cela amène de la sécurité quand on ne sort pas de sa zone de confort... Mais cela peut au final mener à une sorte de "paralysie décisionnelle", si je peux m'exprimer ainsi, avec un individu qui n'agira plus, par peur de faire des erreurs et de se mettre dans une situation inconfortable

Je suis plutôt d'accord au final avec la citation : C'est en étant pro-actif qu'on arrive à la réussite.

Néanmoins, pour contrebalancer cette idée, il faut ajouter qu'il faut aussi trouver un équilibre entre action et précaution

Morgan Kane a écrit:

Nelly a écrit:

"L'activité fait plus de fortunes que la prudence."  [Luc de Clapiers Marquis de Vauvenargues]

" Pessimiste dans l'analyse, optimiste dans l'action !" Gramsci

Tu ne trouves pas que cette seconde phrase est contradictoire ? Quand on est pessimiste dans l'analyse, peut-on réussir à être optimiste dans l'action ? N'est-ce pas plutôt audacieux mais très risqué ?

Nilxt a écrit:

Une personne qui prend des risques calculés et qui est active a plus de chances de réussir que quelqu'un qui reste en retrait par prudence. De plus l'activité permet d'acquérir de l'expérience, et d'identifier des opportunités que l'on ne verrait peut-être pas en restant passif. Ainsi même quand on essuie un échec, on apprend pour réussir plus tard

Il est effectivement indispensable de prendre des risques, dans la vie. Si nous n'en prenons pas, la vie se charge de nous en apporter d'ailleurs. Simplement, certains risques ont nettement moins d'impact sur notre vie par leur gravité que d'autres.

Nilxt a écrit:

Au contraire, rester dans la passivité n'est pas bon. Etre trop prudent peut être tentant, parce que cela amène de la sécurité quand on ne sort pas de sa zone de confort... Mais cela peut au final mener à une sorte de "paralysie décisionnelle", si je peux m'exprimer ainsi, avec un individu qui n'agira plus, par peur de faire des erreurs et de se mettre dans une situation inconfortable

Il est beaucoup de situations où la passivité est mauvaise : un divorce peut être nécessaire, mais il faut bien s'y préparer en amont car cela peut être dur, notamment s'il y a des enfants.

Je me souviens d'une phrase qui m'a été rapportée par quelqu'un en lien avec une femme avec des enfants ayant subi des violences conjugales. Cette dernière disait : "J'étais peut-être battue, mais j'avais chaud et je mangeais à ma faim !". Des associations l'avaient aidées à sortir de son cauchemar, mais à un moment donné, elle était bien obligée de se débrouiller par elle-même.

Nilxt a écrit:

Je suis plutôt d'accord au final avec la citation : C'est en étant pro-actif qu'on arrive à la réussite.

Au fond, tu connais bien la question puisque tu as réussi a changer de vie. Il ne t'a peut-être pas été facile non plus de te lancer en balançant le passé ?

Nilxt a écrit:

Néanmoins, pour contrebalancer cette idée, il faut ajouter qu'il faut aussi trouver un équilibre entre action et précaution

Et c'est tout le problème. Chacun en a-t-il les moyens, les moyens de raisonner avec justesse ?

Il me semble que, lorsqu'on est tout en bas, qu'on est mal, on ne voit pas et ne sait pas saisir certaines lueurs positives pour s'en sortir. C'est peut-être le moment où il faudrait avoir une personne bienveillante pour vous guider et vous aider à sortir de cette situation.

Quand on est dans le bénévolat, il peut arriver qu'on tombe sur ce genre de situation et une aide est possible. J'ai eu la chance de vivre ce genre de "résurrection" et c'est très fort. Par contre, quand ça va mal, beaucoup de personnes restent confinées et ne sollicitent personne. Il est difficile de demander de l'aide...

Nelly a écrit:

"Le tort commun des malheureux est de ne jamais croire à ce qui leur est favorable."  [Sénèque]

Il me semble que, lorsqu'on est tout en bas, qu'on est mal, on ne voit pas et ne sait pas saisir certaines lueurs positives pour s'en sortir. C'est peut-être le moment où il faudrait avoir une personne bienveillante pour vous guider et vous aider à sortir de cette situation.

Quand on est dans le bénévolat, il peut arriver qu'on tombe sur ce genre de situation et une aide est possible. J'ai eu la chance de vivre ce genre de "résurrection" et c'est très fort. Par contre, quand ça va mal, beaucoup de personnes restent confinées et ne sollicitent personne. Il est difficile de demander de l'aide...

C'est plutôt le "tort commun des dépressifs", non ?

Kitara a écrit:

Nelly a écrit:

"Le tort commun des malheureux est de ne jamais croire à ce qui leur est favorable."  [Sénèque]

Il me semble que, lorsqu'on est tout en bas, qu'on est mal, on ne voit pas et ne sait pas saisir certaines lueurs positives pour s'en sortir. C'est peut-être le moment où il faudrait avoir une personne bienveillante pour vous guider et vous aider à sortir de cette situation.

Quand on est dans le bénévolat, il peut arriver qu'on tombe sur ce genre de situation et une aide est possible. J'ai eu la chance de vivre ce genre de "résurrection" et c'est très fort. Par contre, quand ça va mal, beaucoup de personnes restent confinées et ne sollicitent personne. Il est difficile de demander de l'aide...

C'est plutôt le "tort commun des dépressifs", non ?

Pas uniquement, même si on peut le devenir, dans certains cas.

Quand la vie vous assène un coup fort, il arrive qu'on ne sache plus faire la part des choses alors que d'autres, avec le recul, peuvent entrevoir une solution.

Nelly a écrit:

Quand la vie vous assène un coup fort, il arrive qu'on ne sache plus faire la part des choses alors que d'autres, avec le recul, peuvent entrevoir une solution.

Oui, suite à un accident de la vie, on peut effectivement avoir un épisode dépressif... Quand on est tellement écrasé que l'on ne sait plus faire la part des choses, c'est bien ça, non ?

Kitara a écrit:

Nelly a écrit:

Quand la vie vous assène un coup fort, il arrive qu'on ne sache plus faire la part des choses alors que d'autres, avec le recul, peuvent entrevoir une solution.

Oui, suite à un accident de la vie, on peut effectivement avoir un épisode dépressif... Quand on est tellement écrasé que l'on ne sait plus faire la part des choses, c'est bien ça, non ?

Il est effectivement des situations où les accidents de la vie nous bloquent. Ce n'est pas toujours une dépression, mais un coup sur la tête qui empêche de réaliser, de réagir de la même manière qu'on l'aurait fait habituellement.

En ce moment, nos rêves s'effondrent. La vie est déjà suffisamment compliquée sans tous ces éclats, ces horreurs, qui nous parviennent de par le monde, sans compter ce qui se passe chez nous.

Nelly a écrit:

"Le monde est de deux sortes : celui dont nous rêvons, et celui qui est réel."  [Paulo Coelho]

En ce moment, nos rêves s'effondrent. La vie est déjà suffisamment compliquée sans tous ces éclats, ces horreurs, qui nous parviennent de par le monde, sans compter ce qui se passe chez nous.

Le monde n'est jamais un rêve, ça c'est sur, mais peut être que notre monde à nous occidentaux est un rêve pour ceux qui se prennent des bombes en ce moment...

Nelly a écrit:

"Le monde est de deux sortes : celui dont nous rêvons, et celui qui est réel."  [Paulo Coelho]

En ce moment, nos rêves s'effondrent. La vie est déjà suffisamment compliquée sans tous ces éclats, ces horreurs, qui nous parviennent de par le monde, sans compter ce qui se passe chez nous.

Bien sûr nous rêvons, même au milieu des horreurs. Nous rêvons pour supporter le présent, nous rêvons un monde meilleur.

Ensuite, il y a des gens qui rêvent ou inventent leur vie, qui vivent dans une vie alternative. Ils peuvent être dangereux pour eux et pour les autres.

Kitara a écrit:

Nelly a écrit:

"Le monde est de deux sortes : celui dont nous rêvons, et celui qui est réel."  [Paulo Coelho]

En ce moment, nos rêves s'effondrent. La vie est déjà suffisamment compliquée sans tous ces éclats, ces horreurs, qui nous parviennent de par le monde, sans compter ce qui se passe chez nous.

Le monde n'est jamais un rêve, ça c'est sur, mais peut être que notre monde à nous occidentaux est un rêve pour ceux qui se prennent des bombes en ce moment...

Peut-être, mais ceux qui sont dans les horreurs dont tu parles rêvent surtout de la fin des hostilités, des bombardements, afin de se remettre, de faire leur deuil pour beaucoup d'entre eux et enfin, un peu plus tard, reconstruire leur vie et leurs habitations.

Morgan Kane a écrit:

Nelly a écrit:

"Le monde est de deux sortes : celui dont nous rêvons, et celui qui est réel."  [Paulo Coelho]

En ce moment, nos rêves s'effondrent. La vie est déjà suffisamment compliquée sans tous ces éclats, ces horreurs, qui nous parviennent de par le monde, sans compter ce qui se passe chez nous.

Bien sûr nous rêvons, même au milieu des horreurs. Nous rêvons pour supporter le présent, nous rêvons un monde meilleur.

Oui, comme nous ne pouvons rien changer à ce qui se passe d'une manière générale, nous essayons de résister, parfois en essayant d'occulter toutes ces horreurs, mais également en rêvant d'un monde meilleur, surtout pour nos enfants, car l'avenir s'annonce sombre.

Morgan Kane a écrit:

Ensuite, il y a des gens qui rêvent ou inventent leur vie, qui vivent dans une vie alternative. Ils peuvent être dangereux pour eux et pour les autres.

Il y en aura toujours. Espérons simplement qu'ils n'aient pas de trop grosse influence sur la réalité.

Nelly a écrit:

Morgan Kane a écrit:
Ensuite, il y a des gens qui rêvent ou inventent leur vie, qui vivent dans une vie alternative. Ils peuvent être dangereux pour eux et pour les autres.

Il y en aura toujours. Espérons simplement qu'ils n'aient pas de trop grosse influence sur la réalité.

La télévision les favorise, et les réseaux sociaux en font des vedettes, cf. l'avancée des théories complotistes.

Et cela donne Trump aux USA ou, à un niveau moindre, MLP en France.

Morgan Kane a écrit:

Nelly a écrit:

Morgan Kane a écrit:

Ensuite, il y a des gens qui rêvent ou inventent leur vie, qui vivent dans une vie alternative. Ils peuvent être dangereux pour eux et pour les autres.

Il y en aura toujours. Espérons simplement qu'ils n'aient pas de trop grosse influence sur la réalité.

La télévision les favorise, et les réseaux sociaux en font des vedettes, cf. l'avancée des théories complotistes.

Et cela donne Trump aux USA ou, à un niveau moindre, MLP en France.

Si je comprends que certains, au vu de l'actualité dramatique, des problèmes d'insécurité et d'inflation, puissent se sentir des affinités avec MLP, je ne comprends pas que les Américains puissent continuer à vouloir de Trump qui se trouve à la limite de la folie. Et voilà qu'Elon Musk s'en mêle ! Ils font bien la paire, tous les deux.

Nelly a écrit:

Si je comprends que certains, au vu de l'actualité dramatique, des problèmes d'insécurité et d'inflation, puissent se sentir des affinités avec MLP, je ne comprends pas que les Américains puissent continuer à vouloir de Trump qui se trouve à la limite de la folie. Et voilà qu'Elon Musk s'en mêle ! Ils font bien la paire, tous les deux.

Les deux tiers des électeurs de Trump le croient quand il déclare que les immigrés haïtiens présents à Springfield volent les chats et les chiens des américains pour els manger, malgré tous les démentis.

Morgan Kane a écrit:

Les deux tiers des électeurs de Trump le croient quand il déclare que les immigrés haïtiens présents à Springfield volent les chats et les chiens des américains pour els manger, malgré tous les démentis.  

Deux tiers, tu es sûr ? Ca parait incroyable ! Mais en effet, il y en a forcément !

Kitara a écrit:

Morgan Kane a écrit:

Les deux tiers des électeurs de Trump le croient quand il déclare que les immigrés haïtiens présents à Springfield volent les chats et les chiens des américains pour els manger, malgré tous les démentis.  

Deux tiers, tu es sûr ? Ca parait incroyable ! Mais en effet, il y en a forcément !

Un sondage YouGov publié cette semaine après le débat révèle que 22 % des partisans de Trump pensent que les mensonges selon lesquels les migrants enlèvent des chiens et des chats pour les manger sont « tout à fait vrais », tandis que 30 % estiment qu’ils sont « probablement vrais ». 24 % des personnes interrogées ont déclaré ne pas en être sûres.


Le sondage YouGov a également révélé que 81 % des personnes interrogées qui prévoient de voter pour Harris ont déclaré que les allégations selon lesquelles les immigrants haïtiens mangent des chiens et des chats étaient « absolument fausses », tandis que 7 % ont déclaré qu’elles étaient « probablement » fausses. Aucun partisan de Harris n’a déclaré que ces affirmations étaient « absolument vraies », mais 4 % ont déclaré qu’elles l’étaient « probablement ».

Les électeurs de Trump

Morgan Kane a écrit:

Un sondage YouGov publié cette semaine après le débat révèle que 22 % des partisans de Trump pensent que les mensonges selon lesquels les migrants enlèvent des chiens et des chats pour les manger sont « tout à fait vrais », tandis que 30 % estiment qu’ils sont « probablement vrais ». 24 % des personnes interrogées ont déclaré ne pas en être sûres.

Incroyable !!! Je n'arrive pas à comprendre comment c'est possible !

Morgan Kane a écrit:

Kitara a écrit:

Morgan Kane a écrit:

Les deux tiers des électeurs de Trump le croient quand il déclare que les immigrés haïtiens présents à Springfield volent les chats et les chiens des américains pour els manger, malgré tous les démentis.  

Deux tiers, tu es sûr ? Ca parait incroyable ! Mais en effet, il y en a forcément !

Un sondage YouGov publié cette semaine après le débat révèle que 22 % des partisans de Trump pensent que les mensonges selon lesquels les migrants enlèvent des chiens et des chats pour les manger sont « tout à fait vrais », tandis que 30 % estiment qu’ils sont « probablement vrais ». 24 % des personnes interrogées ont déclaré ne pas en être sûres.

Il est quand même incroyable de constater ce que l'on peut faire gober aux gens, sans aucune justification.

Morgan Kane a écrit:

Le sondage YouGov a également révélé que 81 % des personnes interrogées qui prévoient de voter pour Harris ont déclaré que les allégations selon lesquelles les immigrants haïtiens mangent des chiens et des chats étaient « absolument fausses », tandis que 7 % ont déclaré qu’elles étaient « probablement » fausses. Aucun partisan de Harris n’a déclaré que ces affirmations étaient « absolument vraies », mais 4 % ont déclaré qu’elles l’étaient « probablement ».

Les électeurs de Trump

Ce qui est surprenant est qu'il semblerait que le fait que les immigrés haïtiens s'en prennent aux animaux domestiques annihile totalement tout le reste du programme et ce qui s'est passé pendant que Trump était au pouvoir, notamment les preuves sur ses mensonges et l'attaque du Capitole.