Les chemins de la sagesse (3)

Nelly a écrit:

"Interroger, c'est enseigner."  [Xénophon]

C'était la méthode de Socrate, la maïeutique ....

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ma%C3%AFeutique_(philosophie)

Je suis assez d'accord avec lui, et dans les deux sens !

marie-josé a écrit:

Nelly a écrit:

« Ce qui pour nous fait le bonheur ou le malheur de notre vie, constitue pour tout autre un fait presque imperceptible. »  [Marcel Proust]

Je suis assez d'accord avec lui, et dans les deux sens !

tout depend de notre discretion

Pas uniquement, je ne pense pas. A certaines personnes, tu peux expliquer beaucoup, même dans les détails, mais elles ne comprendront toujours pas. Soit elles n'y attachent aucune importance, soit elles trouvent le problème banal parce qu'elles ne se sentent pas concernées, ou tout bêtement, elles ne sont pas en mesure de comprendre. Réfléchir dans un certain sens n'est pas donné à tout le monde !

C'est bien le moins, qu'il se respecte lui-même !

anémone a écrit:

Nelly a écrit:

"On respecte un homme qui se respecte lui-même."  [Honoré De Balzac]

C'est bien le moins, qu'il se respecte lui-même !

De toute façon une personne qui ne se respecte pas, ne peut pas  avoir ce sentiment envers les autres

Là, tu as parfaitement raison !

La question est quand même de savoir si nous pouvons le respecter... Il ne s'agit pas d'avoir la réciproque.

anémone a écrit:

Nelly a écrit:

anémone a écrit:

Nelly a écrit:

"On respecte un homme qui se respecte lui-même."  [Honoré De Balzac]

C'est bien le moins, qu'il se respecte lui-même !

De toute façon une personne qui ne se respecte pas, ne peut pas  avoir ce sentiment envers les autres

Là, tu as parfaitement raison !

La question est quand même de savoir si nous pouvons le respecter... Il ne s'agit pas d'avoir la réciproque.

Tout dépend la circonstance, dès que cela devient cruel, inhumain, on ne peut pas respecter ce genre d'individu...Là je ne respecte plus, j'agis en conséquence !

Je te reconnais bien, là !

En fait, pour moi, en cherchant l'exemple de quelqu'un qui ne se respecte pas, je pense à un alcoolique ou un drogué. En même temps, ce sont des malades, alors l'exemple n'est peut-être pas idéal, mais tu vois le sens.

Pour ma part, j'ai du mal avec les alcooliques..., je ne suis donc pas objective.

Il y a également ceux qui prennent des risques inconsidérés, comme skier hors piste en sachant le danger qu'ils courent et font courir aux sauveteurs, le cas échéant !

Effectivement, certains sont entassés dans de petites pièces. Je me demande comment on peut vivre sereinement, même chichement, dans ces conditions. Tout le monde doit avoir les nerfs à fleur de peau !

Il en va différemment quand c'est la culture d'un peuple, mais chez nous ?

marie-josé a écrit:

Nelly a écrit:

"Ce qui rend la pauvreté si dure, ce ne sont pas les privations, c'est la promiscuité."  [Marguerite Yourcenar]

Effectivement, certains sont entassés dans de petites pièces. Je me demande comment on peut vivre sereinement, même chichement, dans ces conditions. Tout le monde doit avoir les nerfs à fleur de peau !

Il en va différemment quand c'est la culture d'un peuple, mais chez nous ?

ou bien l'isolement!

Elle était encore d'une génération où les familles restaient rassemblées. L'isolement était moins fréquent que de nos jours. Mais je suis d'accord avec toi, sauf que l'isolement est difficile, que l'on soit riche ou pauvre !

Morgan Kane a écrit:

Les études sur les systèmes de familles étendues, dont les membres vivent ensemble, sous l'autorité d'un patriarche, montrent que c'est source de tensions, de rivalités, de conflits. D'après les démographes, comme Emmanuel Todd, ce système est loin d'être universel.      

Il est certain que tout ne se doit pas se passer sans tensions et rivalités. En même temps, ceux qui n'ont rien connu d'autre s'y sont habitués. Ce n'était qu'un exemple et je pense que, dans ce genre de contexte, on doit aspirer à un peu de solitude, de temps à autre.

Je ne prétends certainement pas qu'il faille revenir à cela, mais quand je vois à quel point certaines personnes en maison de retraite sont seules, pratiquement sans visite, je pense qu'il y a probablement un juste milieu à trouver. De nombreuses familles réussissent à le faire !

Je ne pense pas qu'il puisse en être autrement, sauf par accident, ce qui s'est déjà vu également.

Il est facile de faire des cadeaux, bien moins de donner réellement... Il est également important de savoir recevoir... avec le même plaisir que l'autre a à donner !

marie-josé a écrit:

Nelly a écrit:

« Savoir donner, peu le savent, c'est le secret du bonheur. »  [Anatole France]

Il est facile de faire des cadeaux, bien moins de donner réellement... Il est également important de savoir recevoir... avec le même plaisir que l'autre a à donner !

j'adore donner des cadeaux, de mon temps, de l'aide en tous genre, mais j'ai beaucoup plus de mal à recevoir! ça me met très mal à l'aise,pourtant celui qui me donne a lui aussi du plaisir et je ne peux pas le gâcher

Je sais qu'il est difficile de recevoir, mais il faut essayer de savoir le faire. Au fond, en y réfléchissant bien, ça peut être de l'orgueil mal placé.

Bon, ensuite, il y a ceux qui prennent sans complexes et ne savent même pas apprécier en disant un petit merci.

"Mesdames, il vaut mieux une chiée de types qui posent leur pantalon en votre honneur, qu'un seul qui vous le fait repasser."
Frédéric Dard




La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne.

La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi.

Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne... et personne ne sait pourquoi !

- Albert Einstein -

marie-josé a écrit:

"Mesdames, il vaut mieux une chiée de types qui posent leur pantalon en votre honneur, qu'un seul qui vous le fait repasser."
Frédéric Dard

Et tu souscris à çà en le mettant sous "les chemins de la sagesse" ?  

marie-josé a écrit:

La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne.

Cà, ça peut arriver et il est préférable de ne pas être soi-même concerné par le "je sais" !

marie-josé a écrit:

La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi.

Assez réaliste, à certaines occasions. Souvent un coup de chance !

marie-josé a écrit:

Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne... et personne ne sait pourquoi !

                                                                                                                          - Albert Einstein -

Pourquoi rien ne fonctionnerait-il sur notre forum ?

marie-josé a écrit:Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne... et personne ne sait pourquoi !

                                                                                                                          - Albert Einstein -
Nelly dit
Pourquoi rien ne fonctionnerait-il sur notre forum ? lol!


_________________
c'est pas moi qui le dit mais Einstein  

marie-josé a écrit:

"Mesdames, il vaut mieux une chiée de types qui posent leur pantalon en votre honneur, qu'un seul qui vous le fait repasser."
Frédéric Dard

Ah non! Le pire c'est l'inverse....la "chiée de types" qui vous font repasser leur pantalon! Etc...  

Ah! Tant pis pour celles qui ne savent rien leur refuser.

Je trouve sympa comme définition.

stip a écrit:

marie-josé a écrit:

"Mesdames, il vaut mieux une chiée de types qui posent leur pantalon en votre honneur, qu'un seul qui vous le fait repasser."
Frédéric Dard

Ah non! Le pire c'est l'inverse....la "chiée de types" qui vous font repasser leur pantalon! Etc...  

Ah! Tant pis pour celles qui ne savent rien leur refuser.

Ne ferais-tu pas partie de ces dernières quand quatre d'entre eux te le font repasser ?

Nelly a écrit:

stip a écrit:

marie-josé a écrit:

"Mesdames, il vaut mieux une chiée de types qui posent leur pantalon en votre honneur, qu'un seul qui vous le fait repasser."
Frédéric Dard

Ah non! Le pire c'est l'inverse....la "chiée de types" qui vous font repasser leur pantalon! Etc...  

Ah! Tant pis pour celles qui ne savent rien leur refuser.

Ne ferais-tu pas partie de ces dernières quand quatre d'entre eux te le font repasser ?

Tu as tout compris .... Je ne sais rien leur refuser... Mais j'aurais eu des filles ce serait pareil .... Quelle pomme!

marie-josé a écrit:

Nelly a écrit:

stip a écrit:

marie-josé a écrit:

"Mesdames, il vaut mieux une chiée de types qui posent leur pantalon en votre honneur, qu'un seul qui vous le fait repasser."
Frédéric Dard

Ah non! Le pire c'est l'inverse....la "chiée de types" qui vous font repasser leur pantalon! Etc...  

Ah! Tant pis pour celles qui ne savent rien leur refuser.

Ne ferais-tu pas partie de ces dernières quand quatre d'entre eux te le font repasser ?

trois seulement

Tu oublies celui qui, en plus, le pose! Cela fait 4 pour le repassage potentiellement mais si j'avais eu des filles ce serait pareil... On est pomme ou on ne l'est pas. Je ne vais pas faire la victime, c'est de ma faute.

stip a écrit:

marie-josé a écrit:

Nelly a écrit:

stip a écrit:

marie-josé a écrit:

"Mesdames, il vaut mieux une chiée de types qui posent leur pantalon en votre honneur, qu'un seul qui vous le fait repasser."
Frédéric Dard

Ah non! Le pire c'est l'inverse....la "chiée de types" qui vous font repasser leur pantalon! Etc...  

Ah! Tant pis pour celles qui ne savent rien leur refuser.

Ne ferais-tu pas partie de ces dernières quand quatre d'entre eux te le font repasser ?

trois seulement

Tu oublies celui qui, en plus, le pose! Cela fait 4 pour le repassage potentiellement mais si j'avais eu des filles ce serait pareil... On est pomme ou on ne l'est pas. Je ne vais pas faire la victime, c'est de ma faute.

pour les trois seulement, je parlais de moi là

marie-josé a écrit:

stip a écrit:

marie-josé a écrit:

Nelly a écrit:

stip a écrit:

marie-josé a écrit:

"Mesdames, il vaut mieux une chiée de types qui posent leur pantalon en votre honneur, qu'un seul qui vous le fait repasser."
Frédéric Dard

Ah non! Le pire c'est l'inverse....la "chiée de types" qui vous font repasser leur pantalon! Etc...  

Ah! Tant pis pour celles qui ne savent rien leur refuser.

Ne ferais-tu pas partie de ces dernières quand quatre d'entre eux te le font repasser ?

trois seulement

Tu oublies celui qui, en plus, le pose! Cela fait 4 pour le repassage potentiellement mais si j'avais eu des filles ce serait pareil... On est pomme ou on ne l'est pas. Je ne vais pas faire la victime, c'est de ma faute.

pour les trois seulement, je parlais de moi là  

Trois? Comment t'arranges-tu? Tu parles bien de repassage, n'est-ce pas Marie Jo?

stip a écrit:

Nelly a écrit:

stip a écrit:

marie-josé a écrit:

"Mesdames, il vaut mieux une chiée de types qui posent leur pantalon en votre honneur, qu'un seul qui vous le fait repasser."
Frédéric Dard

Ah non! Le pire c'est l'inverse....la "chiée de types" qui vous font repasser leur pantalon! Etc...  

Ah! Tant pis pour celles qui ne savent rien leur refuser.

Ne ferais-tu pas partie de ces dernières quand quatre d'entre eux te le font repasser ?

Tu as tout compris  .... Je ne sais rien leur refuser... Mais j'aurais eu des filles ce serait pareil .... Quelle pomme!

Mais il en est de même pour moi, ne t'inquiète pas. Tu n'es pas une pomme, seulement une maman !

Mais je ne pense pas que l'idée de la citation parle de ce genre de types ! Ceux qui posent leur pantalon en votre honneur... Bof, bof !

marie-josé a écrit:

stip a écrit:

Trois? Comment t'arranges-tu? Tu parles bien de repassage, n'est-ce pas Marie Jo?

bien entendu! voyons ,tu me connais

Justement !

Alors creusons !

Est-ce ainsi que vous le ressentez ?

Nelly a écrit:

"Il entre dans la composition de tout bonheur l'idée de l'avoir mérité."  [Joseph Joubert]

Est-ce ainsi que vous le ressentez ?

Non !   et heureusement...  
tant mieux si ceux qui sont dans l'autosatisfaction permanente pensent ainsi, on dit alors que ce sont de "bonnes natures"  

Sinon ça reviendrait à ne souffrir que des malheurs qu'on pense mériter et on sait que ça ne marche pas comme ça.

Donc non pas question.
Je savoure le bonheur par chance possible (pourquoi une famille aimante, dans un pays en paix, pouvoir manger tous les jours ) Je n'ai rien fait pour à priori et ne sais combien de temps ça durera ( si ! j'aurais bien aimé naître au soleil    ) .

" Le bonheur c'est la somme de tous les malheurs qu'on n'a pas" disait Marcel Achard  alors pas question de cracher dans la soupe quand elle est mangeable voire délicieuse même si il est toujours de notre ressort de la maintenir au chaud voire de l'assaisonner quand on la trouve fade.


Toutefois, je reconnaîs, que par investissement personnel, la satisfaction d'un mérite éventuel a une saveur particulière et très (trop? ) personnelle.
peut-être celui de la fierté d'avoir réussi quelque chose par exemple et puis un succès ça rassure et encourage toujours. Ça crée une dynamique vertueuse.

Mais je ne vois pas "le bonheur" comme un susucre méritoire.

stip a écrit:

Nelly a écrit:

"Il entre dans la composition de tout bonheur l'idée de l'avoir mérité."  [Joseph Joubert]

Est-ce ainsi que vous le ressentez ?

Non !   et heureusement...  
tant mieux si ceux qui sont dans l'autosatisfaction permanente pensent ainsi, on dit alors que ce sont de "bonnes natures"  

Sinon ça reviendrait à ne souffrir que des malheurs qu'on pense mériter et on sait que ça ne marche pas comme ça.

Donc non pas question.
Je savoure le bonheur par chance possible (pourquoi une famille aimante, dans un pays en paix, pouvoir manger tous les jours ) Je n'ai rien fait pour à priori et ne sais combien de temps ça durera ( si ! j'aurais bien aimé naître au soleil    ) .

" Le bonheur c'est la somme de tous les malheurs qu'on n'a pas" disait Marcel Achard  alors pas question de cracher dans la soupe quand elle est mangeable voire délicieuse même si il est toujours de notre ressort de la maintenir au chaud voire de l'assaisonner quand on la trouve fade.


Toutefois, je reconnaîs, que par investissement personnel, la satisfaction d'un mérite éventuel a une saveur particulière et très (trop? ) personnelle.
peut-être celui de la fierté d'avoir réussi quelque chose par exemple et puis un succès ça rassure et encourage toujours. Ça crée une dynamique vertueuse.

Mais je ne vois pas "le bonheur" comme un susucre méritoire.

Belle description et je suis d'accord avec toi.

Un bémol, cependant : quand je vois les images des atrocités ayant lieu dans le monde, je me demande toujours pour quelle raison ces personnes sont ainsi traitées alors que tout un chacun mériterait sa chance !

Je serais assez d'accord car nous ne sommes pas tous faits dans le même moule. Il y a forcément des différences qu'il est nécessaire d'utiliser, d'appliquer, de confronter, pour en tirer le meilleur. En même temps, il est très difficile de réussir à le faire car il faut beaucoup de bonne volonté de toutes parts !

Nelly a écrit:

"Ce qui est contraire est utile et c'est ce qui est en lutte que naît la plus belle harmonie ; tout se fait par discorde."  [Héraclite]

Je serais assez d'accord car nous ne sommes pas tous faits dans le même moule. Il y a forcément des différences qu'il est nécessaire d'utiliser, d'appliquer, de confronter, pour en tirer le meilleur. En même temps, il est très difficile de réussir à le faire car il faut beaucoup de bonne volonté de toutes parts !

Il y a un paramētre que l'on ne peut évacuer de cette juste remarque.
"Le caractère excessif de la nature humaine et de ses passions" la confrontation stupide mène à l'agressivité et l'agressivité à la violence....   jusqu'à ce que ivres de sang les passions imbéciles ne s'éteignent.
Tu ėvoquais ceux qui souffrent de destins terribles en toute innocence.
Parfois c'est la fatalité aveugle de la Nature qui en décide (Cataclysmes , épidémies pour des masses ou accidents, maladie pour certains  ). Peu de chose à faire que l'entraide pour commencer puis tenter de prévenir ou d'y remédier.
Mais que dire des destins broyés par la seule volonté d'autres hommes. Là, on touche à l'insupportable, n'est-ce pas?
Donc, pour en revenir à cette citation d'Héraclite, elle ne me semble exacte qu'au niveau de la pensée pure, de la réflexion et de l'intelligence.
Chacun d'entre nous devrions être capables face à tout problēme d'en intègrer les aspects contradictoires et accepter d'agir en conséquence pas à pas, sans violence.

« L’homme est devenu trop puissant pour se permettre de jouer avec le mal. L’excès de sa force le condamne à la vertu. »  
de Jean Rostand
Extrait de Inquiétudes d’un biologiste

Morgan Kane a écrit:

Plus fondamentalement, plus qu'une référence c'est la base de la dialectique comme vecteur de progrès, de raisonnement.

Belle synthèse!

Pour avoir rempli moi-même des statistiques, je confirme...

Nelly a écrit:

"Faites attention, la statistique est toujours la troisième forme du mensonge."  Jacques Chirac]

Pour avoir rempli moi-même des statistiques, je confirme...  

La citation d'origine est attribuée à plusieurs personnes, dont Disraeli !

Disraeli, un des premiers ministres britanniques du XIXe siècle, avait déclaré : "il y a trois sortes de mensonges : les petits mensonges, les gros mensonges et les statistiques!"

http://fr.wikipedia.org/wiki/Benjamin_Disraeli

Un point de vue qui change, très intéressant.  J'aime bien être surprise, j'aime ceux qui bousculent les idées bien installées (trop bourgeoises   ou "plan plan"  pourrait-on dire? ) par leur intelligente différence.
Un peu d'air frais.
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.    Je déteste qu'on attende du réel quelque chose comme un sens. C'est déjà une façon de tricher avec le monde. L'altérité me paraît bien plus proche de ce que la vie offre à vivre que cette question. Le sens, c'est toujours orienter l'action ou le temps dans une seule direction imposée par un groupe qui se considère comme le meilleur. Réclamer du sens, c'est faire surgir un monde trop sémantique, trop orienté, c'est faire de l'autre en tant qu'être différent un ennemi, c'est vouloir l'exterminer. Tandis que prôner un monde uniquement anxieux de l'autre, c'est une façon d'accueillir un réel bien plus dynamique. Les sociétés perdues et perplexes ne posent pas de problème. Apporter du sens, c'est se boucher la vue. Si l'on vit avec quelqu'un que l'on aime, si on lui dit : « C'est pour ça que je t'aime, voilà le sens de mon amour », il faut fuir car c'est déjà de la trahison. On n'est pas pour une raison avec quelqu'un, on est face à lui, face à son étrangeté. Le fait de se réunir sur ce qu'on ignore de l'autre est pour moi bien plus important que de prétendre connaître quelque chose de l'autre.

Interview Lire- Février 1998
[ Pascal Quignard ]    

stip a écrit:

Un point de vue qui change, très intéressant.  J'aime bien être surprise, j'aime ceux qui bousculent les idées bien installées (trop bourgeoises   ou "plan plan"  pourrait-on dire? ) par leur intelligente différence.
Un peu d'air frais.

Stip, tu aimes bien compléter tes textes par après ! : Je n'ai pas forcément l'habitude de relire...

Pour ma part, je n'aime pas forcément les surprises, sauf si elles sont bonnes ! Pourquoi les idées installées seraient-elles forcément bourgeoises ? Et qu'entends-tu par "intelligente différence" ou "plan plan" ? Certes, il est bon de se remettre régulièrement en question ; faut-il pour autant renier tout ce que nous avons aimé auparavant ?

Oui, il est nécessaire de se remettre régulièrement en question au risque de s'encroûter. Il est indispensable également d'entendre les points de vue des autres et de s'y adapter, le cas échéant. Ne me suis-je pas adaptée à une chatte qui laisse ses poils partout, qui dort dans le lit de sa maîtresse, qui grimpe sur les fauteuils et adore mes plantes vertes ? Ce qui ne l'empêche pas de se sauver quand on a envie de lui faire un câlin, l'ingrate !

"Si tu ne sais pas où tu vas, regarde d'où tu viens !"

   Et???
Remplace bourgeoises et planplan par consensuelles et convenues, effectivement pour moi, qui dit bourgeois dit bien installė et confortable, ça a ses charmes que l'on goûte tous d'une façon ou d'une autre, certes, mais l'ennui peut être vite au bout. Alors quand quelqu'un raisonne différemment de ce qu'on connait par cœur, et que la démarche se tient, j'aime bien.

Et quand je lis,quand je vais au cinéma, j'aime être surprise par la forme et le fond.
Après rien n'empêche de critiquer ou de discuter, dire en quoi on adhēre et en quoi on n'est pas d'accord avec l'auteur, nos réserves mais au moins ça bouge les méninges.
D'ailleurs ce texte faisait écho, pour moi, à celui que tu avais mis sur la confrontation.
J'aurais préféré que tu me fasses part d'un éventuel questionnement sur ce que disait le Monsieur, car il y a à dire, plutôt que de te froisser sur le trēs soixante-huitard qualificatif " bourgeois" (utilisés par les très bourgeois étudiants maoïstes de l'époque    ) .  et de me parler d'un de ces maîtres esbourgeoisie pardon es confort que sont les chats que j'aime beaucoup par ailleurs. Je ne visais personne.  
Alors.... tant pis.... T'inquiète je n'ai plus rien à ajouter. Il est 19h56.

stip a écrit:

J'aurais préféré que tu me fasses part d'un éventuel questionnement sur ce que disait le Monsieur, car il y a à dire, plutôt que de te froisser sur le trēs soixante-huitard qualificatif " bourgeois" (utilisés par les très bourgeois étudiants maoïstes de l'époque    ) .  et de me parler d'un de ces maîtres esbourgeoisie pardon es confort que sont les chats que j'aime beaucoup par ailleurs. Je ne visais personne.  
Alors.... tant pis.... T'inquiète je n'ai plus rien à ajouter. Il est 19h56.

Stiiiipppp ! Je ne me suis froissée en aucune manière. J'ai simplement ramené la discussion vers ce que je connais et de quotidien. Je n'ai pas forcément eu le temps ou peut-être pas éprouvé le besoin de relever autre chose, sur le moment. Ce n'est pas plus difficile que ça.

Pour ce qui concerne les chats ou les chiens, je n'ai rien contre eux, bien au contraire. Ce n'était pas mon propos, sauf à souligner que, n'en ayant pas habituellement chez moi, il m'a fallu m'habituer progressivement à sa présence : je rentre, je sors, j'attrape ce que vous laissez traîner, je monte sur le canapé, etc. Cela ne se voulait pas réducteur pour les animaux. Je disais cela pour préciser que j'évoluais. Il est des situations qui ne se racontent pas sur un forum alors que le chat passait bien, du moins me semblait-il ! Je rajoute que les animaux chez d'autres ne me gênent pas ; ce serait plutôt chez moi que j'aurais parfois du mal.

Rassure-toi, je ne me sens aucunement bourgeoise, ni concernée par ce que tu citais, même si j'ai parfois du mal à changer mes habitudes, mais pour des raisons personnelles.