Poésie

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Nelly a écrit:

marie-josé a écrit:: très joli chère Nicole, .....mais en ce moment, quand mon chat s'absente, ça nous fait des petites vacances

Parce qu'il a le droit de sortir ? Suspect

hé oui!.... sur la terrasse, et on referme la porte derrière elle ....ouf! Laughing

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aller j'ose!

LES MOTS

Parfois les mots se font tendresse,
comme pour nous faire des caresses,

Mots fous, mots tendres,
Parfois difficile à entendre.

Des mots d'amour ,
pour chaque jour,

Des mots couleurs ,
pour apaiser nos douleurs,

Des mots vengeance
Qui brisent le silence

Mais aussi des mots nouveaux,
pour nous tenir au chaud

Marie-jo, ce jour Laughing

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Super Marie-Jo, on connait tes talents !!!! merci

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renal a écrit:: Super Marie-Jo, on connait tes talents !!!! merci

oh si modeste, je me tate là Laughing

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marie-josé a écrit:

renal a écrit:: Super Marie-Jo, on connait tes talents !!!! merci

oh si modeste, je me tate là Laughing

tu es plus capable que moi pour faire de belles phrases...chapeau !

Admin

marie-josé a écrit:: LES MOTS

Je me suis permis de corriger deux fautes de grammaire dans tes vers. Ils m'ont beaucoup plu, alors j'ai osé ! Wink

Merci, ma belle. Top !

Admin

anémone a écrit:

marie-josé a écrit:

renal a écrit:: Super Marie-Jo, on connait tes talents !!!! merci

oh si modeste, je me tate là Laughing

tu es plus capable que moi pour faire de belles phrases...chapeau !

Voyons, les filles, on ne fait pas un concours ! Anémone, tu sais également aligner les mots en poésie. Tout dépend du moment, de la sensibilité du jour, de l'inspiration !

Dites-nous comme vous le sentez, quand vous le sentez. Si c'est sincère, on appréciera forcément ! I love you

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Pour Marie-JO

Le petit chat noir

Mon petit chat est noir,
Noir comme du charbon.
On le croit sale, eh non !
Il est né noir, tout noir
De la queue au menton.

Mais eût-il noirceur
D’un méchant diablotin,
Rien ne vaut sa douceur
Quand il miaule, au matin,
Pour me lécher la main.
(Maurice Carême)

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renal a écrit:: Pour Marie-JO

Le petit chat noir

Mon petit chat est noir,
Noir comme du charbon.
On le croit sale, eh non !
Il est né noir, tout noir
De la queue au menton.

Mais eût-il noirceur
D’un méchant diablotin,
Rien ne vaut sa douceur
Quand il miaule, au matin,
Pour me lécher la main.
(Maurice Carême)

ah chère Nicole , je rêve que mon chat soit comme cela
mais ce fameux poison, nous donne bien du fil a retorde.
de ma main, il ne cesse de mordre.

quand à mes pieds, ils sont tous mordillés,

mais pas de soucis, avec lui on ne craint l'ennui

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Pour les papas du forum

Pour toi papa

J’écris le mot agneau
Et tout devient frisé :
La feuille du bouleau,
La lumière des prés.

J’écris le mot étang
Et mes lèvres se mouillent
J’entends une grenouille
Rire au milieu des champs.

J’écris le mot forêt
Et le vent devient branche.
Un écureuil se penche
Et me parle en secret

Mais si, j’écris papa,
Tout me devient caresse,
Et le monde me berce
En chantant dans ses bras.
(Maurice Carême)

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Je trouve ce poème très juste, et plein de douceur, c'est vrai que parfois on ne trouve pas les mots, alors il faut laisser son coeur parler, lui sait quoi dire !!!

J’ai tant de choses à te dire

J’ai tant de choses à te dire
Que je n’aurai jamais fini
De te parler, de te sourire
Pour essayer d’être compris.

Mais elles s’embuent de mystère
Comme ta voix et ton sourire
Comme tes mains dans la lumière
Les choses que je veux te dire.

Hélas ! J’ai beau faire, beau dire,
Il ne me reste qu’à me taire
Et à laisser parler mon cœur

Avec cette voix familière
Qu’il a pour parler du bonheur
Dès que je cherche à te les dire.

(Maurice Carême)

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Les roussettes

On dirait de tout petits chiens
A qui l’on a donné des ailes
Pour remplacer les hirondelles
Et voler lorsque vient la nuit.

Que de merveilleux cerfs-volants,
Cela ferait aux doigts des anges !
Ils les lanceraient dans le vent
Quand ils s’ennuieraient le dimanche.

On verrait, le long des murs gris,
Défiler de curieux mélanges
D’ailes noires et d’ailes blanches,
Et même Dieu serait surpris,

En les voyant passer sous lui,
De n’avoir pas songé à prendre
Aux grottes bleues du paradis
Des grappes de chauves-souris.
(Maurice Carême)

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Merci Nicole d'extraire des poèmes pour les mettre à notre portée,

Car, pour ma part tout au moins, je n'aurais pas eu l'idée de m'adresser à un Carême pour lire des poèmes tendres ! flower

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Brumes a écrit:: Merci Nicole d'extraire des poèmes pour les mettre à notre portée,

Car, pour ma part tout au moins, je n'aurais pas eu l'idée de m'adresser à un Carême pour lire des poèmes tendres !

et alors ma Brume, ....tu n'as jamais fais "CARÊME" Rolling Eyes

c'est pas très catholique ça madame Laughing

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Comme il fait blanc

Comme il fait beau, comme il fait blanc !
Il a neigé.
Sur les jardins et sur les bancs,
Il y a des milliers de moutons.
Ils ont brouté
Tout l’horizon.
Le ciel est tombé sur les champs.
Comme il fait blanc, comme il fait beau !
Mais où vont venir se poser
Les oiseaux qui tournent là-haut ?
On ne distingue même plus
Un fossé d’un arbre abattu
Maurice Carême.

Le Tremblay sur Mauldre (chez Beoît)

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LE VŒUX

Je voudrais pour tes yeux la plaine
Et une forêt verte et rousse,
Lointaine
Et douce
A l'horizon sous un ciel clair,
Ou des collines aux belles lignes
Flexibles et lentes et vaporeuses
Et qui sembleraient fondre en la douceur de l'air,
Ou des collines
Ou la forêt...

Je voudrais
Que tu entendes
Forte, vaste, profonde et tendre,
La grande voix sourde de la mer
Qui se lamente
Comme l'amour ;
Et, par instant, tout près de toi,
Dans l'intervalle,
Que tu entendes,
Tout près de toi,
Une colombe
Dans le silence,
Et faible et douce
Comme l'amour,
Un peu dans l'ombre,
Que tu entendes
Sourdre une source.

Je voudrais des fleurs pour tes mains,
Et pour tes pas
Un petit sentier d'herbe et de sable,
Qui monte un peu et qui descende
Et tourne et semble
S'en aller au fond du silence,
Un tout petit sentier de sable
Où marqueraient un peu tes pas
Nos pas
Ensemble !

HENRI DE REGNIER (1864-1936)

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Ecris ton poème

Entre dans les poèmes,
Lis doucement,
Accueille les phrases
Et les mots.

Furtivement,
Avec ton crayon,
Copie tes mots préférés.

Choisis celui que tu aimes,
Ecris ce que tu ressens
Et, à ton tour, devient poète.

Ecris tes impressions,
Tes émotions,
Compose ton poème.
(Rolande Causse)

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Sur la fleur de l’eau grise

La rivière se prélasse
Près de sableuses îles lasses.
Où se perdent les regards ?

La rivière enjambe des rochers
Elle se glisse dans les interstices
Et disparaît.
Angoisse d’un instant !

La rivière cour, coule, se courbe,
Précipice bouillonnant
Colère du temps !

Rive boisée
La rivière patauge
Peupliers argentés,
Saules frissonnants,
Chênes distants.

Rivières vagabonde
Déborde, dérive, divague,
Espiègle et dévergondée,
Comme une foule d’écoliers.
(Rolande Causse)

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Notes d’amour

Tout en bas de la gamme
Le Do est tombé amoureux
De Madame Si
Qui lui parle ainsi :
Mon pauvre Do
Vous êtes trop petit
Vous êtes trop loin
Vous êtes trop grave
Ah ! Si vous étiez mieux élevé
Ah ! Si vous étiez plus distingué.
Ah ! Si…Si…Si…

A la fin, le Do en eut assez
Des prétentions de Madame Si.
Et il se mit à regarder
Madame Ré d’une autre manière.
Il répéta son nom près du sien :
Do Ré
Ah! Do Ré! Ah Do Ré

La sonne si bien!
C’est ainsi que lassé de Si
Le Do adora Ré
Et en fut adoré
Aussi
( François DAVID)

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Sagesse

Lorsque la mer s’offre à l’infini
S’arrête la marche des humains
Nulle réponse
Aux graves questions.
Face à la mer
Filles, femmes, hommes, enfants
Se sentent petits, si petits
(Rolande Causse)

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« Les oiseaux perdus

Le matin compte ses oiseaux
Et ne retrouve pas son compte.

Il manque aujourd’hui trois moineaux,
Un pinson et quatre colombes.

Ils ont volé si haut, la nuit
Volé si haut, les étourdis,

Qu’à l’aube, ils n’ont pas trouvé trace
De notre terre dans l’espace.

Pourvu qu’une étoile filante
Les prenne sur sa queue brillante

Et les ramène ! il fait si doux
Quand les oiseaux chantent pour nous.

(Maurice Carême)

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renal a écrit:: « Les oiseaux perdus

Le matin compte ses oiseaux
Et ne retrouve pas son compte.

Il manque aujourd’hui trois moineaux,
Un pinson et quatre colombes.

Ils ont volé si haut, la nuit
Volé si haut, les étourdis,

Qu’à l’aube, ils n’ont pas trouvé trace
De notre terre dans l’espace.

Pourvu qu’une étoile filante
Les prenne sur sa queue brillante

Et les ramène ! il fait si doux
Quand les oiseaux chantent pour nous.

(Maurice Carême)

Merci Nicole, c'est vrai , ici nous sommes enchantés d'avoir autant d'oiseaux...en plus ils ont pris des habitudes: ils guettent l'heure où je donne la pitance aux poules le matin !!

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anémone a écrit :

Citation :: ils guettent l'heure où je donne la pitance aux poules le matin !!

Ils sont malin !!!! mais comme tu dis, tellement beaux !!!!

Admin

anémone a écrit:: Merci Nicole, c'est vrai , ici nous sommes enchantés d'avoir autant d'oiseaux...en plus ils ont pris des habitudes: ils guettent l'heure où je donne la pitance aux poules le matin !!

Chez nous, ils sont... difficiles ! J'ai acheté il y a deux ans environ des graines spéciales pour les oiseaux. Je me suis rendu compte qu'ils ne venaient pas. Cette année, j'ai rajouté des graines de tournesol aux autres graines : tant qu'ils trouvent des graines de tournesol, ils s'en donnent à coeur-joie. Dès que ce stock est épuisé, on ne les voit plus ! Basketball

Ca ne les empêche pas de venir faire leurs sérénades en été ! Sans doute ont-ils de quoi se nourrir suffisamment aux alentours ! Laughing

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Le cœur

Pour dessiner l’amour
On trace un petit cœur
Et soudain
Le cœur grandit, grandit,
L’encre noire devient rouge,
La feuille blanche se soulève
Et se met à battre
Fort,
Si fort.
On n’ose plus la toucher
On tremble
En posant ce cœur
Sur son cœur
(François David)

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Les doigts du Rhône

Entre chemin d’eau
Et lumière rousse,
Entre roseaux ébouriffés
Et bouquets de pins,
Entre flamants roses
Et taureaux noirs,
Entre galop de chevaux
Et vol de hérons,
Entre salines et rizières,
Entre jeunes pêcheurs
Et cavaliers impétueux,
Entre ciel plat et delta,
La Camargue s’étend.
Terre de mystère
Griffée d’eau,
Bout du monde,
Bout du Rhône.
(Rolande Causse)

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Bretagne

Des bans de granit rose
Baignés de lacs turquoise
Cernés de galets ardoise.

Sur un menhir lissé
Des lichens incrustés,
Jaune safran,
Les siècles passés.
(Rolande Causse)

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La lettre de l’amour

Il n’y a pas de haine
Dans l’amour.
Il n’y a donc pas de
N
Dans
Aime
Ni de
H
Pour casser,
Ni de goutte de sang sur le
I
Tout se résume en une seule lettre :
M

(François David)

Admin

renal a écrit:: Tout se résume en une seule lettre :
M

Joli, Bravo Nicole.

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Rien

C’était quelqu’un
Qui n’aimait rien ;
Ni les rayons de soleil,
Ni les couchers de soleil,
Ni les levers de soleil,
Ni les bains de soleil,
Ni la neige au soleil,
Ni le soleil de minuit,
Ni même les éclipses.
C’était quelqu’un
Qui n’aimait rien
Que lui.
(François David)

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renal a écrit:: Rien

C’était quelqu’un
Qui n’aimait rien ;
Ni les rayons de soleil,
Ni les couchers de soleil,
Ni les levers de soleil,
Ni les bains de soleil,
Ni la neige au soleil,
Ni le soleil de minuit,
Ni même les éclipses.
C’était quelqu’un
Qui n’aimait rien
Que lui.
(François David)

Oh....triste individu... pas envie qu'il soit parmi nous !

Admin

anémone a écrit:: Oh....triste individu... pas envie qu'il soit parmi nous !

D'accord avec toi. Il plomberait l'ambiance !

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Merci à Nicole qui trouve toujours des textes et des

poèmes sortis de l'inconnu !!!

J'en suis toujours à Verlaine, Musset & C°

où alors à Rime. Mais lui, c'est notre poète personnel.

Rose et Nicole formant le "cœur" de cette rubrique

philozamienne.

Les Césars et les Oscars étant déjà pris, que pourrait-on

leur octroyer comme récompense ?

Calliope ? Thalie ? Où ???

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LE BONHEUR

Le bonheur c'est tout petit,
Si Petit que parfois on ne le voit pas
Alors on le cherche,
On le cherche partout.
Il est là, dans l'arbre
Qui chante dans le vent,
L’oiseau le crie dans le ciel,
La rivière le murmure,
Le ruisseau le chuchote, le soleil
La goutte de pluie le disent.
Tu peux le voir, là,
Dans le regard de l'enfant,
Le pain que l'on rompt
Et que l'on partage,
La main que l'on tend.
Le bonheur c'est tout petit,
Si petit que parfois on ne le voit pas
Et on le cherche dans le béton,
L’acier, la fortune
Mais le bonheur n'y est pas,
Ni dans l'aisance, ni dans le confort
On veut se le construire
Mais il est là, à côté de nous
Et on passe sans le voir
Car le bonheur est tout petit,
II ne se cache pas,
C’est là son secret.
Il est là tout près de nous
Et parfois en nous.
(inconnu)

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Rimes d’amour
On dit que l’amour
Rime avec toujours.
Mais il rime aussi avec court
Avec balourd
Avec sourd
Il rime aussi avec velours
Avec humour
Avec mamours
Je préfère qu’il rime avec bonjour
Bonjour l’amour
Jour après jour.
François David, extrait de son livre « petits poèmes de l’amour)

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LE BONHEUR

Le bonheur c'est tout petit,
Si Petit que parfois on ne le voit pas
Alors on le cherche,
On le cherche partout.
Il est là, dans l'arbre
Qui chante dans le vent,
L’oiseau le crie dans le ciel,
La rivière le murmure,
Le ruisseau le chuchote, le soleil
La goutte de pluie le disent.
Tu peux le voir, là,
Dans le regard de l'enfant,
Le pain que l'on rompt
Et que l'on partage,
La main que l'on tend
et oui chère Nicole, et heureux celui qui sait le voir et l'apprécier.

La vie elle même nous donne tout pour être heureux,
ne cherchons pas l'impossible, l'extraordinaire ,

Alors que tout simplement ,
Il est il là devant,
Dans son bel apparat,
Et vers nous se tend.

Savoir le voir, savoir le cultiver,
C'est apprécier ce que la vie nous a donner.
Peut-être moins que le voisin ,
Mais beaucoup plus qu'espèré.
Le bonheur infini, c'est en nous
Et c'est ainsi!

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La tulipe

Un chat était amoureux fou
D’une tulipe.
Il tournait
Tout le jour
Tout autour
De son vase.
Il respirait son bon parfum
Il lui miaulait la sérénade.
Mais la fleur restait indifférente
Au beau chant d’amour
Du matou.

Comme il ne sortait plus,
Comme il ne mangeait plus,
Comme il ne buvait plus de lait,
Les amis du chat supplièrent la tulipe ;
Faites-lui un signe
Ne désespérez pas notre minou.

La fleur avait bon cœur ;
Pour réjouir le chat,
Elle ouvrit se pétales
Et fit entendre un doux « ronron ».

Depuis ce jour, il existe une tulipe
D’une espèce nouvelle et très rare ;
La tulipe qui ronronne.
(François David)

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Conte

Jardin au goût d’épices.
Palais de bambou.
Murs de soie.
Parure de vent doux.

Au caprice des heures,
La princesse pleure ;
Je ne peux demeurer seule.

Une poudre invisible pleut,
La princesse vocalise
Fleurs d’eau et d’or.

Soir améthyste
La princesse murmure :
Où trouver le mot juste ?

Tempête éphémère,
La princesse espère
Et noue à sa tresse
La laine de sagesse.

(Rolande Causse)

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Le présent

Mais enfin dites-moi
qu'est-ce que c'est
le présent ?
où ça commence où ça finit,
comment ça se dessine, est-ce
un point un cercle un trait
une lumière qui s'éteint
et toujours recommence.
est-ce comme le vent
qui est là sans y être,
l'oiseau qui chante à la fenêtre
et qu'on ne voit jamais.
est-ce ces guillemets,
la porte qui s'ouvre
la porte qui se ferme
entre j'arrive et au revoir.
est-ce une heure est-ce un lieu
une parole un geste un sourire ?
Dites-moi dites-moi

Le présent, vois-tu c'est plus simple
et c'est plus compliqué
le présent c'est
le visage que tu aimes
(Jean Pierre Siméon, extrait de son livre « La nuit respire)

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Cela peut être le bonheur tout simplement

La vie en nous

Parfois au matin
un oiseau étrange bouge en nous
on dirait que notre cœur
bat des ailes

et c'est parfois
dans nos bras dans nos jambes
comme un frisson de feuilles
on dirait que notre sang
est un buisson vivant

et d'autres fois
comment ? pourquoi ?
une clarté une fraîcheur
naissent sur nos lèvres
on dirait que notre voix
se fait rivière

et chaque soir entre nos mains
un bourgeon tremble
et prend force
on dirait que notre vie déjà
est la fleur du lendemain
(Jean Pierre Siméon, extrait de son livre « La nuit respire)

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Tes poèmes aussi nous font partir dans les étoiles !!!

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Du Jean Pierre Siméon ! J'adore ce poète qui a été à l'origine du Printemps des Poètes et qui a écrit des pages qui m'ont régalé.il est instit, je crois....
Merci Renal!

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Du Jean Pierre Siméon ! J'adore ce poète qui a été à l'origine du Printemps des Poètes et qui a écrit des pages qui m'ont régalé.il est instit, je crois....

Oui Rime, je suis en train de lire ce livre qui s'appelle "La nuit respire", ce sont de très beaux poémes.

Voici ce que j'ai lu sur lui :

Jean-Pierre Siméon est né à Paris en 1950. Il enseigne à l’Ecole Normale de Clermont-Ferrand, anime la revue ARPA et dirige avec Jean- Marie Barnaud, la collection « grands fonds » à Cheyne. Son œuvre poétique, déjà importante et qui lui a valu le prix Antonin Artaud, est publié pour l’essentiel par Rougerie et Cheyne. Il est également romancier.[/size]

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Le hibou, le vent et l'île

Si tu as peur
peur dans la nuit
je te parlerai du vieil hibou
perdu dans le grenier des arbres
avec ses grands yeux
comme deux lunes en fleur

Si tu as froid
froid dans la nuit
je te parlerai d'un pauvre vent
perdu dans les granges de l'hiver
avec son corps si nu
qu'on ne le voit plus

Si tu es seul
seul dans la nuit
je te parlerai d'une île sans rivière
perdue dans le buisson des vagues
avec son sable doux
comme une main qui donne

Et puis je te dirai
comment le vent un jour
emporta le hibou
sur l'île retrouvée

(Jean-Pierre Siméon)

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Un peu de Jacques prévert

Le jardin

Des milliers et des milliers d’années
Ne sauraient suffire
Pour dire
La petite seconde d’éternité
Où tu m’as embrassé
Où je t’ai embrassée
Un matin dans la lumière de l’hiver
Au parc Montsouris à Paris
Sur la terre
La terre qui est un astre.
(Jacques Prévert)

Paris at. Night

Trois allumettes une à une allumée dans la nuit.
La première pour voir ton visage tout entier.
La seconde pour voir tes yeux.
La dernière pour voir ta bouche.
Et l’obscurité entière pour me rappeler tout cela
En te serrant dans mes bras.
(Jacques Prévert)

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Jardin

Portail rouillé
A la rose des vents.

Horizon mouillé,
Massifs verdoyants.
Hortensias
Aux pétales de bienfaits,
Magnolias
Aux fleurs frisant le parfait.

Un buisson de pleurs,
Un massif de mots consolateurs,
L’enfant attend, l’enfant entend
L’aïeule aveugle qui chante.
(Rolande Causse)

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« Le Printemps des Poètes 2012

Sur le thème de l'enfance…Les Éditions Monte-Cristo ne pouvaient pas être insensibles au beau thème choisi cette année pour la 14ème édition du Printemps des Poètes : l'enfance.
La poésie est trop peu célébrée dans notre monde moderne. Est-ce parce qu'elle est gratuite dans un monde qui ne l'est pas ? Est-ce parce qu'elle semble sans intérêt dans une société vouée au “À quoi ça sert ?” De fait, la poésie ne sert à rien, pas plus que l'amour, les primevères, le chant du rossignol et le bleu du ciel. Mais imaginez un monde où il n'y ait rien de tout cela… Ne manquons pas de célébrer, Amis, tout ce qui échappe à l'emprise de l'argent et du temps compté. Renouvelons notre regard, ayons la patience d'attendre l'éclosion des toutes petites merveilles de la nature, des événements et des sentiments délicats dont sont capables les êtres qui nous côtoient. Et n'oublions pas ce que disait Christian Bobin : « Les poètes sont des gens qui construisent des cabanes dans les branches de leur cerveau et qui n'en descendent plus. Leurs écrits sont des ermitages. »
L'initiative de cette mise en ligne et de la sélection des poésies est due à Myriam Benoit, une amie journaliste attachée aux mots qui s'envolent comme des oiseaux, et qui ne peut se résoudre à l'idée que l'insistante rumeur des cacophonies du monde puisse couvrir la petite chanson de ciel murmurée par cette race en voie de disparition : les poètes.
(François Garagnon) http://www.montecristo-editions.com)

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Pour pierretoile

À L'ESPACE

Sur un vers de sept syllabes
Comme un bon cheval arabe
II parcourt mon univers
Entre l'atome et l'étoile
En écartant tous les voiles
Je t'aperçois au travers
Voici la ronde enfantine
Des planètes, la comptine
C'est toi qui leur chanteras
Suivant Newton ou bien Bode
Ils planteront à la mode
Tous les choux que tu voudras
Ou peut être, impertinente
À travers leurs orbes lentes
Tu lanceras tout d'un coup
La comète lumineuse
Comme toi libre et joyeuse
Elle aura un succès fou !

(Pierre Auger)

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Pour Rime

Coffre à lumières

D'abord il y a l'univers
comme un grenier obscur
sans sol ni plafond
plein d'un silence énorme
et de vents immobiles

dans le grenier un coffre
plein de soleils et de lunes
et du butin des ombres

dans ces ombres vivantes
un cercle coloré
où j'ai mis ma maison

dans la plus haute chambre
le rêve d'un enfant
où grandissent les jours

dans le rêve de l'enfant
toute la lumière
qu'il faut à l'univers

(Jean Pierre Siméon)

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