Citations en vrac 8/2014

Morgan Kane a écrit:

Nelly a écrit:

Morgan Kane a écrit:

Nelly a écrit:

"On souffre davantage des accusations justifiées que de celles qu'on ne mérite pas."  [André Gide]

Absolument, même si des accusations injustifiées font mal également et peuvent faire beaucoup de tort.

Pas sûr du tout, je trouve que le sentiment d'injuste que l'on éprouve en étant accusé à tort ajoute à la souffrance !

Il me semble que ça dépend d'où ça vient : s'il s'agit de quelqu'un qu'on estime ou encore d'une hiérarchie dans le cadre de son travail, ça peut faire très mal. Par contre, j'avoue avoir déjà dit à quelqu'un : ça vient de trop bas, ce n'est pas la peine de s'énerver pour ceci. Il faut dire que c'était très primaire comme accusation envers cette personne et totalement infondé.

Dans cet exemple, tu n'étais pas visée...

J'avais compris, Morgan, mais il m'arrive de m'inspirer de faits vécus pour répondre.

marie-josé a écrit:

Nelly a écrit:

"N'aimer que ce qui nous ressemble, c'est s'aimer soi-même, ce n'est pas aimer."  [Tierno Bokar]

justement, aimons les differences, acceptons l'autre,ne portons pas de jugement sur les origines ,soyons tolérants mais pas aveugles.

J'aimerais que nous revenions au quotidien, sinon je ne pourrai plus mettre de citation sans qu'elle soit apparentée, d'une manière ou d'une autre, au terrorisme.

Aimons les différences... Certaines d'entre elles sont faciles à accepter parce qu'elles sont complémentaires à nous-mêmes et nous les apprécions. Par contre, d'autres différences sont moins faciles à accepter.

Quand je vois les différences d'éducation par exemple, il m'arrive d'être perplexe. La politesse n'a-t-elle plus de valeur ?

Il m'arrive également d'accepter des différences sans pour autant les apprécier : j'appelle cela de la tolérance. Et ce n'est pas toujours facile.

bien entendu nous devons revenir au quotidien mais il est evident que nous avons tous étés marqué par les évenements des derniers jours

alors il était nécessaire d'en parler d'une manière ou d'une autre

marie-josé a écrit:

bien entendu nous devons revenir au quotidien mais il est evident que nous avons tous étés marqué par les évenements des derniers jours

alors il était nécessaire d'en parler d'une manière ou d'une autre

Bien sûr, mais il y a deux fils qui y sont consacrés et qui en parlent bien : "Les chemins de la sagesse" et "Divers en bref".

J'essayais de trouver une citation, hier, mais chacune pouvait être rapprochée, de près ou de loin, des événements récents. Du coup, les discussions sont limitées.

Pardonner... Facile à dire, moins facile à faire ! Mais tout le monde ne peut pas être vertueux. J'avoue que, quand on m'agresse, je ne peux pas facilement l'offense rester posée sur moi. Elle me ronge. La plupart du temps, j'exprime mon désaccord et le pardon est possible s'il y a une explication plausible ou si l'autre reconnaît ses torts.

marie-josé a écrit:

aimer un ennemi ,ce n'est pas evident, le comprendre ,est encore plus difficile, mais en tant qu'être éduqué,il doit nous être possible de relativiser et d'essayer le dialogue,ce ne sera que comme cela que nous avancerons dans la vie et que le monde pourra s'améliorer.
Il nous faut également ,parfois savoir faire quelques concessions[/size]

"Aimer un ennemi", je ne sais pas si c'est possible pour le commun des mortels ! Il est des gens à côté desquels il faut passer avec une certaine indifférence, à moins qu'ils soient dans un gros pétrin. Sinon, ils se débrouillent avec leur façon d'être !

Il faut beaucoup de tolérance, parfois, mais de l'amour...

Nelly a écrit:

"La devise de l'homme vertueux est renfermée dans ces deux mots, donner et pardonner."  [Jean Le Rond d'Alembert]

Pardonner... Facile à dire, moins facile à faire ! Mais tout le monde ne peut pas être vertueux. J'avoue que, quand on m'agresse, je ne peux pas facilement l'offense rester posée sur moi. Elle me ronge. La plupart du temps, j'exprime mon désaccord et le pardon est possible s'il y a une explication plausible ou si l'autre reconnaît ses torts.

 l'offense est un chose, elle est morale et subjective. Elle peut donner le droit à l'offensé de porter un jugement négatif sur quelqu'un, se dire qu'on a rien à faire ou à voir avec l'offenseur et passer au dessus. Elle est souvent de l'ordre de l'incompréhension mais il y a des ponts moraux hélas infranchissables, il faut accepter cette possibilité et vivre en parallèle.

Parfois il peut s'agir d'une erreur, une gaffe, un acte involontaire que l'autre regrette et qu'il l'exprime. Qui n'a jamais fait de gaffe?
C'est alors plus facile de pardonner.

En revanche dès qu'il y a atteinte physique et violente aux droits fondamentaux d'une personne,nous ne sommes alors plus dans l'offense qui nous alerte mais nous entrons dans le domaine de l'impardonnable.

V'là-t-il pas que je vous cite un pape ! Que pensez-vous de cette citation ? Ne penser qu'au travail ne vivre que pour le travail, peut-être en faisant abstraction de sa famille est-il une bonne chose ?

anémone a écrit:

Nelly a écrit:

"C'est un péché de trop travailler."  [Jean XXIII]

V'là-t-il pas que je vous cite un pape ! Que pensez-vous de cette citation ? Ne penser qu'au travail ne vivre que pour le travail, peut-être en faisant abstraction de sa famille est-il une bonne chose ?

certainement pas..On doit mettre des barrières entre la profession et sa vie privée. Aimer son travail est un plus mais cela ne doit pas devenir le dieu de sa vie !!

Je trouve que c'est magnifique d'aimer son travail. C'est même une chance énorme de nos jours où beaucoup sont obligés d'accepter ce qu'ils trouvent !

Cela n'empêche aucunement d'avoir une vie de famille et des loisirs ! Si on reste le nez dans le travail (en admettant qu'on en ait envie), je crois qu'on devient asocial. Il faut quand même voir autre chose dans sa vie !

Morgan Kane a écrit:

anémone a écrit:

Nelly a écrit:

"C'est un péché de trop travailler."  [Jean XXIII]

V'là-t-il pas que je vous cite un pape ! Que pensez-vous de cette citation ? Ne penser qu'au travail ne vivre que pour le travail, peut-être en faisant abstraction de sa famille est-il une bonne chose ?

certainement pas..On doit mettre des barrières entre la profession et sa vie privée. Aimer son travail est un plus mais cela ne doit pas devenir le dieu de sa vie !!

Avec les nouveaux moyens de communication et les habitudes prises par les employeurs, c'est de plus en plus difficile !

La rançon du progrès ! Ce n'est pas toujours positif. L'avantage est que certains ont la possibilité de travailler à domicile, de temps à autre, voire régulièrement. Mais ça leur met constamment un fil à la patte...

Morgan Kane a écrit:

J'ai un neveu qui, en vacances, doit consacrer au minimum une heure par jour à lire ses mails et à répondre. Formellement, il n'est pas obligé mais s'il ne le fait pas, en fait, il ne pourra faire face quand il rentrera et les gens en seront étonnés.

C'est connu : légalement, cette obligation n'existe pas puisqu'elle est interdite. Mais en même temps, il n'a pas le choix.

J'avoue que ça m'aurait énormément dérangée, personnellement. Quand j'étais en vacances, je me déconnectais psychologiquement de tout. Ca me permettait de me remettre plus facilement en route ensuite. Et cette période de congés faisait du bien pour se ressourcer. Devoir me replonger chaque jour dans les tracas quotidiens sans pouvoir régler grand-chose m'aurait surtout perturbée !

Morgan Kane a écrit:

D'une manière plus générale, un cadre est sollicité par son entreprise sur son mobile, pendant ses soirées, ses weekends, ses vacances ... Il y a toujours quelque chose à lui demander

C'est vrai et ça empire toujours. Où sont les 35 heures ?

Pour le travail comme pour le reste, et si chacun faisait comme il voulait? En fait....si chacun était son propre patron? Vivant de ses propres compétences et de l'investissement personnel seul ou dans un organigramme, en fonction des services qu'il rend aux autres,qualité et quantité, à une ou la société sans être jugé sur autre chose que la qualité du travail qu'il fournit.

Je sais, je suis un poil libérale.
Attention ni ultra ni hyper mais libérale, ce n'est pas un mot tabou pour moi même si je suis Française. la loi de l'offre et de la demande.
Je suis un poil libertaire aussi, pas poujadiste ou anar, je respecte les lois, j'ai le sens de l'intérêt collectif ou commun,ainsi que celui de l'entraide, mais j'ai acquis la certitude qu'on a le droit de mener sa barque correctement de mille et une façon respectable à condition de ne pas jalouser son voisin si tu glandes plus que lui.

stip a écrit:

Pour le travail comme pour le reste, et si chacun faisait comme il voulait? En fait....si chacun était son propre patron?  

Il ferait encore plus d'heures !  

stip a écrit:

Vivant de ses propres compétences et de l'investissement personnel seul ou dans un organigramme, en fonction des services qu'il rend aux autres, qualité et quantité, à une ou la société sans être jugé sur autre chose que la qualité du travail qu'il fournit.  

C'est totalement impossible. D'abord, tout le monde n'a pas la compétence pour effectuer un travail de bout en bout. Il faut une grande capacité dans de nombreux secteurs, comme simplement : recherche du client, pub, qualité du travail, garantie, facturation dans les temps, ne pas confondre son chiffre d'affaires avec son 'salaire' et ses bénéfices. Et ce n'est qu'une petite partie de l'iceberg !

stip a écrit:

Je sais, je suis un poil libérale.
Attention ni ultra ni hyper mais libérale, ce n'est pas un mot tabou pour moi même si je suis Française.
Je suis un poil libertaire aussi, pas poujadiste ou anar, je respecte les lois, j'ai le sens de l'intérêt collectif ou commun,ainsi que celui de l'entraide, mais j'ai acquis la certitude qu'on a le droit de mener sa barque correctement de mille et une façon respectable à condition de ne pas jalouser son voisin.

Il existe beaucoup d'auto-entrepreneurs mais beaucoup d'entre eux ont du mal à s'en sortir !

Nelly a écrit:

C'est totalement impossible. D'abord, tout le monde n'a pas la compétence pour effectuer un travail de bout en bout. Il faut une grande capacité dans de nombreux secteurs, comme simplement : recherche du client, pub, qualité du travail, garantie, facturation dans les temps, ne pas confondre son chiffre d'affaires avec son 'salaire' et ses bénéfices. Et ce n'est qu'une petite partie de l'iceberg !

Mais il s'agit d'offrir ses compétences pour une tâche définie plus ou moins étendue en fonction de celles-ci, même si notre activité induit qu'on s'insère dans un organigramme. Il ne s'agit pas de fabriquer un produit fini ou d'être omnitâche.

stip a écrit:

Nelly a écrit:

C'est totalement impossible. D'abord, tout le monde n'a pas la compétence pour effectuer un travail de bout en bout. Il faut une grande capacité dans de nombreux secteurs, comme simplement : recherche du client, pub, qualité du travail, garantie, facturation dans les temps, ne pas confondre son chiffre d'affaires avec son 'salaire' et ses bénéfices. Et ce n'est qu'une petite partie de l'iceberg !

Mais il s'agit d'offrir ses compétences pour une tâche définie plus ou moins étendue en fonction de celles-ci, même si notre activité induit qu'on s'insère dans un organigramme. Il ne s'agit pas de fabriquer un produit fini ou d'être omnitâche.

Mais personne ne peut travailler dans un groupe collectif sans obligations sérieuses et suivies !

J'ai fait le point dernièrement avec un petit groupe de bénévoles. Deux d'entre elles venaient quand elles en avaient envie ou le temps. Cela impliquait quoi : que les autres bénévoles soient toujours présentes. Le deux dont il est question me disaient : "Mais je suis toujours là, sauf quand j'ai une obligation !". Certes, tout le monde peut avoir une obligation et c'est du bénévolat, mais il faut qu'elles comprennent qu'il faut prendre ses dispositions pour être présente le jour où l'on s'est engagé, ou que l'on discute au préalable avec une autre bénévole pour se faire remplacer. Si on ne veut pas suivre ces règles élémentaires, on évite de faire du bénévolat !

Elémentaire, je crois. En même temps, nous nous laissons envahir par des problèmes moins importants, oubliant parfois de chercher des parades !

Même en étant convaincu d'avoir raison contre la grande masse, il est souvent préférable de ne pas insister quand on a argumenté en expliquant. Imposer sa vérité risque fort d'être mal pris !

Nelly a écrit:

"Dans la conversation, gardez-vous d'avoir le dernier mot, le premier."  [Sacha Guitry]

Même en étant convaincu d'avoir raison contre la grande masse, il est souvent préférable de ne pas insister quand on a argumenté en expliquant. Imposer sa vérité risque fort d'être mal pris !

Lorsqu'on a l'habitude de fréquenter plusieurs forums on se rend vite compte que même dans le virtuel c'est exactement pareil, à qui mettra le dernier post ! (surtout lorsqu'on est hors sujet ...)

grand pierre a écrit:

Nelly a écrit:

"Dans la conversation, gardez-vous d'avoir le dernier mot, le premier."  [Sacha Guitry]

Même en étant convaincu d'avoir raison contre la grande masse, il est souvent préférable de ne pas insister quand on a argumenté en expliquant. Imposer sa vérité risque fort d'être mal pris !

Lorsqu'on a l'habitude de fréquenter plusieurs forums on se rend vite compte que même dans le virtuel c'est exactement pareil, à qui mettra le dernier post ! (surtout lorsqu'on est hors sujet ...)

C'est le cas chez nous ?

Ici, je trouve au contraire qu'il manque un peu de répartie, d'où mes efforts pour relancer ou continuer la discussion.

Pas faux. Il suffit d'une bévue, parfois, et tout part de travers !

anémone a écrit:

Nelly a écrit:

"On est toujours dans les hauteurs, à côté d'un précipice."  [Françoise Sagan]

Pas faux. Il suffit d'une bévue, parfois, et tout part de travers !

Il suffit aussi de trouver la bonne branche pour ne pas tomber....

Tu veux dire quand on est en chute libre ? Ce n'est pas toujours aussi simple : il n'y a parfois pas de branche.

La phrase dite à l'envers. Qu'en pensez-vous ?

Nelly a écrit:

"C'est la parole qui est d'or ; le silence est de plomb."  [Hervé Bazin]

La phrase dite à l'envers. Qu'en pensez-vous ?

Je te réponds avec un texte de Martin Niemöller (1892-1984), pasteur protestant arrêté en 1937 et envoyé au camp de concentration de Sachsenhausen. Il fut ensuite transféré en 1941 au camp de concentration de Dachau. Libéré du camp par la chute du régime nazi, en 1945.

Le silence des pantoufles est plus dangereux que le bruit des bottes…

"Quand ils sont venus chercher les communistes, je n’ai pas protesté parce que je ne suis pas communiste.
Quand ils sont venus chercher les Juifs, je n’ai pas protesté parce que je ne suis pas Juif.
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’ai pas protesté parce que je ne suis pas syndicaliste.
Quand ils sont venus chercher les catholiques, je n’ai pas protesté parce que je ne suis pas catholique.
Et lorsqu’ils sont venus me chercher, il n’y avait plus personne pour protester. "

(un article est consacré à ce texte ici)

j'ai appuyé sur l'article, pas réussi à avoir le lien.

sans doute a-t-il culpabilisé de ne pas avoir réagi plus tôt en parlant .... En même temps, plus facile à dire qu'à faire face à la montée en puissance d'un totalitarisme.


 partir d'un moment, démasqué, tu fais partie de la prochaine charrette. . Alors il vaut mieux se taire et entrer en résistance lorsque tu refuses de plier l'échine, ou encore, partir si tu peux dès lors que tu te sais une cible.

J'ignore tout à fait ce que j'aurais pu faire ou fait "aurais-je été meilleure que ces gens" ( comme dit la chanson de Goldman) face à la montée en puissance insidieuse au départ, puis la logique progressivement monstrueuse d'un système auquel les gens doivent adhérer, devenir délateurs sinon résister en silence au risque de périr avec toute sa famille.(Staline a fait du grandiose dans le genre, Pol pot,  Je pense à tous les dictateurs du 20ème siècle, et me souviens que nombre de copains d'enfance de mon père étaient des enfants d'immigrés italiens qui avaient fui le régime de Mussolini.
Moi, j'ai des copains dont les parents avaient fui Franco.
C'est comme une évidence, face à une tyrannie qui s'annonce, si la capacité de la société à s'en défendre s'avère fragile, si tu veux savoir qui se sent menacé ou persécuté en premier,  tu regardes ceux qui cherchent à en partir, à quitter le pays même parfois quand leurs racines y sont profondes. La tyrannie installée, d'autres suivent ...ou pas.  

cette chanson décidément bien fichue "né en 17 à leidenstadt" finit par ce voeux ardent dont j'ai toujours compris l'importance.
 . "  Et qu'on nous épargne toi et moi si possible très longtemps
d'avoir à choisir un camp "  .     

stip a écrit:

cette chanson décidément bien fichue "né en 17 à leidenstadt" finit par ce voeux ardent dont j'ai toujours compris l'importance.
 . "  Et qu'on nous épargne toi et moi si possible très longtemps
d'avoir à choisir un camp "  .     

Ce texte de Grand Pierre donne le frisson, quand on pense à la manière dont cela s'est passé.

Par contre, il me semble qu'il est parfois nécessaire de "mouiller sa chemise" pour ne pas laisser advenir tout et n'importe quoi. Nous avons tous, à un moment ou un autre, une décision à prendre, pas à cette échelle, évidemment, mais parfois avec des conséquences sur le bien-être de quelqu'un d'autre.

N'est-ce pas important également ?

Parfois, il est bon de se taire pour ménager les susceptibilités ; d'autre fois, il faut être assez subtil pour réagir en fonction de ce que l'autre est prêt à entendre. Il est même parfois nécessaire d'aller au-delà si c'est pour obtenir un résultat positif pour d'autres, à plus grande échelle.

Je crois que le silence peut être d'or, mais également la parole, le dialogue... Tout dépend des circonstances.

Morgan Kane a écrit:

stip a écrit:

 . "  Et qu'on nous épargne toi et moi si possible très longtemps
d'avoir à choisir un camp "  .     

Je connaissais les paroles du pasteur.

Je suis impressionnée par la chanson de Goldman dont la qualité m'a surprise.

Je suis d'accord avec son vœu qui me paraît relever de l'impossible.  

Ne sommes nous pas condamnés à choisir ?  

Tout dépend de quoi on parle : entre le bien et le mal ? Entre l'indifférence et l'action ?

Morgan Kane a écrit:

En fait, ma situation professionnelle m'interdit un engagement public et je me le reproche quand je vois la manière dont la situation sociale et politique évolue.

Te sentirais-tu d'attaque pour un engagement public, si tu le pouvais ?

morgan dit:


Exemple à la marge: une dame dans un laboratoire venu pour des analyses se voit refuser le tiers payant pour sa fille de plus 16 ans qui n'est pas enregistrée sur sa carte vitale.

Elle commence à s'en prendre au personnel sur le thème : " Si j'étais une immigrée, vous ne feriez pas tant d'histoires ! "

Je suis intervenu assez sèchement. Elle était furieuse. J'aurais probablement dû ajouter une explication qui de toutes les manières n'aurait servi à rien .....


là,la solidarité nationale est loin???? que ce dimanche est vite oublié!

Je ne sais pas si on pardonne, mais on évite peut-être de faire une remarque, dans ce cas.

marie-josé a écrit:

Morgan a écrit:

Exemple à la marge: une dame dans un laboratoire venu pour des analyses se voit refuser le tiers payant pour sa fille de plus 16 ans qui n'est pas enregistrée sur sa carte vitale.

Elle commence à s'en prendre au personnel sur le thème : " Si j'étais une immigrée, vous ne feriez pas tant d'histoires ! "

Je suis intervenu assez sèchement. Elle était furieuse. J'aurais probablement dû ajouter une explication qui de toutes les manières n'aurait servi à rien .....

là,la solidarité nationale est loin???? que ce dimanche est vite oublié!

Je ne pense pas qu'on puisse comparer cet exemple à la solidarité nationale.

Ce que les gens ont tendance à oublier, c'est que le personnel d'une administration, de même que dans le privé parfois d'ailleurs, le personnel est obligé d'appliquer les règles, quelle que soit la personne devant soi. Si un immigré bénéficie d'une prise en charge totale alors qu'un Français n'est pas dans ce cas, le salarié agit en fonction de règles en vigueur. Il n'y a donc pas lieu d'agresser le personnel qui ne choisit pas, mais fait uniquement son travail.

Dans le cas précité, ce n'était pas bien grave puisque la dame en question allait être remboursée, devant simplement avancer l'argent. Par contre, certains profitent du système.

Je vais citer un exemple : ça se passait il y a quelques années, quand les médecins se rendaient presque systématiquement à domicile quand ils se faisaient appeler chez quelqu'un. Or, certains lascars (français ou pas) avaient la fâcheuse habitude de ne pas venir au cabinet médical, attendant toujours 19h pour téléphoner afin que le médecin vienne chez eux. C'était agaçant pour lui, mais il n'avait guère le choix. Le toubib en question m'a raconté qu'il s'est ainsi fait réveiller en pleine nuit (2h heures de matin, je crois) par un de ces gaillards. Sa femme avait pris la communication et lui, évidemment couché, demandait à son épouse de prendre quelques renseignements afin de savoir s'il y avait urgence ou si cela pouvait attendre le lendemain. Comme elle lui posait la question, le médecin l'a entendu répondre : "Il n'a qu'à venir, il est payé pour ça !"

Joli, non ?

Il s'agissait de quelqu'un qui bénéficiait de la CMU (Couverture Maladie Universelle) dont peuvent bénéficier des personnes à revenus faibles.

Ma belle-soeur, en pharmacie, se plaignait également de l'exigence de certains de ces bénéficiaires.

Je ne sais pas si on pardonne, mais on évite peut-être de faire une remarque, dans ce cas.

marie-josé a écrit:

Nelly a écrit:

"On pardonne aisément à ceux qu'on n'a pas le pouvoir de punir."  [Filippo Pananti]

Je ne sais pas si on pardonne, mais on évite peut-être de faire une remarque, dans ce cas.

là, je crois que je ne saurais me taire ,que je puisse punir ou pas, la personne entendrait mon avis bien ciblé

Je sais que tu as la répartie facile et que tu saurais essayer de clouer le bec à bien du monde. Pourtant, qu'en est-il si cette personne fait partie de la hiérarchie et a un pouvoir sur toi ? Il faut parfois bien y réfléchir avant de s'en prendre à quelqu'un "au-dessus" de soi. Ca peut aussi être ailleurs qu'au travail !

Acteur ou autre, pouvez-vous vous mettre un instant dans la peau de quelqu'un qui ne s'appartient plus ? Ce doit être terrifiant !

Morgan Kane a écrit:

Nelly a écrit:

« Une actrice ne s’appartient plus. Elle appartient à tous ceux qui la contemplent. »  [Ava Gardner]

Acteur ou autre, pouvez-vous vous mettre un instant dans la peau de quelqu'un qui ne s'appartient plus ? Ce doit être terrifiant !

Pour un acteur, cela fait partie de son métier.

En fait, toute personne que le métier expose aux médias, à l'opinion publique, appartient un peu à celui-ci. On l'a vu avec l'épisode F. Hollande à moto. c'est la contrepartie du pouvoir et de la notoriété recherchées.

Il est certain qu'à ce niveau, il faudrait être exemplaire dans son comportement. Le problème n'a pas seulement été la sortie à moto, bien qu'au point de vue sécurité, c'était délicat, mais le but de sa sortie.

Morgan Kane a écrit:

J'habite dans une petite ville et mon métier me conduit à une certaine présence dans les médias. De ce fait, je fais attention à la manière dont je m'habille, dont je me comporte. Etre salué par son boulanger par un " Je vous ai vu à la télé hier " ou par un passant " Merci pour ..." ou à l' inverse, être prise à partie dans la rue, représente une contrainte.

Il s'agit certes d'une contrainte, mais elle est acceptable. Par ailleurs, quand tu sors de ta ville, que tu te déplaces plus loin, je suppose que tu peux rester anonyme. De plus, j'imagine que les paparazzi où les drones ne viennent pas encore t'embêter à domicile.

Morgan Kane a écrit:

Il faut vivre avec ou changer de métier.

Maintenant, vivre comme un esclave qui ne s'appartient vraiment plus .... J'ai du mal à me l'imaginer.      

Et c'est pourtant de cela qu'il s'agit, de moins c'est ainsi que je le comprends dans la citation. La popularité vaut-elle cette forme d'emprisonnement ?

A la fois sage et astucieux. Savoir trouver le meilleur dans les capacités de chacun est un don qui ne faut pas négliger. Pour autant, il ne faut pas être aveuglé, mais veiller à ce que les défauts n'obscurcissent pas le résultat souhaité !

De plus, la diversité peut être une force quand le tout se fait en parfaite harmonie. Là, j'ai un parfait exemple dans notre équipe de bénévoles. Le tout est de savoir détecter les souhaits ou les talents cachés et de préserver la sensibilité de chacun.

Orphelins ? Peut-être, mais inconsolables ? Auriez-vous envie de revenir en arrière ?

anémone a écrit:

Nelly a écrit:

"Nous sommes les inconsolables orphelins des mesures du passé."  [Denis Guedj]

Orphelins ? Peut-être, mais inconsolables ? Auriez-vous envie de revenir en arrière ?

Chaque époque apporte de nouvelles choses, aucun regret du passé sauf peu être le bonheur familial avec l'éducation que nous avons eue .
Maintenant on revient à certaines  façons d'éduquer qu'on avait mis de côté et qui au fond avaient du bon....

Je demande à voir, en ce qui concerne l'éducation !  

Personnellement, j'aimerais que les valeurs civiques et de respect soient inculquées à différents niveaux (familial, scolaire, etc.), mais je crains que la famille ne suive pas. Ceux qui ont voulu apprendre le savoir-vivre à leurs enfants l'ont toujours fait. Je ne crois pas qu'une obligation serve à grand-chose ! Et quand la base manque, que fera l'enseignant ?

Quelqu'un sait décrypter ?