Citations en vrac

Nelly a écrit:

Kitara a écrit:

Nelly a écrit:

Kitara a écrit:

Mais j'en ai eu, et je pense qu'ils ont fuit !

Les aurais-tu fait fuir ?
Moi, celui qui me pose problème est le compagnon de ma soeur. J'en ai déjà parlé. Je l'évite autant que je peux et il le sait. Pourtant, de temps à autre, il ne peut pas s'empêcher de dire ce qu'il pense. Le fait qu'un femme le contre lui pose également problème. De plus, il a besoin de se vanter, de briller. S'il voyait à quel point il se ridiculise en ce faisant ! J'aimerais parfois lui dire que j'ai eu affaire à d'autres pointures que lui tout en étant respectée.

Avec ce genre de personnage, il ne faut pas jouer égo contre égo, car c'est perdu d'avance. Pour ma part, j'utilise la moquerie et la dérision, et même parfois aller dans son sens mais de façon excessive, de façon à ce qu'il ne sache plus si c'est du lard ou du cochon... c'est ça qui fait fuir ! ça marche plutot pas mal !

Tu sais, il y a également la différence d'âge. Je ne réagis pas de la même manière avec quelqu'un de mon âge qu'avec un "vieux", ce qu'il est, et pas uniquement par l'âge. Et puis, je veux continuer à voir ma frangine. Elle est incapable de lui tenir tête.

Je comprends, il y a aussi des données périphériques qui entrent en jeu, comme par exemple le fait qu'on nous ait après à respecter les anciens.
Mais certains anciens ne le méritent pas, en vieillissant, je prends du recul par rapport à ça.

Et le risque de provoquer une dispute de famille, c'est bien sur à prendre en compte aussi...

Kitara a écrit:

Nelly a écrit:

Tu sais, il y a également la différence d'âge. Je ne réagis pas de la même manière avec quelqu'un de mon âge qu'avec un "vieux", ce qu'il est, et pas uniquement par l'âge. Et puis, je veux continuer à voir ma frangine. Elle est incapable de lui tenir tête.

Je comprends, il y a aussi des données périphériques qui entrent en jeu, comme par exemple le fait qu'on nous ait après à respecter les anciens.
Mais certains anciens ne le méritent pas, en vieillissant, je prends du recul par rapport à ça.

Et le risque de provoquer une dispute de famille, c'est bien sur à prendre en compte aussi...

En fait, il n'entre pas dans le cadre des "anciens" que je respecte. Si je m'abstiens de le contredire, c'est parce que je le sais totalement borné, qu'il a besoin d'être reconnu pour exister (pas mon problème), mais surtout, qu'il vit avec ma soeur. Le contredire systématiquement quand je ne suis pas d'accord créerait une tension et briserait quelque chose dans le cadre familial.

Quand je le disais vieux, c'est par rapport à ses idées bien arrêtées et le fait qu'il n'ait pas évolué avec la vie actuelle. Ce qu'il a appris dans son enfance est encore vrai et il n'a aucune souplesse, y compris avec ses petits-enfants (déjà grands) et qu'il ne voit plus.

Une de ses petites-filles lui avait envoyé un mail, il y a quelques années, pour lui présenter ses voeux à l'occasion de la nouvelle année. Elle a rajouté que son frère et sa soeur se joignaient à elle pour ce faire. Connaissant son petit-fils, il savait que ce dernier n'en avait rien à faire et ce grand-père a estimé que sa petite-fille était une menteuse parce qu'elle avait joint son frère à ses voeux. Extrême, non ?

D'un autre côté, il se méfie de mes réactions, ayant eu droit à l'une ou l'autre mise au point quand j'étais directement concernée par ses réflexions.

A toi, Morgan.

Nelly a écrit:

Kitara a écrit:

Nelly a écrit:

Tu sais, il y a également la différence d'âge. Je ne réagis pas de la même manière avec quelqu'un de mon âge qu'avec un "vieux", ce qu'il est, et pas uniquement par l'âge. Et puis, je veux continuer à voir ma frangine. Elle est incapable de lui tenir tête.

Je comprends, il y a aussi des données périphériques qui entrent en jeu, comme par exemple le fait qu'on nous ait après à respecter les anciens.
Mais certains anciens ne le méritent pas, en vieillissant, je prends du recul par rapport à ça.

Et le risque de provoquer une dispute de famille, c'est bien sur à prendre en compte aussi...

En fait, il n'entre pas dans le cadre des "anciens" que je respecte. Si je m'abstiens de le contredire, c'est parce que je le sais totalement borné, qu'il a besoin d'être reconnu pour exister (pas mon problème), mais surtout, qu'il vit avec ma soeur. Le contredire systématiquement quand je ne suis pas d'accord créerait une tension et briserait quelque chose dans le cadre familial.

Quand je le disais vieux, c'est par rapport à ses idées bien arrêtées et le fait qu'il n'ait pas évolué avec la vie actuelle. Ce qu'il a appris dans son enfance est encore vrai et il n'a aucune souplesse, y compris avec ses petits-enfants (déjà grands) et qu'il ne voit plus.

Une de ses petites-filles lui avait envoyé un mail, il y a quelques années, pour lui présenter ses voeux à l'occasion de la nouvelle année. Elle a rajouté que son frère et sa soeur se joignaient à elle pour ce faire. Connaissant son petit-fils, il savait que ce dernier n'en avait rien à faire et ce grand-père a estimé que sa petite-fille était une menteuse parce qu'elle avait joint son frère à ses voeux. Extrême, non ?

D'un autre côté, il se méfie de mes réactions, ayant eu droit à l'une ou l'autre mise au point quand j'étais directement concernée par ses réflexions.

oh, je connais les différents dans les familles, mais je passe au dessus,longtemps j'en ai souffert mais au fil du temps j'ai voulu préserver mon équilibre moral, je vis sans me soucier du quand dira -t-on..( pas bon ce mot je crois ! )

anémone a écrit:

Nelly a écrit:

D'un autre côté, il se méfie de mes réactions, ayant eu droit à l'une ou l'autre mise au point quand j'étais directement concernée par ses réflexions.

oh, je connais les différents dans les familles, mais je passe au dessus,longtemps j'en ai souffert mais au fil du temps j'ai voulu préserver mon équilibre moral, je vis sans me soucier du quand dira -t-on..( pas bon ce mot je crois ! )

Le bonhomme dont je parlais habite à 2 km de chez nous. Il a peu d'amis. Il aimerait que nous nous voyions plus souvent, mais j'évite autant que je peux. J'apprécie quand ma soeur passe toute seule. Ma soeur n'a jamais su faire preuve d'un minimum d'autorité pour se préserver elle-même. Il est trop tard pour changer. Elle dit qu'elle ne peut pas rester seule. Si je me fâche avec son compagnon, ce sera difficile pour elle, notamment pour les réunions de famille élargie. Et puis, lui n'en vaut pas le coup. Tant qu'il me laisse tranquille, je le laisse donner ses opinions en gardant le silence. De toute manière, tout le monde le connaît et n'en pense pas moins. Cela ne porte aucunement atteinte à mon moral, puisqu'il me "ménage".

Nelly a écrit:

A toi, Morgan.

L'intelligence, c'est comme le parachute, quand on en a pas, on s'écrase.

Pierre Desproges

Si cela pouvait être vrai, c'est à dire qi ceux qui manquent d'intelligence avaient suffisamment d'intelligence pour le savoir, et se taisaient !

Morgan Kane a écrit:

L'intelligence, c'est comme le parachute, quand on en a pas, on s'écrase.

Pierre Desproges

Si cela pouvait être vrai, c'est à dire qi ceux qui manquent d'intelligence avaient suffisamment d'intelligence pour le savoir, et se taisaient !

Tu vois que, même là, il faut un minimum d'intelligence ! Et certains ne se rendent même pas compte lorsqu'ils s'écrasent.

A toi, Anémone.

A un certain moment de la vie, la beauté du monde suffit. Nul besoin de la photographier, de peindre ou même de garder en mémoire. C'est suffisant.
internaute

Pas trop d'accord, c'est vrai qu'il faut savoir profiter de la nature que nous traversons, mais un partage d'images peut faire le bonheur de ceux qui ne peuvent pas se déplacer.; c'est pour ça que j'aime regarder les émissions découvertes de régions, de pays à la télé car je n'aurais pas assez de ma vie ou les moyens d'aller partout

anémone a écrit:

A un certain moment de la vie, la beauté du monde suffit. Nul besoin de la photographier, de peindre ou même de garder en mémoire. C'est suffisant.
internaute

Pas trop d'accord, c'est vrai qu'il faut savoir profiter de la nature que nous traversons, mais un partage d'images peut faire le bonheur de ceux qui ne peuvent pas se déplacer.; c'est pour ça que j'aime regarder les émissions découvertes de régions, de pays à la télé car je n'aurais pas assez  de ma vie ou les moyens d'aller partout

Ce sont deux points de vue différents. Il est des moments où il faut profiter de ce qui nous entoure sans chercher à le conserver, simplement le vivre. Quand on voit tous ceux qui ne font que photographier ce qui est à voir, on se demande s'ils ont réellement vu quelque chose. Certains doivent découvrir des paysages ou certains détails en les visionnant par la suite.

Et puis, il y a ceux qui font les deux : ils essaient de voir un maximum, tout en essayant de conserver des souvenirs leur permettant de ne pas oublier ce qu'ils ont apprécier et en faire profiter les autres.

Nelly a écrit:

anémone a écrit:

A un certain moment de la vie, la beauté du monde suffit. Nul besoin de la photographier, de peindre ou même de garder en mémoire. C'est suffisant.
internaute

Pas trop d'accord, c'est vrai qu'il faut savoir profiter de la nature que nous traversons, mais un partage d'images peut faire le bonheur de ceux qui ne peuvent pas se déplacer.; c'est pour ça que j'aime regarder les émissions découvertes de régions, de pays à la télé car je n'aurais pas assez  de ma vie ou les moyens d'aller partout

Ce sont deux points de vue différents. Il est des moments où il faut profiter de ce qui nous entoure sans chercher à le conserver, simplement le vivre. Quand on voit tous ceux qui ne font que photographier ce qui est à voir, on se demande s'ils ont réellement vu quelque chose. Certains doivent découvrir des paysages ou certains détails en les visionnant par la suite.

Et puis, il y a ceux qui font les deux : ils essaient de voir un maximum, tout en essayant de conserver des souvenirs leur permettant de ne pas oublier ce qu'ils ont apprécier et en faire profiter les autres.

la beauté de la nature oui!
la beauté du monde?.....je trouve que le monde actuel manque de beauté(le monde humain)
il n'y que violence,agressions et vocifèrations,on ne se supporte plus, l'indulgence n'existe plus ,la vie est bien triste,à chaque fois qu'on ouvre un journanl ou la tété,ce ne sont que crimes et agrèssions de tous genre.
Où va ce monde?

marie-josé a écrit:

Nelly a écrit:

anémone a écrit:

A un certain moment de la vie, la beauté du monde suffit. Nul besoin de la photographier, de peindre ou même de garder en mémoire. C'est suffisant.
internaute

Pas trop d'accord, c'est vrai qu'il faut savoir profiter de la nature que nous traversons, mais un partage d'images peut faire le bonheur de ceux qui ne peuvent pas se déplacer.; c'est pour ça que j'aime regarder les émissions découvertes de régions, de pays à la télé car je n'aurais pas assez  de ma vie ou les moyens d'aller partout

Ce sont deux points de vue différents. Il est des moments où il faut profiter de ce qui nous entoure sans chercher à le conserver, simplement le vivre. Quand on voit tous ceux qui ne font que photographier ce qui est à voir, on se demande s'ils ont réellement vu quelque chose. Certains doivent découvrir des paysages ou certains détails en les visionnant par la suite.

Et puis, il y a ceux qui font les deux : ils essaient de voir un maximum, tout en essayant de conserver des souvenirs leur permettant de ne pas oublier ce qu'ils ont apprécier et en faire profiter les autres.

la beauté de la nature oui!
la beauté du monde?.....je trouve que le monde actuel manque de beauté(le monde humain)
il n'y que violence,agressions et vocifèrations,on ne se supporte plus, l'indulgence n'existe plus ,la vie est bien triste,à chaque fois qu'on ouvre un journanl ou la tété,ce ne sont que crimes et agrèssions de tous genre.
Où va ce monde?

Il est certain que si l'on regarde toutes les atrocités commises partout, aucune beauté n'est plus visible. Pourtant, j'ai l'impression qu'il en a toujours été ainsi. Nous étions moins informés car les informations n'arrivaient pas aussi vite, mais le mal a toujours été présent.

Mais à côté de tout cela, si on regardait tout ce qui se passe de bien et dont on ne parle pas ? Certes, les violents font énormément de mal, mais ils restent quand même minoritaires, non ?

Marie-Jo ?

Nelly a écrit:

Marie-Jo ?

Le sens de la vie, c’est ce qui reste quand on se débarrasse de tout ce qui est absurde.

Juli Zeh


savons nous le faire?...…. c'est pourtant ce qui a de mieux à faire ,tout est si artificiel.

marie-josé a écrit:

Nelly a écrit:

Marie-Jo ?

Le sens de la vie, c’est ce qui reste quand on se débarrasse de tout ce qui est absurde.

Juli Zeh


Savons nous le faire?...…. c'est pourtant ce qui a de mieux à faire ,tout est si artificiel.

Etrange et interrogeant ....

Morgan Kane a écrit:

marie-josé a écrit:

Le sens de la vie, c’est ce qui reste quand on se débarrasse de tout ce qui est absurde.

Juli Zeh
Savons nous le faire?...…. c'est pourtant ce qui a de mieux à faire ,tout est si artificiel.

Etrange et interrogeant ....

Et qu'est-ce qui est absurde ? Chacun ses valeurs. Bien évidemment que nous attachons parfois de l'importance à des futilités, mais l'essentiel n'est pas le même pour chacun !

Nelly a écrit:

Morgan Kane a écrit:

marie-josé a écrit:

Le sens de la vie, c’est ce qui reste quand on se débarrasse de tout ce qui est absurde.

Juli Zeh
Savons nous le faire?...…. c'est pourtant ce qui a de mieux à faire ,tout est si artificiel.

Etrange et interrogeant ....

Et qu'est-ce qui est absurde ? Chacun ses valeurs. Bien évidemment que nous attachons parfois de l'importance à des futilités, mais l'essentiel n'est pas le même pour chacun !

de plus en plus de personne se retrouve dans les cabinet de psy avec le même probléme ?

-J’ai tout pour être heureux, le confort matériel, la vie de famille, le couple, les amis… Et pourtant, ça ne va pas. Il y a comme un vide en moi. » La plainte est récurrente dans le cabinet de la psychanalyste : c’est cela, le « manque à être », cela qui pousse à la recherche de cet « essentiel », insaisissable, « invisible pour les yeux », comme l’apprend le Petit Prince de Saint-Exupéry, mais dont on sent bien « avec le coeur » que lui seul pourrait nous nourrir profondément. « L’essentiel, c’est l’un par opposition au multiple, c’est l’indivisible en soi, ce dont on ne peut pas faire l’économie si l’on veut être soi », ajoute la philosophe et psychanalyste  Elsa Godart, qui rappelle que le mot a pour étymologie le latin esse, c’est-à-dire… « être ».  

Tout est de plus en plus futil, nous avons besoin d'un retour aux sources,c'est pourquoi grd nombres quittent tous pour refaire leur vie,plus près de la nature et des animaux ,quitte à gagner moins,mais a être en paix avec soi même.

marie-josé a écrit:

Nelly a écrit:

Morgan Kane a écrit:

marie-josé a écrit:

Le sens de la vie, c’est ce qui reste quand on se débarrasse de tout ce qui est absurde.

Juli Zeh
Savons nous le faire?...…. c'est pourtant ce qui a de mieux à faire ,tout est si artificiel.

Etrange et interrogeant ....

Et qu'est-ce qui est absurde ? Chacun ses valeurs. Bien évidemment que nous attachons parfois de l'importance à des futilités, mais l'essentiel n'est pas le même pour chacun !

de plus en plus de personne se retrouve dans les cabinet de psy avec le même probléme ?

-J’ai tout pour être heureux, le confort matériel, la vie de famille, le couple, les amis… Et pourtant, ça ne va pas. Il y a comme un vide en moi. » La plainte est récurrente dans le cabinet de la psychanalyste : c’est cela, le « manque à être », cela qui pousse à la recherche de cet « essentiel », insaisissable, « invisible pour les yeux », comme l’apprend le Petit Prince de Saint-Exupéry, mais dont on sent bien « avec le coeur » que lui seul pourrait nous nourrir profondément. « L’essentiel, c’est l’un par opposition au multiple, c’est l’indivisible en soi, ce dont on ne peut pas faire l’économie si l’on veut être soi », ajoute la philosophe et psychanalyste  Elsa Godart, qui rappelle que le mot a pour étymologie le latin esse, c’est-à-dire… « être ».  

Tu t'es bien documentée là, Marie-Jo.

marie-josé a écrit:

Tout est de plus en plus futil, nous avons besoin d'un retour aux sources,c'est pourquoi grd nombres quittent tous pour refaire leur vie,plus près de la nature et des animaux ,quitte à gagner moins,mais a être en paix avec soi même.

Ce n'est pas à la portée de tout le monde. Je ne suis pas certaine non plus que ces personnes, jeunes aujourd'hui, pensent beaucoup à... leur retraite.

Sans aller jusque là, il me semble qu'il y a un juste milieu à trouver. Certains n'acceptent aucune responsabilité, dans leur job. C'est leur choix. Leur vie peut ainsi être plus sereine que s'ils étaient obligés de travailler comme des forcenés, mais leur niveau de vie est moindre.

A toi, Kitara.

Citation :

"Ce que je peux vous dire, c’est que la jeunesse se désespère (…) parce qu’elle n’a plus d’appui, elle ne croit plus en la politique française et moi, je pense qu’elle a, en règle générale et en résumant un peu, bien raison. Ce que je peux vous dire, c’est que le désespoir est mobilisateur et que lorsqu’il devient mobilisateur, il devient dangereux. Et ça, il faut que les grandes personnes qui dirigent le monde soient prévenues que les jeunes vont finir par virer du mauvais côté, parce qu’ils n’auront plus d’autres solutions "

Daniel Balavoine, 1980

Je trouve que les jeunes n'ont pas tant viré du mauvais coté... Il faut dire que les jeunes de l'époque sont les quinquas d'aujourd'hui, au moins...

Kitara a écrit:

Citation :

"Ce que je peux vous dire, c’est que la jeunesse se désespère (…) parce qu’elle n’a plus d’appui, elle ne croit plus en la politique française et moi, je pense qu’elle a, en règle générale et en résumant un peu, bien raison. Ce que je peux vous dire, c’est que le désespoir est mobilisateur et que lorsqu’il devient mobilisateur, il devient dangereux. Et ça, il faut que les grandes personnes qui dirigent le monde soient prévenues que les jeunes vont finir par virer du mauvais côté, parce qu’ils n’auront plus d’autres solutions "

Daniel Balavoine, 1980

Je trouve que les jeunes n'ont pas tant viré du mauvais coté... Il faut dire que les jeunes de l'époque sont les quinquas d'aujourd'hui, au moins...

Mal virer aurait pu signifier refuser la société actuelle, l'ordre marchand, la course aux biens matériels, et une partie des jeunes a effectivement mal viré. J'utilise ce terme comme un compliment.

En regardant l'état de la société française, minée par le communautarisme, l’égoïsme, l'étalement des mois, je pense qu'effectivement, une partie des jeunes des années 80 a fort mal viré. Là ce n'est pas un compliment.

Quand je vois la manière dont les jeunes de l'époque qui sont devenus nos responsables politiques ont tourné, je me dis qu'ils ont fort mal viré !

Kitara a écrit:

Citation :

"Ce que je peux vous dire, c’est que la jeunesse se désespère (…) parce qu’elle n’a plus d’appui, elle ne croit plus en la politique française et moi, je pense qu’elle a, en règle générale et en résumant un peu, bien raison. Ce que je peux vous dire, c’est que le désespoir est mobilisateur et que lorsqu’il devient mobilisateur, il devient dangereux. Et ça, il faut que les grandes personnes qui dirigent le monde soient prévenues que les jeunes vont finir par virer du mauvais côté, parce qu’ils n’auront plus d’autres solutions "

Daniel Balavoine, 1980

Je trouve que les jeunes n'ont pas tant viré du mauvais coté... Il faut dire que les jeunes de l'époque sont les quinquas d'aujourd'hui, au moins...

Je suis tentée de dire qu'il y a de tout, dans la jeunesse actuelle.
Je comprends que la jeunesse puisse parfois se désespérer parce que certains repères sont presque inexistants. Tout le monde est submergé par la violence, le manque de respect, souvent l'indifférence, voire le rejet.

Non, tous ne sont pas ainsi, mais certains codes sont trop larges, trop permissifs et ceux qui ne suivent pas le mouvement risquent de se faire écraser.

Faut-il absolument être virulent dans le monde actuel ?

Nos jeunes n'ont pas la chance de pouvoir "se caser" facilement, diplômés ou pas. Cela a une répercussion sur leur vie. De plus, il faut savoir décoder les repères faussés. Il n'est pas toujours facile d'être jeune, de nos jours.

Morgan Kane a écrit:

Kitara a écrit:

Citation :

"Ce que je peux vous dire, c’est que la jeunesse se désespère (…) parce qu’elle n’a plus d’appui, elle ne croit plus en la politique française et moi, je pense qu’elle a, en règle générale et en résumant un peu, bien raison. Ce que je peux vous dire, c’est que le désespoir est mobilisateur et que lorsqu’il devient mobilisateur, il devient dangereux. Et ça, il faut que les grandes personnes qui dirigent le monde soient prévenues que les jeunes vont finir par virer du mauvais côté, parce qu’ils n’auront plus d’autres solutions "

Daniel Balavoine, 1980

Je trouve que les jeunes n'ont pas tant viré du mauvais coté... Il faut dire que les jeunes de l'époque sont les quinquas d'aujourd'hui, au moins...

Mal virer aurait pu signifier refuser la société actuelle, l'ordre marchand, la course aux biens matériels, et une partie des jeunes a effectivement mal viré. J'utilise ce terme comme un compliment.  

En regardant l'état de la société française, minée par le communautarisme, l’égoïsme, l'étalement des mois, je pense qu'effectivement, une partie des jeunes des années 80 a fort mal viré.  Là ce n'est pas un compliment.

Tu parles des jeunes des années 80... lesquels sont devenus les parents de la jeunesse actuelle. Comment s'en sortir dans ce monde individualiste ? Certains doivent se forger une cuirasse pour ne pas se faire écraser alors que d'autres frappent sans se soucier des dégâts.

Une petite illustration d'une certaine différence par rapport à ce qui se passait il y a quelques années :

Mon mari avait été convoqué par courrier pour un examen médical. Pour différentes raisons, il n'y est pas allé. Il a donc rapidement envoyé un mail dans le but de décommander le rendez-vous : il a reçu un mail de remerciements pour avoir pris la peine d'annuler son rendez-vous. On croit rêver ! N'est-ce pas la moindre des choses de prévenir quand on ne se rend pas à un tel rendez-vous, d'autant plus que cela laisse une place à d'autres ?

Certes, il arrive à tout le monde d'oublier un rendez-vous, mais c'est loin d'être pareil ; c'est involontaire.

Autre situation chez mon médecin traitant. Il donne quelques rendez-vous entre les visites sans rendez-vous, avec une longue attente, généralement. Il arrive que des patients arrivent, disant qu'ils ont rendez-vous. Quand l'assistante lui dit : "Ah non, vous aviez rendez-vous hier. Si vous voulez passer chez le médecin, il faudra attendre votre tour !". Ladite patiente n'était pas contente, souhaitant quand même passe avant les autres. Elle a fini par repartir sans avoir vu le médecin.

Je trouve ces anecdotes assez significatives et... désolantes, la première pour qu'on en soit arrivé là, la seconde parce que c'est honteux d'agir de manière aussi effrontée par rapport à ceux qui patientent.

A toi, Morgan.

On peut espérer que la mentalité libérale – qui conçoit la vérité comme quelque chose qui existe en dehors de nous, quelque chose qui est à découvrir, et non comme quelque chose que l’on peut fabriquer selon les besoins du moment – survivra »

Orwell

Prémonitoire, à notre époque où les faits alternatifs acquièrent une pleine légitimité, y compris pour le président des Etat-Unis !

C'est un mode de pensée totalitaire, dénoncé par Orwell, dans 1984. Si Big Brother veut que vous pensiez que 2 + 2 = 5, vous devez être sûr que 2 + 2 = 5, tout en étant capable, par exemple dans votre travail ou votre vie quotidienne, de prendre en compte le fait que 2 + 2 = 4 !

Morgan Kane a écrit:

On peut espérer que la mentalité libérale – qui conçoit la vérité comme quelque chose qui existe en dehors de nous, quelque chose qui est à découvrir, et non comme quelque chose que l’on peut fabriquer selon les besoins du moment – survivra »

Orwell

Prémonitoire, à notre époque où les faits alternatifs acquièrent une pleine légitimité, y compris pour le président des Etat-Unis !

C'est un mode de pensée totalitaire, dénoncé par Orwell, dans 1984. Si Big Brother veut que vous pensiez que 2 + 2 = 5, vous devez être sûr que 2 + 2 = 5, tout en étant capable, par exemple dans votre travail ou votre vie quotidienne, de prendre en compte le fait que 2 + 2 = 4 !

Tu nous emmènes dans des sphères que nous ne connaissons guère.
Pour ma part, je ne suis pas contre une certaine autonomie, ni contre la propriété. Le problème est que tout est dans l'abus. Il existera toujours des personnes favorisées par rapport à d'autres qui le sont moins ou pas du tout.

A toi, Anémone. Quelque chose de plus abordable par tous.

Nelly a écrit:

A toi, Anémone.

Coucou, il y a quelqu'un ?

C'est ça qui me fait peur dans le bonheur : l'usure, la lassitude, l'effilochage.

Jean D'Ormesson

Ce grand monsieur comprenait et analysait très bien la vie...Au cours de la vie les habitudes détériorent ce qui nous semblait le vrai bonheur

anémone a écrit:

C'est ça qui me fait peur dans le bonheur : l'usure, la lassitude, l'effilochage.

 Jean D'Ormesson

Ce grand monsieur comprenait et analysait très bien la vie...

Quelque temps avant de partir (peut-être quelques mois), il pouvait dire qu'il était heureux ! Surprenant, à son âge, non ?

anémone a écrit:

Au cours de la vie  les habitudes détériorent ce qui nous semblait le vrai bonheur

Le bonheur ne change pas, c'est nous qui changeons. Il faut parfois se secouer pour se remettre les idées en place. Si on nous retirait ce que nous avons, nous nous rendrions réellement compte de notre bonheur !

A toi, Marie-Jo.

Nelly a écrit:

A toi, Marie-Jo.

Puisse chacun avoir la chance de trouver justement la conception de la vie qui lui permet de réaliser son maximum de bonheur.


Friedrich Nietzsche

à cogiter!

marie-josé a écrit:

Puisse chacun avoir la chance de trouver justement la conception de la vie qui lui permet de réaliser son maximum de bonheur.


Friedrich Nietzsche  

à cogiter!

Cogitons !
Il pourrait s'agit d'un voeu pour une nouvelle année.
Bien sûr qu'il nous faut chercher en nous-mêmes ce que nous y trouvons de mieux pour nous faciliter la vie et se réaliser. Quant au bonheur absolu, je ne pense pas qu'il se trouve ainsi. Le bonheur est à la fois un état d'esprit et une foule de petites choses qu'on apprécie. L'essentiel est de s'en contenter.

Nelly a écrit:

marie-josé a écrit:

Puisse chacun avoir la chance de trouver justement la conception de la vie qui lui permet de réaliser son maximum de bonheur.


Friedrich Nietzsche  

à cogiter!

Cogitons !
Il pourrait s'agit d'un voeu pour une nouvelle année.
Bien sûr qu'il nous faut chercher en nous-mêmes ce que nous y trouvons de mieux pour nous faciliter la vie et se réaliser. Quant au bonheur absolu, je ne pense pas qu'il se trouve ainsi. Le bonheur est à la fois un état d'esprit et une foule de petites choses qu'on apprécie. L'essentiel est de s'en contenter.

Savoir apprécier le moindre petit plaisir. Savoir écouter la nature, regarder un paysage , Entendre sans impatience les récits des anciens qui nous racontent leur passé si intéressant. Sourire et tout simplement dire bonjour en croisant un inconnu...des petits riens qui font la vie.

marie-josé a écrit:

Nelly a écrit:

A toi, Marie-Jo.

Puisse chacun avoir la chance de trouver justement la conception de la vie qui lui permet de réaliser son maximum de bonheur.


Friedrich Nietzsche  

à cogiter!

A chacun de cogiter, à chacun de trouver sa conception ! C'est la force de la proposition....

Au delà de la morale, c'est là où l'on peut hésiter ....

Morgan Kane a écrit:

marie-josé a écrit:

Puisse chacun avoir la chance de trouver justement la conception de la vie qui lui permet de réaliser son maximum de bonheur.

Friedrich Nietzsche  

à cogiter!

A chacun de cogiter, à chacun de trouver sa conception ! C'est la force de la proposition....

Au delà de la morale, c'est là où l'on peut hésiter ....

Crois-tu que se passer de morale augmenterait la réalisation de son bonheur ? Que dirait notre conscience en fonction de nos actes égoïstes, risquant peut-être de nuire à d'autres ?

Nelly a écrit:

Morgan Kane a écrit:

marie-josé a écrit:

Puisse chacun avoir la chance de trouver justement la conception de la vie qui lui permet de réaliser son maximum de bonheur.

Friedrich Nietzsche  

à cogiter!

A chacun de cogiter, à chacun de trouver sa conception ! C'est la force de la proposition....

Au delà de la morale, c'est là où l'on peut hésiter ....

Crois-tu que se passer de morale augmenterait la réalisation de son bonheur ? Que dirait notre conscience en fonction de nos actes égoïstes, risquant peut-être de nuire à d'autres ?

Pour toi ou pour moi, non mais à chacun sa conception .....

Morgan Kane a écrit:

Nelly a écrit:

Morgan Kane a écrit:

marie-josé a écrit:

Puisse chacun avoir la chance de trouver justement la conception de la vie qui lui permet de réaliser son maximum de bonheur.

Friedrich Nietzsche  

à cogiter!

A chacun de cogiter, à chacun de trouver sa conception ! C'est la force de la proposition....

Au delà de la morale, c'est là où l'on peut hésiter ....

Crois-tu que se passer de morale augmenterait la réalisation de son bonheur ? Que dirait notre conscience en fonction de nos actes égoïstes, risquant peut-être de nuire à d'autres ?

Pour toi ou pour moi, non mais à chacun sa conception .....

Je sais et c'est bien malheureux que certains ne soient pas dérangés par leur conscience !

Kitara, tu peux ?

Citation :

"Quand tu lances la flèche de la vérité, trempe la pointe dans du miel."
Proverbe arabe

Ca s'appelle la diplomatie, moi je suis pour. On peut dire beaucoup de chose en les disant bien.

Kitara a écrit:

Citation :

"Quand tu lances la flèche de la vérité, trempe la pointe dans du miel."
Proverbe arabe

Ca s'appelle la diplomatie, moi je suis pour. On peut dire beaucoup de chose en les disant bien.

C'est indispensable dans la vie de tous les jours. Il est important de savoir dire les choses avec tact, surtout quand elles ne sont pas agréables. Ca manque souvent et crée des tensions. Rien qu'une formule de politesse peut parfois arrondir les angles.

A toi, Morgan.

« Si Shakespeare ressuscitait demain, et si l’on découvrait que sa distraction favorite consiste à violer des petites filles (…), nous ne lui dirions sûrement pas de continuer à agir de la sorte sous prétexte qu’il écrira peut-être un nouveau Roi Lear ».

Orwell

Cette phrase,ancienne, pose deux questions d'actualité:

- la distinction qu'il faut faire entre l'artiste et son oeuvre

- les immunités à accorder ou pas à l'artiste, compte tenu de son génie

Morgan Kane a écrit:

« Si Shakespeare ressuscitait demain, et si l’on découvrait que sa distraction favorite consiste à violer des petites filles (…), nous ne lui dirions sûrement pas de continuer à agir de la sorte sous prétexte qu’il écrira peut-être un nouveau Roi Lear ».

Orwell

Cette phrase,ancienne, pose deux questions d'actualité:

- la distinction qu'il faut faire entre l'artiste et son oeuvre

- les immunités à accorder ou pas à l'artiste, compte tenu de son génie

Cette citation est excellente, je ne la connaissais pas du tout, mais très d'actualité. Pour moi je répondrais que les 2 questions sont d'importance :

Oui, il faut faire la distinction entre un artiste et son oeuvre. On peut apprécier l'oeuvre et pas l'artiste.

Non, aucune immunité sous raison qu'on est capable de produire une oeuvre de génie

Il y a 2 situations bien distinctes pour moi, qu'on mélange souvent et qui faussent la donne : soit l'artiste est mort, et apprécier l'oeuvre ne cautionne rien d'autre que l'oeuvre en elle même.
Soit l'artiste n'est pas mort et le fait d'apprécier l'oeuvre (et l'acheter, par exemple dans le cas de disque ou de film) est une action qui enrichi son créateur et qui indirectement cautionne ses agissements. Donc dans ce cas, non seulement il doit rendre des comptes devant la justice, mais en plus, ses œuvres ne doivent pas être mises en avant du vivant de l'artiste.

A toi, Anémone.

Le bonheur c'est le plaisir sans remords.

Socrate

Se sentir heureux c'est être certain qu'on ne fait pas de mal autour de soi...pas toujours facile de faire des choix sans blesser, décevoir.

anémone a écrit:

Le bonheur c'est le plaisir sans remords.

 Socrate

Se sentir heureux c'est être certain qu'on ne fait pas de mal autour de soi...pas toujours facile de faire des choix sans blesser, décevoir.

Cela devrait l'être, mais est-ce aussi facile ?
Pour ne pas blesser, il faut déjà se poser la question de savoir comment l'autre appréciera une remarque, une attitude, un choix. Se pose-t-on toujours la question ? Parfois, on fonce sans réfléchir, même si on ne souhaite pas faire de tort.

En même temps, est-on heureux pour autant ? Bon, c'est vrai, Socrate dit "avoir du plaisir". Alors oui, effectivement, le but est de pouvoir se réjouir sans remords, soit en sachant qu'on n'a lésé personne en se faisant du bien.

A toi, Marie-Jo.