Les clefs du bien-être au quotidien

Quelques conseils : certains peuvent s'intégrer au rythme quotidien.

Votre bien-être n'est pas celui de votre voisin. A chacun de choisir...

Bon voyage !

Il nous est impossible de fermer les oreilles. Nous ne pouvons donc pas nous isoler des bruits extérieurs. Toutefois, nous pouvons modifier la façon dont nous les percevons. Certains sons choisis peuvent même nous soigner !

Apprivoisez vos oreilles, et vous ferez de l'ouïe un nouvel instrument de bien-être...

Un pavillon, un cornet, quelques osselets qui s'entrechoquent, un nerf auditif... Il suffit d'un dispositif assez simple pour que le monde nous soit audible. Mais entendre n'est pas écouter. Pour que l'ouïe nous apporte plaisir et équilibre, nous devons y ajouter un brin de conscience...

Nous ne prêtons pas souvent attention aux sons, sauf pour écouter de la musique. C'est dommage... L'ouïe est une porte ouverte sur le monde qui nous met en relation avec des espaces qui échappent aux autres sens, notamment à la vision. Faites-en l'expérience : rendez-vous dans un lieu que vous connaissez bien (votre balcon, un jardin public, une rue où vous aimez vous promener, un coin de nature que vous appréciez), asseyez-vous confortablement et fermez les yeux. Essayez de repérer les bruits, de les reconnaître, de trouver leur source... Vous découvrirez cet environnement sous un autre jour.

Les bruits extérieurs ne représentent pas tous une agression. Ecoutez le chant des oiseaux, le ressac de la mer ou le souffle du vent...

marie-josé a écrit:

alors ,effectivement,comme il y a quelques arbres dans ma rue, à partir de 20h ,quand les gens sont devant leur TV, que les chiens ont fait leur dernier tour du pâte de maisons, que les grues et marteaux piqueurs ce sont arrêtés.....alors là oui, j'apprécie le pépiement des oiseaux, le roucoulement des pigeons,et parfois trop souvent le cris de mouettes rieuses qui se fiche de me gâché ce plaisir!

Il est toujours curieux de s'apercevoir à quel point on aime ce qui nous manque ; dans ton cas, le silence après l'effervescence de la journée. Il est dommage que nous ne sachions pas l'apprécier plus souvent.

Un symbole qui voyage

Dans toutes les cultures du monde, l'oreille possède une dimension symbolique importante. Elle est toujours liée à la communication, le plus souvent avec le divin. Le dieu hindou Ganesha, représenté avec une tête d'éléphant, dirige ses larges oreilles en direction de l'intelligence cosmique, de la voie supérieure. D'ailleurs, dans les traditions orientales, les oreilles sont le signe visible de la sagesse. Bouddha est figuré avec de longs lobes d'oreille qui pendent jusque sur ses épaules. Les philosophe chinois Lao-Tseu, auteur d'un des textes fondateurs du taoïsme, avant, paraît-il, des oreilles longues de 7 pouces. Comme si le fait d'être à l'écoute des autres et du monde était un signe d'évolution spirituelle... En Afrique, il s'y ajoute une dimension sexuelle : le pavillon de l'oreille représente la verge, et le canal auditif le vagin. La parole ensemence l'être spirituel, comme le sperme l'être matériel.

Entendre ou écouter ?

Ces sons, nous pouvons nous laisser envahir par eux, sans y prêter attention, ou devenir acteurs de l'audition. C'est toute la différence entre entendre et écouter. Entendre, c'est se laisser pénétrer par un environnement sonore sans cherche à dissocier les sons, sans les identifier ni les juger. Ecouter et entendre ont des applications différentes. Il est bon de savoir simplement entendre lorsqu'on s'offre un moment de détente avec un disque d'opéra que l'on aime particulièrement. Il n'est pas utile alors de chercher à étudier les qualités sonores de la flûte ou de juger la qualité vocale de la chanteuse. Les vibrations sonores pénètrent en nous et provoquent une émotion sans que notre pensée intervienne. En revanche, lorsqu'un ami nous raconte ses déboires amoureux, nous devons être présents à ce que nous entendons, attentifs, de manière à pouvoir lui répondre et le soutenir.

Le passage entre ces deux niveaux d'écoute se fait souvent de manière instinctive : lorsque nous sommes en train de traverser au passage pour piétons et qu'une voiture arrivant à vive allure freine brutalement au dernier moment, le crissement caractéristique des pneus nous alerte en une fraction de seconde, changeant sur-le-champ l'attention nous portons à notre environnement sonore. C'est grâce à ce basculement immédiat que nous pouvons réagir face au danger. Comme nos très lointains ancêtres...

marie-josé a écrit:

Simplement écouter
La personne qui répond reprend juste ce que dit l'autre. Elle ne joue pas non plus au perroquet évidemment, mais elle n'ajoute rien, elle écoute simplement.
Elle s'oublie pour être toute entière à l'autre, totalement disponible à ses soucis (mais ca pourrait être des joies !). Parfois, nous avons du mal à faire passer l'autre au premier plan.

Il est effectivement difficile de faire passer l'autre au premier plan. Mais je crois que c'est humain. Et est-ce bien grave dans la mesure où nous écoutons quand même avec attention ?

marie-josé a écrit:

Ce ne sont pas les mots qui sont difficiles à trouver, c'est la position d'écoute totale qui demande un effort. Cet effort est d'autant plus important que l'on ne s'intéresse pas vraiment à l'autre. Si cet autre est quelqu'un que vous aimez, que vous avez vraiment envie de comprendre, c'est beaucoup plus facile évidemment !

Tu as raison, plus la personne est proche, plus notre écoute est bonne. Il n'en reste pas moins que certains, même proches, ont du mal à "écouter" ! Ils jugent sur ce qu'ils voient sans entendre la souffrance, même d'un proche !

Pas plus tard que la semaine dernière, quelqu'un me racontait que sa soeur n'était moralement pas bien. Je pense qu'elle est plus ou moins dépressive. Son mari ne comprend pas, rien. Il n'admet pas que son travail de tous les jours ne soit pas fait, qu'elle puisse être fatiguée, démotivée... Elle a tout ce dont elle a besoin (à son avis), de quoi se plaint-elle ?

marie-josé a écrit:

Savoir écouter ,n'est pas donné a tout le monde!

Je crois qu'il s'agit, d'une certaine manière, d'un don qu'on développe ou pas. Certains sont totalement indifférents à ce qu'il arrive à d'autres et c'est grave. Par contre, ces mêmes égoïstes aimeraient qu'on tienne compte de leur propre souffrance, le cas échéant !

marie-josé a écrit:

En quoi consiste l’écoute ?

L’écoute demande de faire un effort sur soi, d’intérêt, de concentration, d’attention et de se montrer vraiment disponible pour son interlocuteur. Mais cela reste avant tout une preuve d’estime pour l’autre, avec l’envie de lui accorder du temps et de lui venir en aide...

Certaines personnes n'ont personne à qui se confier. Il leur arrive de se retrouver seules à devoir prendre une décision, voir de subir une grosse difficulté. Elles ne réussissent pas à prendre du recul ! A la permanence d'accueil, nous avons récemment reçu un homme qui n'en finissait plus de raconter ses problèmes... On avait l'impression qu'il vidait tout son trop-plein gardé en lui. En fait, j'ai compris qu'il avait déversé également toute sa litanie à l'une ou l'autre administration sans être écouté. Il faut dire qu'au bout d'un moment, il soûlait avec ses paroles. Nous avons essayé d'entendre sa souffrance, tout en tempérant ses dires.

marie-josé a écrit:

Ecouter, c’est donc éviter le silence passif.

Un silence peut effectivement être passif ou actif. Dans le cas ci-dessus, il y avait une différence, semble-t-il entre les silence de l'administration et le nôtre, moins rebutant !

Un foetus dans l'oreille

Regardez de près le pavillon d'une oreille : son dessin ressemble à celui d'un foetus dans le giron maternel, prêt à naître, jambes et bras repliés, tête en bas. C'est cette observation qui a conduit certains médecins à considérer la région auriculaire comme une zone réflexe, au même titre que la plante des pieds ou l'iris. Nous aurions, sur l'oreille, des points énergétiques correspondant au reste du corps. En stimulant certains de ces points avec une aiguille, comme on le fait en acupuncture, on peut soulager de nombreux troubles. L'auriculothérapie a notamment fait ses preuves dans le sevrage tabagique.

Le semple fait d'apprendre à écouter et à entendre,, à des moments différents, vous aidera à faire de la fonction auditive un véritable instrument de bien-être : de détente autant que de concentration. Vous développerez des qualités auditives incomparables, vous pourrez faire des sons vos alliés au lieu de les subir, comme nous le faisons la plupart du temps. Vous pourrez par exemple vous abstraire d'un milieu bruyant ou bien focaliser votre attention, lorsque vous l'estimerez nécessaire, sur la source de votre choix. Vous pourrez savourer le monde les yeux fermés...

Citation :

Vous pourrez par exemple vous abstraire d'un milieu bruyant ou bien focaliser votre attention, lorsque vous l'estimerez nécessaire, sur la source de votre choix. Vous pourrez savourer le monde les yeux fermés...

Pour ce qui me concerne, il y a encore du boulot. Un bruit continu et désagréable m'agace prodigieusement. Par exemple, s'il me fallait vivre dans un appartement dont les voisins feraient sans cesse un bruit en criant, en claquant les portes, en marchant avec des talonnettes, je ne supporterais pas. Ou un chien qui aboie sans arrêt ! De même, si nos voisins se mettaient à scier du bois ou à tondre leur gazon à des heures impossibles serait inacceptable pour moi. Qu'en est-il pour vous ? Pouvez-vous vous retirer dans vos pensées en faisant abstraction d'un tel environnement ?

marie-josé a écrit:

Les sols des apparts son du plancher, vous pouvez donc imaginer le bruit que fait un enfants qui joue au dessus de votre tête avec des petites autos qu'ils glisse sur le plancher, un jeu de quilles, des blocs de construction en bois, des billes, etc.............

Parfois, il est quasi impossible d'entendre ma radio, tellement le bruit est fort.

Je ne sais pas comment tu fais pour tenir. Je ne supporte pas du tout le bruit incessant et qui revient jour après jour...

marie-josé a écrit:

Les différentes personnes qui viennent s'occuper de l'enfant ,réagissent différemment à ce bruit ,certaines essaye de le minimiser mais d'autres non!

Sachant cela , ma proprio ,m'a demandé si cela ne nous dérangeais pas trop????

que répondre?
Bon c'est assez bruyant mais quand on sait l'avantage qu'elle nous donne financièrement, il est difficile de réclamer.
Alors je lui ai répondu que dans la journée,l'enfant devait pouvoir jouer, ce n'est pas sa faute s'il doit rester à la maison ;a cause du mauvais temps!

Je comprends qu'il ait été difficile pour toi de répondre différemment. Pourtant, une petite isolation phonique aurait été la bienvenue...

marie-josé a écrit:

nous nous en accommodons, et quand le bruit est des plus fort, j'entame la lecture d'un nouveau roman, et prise par l'action là, oui, le m'évade dans ma bulle.
c'est la seule façon pour oublier ce bruit parfois infernal.

C'est bien de réussir à t'isoler dans ta bulle en lisant ! C'est une force. C'est vrai que je réussissais, au bureau, à travailler en faisant fi de certaines discussions inévitables autour de moi. D'autres ne réussissaient même pas à téléphoner quand quelqu'un parlait dans la même pièce. Il m'arrivait même de réfléchir sur un dossier, en me coupant des sons émis à l'extérieur de mon espace vital.

Sons, émotions, souvenirs

Certaines sonorités nous émeuvent alors que d'autres nous irritent. C'est que les sons font résonner nos souvenirs les plus lointains. Jusqu'à notre vie intra-utérine... Si la musique adoucit les moeurs, c'est peut-être parce qu'elle nous rappelle les rythmes et les mélodies que nous entendions alors...

Les piaillements des écoliers dans cette cour d'école font plaisir à celui-ci car ils lui rappellent une période heureuse de son existence. Mais pour son voisin, ce bruit sera proche de l'horreur tant il lui fera revivre les affres qu'il a traversées pendant sa scolarité. Les sons ont un pouvoir d'évocation puissant. Ils font naître en nous des émotions parfois contradictoires. Cela ne vient pas des sons eux-mêmes, mais de la façon dont notre cerveau les reçoit et les interprète. C'est que nous entendions déjà pendant notre vie intra-utérine.

Qu'entend le foetus ?

L'ouïe est l'un des premiers sens à se développer. Au cours du cinquième mois de gestation, le foetus perçoit très clairement les sons et il y réagit. Il distingue mieux les vibrations plus graves de la voix paternelle, mais le timbre plus aigu de la mère résonne à l'intérieur de la formidable caisse de résonance qu'est le corps maternel. Le foetus discerne nettement ses battements cardiaques et même le ronronnement du placenta. Car le placenta émet en permanence un bruit de fond que les chercheurs ont découvert, à leur grande surprise, en tentant d'enregistrer les sons perçus par le foetus. Bébé entend lorsqu'on chante, parle ou qu'on écoute de la musique. Et il mémorise. Une étude effectuée au Japon a montré que les enfants dont la vie intra-utérine s'était déroulée près de l'aéroport d'Osaka, étaient calmés, après la naissance, par le bruit des avions.

Cela explique pourquoi, aussi loin que remontent nos souvenirs, certains sons nous ont horripilés, attristés, déprimés ou au contraire détendus et émus. In utero, nous étions baignés dans les hormones maternelles. Quand notre mère était joyeuse ou détendue, nous nagions dans des hormones de bien-être, mais quand elle était triste ou en colère, nous baignions dans des hormones de stress. Les bruits sont associés, au plus profond de notre être, à ces sensations. Il y a fort à parier que les mamans concernées par l'étude japonaise n'étaient pas stressées par le bruit des avions...

anémone a écrit:

Oui Nelly, nous avons connu durant des années les bruits de voisinage, de perceuse, de cavalcade, de scènes de ménage, de réunions tardives de jeunes sur les paliers... En plus mon travail de gardienne m'obligeait quand un locataire portait plainte, d'aller voir le ficheur de trouble...D'appeler les pompiers quand un chien, laissé seul plusieurs jours ,s'était coincé la tête sur le balcon et pleurait, gémissait..

J'imagine effectivement que, quand il y avait un bruit quelconque, il y avait deux raisons d'être agacée : le bruit proprement dit, mais également le fait de savoir à l'avance que quelqu'un allait s'en plaindre et de devoir intervenir. Je comprends que tu apprécies d'autant plus le calme.

anémone a écrit:

Cela m'a tellement enquiquiné, que je supporte de plus en plus difficilement le bruit, la foule...

A partir du moment où tu choisis le lieu et que tu sais que ce n'est qu'occasionnel, tu réussis quand même à supporter ou tu te sauves en courant ?

anémone a écrit:

Début Aout commence la grande fête des étincelles aquatiques sur notre étang, seront réunies plus de 2000 personnes pour admirer le spectacle...

Tu ne te sens pas à ton aise au milieu d'inconnus ? Ils ne te voient même pas...

anémone a écrit:

et moi je tiendrais le stand des boissons chaudes ( café, chocolat ) au milieu des gradins.... mais le bénévolat implique quelques sacrifices !!!

A cet endroit-là, tu seras un personnage important... mais invisible. Tout le monde aura soif et envie de se réchauffer. A moins de te mettre dans une tenue spéciale, tu resteras plutôt anonyme. Et tu seras entourée d'ami(e)s dans un espace restreint, un peu comme dans ta loge de gardienne, où tu étais chez toi ! Qu'y craindrais-tu ?

Le pouvoir des sons

Toute notre vie auditive se déroule sur le même modèle. Les sons que nous percevons sont comparés à ceux que nous avons déjà perçus. S'ils sont proches d'un modèle, l'émotion associée émerge au fur et à mesure des années, mais le mode d'échantillonnage reste le même. C'est ce qui explique la disparité énorme entre les effets que produisent les sons sur différents individus. Il suffit que le bruit des vagues sur les rochers soit associé à une expérience de peur pour qu'à jamais cet environnement sonore réveille une sensation de malaise.

Nelly a écrit:

Le pouvoir des sons
Toute notre vie auditive se déroule sur le même modèle....

Toute notre vie auditive et sensitive se déroule sur le même modèle !!! Les sens ont aussi une importance capitale pour les êtres que nous sommes et mêmes les animaux. Ceux là procurent le bien-être et la sensation de détente et de joie de vivre nécessaire pour être bien au quotidien. C'est vraiment un sujet d'approche philosophique que j'aurais aimé aborder... plus tard !
Je reviendrais sur le forum bientôt Nelly !!! je n"ai pas encore installé le Net chez moi ....Je voulais l"installer au bureau mais j'ai changé d'avis...Ça sera chez moi !

Charlestone a écrit:

Nelly a écrit:

Le pouvoir des sons
Toute notre vie auditive se déroule sur le même modèle....

Toute notre vie auditive et sensitive se déroule sur le même modèle !!! Les sens ont aussi une importance capitale pour les êtres que nous sommes et mêmes les animaux. Ceux là procurent le bien-être et la sensation de détente et de joie de vivre nécessaire pour être bien au quotidien. C'est vraiment un sujet d'approche philosophique que j'aurais aimé aborder... plus tard !

Nous comptons sur toi. N'hésite pas à "citer" pour revenir sur des sujets sur lesquels tu n'avais pas donné d'avis et qui t'intéressent.

Charlestone a écrit:

Je reviendrais sur le forum bientôt Nelly !!! je n"ai pas encore installé le Net chez moi ....Je voulais l"installer au bureau mais j'ai changé d'avis...Ça sera chez moi !

Contente de l'entendre. Nous sommes trop peu nombreux, en ce moment, et avec les problèmes oculaires de Brumes, les occupations des grands-mères qui gardent leur progéniture, les absences à l'occasion des vacances..., il faut tenir bon.

Charlestone a écrit:

Nelly a écrit:

Le pouvoir des sons
Toute notre vie auditive se déroule sur le même modèle....

Toute notre vie auditive et sensitive se déroule sur le même modèle !!! Les sens ont aussi une importance capitale pour les êtres que nous sommes et mêmes les animaux. Ceux là procurent le bien-être et la sensation de détente et de joie de vivre nécessaire pour être bien au quotidien. C'est vraiment un sujet d'approche philosophique que j'aurais aimé aborder... plus tard !
Je reviendrais sur le forum bientôt Nelly !!! je n"ai pas encore installé le Net chez moi ....Je voulais l"installer au bureau mais j'ai changé d'avis...Ça sera chez moi !

cela fait plus d'un an qu'on t'entend dire cela
sont pas rapide dit donc chez toi?

"Psychanalyse de la chanson"

C'est le titre d'un livre écrit par le psychanalyste Philippe Grimbert. Il y explique que notre attirance pour la chansonnette est née pendant notre vie intra-utérine, lorsque nous étions bercés par "un bien modeste orchestre, tout juste capable de charmer l'oreille en formation avec une musique de chambre d'enfant, mais tout de même composée de trois éléments : la rythmique des battements du coeur foetal associés à ceux du coeur maternel, et la mélodie de la voix d'une chère maman chantant sur la ligne de basse de la voix paternelle. Voilà ce qui vous a bercés, vous qui vous pensiez isolés dans une bulle de pur silence. Les rumeurs de la vie, les mots d'amour, les drames et les bonheurs familiaux, tout vous est parvenu sous une forme musicale".

L'ouïe et le bien-être

Il nous est possible de modifier les émotions que les sons font naître en nous : conserver les bonnes, apprivoiser les mauvaises. Nous pouvons ainsi, peu à peu, utiliser l'univers sonore pour notre bien-être. D'autant que les vibrations des bruits touchent aussi le reste du corps. Les sons nous caressent...

Nous possédons d'étonnantes facultés de discrimination sonore que nous utilisons rarement. Faites-en l'expérience : où que vous soyez, fermez les yeux un instant et laissez-vous pénétrer par les bruits environnants. Puis focalisez votre attention sur l'un d'eux. Immédiatement, les autres sons semblent refluer. Si vous modifiez votre point de fixation, l'équilibre sonore suivra ce mouvement. Vous pourrez ainsi constater que, même si tous les individus présents au même instant dans le même environnement sonore reçoivent les mêmes vibrations, chacun peut ensuite en tirer profit à sa façon.

Lorsque vous portez votre attention sur un son, les autres perdent de leur intensité. Nous pouvons ainsi nous abstraire d'un milieu trop bruyant.

Comment utiliser les sons pour se sentir bien ?

Pour pactiser avec les sons, il faut faire chaque jour quelques minutes d'exercice sensoriel. Choisissez un disque que vous appréciez et qui vous apaise (classique, jazz). Allongez-vous dans un endroit calme, fermez les yeux et écoutez. Portez votre attention sur un des instruments. Essayez de suivre uniquement cette ligne musicale. Si des pensées parasites vous assaillent, ne les repoussez pas, laissez-les vous traverser sans vous y attarder et concentrez-vous de nouveau sur la source sonore que vous avez choisie. Cet exercice vous apprendra à exercer votre attention, à la diriger sur un objet précis. Vous aurez plus de facilité, ensuite, à vous abstraire d'un milieu bruyant pour éviter la fatigue ou à percevoir sans tendre l'oreille une conversation dans un milieu très animé.

Les sons qui font vibrer l'âme et le corps

Les sons ne pénètrent pas seulement en nous par les oreilles. Notre corps tout entier baigne dans les vibrations sonores, même si nous ne les ressentons généralement pas. Il faut qu'une musique soit extrêmement puissante pour que l'on sente dans son corps les vibrations produites par certains sons, particulièrement les plus bas.

Selon les textes traditionnels de la médecine chinoise, l'énergie des sons s'adresse aux différents organes. Au-delà du corps, c'est notre être tout entier qui est touché. Les philosophies orientales parlent des chakras, sortes de portes d'entrée de l'énergie. Nous en possédons sept, depuis la base (sur le périnée) jusqu'au sommet (sur le haut du crâne). Chaque chakra est associé à une note. En la prononçant longuement, dans un souffle, on peut faire résonner le chakra concerné et le débloquer si l'énergie n'y circule pas librement.

Les bruits de la nature

Certains sons ont un pouvoir évocateur qui échappe, dans la majeure partie des cas, aux expériences individuelles. Rares sont les personnes qui supportent mal le chant des oiseaux ou le murmure d'une cascade. C'est que ces sons résonnent profondément en nous et éveillent une émotion archaïque, primaire, qui nous ramène à notre rapport ancestral avec la nature. C'est pour cette raison que la relation avec les éléments naturels (vent, bruits d'eau, chants d'oiseaux...) est porteuse de détente et d'apaisement. Si vous n'habitez pas près d'une source, aux abords d'une forêt ou en bordure d'une plage, vous pouvez tout de même profiter de ces sons en ayant recours aux enregistrements de bruits naturels. Il en existe de nombreux. Certains sont associés à des musiques relaxantes qui, mêlées aux sons naturels, augmentent leur pouvoir apaisant.

Citation :

Rares sont les personnes qui supportent mal le chant des oiseaux

Notre fils avait une logeuse, à Montreuil, près de Paris, qui ne supportait pas le "bruit" des oiseaux. Ca l'agaçait. Il s'agissait d'une Tourangelle d'origine. Je me souviens que ça m'avait frappée car, en général, personne ne s'en plaint.

Nelly a écrit:

Citation :

Rares sont les personnes qui supportent mal le chant des oiseaux

Notre fils avait une logeuse, à Montreuil, près de Paris, qui ne supportait pas le "bruit" des oiseaux. Ca l'agaçait. Il s'agissait d'une Tourangelle d'origine. Je me souviens que ça m'avait frappée car, en général, personne ne s'en plaint.

Bonté, ici, nous nous régalons d'écouter les différents oiseaux de notre campagne ! tu ajoutes les vaches qui nous appellent quand on sort, notre coq qui se manifeste...que du plaisir, vu ce que nous avons enduré des années en région parisienne !!!

anémone a écrit:

Nelly a écrit:

Citation :

Rares sont les personnes qui supportent mal le chant des oiseaux

Notre fils avait une logeuse, à Montreuil, près de Paris, qui ne supportait pas le "bruit" des oiseaux. Ca l'agaçait. Il s'agissait d'une Tourangelle d'origine. Je me souviens que ça m'avait frappée car, en général, personne ne s'en plaint.

Bonté, ici, nous nous régalons d'écouter les différents oiseaux de notre campagne ! tu ajoutes les vaches qui nous appellent quand on sort, notre coq qui se manifeste...que du plaisir,

Ici, nous apprécions également ces concerts, ces chamailleries entre oiseaux. Nous n'avons pas de vaches, ni de poules, par contre. De temps en temps, on entend un âne. Son braiment nous parvient depuis un parc situé de l'autre côté de la route départementale et on ne demandait ce que c'était, au début !

anémone a écrit:

vu ce que nous avons enduré des années en région parisienne !!!

Mais il y a des zoiseaux aussi, en région parisienne !

anémone a écrit:

Nelly a écrit:

Citation :

Rares sont les personnes qui supportent mal le chant des oiseaux

Notre fils avait une logeuse, à Montreuil, près de Paris, qui ne supportait pas le "bruit" des oiseaux. Ca l'agaçait.

Bonté, ici, nous nous régalons d'écouter les différents oiseaux de notre campagne ! tu ajoutes les vaches qui nous appellent quand on sort, notre coq qui se manifeste...que du plaisir, vu ce que nous avons enduré des années en région parisienne !!!

En ce moment, le temps est orageux. Il ne pleuvait pas, ce matin, quand j'ai épluché mes légumes, installée sur la terrasse. J'ai voulu faire un exercice noté ci-dessus, à savoir me concentrer sur un bruit spécifique en évacuant les autres bruits. J'avais choisi d'écouter les piaillements des oiseaux et, curieusement, pas un bruit ne filtrait pendant un bon moment ! J'étais sidérée car c'est totalement inhabituel. Puis, j'ai entendu quelques petits cuicuis isolés. Ils se parlaient, mais ne chantaient pas ! Je pense que le temps orageux les gênait.

Chanter, émettre des sons, ressentir en soi leurs vibrations, entendre les sons que la voix produit à l'extérieur... Le simple fait de chanter fait intervenir notre corps tout entier. C'est même une véritable thérapie. Redécouvrez la vie en chantant...

Dans certaines sociétés traditionnelles, les tâches de la vie quotidienne se font en fredonnant ou en psalmodiant, comme si la voix soutenait le travail du corps. Les enfants chantent spontanément, seuls ou entre eux. Dans toutes les religions, le chant est un instrument de concentration et de relation avec le principe divin. Alors, n'hésitez pas : chantez seul, chantez avec des amis, organisez des soirées de chansons, improvisez un karaoké chez vous... (Anémone, tu vois ce qui t'attend à notre prochaine rencontre... ).

Que se passe-t-il dans le corps ?
Quand nous chantons, le corps tout entier participe à l'exercice. Les muscles du visage et de la bouche, la langue, les cordes vocales, le larynx, le pharynx, les poumons, les muscles thoraciques, le diaphragme, les muscles abdominaux... L'ensemble du corps est sollicité à travers la posture : pour pouvoir émettre un son clair et puissant, il faut que le cou soit bien droit, dans le prolongement de la colonne vertébrale, et la tête parfaitement en équilibre au sommet du cou de manière à ne pas crisper les épaules. Ainsi, l'air peut sortir librement.

Le son est produit par le passage de l'air expiré à travers le larynx. Cet ensemble de cartilages et de muscles renferme les cordes vocales, faussement nommées puisqu'elles ne ressemblent en rien aux cordes d'un violon. Ce sont de petits muscles qui mesurent entre 15 et 25 mm. Plus elles sont tendues, plus elles vibrent vite et plus le son produit est aigu. A l'inverse, lorsqu'elles se détendent, elles vibrent plus lentement et le son devient grave.

Le son est ensuite modulé par la caisse de résonance et la bouche qui le forme comme un potier façonne sa glaise. La puissance du son et sa tenue dépendent de la quantité d'air expulsé des poumons et de la force du souffle.

Chanter pour aller mieux

Le simple fait de chanter permet de stimuler le souffle, maîtriser la respiration, aiguiser la concentration. Les vibrations qui se répercutent dans le corps dynamisent les fonctions organiques. Les sons les plus aigus résonnent dans le haut du corps jusque dans le crâne. Ils stimulent le système nerveux, chassent les maux de tête et les idées noires. Les sons, les plus graves résonnent, quand à eux, dans le bas du corps, favorisent la digestion, détendent les muscles des jambes et du bassin..on doit ces constatations à Marie-Louise Aucher, cantatrice et professeur de chant, qui a mis au point la psychophonie, une technique de développement personnel entièrement axée sur le chant. La psychophonie soulage les problèmes de posture, l'asthme, la déprime...

La psyphophonie a également donné naissance au chant prénatal : les futures mamans chantent, en groupe, pour communiquer avec leur bébé et préparer l'accouchement. Le moment venu, elles peuvent émettre des sons capables de détendre les muscles du périnée et de stimuler les contraction utérines. Après la naissance, elles continuent à chanter pour leur bébé afin d'établir une continuité sensorielle. Le père peut participer à ces cours, afin d'entrer en relation avec son bébé avant la naissance.

Citation :

Les sons les plus aigus résonnent dans le haut du corps jusque dans le crâne. Ils stimulent le système nerveux, chassent les maux de tête et les idées noires. Les sons, les plus graves résonnent, quand à eux, dans le bas du corps, favorisent la digestion, détendent les muscles des jambes et du bassin.

Je crois qu'il va falloir que je me remette à chanter... dans ma salle de bains s'il y a autant d'effets bénéfiques : plus de migraines, meilleur digestion et détente des muscles ! Et c'est gratuit. Certains paient cher pour obtenir un résultat de cet ordre !

Coucou Anémone, il n'est pas du tout précisé qu'il faut chanter "bien" !

Nelly a écrit:

Citation :

Les sons les plus aigus résonnent dans le haut du corps jusque dans le crâne. Ils stimulent le système nerveux, chassent les maux de tête et les idées noires. Les sons, les plus graves résonnent, quand à eux, dans le bas du corps, favorisent la digestion, détendent les muscles des jambes et du bassin.

Je crois qu'il va falloir que je me remette à chanter... dans ma salle de bains s'il y a autant d'effets bénéfiques : plus de migraines, meilleur digestion et détente des muscles ! Et c'est gratuit. Certains paient cher pour obtenir un résultat de cet ordre !

Coucou Anémone, il n'est pas du tout précisé qu'il faut chanter "bien" !

Ahhhhhhhhh ça rassure ! mais il faudra que Rime aille se promener pendant mes exercices !!pourvu que l'installation de robinetterie tienne le coup...certains arrivent à tordre le métal !!! les seules qui acceptent mes vocalises sont les vaches du pré d'à côté...c'est vous dire combien j'imite la Diva !!!

anémone a écrit:

Nelly a écrit:

Coucou Anémone, il n'est pas du tout précisé qu'il faut chanter "bien" !

Ahhhhhhhhh ça rassure ! mais il faudra que Rime aille se promener pendant mes exercices !!pourvu que l'installation de robinetterie tienne le coup...certains arrivent à tordre le métal !!! les seules qui acceptent mes vocalises sont les vaches du pré d'à côté...c'est vous dire combien j'imite la Diva !!!

Mais arrête d'en rajouter ! Je serais réellement curieuse de t'entendre. Rime devrait un jour essayer de trouver un poème sur tes "beaux" chants ! Il aura peut-être des idées pour nous les décrire.

Citation :

Prenons exemple sur Dame Nature !

Ce QUE JE FAIS MAINTENANT Je ne me pose plus de questions ....

(pas pu tout lire)

Rime a écrit:

Je ne me suis pas laissé griser par le chant de la sirène,
Lorsqu’elle se mit à chanter vinrent les pompiers,
Que de tels bruits puissent sortir avec si peu de peine,
M’a fait réviser la conformation du gosier….

Que ces bruits incongrus si proches du grincement,
Dans la salle de bain trouve leur confinement,
M’horripile et à la fois me rassure grandement,
Car en période de chasse cela deviendrait un tourment…

Parfois, on ne sait si c’est un nouvel instrument de torture,
Elle croit imiter le chant d’une quelconque déesse,
Rendez vous compte ! c’est tout petit une voiture….
Elle arrive même à dérégler le GPS ….

Seul avantage, les étourneaux nous ont rapportés les cerises qu’ils nous avaient volés l’année dernière. A la seule condition évidemment que cela s’arrete….

Trop bon, Rime, je savais que tu trouverais les mots adaptés, même si je n'en crois pas un mot !

marie-josé a écrit:

hé bien mon Daniel,comme je te plains,
devoir subir un tel sévice
faut dire que cela passe mieux en alexandrin

Ta dulcinée a dépassé les décibels
croassement gênant,atmosphère dantesque
sans pitié, la douce demoiselle,
t'irriterait presque

je n'ai pas tes connaissances,alors mon écrit est très modeste

Mais tu ne vis pas ça au quotidien, non plus ! Pauvre Anémone, j'avais envie d'entendre les propos de Rime, mais n'en jetez plus, je suis persuadée que ce n'est pas très grave !

Les ennemis de la voix

La voix peut se casser, s'érailler... Ses pires ennemis sont l'alcool (il modifie le son de la voix) et le tabac (il fragilise les cordes vocales). Il faut faire attention également aux infections microbiennes de la zone rhino-pharingée. L'inflammation provoque des oedèmes qui empêchent les cordes vocales de vibrer. On est alors enroué ou aphone. Si vous avez la voix enrouée plus de deux semaines, consultez un spécialiste.

Luchon est une station où les chanteurs d'opéra vont soigner leur "cordes"/

Je peux témoigner... pas pour l'opéra bien sûr

Pastilles Euphon. Excellent quand on est aphone. (J'utilise... mais j'aime bien le grog C'est différent, mais c'est efficace aussi )

Brumes a écrit:

Pastilles Euphon. Excellent quand on est aphone. (J'utilise... mais j'aime bien le grog C'est différent, mais c'est efficace aussi )

L'alcool de ton grog modifie le son de la voix alors, c'est plutôt , en plus de !

Mais comme nous sommes dans les clefs du bien-être, nous pouvons peut-être rajouter une goutte de rhum...

Les pouvoirs de la musique

La musique et la médecine sont intimement liées. Depuis des millénaires, en Inde comme en Chine, au fond des forêts d'Afrique comme sur les sommets des Andes ou les dunes des déserts, les hommes soignent les maux avec des notes. Aujourd'hui, la science occidentale redonne à la musique sa dimension thérapeutique.

Tout le monde a déjà fait l'expérience du pouvoir de la musique. Vous rentrez chez vous énervé par une dispute avec un de vos amis. Vous tournez en rond, vous pestez, puis vous décidez d'écouter un peu de musique. Vous choisissez un disque calme et apaisant, vous vous allongez sur un divan et, peu à peu, vous sentez la tension qui s'évapore. Vos préoccupations restent les mêmes, mais la pression nerveuse s'est évanouie et vous voyez la situation avec plus de lucidité. Vous êtes mieux à même de réagir de prendre des décisions. Peut-être même prenez-vous votre téléphone pour appeler votre ami et poursuivre la discussion plus calmement.

Parfois, vous vous réveillez péniblement le matin. Vous avez du mal à sortir de la torpeur du sommeil. Un café et une douche fraîche vous aident à émerger, mais les brumes ne se sont pas tout à fait dissipées. Vous allumez la radio et vous tombez sur une chanson rythmée, gaie, entraînante... Sans vous en rendre compte, vous voilà sorti de la gangue qui vous retenait prisonnier.

Apaiser, dynamiser

La musique exerce une action directe sur le corps et sur le psychisme. Les vibrations sonores agissent sur le cerveau, puis sur l'ensemble du corps. Diverses recherches ont montré que l'écoute de la musique modifie le rythme cardiaque, l'amplitude respiratoire, la digestion, la sécrétion des hormones cérébrales, la tonicité musculaire... L'état mental et émotionnel est, lui aussi, rapidement modifié par l'écoute d'une symphonie ou d'une chanson de rock.

Toutes les musiques n'agissent pas de la même manière : un morceau calme, lent aux sonorités, graves, ralentit le rythme cardiaque et augmente l'amplitude respiratoires, alors qu'un morceau rythmé, aigu, violent a l'effet inverse. En outre, les goûts personnels modulent ces effets physiologiques.

D'autres recherches ont porté sur des données plus précises : l'impact précis des harmonies, des tempos, des mélodies, des choeurs, des différents instruments... Aujourd'hui, la musicothérapie repose sur des bases théoriques solides.

Des guérisseurs aux chirurgiens

Ces constatations, les guérisseurs, chamans ou médecin-men de toutes les civilisations les ont effectuées depuis des millénaires. Dans la médecine traditionnelle de l'Egypte ancienne, on délivrait les potions accompagnées de chants sacrés. Dans la médecine de l'Inde ancienne, la musique était un instrument thérapeutique à part entière.

En Occident, la musique et les chants avaient été relégués au rang de gestes magiques et écartés par la médecine moderne. Il a fallu attendre le milieu de XXe siècle pour qu'ils retrouvent leur place. Et quelle place ! La musicothérapie est pratiquée aujourd'hui dans les établissements hospitaliers pour préparer les patients aux interventions chirurgicales ou pour accompagner l'accouchement. Dans les cabinets privés, on l'emploie pour lutter contre certaines douleurs chroniques, pour soulager l'anxiété et la déprime... Les enfants en bénéficient eux aussi : on soigne ainsi leur hyperactivité, leur déprime ou leurs problèmes de concentration.

La pratique, même amateur, d'un instrument de musique ou du chant apporte un réel bien-être qui s'ajoute aux bienfaits que procure l'écoute de la musique.