Divers en bref

Coffrets-cadeaux

Nous nous sommes fait l'écho, dans un article de novembre 2008, des difficultés rencontrées par les consommateurs qui se sont vu offrir un coffret cadeau : réservation impossible, prestations au rabais, mauvais accueil, supplément exigé, etc.

Comme nous l'expliquions dans cette enquête, les difficultés découlent du principe même de la formule : les fabricants de coffrets cadeaux jouent le rôle d'apporteurs d'affaires auprès des hôteliers et des restaurateurs. Ces derniers ne touchent que 70 % du prix public du coffret. Autant dire qu'ils privilégient les clients qui payent le prix fort, surtout en période de forte affluence (vacances scolaires, jours fériés et ponts). Par exemple, pour un coffret cadeau d'une valeur de 100 euros permettant de réserver une (bonne) table dans un restaurant, le restaurateur ne gagnera que 70 euros. Si, le même soir, des clients « classiques » veulent réserver cette même table mais en payant 100 euros, le restaurateur n'hésitera pas à refuser la réservation du détenteur du coffret cadeau. Ce genre de déconvenues se répète très régulièrement, comme le prouvent les nombreux courriers reçus à l'UFC-Que Choisir. Mais aucune réglementation ne permet d'encadrer ces dérives et de donner un cadre réglementaire à ces nouveaux venus sur le marché des loisirs. Car pour le moment, fabricants, émetteurs et vendeurs de coffrets cadeaux n'endossent aucune responsabilité en cas de mauvaise exécution de la prestation.

Lobbying efficace
Par chance, le projet de loi de « Développement et de modernisation des services touristiques » déposé au Sénat était la bonne occasion pour cesser de dédouaner ces nouveaux prestataires, au détriment des consommateurs. Mais, lors de son passage en commission des affaires économiques, le projet de loi s'est subrepticement trouvé enrichi de nouvelles dispositions traitant des coffrets cadeaux (dénommés « bons » dans le texte). Et, hélas pour les consommateurs, les sénateurs ont opté pour la légalisation de l'irresponsabilité des émetteurs et vendeurs de coffrets cadeaux.

Les articles L.211-1 v) et L.211-3 g) du code du tourisme dédouanent ces professionnels de toute obligation et responsabilité. Seules les agences de voyage seraient responsables vis-à-vis des consommateurs. Or, en pratique, les agences de voyage ne proposent que très rarement des coffrets cadeaux, ils sont vendus quasi exclusivement sur les sites Internet des fabricants de coffrets ou dans des magasins généralistes comme Monoprix ou la Fnac.

Espérons que les députés, lors de l'examen de ce texte à l'Assemblée nationale, sauront faire preuve de sagesse en soumettant ces nouveaux prestataires au même régime que les autres intervenants du secteur touristique.

(Source : UFC-Que Choisir)

Je crois que le coffret-cadeau est devenu un cadeau d'actualité mais, sachant que celui qui assure la prestation ne touche que 70 % du prix, je comprends mieux les réticences à donner priorité aux détenteurs de ces coffrets. C'est tout à fait anormal puisque ces prestataires ont adhéré au système en en connaissant les conditions.

J'avais suivi un reportage à la télévision où un journaliste avait tenté de réserver une chambre d'hôtel en indiquant qu'il s'agissait d'un coffret-cadeau : il n'y avait plus de place avant plusieurs semaines. Ce journaliste a rappelé un peu plus tard, comme client ordinaire et s'est vu offrir une possibilité de passer la nuit dans le même hôtel... Or, il faut savoir que l'utilisation du coffret-cadeau est limité dans le temps !

Dossier médical personnel - Nouveau départ ?

On finissait par ne plus y croire : après 5 années d'enlisement et 73 millions d'euros engloutis sans résultat, le dossier médical personnel (DMP) est relancé par le ministère de la Santé.

Ce devait être le pilier de la réforme de l'assurance maladie d'août 2004, c'est devenu, au fil des années, l'Arlésienne. En dépit des belles paroles de l'époque et de quelques expérimentations, le dossier médical personnel (DMP) n'est toujours pas sur les rails. Pas découragé par cet échec patent, le ministère de la Santé vient de rouvrir le chantier. Avec, cette fois, un discours mesuré et un calendrier prudent. Si 2009 sera « l'année du passage à l'acte » dans certaines régions « pilotes », a affirmé Roselyne Bachelot lors d'une conférence publique consacrée au sujet, 2010 devrait être celle des premiers dossiers pour l'ensemble de la population. « Il reste beaucoup d'incertitudes », a toutefois nuancé Michel Gagneux, nouveau président du GIP-DMP. Aussi bien sur le temps qu'il faudra pour généraliser un tel outil que sur son coût. Un budget pluriannuel devrait être fixé d'ici à la fin de l'année.

Historique médical
Pour les patients, les choses semblent se préciser. Stocké sur Internet, le DMP constituera une sorte d'historique médical. Synthèse de l'état de santé, radios, analyses biologiques, compte rendu d'hospitalisation, vaccination, allergies, antécédents, ordonnances, etc. : tout y sera. Le document sera consultable de chez soi, grâce à un mot de passe à usage unique. Chacun gardera la main sur ce qui y figure, puisqu'il sera possible de refuser d'inscrire tel ou tel épisode ou traitement. Ouvrir un dossier ne sera d'ailleurs pas obligatoire. Enfin, une série de services sera disponible via le DMP, comme les rappels de vaccination, la réception de résultats d'analyse, ou les échanges de courriels sécurisés avec le médecin traitant. À terme, les professionnels de santé alimenteront le dossier au fur et à mesure, et de façon sécurisée, en utilisant leur carte professionnelle. Les médecins du travail et des compagnies d'assurances n'auront évidemment pas accès au DMP.

D'ici là, il y a du pain sur la planche. Notamment pour garantir la confidentialité des données. Les référentiels que les hébergeurs devront respecter restent à construire, et l'identifiant national de santé dont disposera chaque patient ne sera pas disponible avant 1 an.

(Source : UFC-Que Choisir)

nous avons cela depuis trois ans maintenant, et chaque année nous le payons 25euros!
c'est pratique quand on se trouve a l'étranger et que l'on a un problème de santé, alors, si nécessaire, le médecin peut demander le dossier afin de s'assurer que ce patient eut être traité de cette façon ou non!
mais effectivement ce n'est pas obligatoire

Marie-jo 17 a écrit:

nous avons cela depuis trois ans maintenant, et chaque année nous le payons 25euros!
c'est pratique quand on se trouve a l'étranger et que l'on a un problème de santé, alors, si nécessaire, le médecin peut demander le dossier afin de s'assurer que ce patient eut être traité de cette façon ou non!
mais effectivement ce n'est pas obligatoire

Je crois que le gros problème qui incite à beaucoup de prudence réside dans le fait qu'il existera un listing, une trace des maladies. Cette situation est extrêmement intéressante dans le milieu médical pour les soins proprement et pour consulter des résultats, mais devient dangereux quand des médecins, payés par des compagnies d'assurance, par exemple, y ont accès. Il en est de même pour les banques au moment de faire des emprunts.

c'est exact, en plus, ce que nous avons constater,c'est qu'au fond pour le patient lui-même,cela n'apportait pas trop d'avantages?car en dehors de la possibilité d'être envoyé a l'étranger quand on s'y trouve"a un autre médecin", rien d'autre n'est vraiment utile pour nous?
cet argent que nous devons payer chaque année, nous est entierement remboursé par nos mutualités???? qui elles se trouvent de plus en plus en difficultés,je me suis déjà demandée , qu'elle en était la réelle raison!.......et comme tu dis Nelly, c'est une atteinte a la sphère privé de l'individu

Marie-jo 17 a écrit:

c'est exact, en plus, ce que nous avons constater,c'est qu'au fond pour le patient lui-même,cela n'apportait pas trop d'avantages?car en dehors de la possibilité d'être envoyé a l'étranger quand on s'y trouve"a un autre médecin", rien d'autre n'est vraiment utile pour nous?
cet argent que nous devons payer chaque année, nous est entierement remboursé par nos mutualités???? qui elles se trouvent de plus en plus en difficultés,je me suis déjà demandée , qu'elle en était la réelle raison!.......

Il existe une bonne raison : les examens, radios, scanners et autres IRM sont extrêmement chers car il s'agit souvent d'une technique de pointe et il s'avère que ces examens sont souvent répétitifs. Ils sont prescrits une première fois par le médecin traitant, parfois par le spécialiste ensuite puis une troisième fois par l'hôpital. Si les résultats peuvent être connus, affichés et consultés par ceux qui nous soignent, il y a forcément une élimination du superflu, même s'il faut recommencer une radio supplémentaire avant une opération. Pour l'instant, la Sécurité Sociale, de même que les mutuelles remboursent chaque acte ce qui ne serait probablement plus le cas si ce système était mis en place.

Marie-jo 17 a écrit:

et comme tu dis Nelly, c'est une atteinte a la sphère privé de l'individu

Eh oui, parce qu'il y a toujours des à-côté. On pourrait imaginer que les instances de remboursement ne financent plus qu'un ou deux examens par an, par la suite. Partout, la Sécurité Sociale et les Mutuelles sont en déficit : nous cotisons, certes, mais l'Etat également. S'il n'y avait pas autant d'abus, il ne serait pas nécessaire de contrôler mais si on contrôle, on risque d'être moins bien soignés... C'est le serpent qui se mord la queue !

Visions

Une ville bulgare était en prie à un début de panique dernièrement, après qu'un voyant connu y eut prédit un terrible tremblement de terre. Emil Lechtanski a assuré vendredi qu'un séisme de 6 à 7 dégrés sur l'échelle de Richter sèmerait la destruction à 4 h, ce 20 avril, à Haskovo. Plusieurs dizaines de familles ont quitté la ville et d'autres ont acheté des tentes, des sacs de couchage et des couvertures pour passer cette nuit à la belle étoile.

L'inquiétude semée par le voyant a fait la joie des compagnies d'assurance qui ont profité d'un boom des assurances sans précédent.

(Source : Républicain Lorrain)

Club-Internet à l'amende

On a beau s'appeler Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil), ce n'est pas pour autant que certaines sociétés se révèlent plus coopératives. Malgré ses demandes répétées, la Cnil n'a pas réussi à obtenir la totalité des données personnelles d'une cliente détenues par Club-Internet. Une sanction financière a été prononcée à l'encontre du FAI.

Sept mille euros, tel est le montant de l'amende que devra payer Club-Internet (ou plutôt son repreneur Neuf) pour avoir refusé de communiquer à une cliente les informations personnelles la concernant (1). Comme le lui permet la loi Informatique et libertés de 1978, celle-ci avait demandé à son fournisseur d'accès à Internet (FAI) de lui transmettre les données qu'il détenait à son sujet. Au bout de plusieurs demandes, elle avait fini par recevoir quelques éléments : nom, adresse, références bancaires... En revanche, aucune information relative à ses différents appels au service client n'avait filtré (commentaires, réponses formulées, décisions prises...).

Mise en demeure
Forte de ce constat, l'abonnée avait saisi la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil), l'entité chargée de faire respecter la loi de 1978. Après une première demande restée sans réponse, la Cnil avait adressé au FAI une mise en demeure lui enjoignant de lui transmettre toutes les informations concernant la cliente dans un délai de 1 mois. La Cnil exigeait, en outre, que le FAI lui donne des explications sur les raisons des différents refus et lui indique les mesures qu'il entendait prendre pour y remédier à l'avenir. Les éléments transmis sont loin d'avoir convaincu la Cnil. Cette dernière s'est même rendu compte que les réponses apportées par Club-Internet reprenaient en tout point celles formulées par le même opérateur dans une précédente affaire. Un an plus tard, les mesures envisagées par Club-Internet pour assurer le respect de la loi de 1978 sont restées à l'état de projet. La preuve que la transmission des données personnelles est loin d'être une priorité pour certaines sociétés.

(Source : UFC-Que Choisir)

Surveillez le prix au kilo

Depuis le 11 avril, les formats obligatoires de 125, 250 ou 500 g ont disparu pour des dizaines de marchandises comme les conserves, le café ou les produits d'entretien. Encore imperceptible en magasin, cette libéralisation pourrait générer quelques entourloupes au détriment du consommateur. Meilleur garde-fou, le prix au kilo, impossible à manipuler.

Jusqu'à présent, la plupart des fabricants étaient tenus de vendre leurs produits au grand public par fraction de kilo (125 g, 250 g, 500 g, etc.). En 2007, l'Union européenne a adopté une directive libéralisant le préemballage. Elle a été transposée en droit français par un décret du 8 octobre 2008. Entré en vigueur cette semaine, le texte abroge une quarantaine d'arrêtés très détaillés datant des années 70 et 80, qui encadraient aussi bien la chicorée en pâte que les adhésifs en poudre ou les aliments secs pour chien. Seule la réglementation sur les bouteilles d'alcool reste inchangée, qu'il s'agisse de la traditionnelle 75 cl ou des formats spécifiques, comme le 62 cl propre aux bouteilles de vin jaune.

Dans les autres secteurs, voilà les industriels totalement libres. Vous pourriez donc trouver dans vos grandes surfaces, dès à présent, des pots de rillette de 173 g ou des plaquettes de beurre de 414 g. Le risque, bien évidemment, est que les fabricants réduisent en catimini le format des produits auquel les consommateurs sont habitués, sans baisser leur prix. L'astuce n'est pas nouvelle. Fleury-Michon a lancé il y a quelques années un jambon blanc apparemment moins cher que sa gamme traditionnelle, mais en diminuant le poids des tranches de 45 g à 40 g.

(Source : UFC-Que Choisir)

Je suis toujours surprise et scandalisée de voir que tout est bon pour magouiller.

C'est écoeurant de voir que l'être humain à 90% ne pense qu'à détourner à son profit.

C'est valable à tous les échelons. D'ailleurs si certains sont aujourd'hui confortablement installés, ils sont partis de très bas et ont trouvé les "astruces" pour grignoter à droite et à gauche, sans le moindre scrupule ni remords.

Et ce, dans tous les domaines !

Prudence et méfiance

Les compléments alimentaires promettent monts et merveilles, mais leurs effets sont loin d'être prouvés. La DGCCRF a inspecté certaines entreprises et constaté des anomalies, tant dans l'étiquetage que dans la façon de présenter les produits, parfois à la limite de la publicité mensongère.

Envie d'être en forme, peur de perdre la mémoire, volonté d'équilibrer son alimentation : toutes ces raisons font le succès grandissant des compléments alimentaires. Des gélules contenant des extraits de plantes bio à l'acérola sous toutes ses formes en passant par les capsules d'oméga 3, il y en a désormais pour toutes les angoisses. Peut-on pour autant se fier à ces produits ? Pas vraiment. Une enquête de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) montre que les mille qualités dont ils sont parés flirtent parfois avec la publicité mensongère, et que les fausses promotions ne sont pas rares. L'étiquetage n'est pas non plus au-dessus de tout soupçon. Au total, sur les 1 760 contrôles réalisés en 2008, 220 ont révélé des anomalies. Un tiers des 500 entreprises inspectées étaient en infraction.

Seulement 3 personnes à la DGCCRF
Reste que la marge de manoeuvre de la DGCCRF pour garantir que les compléments alimentaires sont totalement sûrs est franchement limitée, faute de moyens (seulement 3 personnes sont chargées d'examiner les dossiers) et faute d'une réglementation protectrice pour les consommateurs, la DGCCRF n'étant pas tenue de vérifier la validité scientifique des dossiers transmis par les fabricants. Certes, les entreprises qui produisent ou distribuent les compléments alimentaires sont tenues d'obtenir une autorisation préalable avant de les vendre. Mais si les ingrédients existent déjà sur le marché français, ou s'ils ont été acceptés dans un autre pays de l'Union, impossible pour la DGCCRF de s'opposer à leur commercialisation. Sauf à prouver formellement leur nocivité, mais encore faut-il en avoir les moyens. Sur les milliers de références présentes sur le marché, l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) en a bien examiné 51, mais pour en retoquer 49 !

Ces résultats corroborent le test publié par l'UFC-Que Choisir en novembre dernier dans lequel nous écrivions : « Allégations trompeuses et slogans mensongers sont monnaie courante sur ce marché. »

C'est donc aussi au consommateur de rester vigilant. La Répression des fraudes donne quelques conseils de bon sens : respecter le mode d'emploi, ne pas associer les compléments « revendiquant des effets similaires », ne pas acheter les produits vendus sur Internet hors de l'Union européenne, ni ceux dont les étiquettes ne sont pas rédigées en français.

(Source : UFC-Que Choisir)

C'est ce que j'ai dit ! La magouille dans tous les domaines.

Devant la malhonnêteté hélas majoritaire, l'Etat ne peut mettre un contrôleur partout.

J'avoue que je ne tiens que très peu compte de toutes les "alarmes" plus ou moins fantaisistes. Il ne faut pas oublier que la concurrence aussi fait de l'intox.

Si on écoute tout on ne mange plus rien. Depuis le temps... combien de fois ai-je entendu le bon et son contraire ?!!! Vanté un jour descendu un autre.

Ensuite, se laisser prendre au mirage de toutes ces pilules miracles, il faut quand même une bonne dose de "naïveté".

Brumes a écrit:

C'est ce que j'ai dit ! La magouille dans tous les domaines.

Devant la malhonnêteté hélas majoritaire, l'Etat ne peut mettre un contrôleur partout.

J'avoue que je ne tiens que très peu compte de toutes les "alarmes" plus ou moins fantaisistes. Il ne faut pas oublier que la concurrence aussi fait de l'intox.

La magouille a toujours été de mise, malheureusement. Mais quand il s'agit de l'alimentation, il est préférable de ne pas en rajouter ! Je crois qu'il est bon d'être prévenu puis... de faire ce qu'on veut en fonction de ses souhaits, de ses choix, de ses besoins.
Je sais qu'il est des personnes qui connaissent très exactement le prix d'un produit chez l'un, ou chez l'autre et fait son inventaire avant d'acheter. Bon, il faut avoir le temps et l'envie de le faire (entretien de la mémoire, par la même occasion ), mais il ne faut pas oublier que, pour les familles nombreuses, tout a un coût et il est navrant de se faire avoir ainsi.

Brumes a écrit:

Si on écoute tout on ne mange plus rien. Depuis le temps... combien de fois ai-je entendu le bon et son contraire ?!!! Vanté un jour descendu un autre.

Certes, il faut savoir faire la part des choses et ne pas choisir n'importe quel produit ni éliminer totalement certains d'entre eux de son alimentation : un jour, c'est la vache folle, le lendemain, le mouton et maintenant le porc...

Brumes a écrit:

Ensuite, se laisser prendre au mirage de toutes ces pilules miracles, il faut quand même une bonne dose de "naïveté".

Il est quand même effarant de voir que certaines personnes réussissent à ne se nourrir que de pilules alimentaires. Des reportages télévisés sont souvent édifiants. On peut vraiment tout exagérer. Prendre un style de complément alimentaire est une chose, s'en nourrir totalement en mélangeant tout en est une autre !

SCORES FRANÇAIS MOYENS

Une étude révèle que les enfants les plus heureux vivent aux Pays-Bas. La France est 15e sur 29 pays.

Selon une étude de l’université de York, les enfants néerlandais et vivant en Scandinavie sont les plus heureux. Les Pays-Bas arrivent en tête d’un classement de 29 pays européens, réalisé à partir de 43 critères (mortalité infantile, obésité, pauvreté, habitat, etc.) et portant sur les moins de 19 ans. Ces données datent, pour la majorité, de 2006 et ont été compilées pour le Groupe d’action contre la pauvreté infantile (CPAG).

Le Royaume-Uni dans les derniers

La Suède et la Norvège ont atteint respectivement les deuxième et troisième marches du podium, l’Allemagne s’est placée en huitième position et la France en quinzième. Le Royaume-Uni se trouve en queue de peloton, devançant la Roumanie, la Bulgarie, la Lettonie, la Lituanie et Malte.

Les Pays-Bas ont obtenu des résultats élevés dans toutes les catégories. Les pays scandinaves, salués pour le faible nombre d’enfants tués dans des accidents, ont également les jeunes les moins enclins à avoir des « comportements à risques » (rapports sexuels précoces, fumer et boire de l’alcool). La France se place en 10e position pour les comportements à risques et pour la qualité de l’habitat et de l’environnement, ses meilleurs scores, mais en 20e position en matière de santé et en 28e place concernant les relations des jeunes avec leur famille et leurs pairs.

Pour le CPAG, la 24e position britannique « découle en particulier du grand nombre d’enfants qui vivent dans des familles où aucun parent ne travaille ».

(Source : Républicain Lorrain)

Première condamnation

Le tribunal de grande instance de Paris a rendu le 10 mars 2009 une première décision favorable à une victime des prêts à taux variable non capés (plafonnés) du Crédit foncier. Le jugement intervient alors qu'un procès-verbal de la Direction départementale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DDCCRF) du Val-de-Marne dénonce ces mêmes prêts.

Affaire portée au pénal
Parallèlement, le dossier se trouve également devant la justice pénale. Le parquet de Créteil a en effet reçu un procès-verbal d'infraction émanant de la Direction départementale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DDCCRF) du Val-de-Marne. Après des mois d'enquête, la Direction a estimé que les méthodes de commercialisation de ces prêts par le Crédit foncier étaient pénalement sanctionnables. Le parquet doit maintenant décider des suites à donner à cette enquête.

(Source : UFC-Que Choisir)

En finir avec la désinformation des médecins

Dans le prolongement de son combat contre la prescription irrationnelle de médicaments, l'UFC-Que Choisir vient d'engager à l'encontre de 9 médecins des procédures auprès de Conseils d'Ordres départementaux et du Ministère de la Santé. En ne déclarant pas leurs liens d'intérêts majeurs avec l'industrie pharmaceutique à l'occasion d'expertises, d'articles dans la presse médicale et/ou d'interventions dans des colloques, ces médecins n'ont pas respecté la loi sur la transparence de l'information médicale (art. L 4113-13 du code de la santé publique).

Des jugements d'experts sous influence sont aussi présentés dans les colloques, dans les formations continues et dans la presse médicale, autant de sources d'informations privilégiées par les généralistes et les spécialistes. Cet arsenal commercial est complété par la visite médicale à laquelle les laboratoires consacrent environ 2 milliards d'euros par an pour « informer » les médecins des nouveaux produits mis sur le marché qui, dans 3 cas sur 4, ne sont pas innovants.

Une étude de l'UFC-Que Choisir avait montré les conséquences d'un tel battage : sur seulement 14 % des médicaments prescrits en ville et à qualité de soins au moins équivalente, la collectivité aurait pu économiser 200 millions d'euros par an pendant 5 ans.

(Source : UFC-Que Choisir)

Prisonnier 2 000 ans

La clausilie romaine, un gastéropode vivant dans les Apennins, près de Rome, s'est maintenue pendant 2 000 ans dans les arènes de Nîmes et nulle part ailleurs en France. Cet escargot dont la coquille s'ouvre à gauche, contrairement à la plupart des espèces, est peut-être arrivé collé à des amphores. Il recherche l'ombre des plantes poussant entre les pierres et reste cantonné au sein des arènes.

Ca laisse rêveur ! 2000 ans !

Il en aurait des choses à raconter et là se serait du vécu, du vrai de vrai.

Brumes a écrit:

Ca laisse rêveur ! 2000 ans !

Il en aurait des choses à raconter et là se serait du vécu, du vrai de vrai.

Il faudrait le caser près du chêne, même si ce dernier fait encore jeune, à ses côtés : ils pourraient causer tous les deux. Mais il n'aime que les pierres, semble-t-il !

Personnes âgées - Internet dans le poste

Une expérience innovante va se dérouler en Lorraine et dans la région PACA. Pendant 1 an, T-Seniority va permettre à 300 personnes, vivant à domicile ou en établissement, de renouer avec leur environnement social, familial, local et national via la télévision.

Connaissez-vous T-Seniority ? C'est une télévision destinée à maintenir le lien social pour les personnes âgées isolées et peu familiarisées avec les nouvelles techniques. Une télé donc, mais différente. Car ce qui prime ici, ce sont les personnes âgées, pas la technologie. Ce projet, piloté par une fédération de professionnels de terrain, la FNAQPA, est financé grâce à des fonds provenant de la Commission européenne et de la Caisse nationale de solidarité à l'autonomie (CNSA). Six autres pays sont partenaires : l'Espagne, l'Italie, la Grèce, le Royaume-Uni, Chypre et la Finlande, mais c'est la France qui coordonne l'expérience et en fera le bilan en juin 2010.

"Gérontocentré" et non "technocentré"
« Notre projet offre une vision "gérontocentrée" et non "technocentrée" », précise Christophe Coquerel, chargé du projet au sein de la Fédération. Cette télé est un outil pour que des seniors à mobilité réduite ne se sentent plus exclus, restent citoyens, s'informent et agissent. Ses concepteurs pensent que l'idée sera vite adoptée, car la télévision est un outil déjà présent dans les foyers. Mais l'important, c'est son contenu. Il doit intéresser les seniors, répondre à leurs besoins, leur faire plaisir. Il y aura des informations émanant d'une part des familles (envoi de photos, vidéos, musique, mais aussi une messagerie) et d'autre part des institutions ou services (mairie, conseil général, centre communal d'action sociale, associations, web télés locales, etc.). La technologie ne résout pas tout, mais elle peut avoir une place dans la vie de ces personnes, pour ne pas les couper du monde.

Avec une Wii
Les télévisions qui sortiront cet été seront équipées d'un navigateur Internet ; en attendant, le système va fonctionner avec une Wii (la console de jeu de Nintendo) connectée au téléviseur et avec une télécommande simple. L'ergonomie a été adaptée : icônes de grande taille, un minimum de textes... L'expérience va se dérouler pendant 1 an, à domicile comme en établissements, en Lorraine et région PACA. Le matériel va être prêté et expliqué aux utilisateurs. Selon Henry Thiboud, directeur d'un établissement à Courthezon (84), volontaire pour cette expérience, « grâce à la webcam, ce sera l'occasion de voir le baptême d'un arrière-petit-fils qui vit loin. C'est une autre acquisition de moments de plaisir, comme le sont le courrier, les repas, les visites ou les animations ». Quelque 300 personnes vont être suivies pendant une année, pour voir l'utilisation qu'elles font du système, ce qui les intéresse ou pas. « L'usage va remonter du terrain. On a quelques idées, mais l'important est ce qu'ils nous diront », résume Christophe Coquerel. Premiers bilans dans quelques mois.

(Source : UFC Que-Choisir)

C'est une très bonne initiative, peut-être en plus qu'un jour ils pourront jouer en réseau?

stip a écrit:

C'est une très bonne initiative, peut-être en plus qu'un jour ils pourront jouer en réseau?

Pourquoi pas !
C'est une initiative qui me paraît bonne, effectivement. De plus en plus de personnes se familiarisent avec l'ordinateur et internet, alors il m'apparaît normal que ces personnes puissent continuer à s'en servir ! Il s'agit d'une évolution naturelle.

Santé

La France a des taux moyens de guérison du cancer au-dessus de la moyenne européenne. Selon les derières données de l'étude Eurocare-4 portant sur 23 pays et publiées par le Journal du dimanche dy 26 avril, 58,6 % des femmes atteintes d'un cancer en sont "guéries" contre 38 % en Pologne. De même, c'est en France que le taux de guérison des cancers de la prostate (57,9 %) est le plus élevé des pays européens étudiés.

(Source : Ami Hebdo)

UN MYTHE PART EN FUMÉE

les signaux indiens:
Beaucoup de gens après avoir regardé des westerns, s'imaginent que les indiens Amérique du nord faisaient des signaux de fumée pour communiquer a distance entre eux!
que chaque nuage de fumée correspondait à un message complexe n'est qu'une invention Hollywoodienne!
Les signaux de fumée existaient bien, cependant, les messages étaient très limités, et dont le contenu était connu d'avance!
pour signaler une issue heureuse d'une attaque ils envoyaient une colonne de fumée , le village leur répondait alors avec deux colonnes de fumée!
le message différait selon l'endroit d'où il était envoyé,: d'une colline ou de la vallée!
quand le guerrier apache repérait un autre groupe d'indien au loin,il allumait un feu sue sa droite, ce qui signifiait "qui êtes vous?"
les autres, s'ils étaient des alliés, envoyaient une réponse convenue d'avance.Les signaux de fumée servaient également a annoncer une victoire, une maladie dans le campement ou l'arrivée imminente d'ennemis.

Alli

Mauvaise alliée

Une nouvelle pilule anti-obésité est commercialisée en pharmacie depuis le 6 mai. Malgré son efficacité dérisoire et les risques qu'il comporte, ce médicament est délivré sans ordonnance.

Alli se révélera un bien maigre allié contre les kilos en trop. En effet, Xenical (orlistat 120 mg) est un médicament prescrit dans le traitement de l'obésité depuis déjà 10 ans. Critiqué pour ses effets secondaires extrêmement gênants, il connaît un succès plus que mitigé. Pourtant, le laboratoire GlaxoSmith-Kline en commercialise aujourd'hui une version allégée, orlistat 60 mg. Mise en vente sous le nom d'Alli, elle est délivrée sans ordonnance. Recommandée en association à un régime hypocalorique et pauvre en graisse dans le traitement du surpoids, cette pilule ne s'adresse normalement qu'aux patients dont l'indice de masse corporelle (1) est égal ou supérieur à 28, soit des personnes en réel surpoids ou obèses.

Inquiète que ce produit soit utilisé par des clients ayant un IMC inférieur à 28, l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) n'approuve pas la mise sur le marché d'Alli. Mais l'Agence européenne du médicament a imposé cette commercialisation. « Le dosage à 120 mg permet de perdre environ 4 kilos. Avec le dosage à 60 mg, ce sont au mieux 2 kg qui seront perdus », avertit pourtant Philippe Lechat, directeur de l'évaluation des médicaments et des produits biologiques à l'Afssaps. Ces résultats sont toutefois des extrapolations d'essais réalisés avec le Xenical. Aucune étude n'a été menée avec l'orlistat 60 mg. Rien ne peut donc être conclu quant à son efficacité.

En revanche, ses effets indésirables sont bien connus. Et ils sont loin d'être négligeables : graisse dans les selles, gaz et incontinence fécale. D'après l'Afssaps, aux États-Unis, la moitié des patients ont arrêté le traitement précocement. De plus, le médicament risque de rendre inefficace les traitements contraceptifs, antidiabétiques, antihypertenseurs, hypocholestérolémiants, hypoglycémiants, anti-arythmiques. Enfin, son usage est contre-indiqué pour les mineurs, les femmes enceintes ou allaitantes, les personnes souffrant de malabsorption chronique ou de cholestase, en cas d'hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients et en cas de traitement anticoagulant.

L'Afssaps compte beaucoup, peut-être trop, sur les pharmaciens pour jouer les médiateurs entre la pilule et les consommateurs. D'après Anne Castot, chef du service de l'évaluation, de la surveillance du risque et de l'information sur le médicament à l'Afssaps, « le conseil officinal va prendre toute sa portée ». En théorie, les pharmaciens ne délivreront Alli qu'à des personnes en surpoids ou obèses. Mais en pratique... cela restera à vérifier. L'Afssaps assure qu'elle étudiera avec une grande attention la demande et la délivrance du produit. Aux États-Unis, où la pilule est commercialisée depuis juin 2007, 25 % des clients ont un IMC inférieur à 28. Quant au prix d'Alli, pas de cure d'amaigrissement au programme : 39,90 euros la boîte de 42 gélules (prix conseillé), soit 2 semaines de traitement.

(Source : UFC-Que Choisir)

J'ai entendu dernièrement le commentaire d'un pharmacien qui disait avoir écoulé ses 34 boîtes en un temps record, ce qui ne lui était jamais arrivé auparavant. Il disait essayer de mettre en garde les gens qui l'achètent... Dangereux !

ben dit donc, après avoir vendu 34 boîtes, il commence seulement a essayer de mettre les clients en garde??????
pas rapide le bonhomme, ce qui prouve que l'argent est roi, et que la sécurité des patients n'a pas d'importance?????

Marie-jo 17 a écrit:

ben dit donc, après avoir vendu 34 boîtes, il commence seulement a essayer de mettre les clients en garde??????

Non, non, ce n'est pas ça. Il fallait comprendre que, malgré ses mises en garde, il a quand même vendu ses 34 boîtes en un temps record. Tu sais bien que les gens font n'importe quoi et ils ne s'imaginent pas qu'un médicament vendu en pharmacie soit réellement nocif !

J'ai entendu récemment aux actualités qu'une femme américaine avait donné naissance à des jumeaux provenant de deux pères différents. Ces enfants ont environ 2 ans 1/2 et une analyse ADN l'a dévoilé. La mère a avoué avoir eu un amant, au moment de la conception, et le médecin expliquait que ce phénomène était extrêmement rare mais pas impossible : les spermatozoïdes peuvent survivre pendant 24 heures et, si cette dame a eu des rapports avec deux hommes différents pendant ce laps de temps...

C'est le troisième cas de ce genre connu au monde.

Aïe !!!

Pour les pères déjà, apprendre qu'en moins de 24 h , la femme, l'amante a ...

S'ils n'étaient pas au courant, tout au moins le mari, ça doit faire un choc !

La réaction des enfants en grandissant, jugement de la mère et que penser de ce demi-frère ?

Que feront les pères ? Continueront-ils à partager la femme, mère de leur enfant ? Pourront-ils reconnaître chacun le sien ? J'en doute.

Casse-tête chinois !!!!!!!!!!! Et drame à la clé !!!!

Brumes a écrit:

Aïe !!!

Pour les pères déjà, apprendre qu'en moins de 24 h , la femme, l'amante a ...

S'ils n'étaient pas au courant, tout au moins le mari, ça doit faire un choc !

La réaction des enfants en grandissant, jugement de la mère et que penser de ce demi-frère ?

Que feront les pères ? Continueront-ils à partager la femme, mère de leur enfant ? Pourront-ils reconnaître chacun le sien ? J'en doute.

Casse-tête chinois !!!!!!!!!!! Et drame à la clé !!!!

pour le moment, le père a décidé d'aimer cet enfant comme le sien, ça fait tout de même deux ans et demi qu'il croit que ce son ses jumeaux!

devant les caméras, il paraissait HEUREUX???
a se demander, si il n'était pas content de cette célébrité!
tu vois, il y a encore des cocus content

Brumes a écrit:

Pour les pères déjà, apprendre qu'en moins de 24 h , la femme, l'amante a ...

S'ils n'étaient pas au courant, tout au moins le mari, ça doit faire un choc !

Le mari n'était pas au courant... Quant à sa femme, elle devait déjà être rassurée d'apprendre qu'au moins l'un des jumeaux provienne de son mari !

Brumes a écrit:

La réaction des enfants en grandissant, jugement de la mère et que penser de ce demi-frère ?

Si le père accepte le deuxième enfant comme il le prétend, le second jumeau ne saura jamais la vérité. L'histoire est tellement invraissemblable...

Marie-jo 17 a écrit:

pour le moment, le père a décidé d'aimer cet enfant comme le sien, ça fait tout de même deux ans et demi qu'il croit que ce son ses jumeaux!

Ca a quand même dû être un choc d'apprendre la nouvelle, mais on peut se demander pour quelle raison un test ADN a été demandé. L'histoire n'a pas dû débuter là !

Marie-jo 17 a écrit:

devant les caméras, il paraissait HEUREUX???
a se demander, si il n'était pas content de cette célébrité!
tu vois, il y a encore des cocus content

Ah, cette fameuse célébrité... Peut-être cette histoire leur rapportera-t-elle également de gros sous. Alors, que veut le peuple ?

Nelly a écrit:

Surveillez le prix au kilo
Jusqu'à présent, la plupart des fabricants étaient tenus de vendre leurs produits au grand public par fraction de kilo (125 g, 250 g, 500 g, etc.). En 2007, l'Union européenne a adopté une directive libéralisant le préemballage. Elle a été transposée en droit français par un décret du 8 octobre 2008.

Je ne sais pas si quelqu'un a déjà trouvé un cas, mais nous avons acheté un pot de 900 g de fromage blanc, pensant qu'il s'agissait d'un kg, comme d'habitude... Je n'ai pas vérifié le prix au kg...

Numéros spéciaux - La réforme aura bien lieu

On l'attendait depuis longtemps. La réforme des numéros spéciaux que vient de lancer l'Autorité de régulation des télécoms (Arcep) débutera dans les semaines qui viennent et s'étalera jusqu'à 2010. Au programme : baisses des prix, transparence et déontologie.

« Opacité des tarifs », « manque de loyauté », « coûts prohibitifs », système « sclérosé » générant « une insatisfaction et une méfiance croissantes »... Dans l'analyse qu'elle vient de dévoiler, l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) n'y va pas avec le dos de la cuillère sur le marché des numéros spéciaux, ces numéros à 10 chiffres (commençant par 08) ou à 4 chiffres (commençant par 1 ou 3) servant à accéder à des services divers et variés (météo, horoscope, informations, assistance...). Le gendarme des télécoms reconnaît que ce système, créé à l'époque du monopole de France Télécom, n'est plus adapté à la situation actuelle. Avec la multiplication des opérateurs fixes et mobiles et l'apparition des box Internet, ces modems nouvelle génération permettant de téléphoner sans surcoût vers la France et de nombreux pays étrangers, la donne a changé.

(...)

Enfin, l'Arcep entend mieux contrôler les activités des sociétés qui éditent les services accessibles par des numéros surtaxés. Une instance composée de représentants de l'Autorité, des consommateurs et des professionnels concernés serait créée afin de déterminer les services ayant une légitimité à être surtaxés et de contrôler l'activité des éditeurs. Les numéros spéciaux nouvelle version devraient voir le jour d'ici à la fin 2010.

(Source : UFC-Que Choisir)

Téléphone et Internet

Bouygues casse les prix

Le 25 mai, Bouygues Telecom lancera Ideo, une offre comprenant pour 44,90 euros par mois un forfait mobile de 2 heures de communication avec multimédia illimité et une offre « triple play » (Internet, télévision et téléphonie fixe). Une offre à prix cassé qui réserve tout de même quelques surprises.

On savait les offres de téléphonie mobile et les services « triple play » (accès à Internet, télévision et téléphone fixe) très rentables pour les opérateurs, Bouygues Télécom en apporte une belle illustration. L'opérateur lancera le 25 mai prochain Ideo, une nouvelle offre à un tarif défiant toute concurrence. Une nouvelle à double tranchant pour le consommateur, puisque la saveur d'une baisse des prix est quelque peu altérée par l'amertume du sentiment de payer trop cher depuis longtemps... Soit, au moins Bouygues Télécom aura-t-il eu le mérite de tirer le premier.

Et il faut bien l'admettre, son offre se démarque de la concurrence. Pour 44,90 euros par mois, Bouygues Telecom réunit en effet une offre de téléphonie mobile et une offre « triple play », soit la première proposition de « quadruple play ». À ce tarif, le client disposera d'un forfait mobile de 2 heures de communication avec multimédia en illimité (Internet mobile (1), télévision, SMS/MMS) et, à la maison, sur sa box, d'un accès Internet, de la télévision, du téléphone fixe illimité vers les fixes et plusieurs destinations à l'international. En comparant son forfait à une offre équivalente souscrite chez Orange, à savoir un forfait Origami Zen 2 heures (34 euros par mois) associé à Orange Net (39,90 euros par mois + 3 euros par mois pour la location de la LiveBox), Bouygues Telecom avance une économie annuelle de 384 euros. L'opérateur s'est certes comparé à l'offre la plus chère du marché, mais même en confrontant Ideo aux tarifs de SFR, la différence est sensible : nous avons calculé que l'économie atteignait 298,80 euros par an.

Pavé dans la marre

Avec cette offre, Bouygues jette incontestablement un pavé dans la mare. Quelques bémols tout de même. D'abord, si, à l'image de ce qui se pratique aujourd'hui sur le marché, l'offre « triple play » est sans engagement, l'offre mobile s'entend, elle, sur 24 mois. Pour un engagement de 12 mois, il faut ajouter 7 euros par mois aux tarifs annoncés. Le client peut, s'il le souhaite, résilier indépendamment l'une ou l'autre des offres, mais c'est alors évidemment la fin des tarifs cassés : s'il résilie le mobile, le client migrera sur une offre classique « triple play » à 29,90 euros par mois (après s'être acquitté des frais de résiliation (3)). S'il résilie la box, pas question de profiter d'un forfait mobile tout multimédia de 2 heures à 15 euros par mois : il devra migrer vers une offre classique, soit, pour des options similaires, un forfait Neo2 de 2 heures à... 34,90 euros !

Ensuite, Bouygues Telecom promet que les téléphones mobiles proposés avec Ideo seront « généreusement » subventionnés. Mais à ce jour, aucune certitude quant aux tarifs auxquels ils seront proposés. S'il faut acheter un téléphone au prix fort, l'économie réalisée la première année y passe ! Enfin, s'ils choisissent l'iPhone en complément d'Ideo, les utilisateurs ne pourront pas profiter de la télévision mobile incluse dans le forfait : le téléphone d'Apple n'est pas compatible. Bouygues promet de remédier à cela cet été.

(Source : UFC-Que Choisir)

C'est quoi un voiture "hybride" ?

C'est une automobile qui dissimule sous son capot un moteur à essence traditionnel et un (ou des) électrique(e)s ! Chacun d'eux fonctionne de concert. L'idée part du principe tout simple que le moteur électrique (surtout en ville) soulage celui à essence. Résultat : la consommation et les polluants sont réduits d'autant. Quant à la recharge des batteries, aucun souci, c'est le moteur à essence qui s'en occupe. Née avec succès avec la Toyota Prius en 1997, la technologie hybride est, à ce jour, la seule qui garantisse des baisses phénoménales de rejets polluants tout en autorisant une autonomie et une vélocité égales ou supérieures aux automobiles classiques. Mieux, les futures voitures hybrides (comme l'Opel Ampera attendue en 2010) promettent de rouler à la seule force de leur moteur électrique durant 60 kilomètres avant que celui à essence ne prenne le relais ! Cerise sur le gâteau, les batteries pourront être rechargées depuis la prise du garage. Ceux qui effectueront moins de 60 km/jour circuleront donc toute l'année sans se servir de l'essence.

(Source : Les Echos)

Quand le moteur à essence disparaîtra-t-il ?

Pas demain, ni après-demain… Les experts les plus optimistes estiment qu'en 2020, seulement 20 % du marché sera constitué d'automobiles fonctionnant tout ou partie à l'électricité. Le pétrole a encore de beaux jours devant lui. Pourquoi ? Pace que les meilleures batteries actuelles ne promettent pas davantage que 300 kilomètres d'autonomie théorique (route plate, climatisation coupée, pression douce sur l'accélérateur) et qu'elles réclament des heures entières de recharge. Mais la science avance…

A moins que les stations services ne servent plus d'essence mais des batteries rechargées prêtes à l'emploi. Une solution déjà proposée par Renault à titre expérimental en Israël.


(Source : Les Echos)

Le diabète explose chez les enfants

Une étude publiée par la revue britannique The Lancet prédit que le nombre de nouveaux cas de diabète de type I devrait doubler chez les enfants européens de moins de cinq ans entre 2005 et 2020.

Le diabète de type I, autrefois appelé diabète insulinodépendant, est dû à une destruction des cellules du pancréas qui frabriquent l'insuline. Cette maladie est dite auto-immune car elle provient du système de défense immunitaire de l'organisme. Le diabète de type 2 est favorisé par une alimentation déséquilibrée et trop riche, le surpoids et le manque d'exercice.

Mode de vie en cause
Des chercheurs ont analysé dans 17 pays d'Europe, plus de 29 000 cas de diabète de type I diagnostiqués chez les enfants de moins de 15 ans sur la période 1989-2003. Ils ont constaté que la hausse totale de nouveaux cas était de 3,9 % par an (5,4 % pour les 0-4 ans, 4,3 % chez les 10-14 ans).

L'étude n'explique pas cette tendance à la hausse, mais les chercheurs estiment que l'augmentation est trop rapide pour être imputée aux seuls facteurs génétiques. Ils évoquent le rôle des modes de vie modernes (surcharge pondérale, nombre accru d'accouchement par césarienne...).

Il y a eu approximativement 15 000 nouveaux cas en Europe en 2005. Si les tendances se confirment, les chercheurs tablent sur 24 400 nouveaux cas en 2020. Le nombre total de cas de diabète de type I chez les moins de 15 ans en Europe passerait ainsi de 94 000 en 2005 à 160 000 en 2020, soit un bond de 70 %.

(Source : Républicain Lorrain)

On est bien obligés de parler de cet accident dramatique qui vient de survenir.
Penser aux victimes et aux familles.

Sans oublier que l'avion est un des moyens de transports le plus sûrs ! Le nombre de victimes sur les routes n'est pas comparable et les noyades sur toutes les mers du monde ne font pas l'objet de la une des journaux.

C'est le grand nombre, en même temps, qui frappe les esprits. Ceux qui voyagent beaucoup par les airs n'en tiendront pas compte car ils savent que c'est un accident,tragique, comme tous les accidents... Tsunami, tremblements de terre... et chaque jour a son lot de morts, automobile en tête !

Il y a toujours des miracles... j'ai déjà évoqué dans une rubrique CEUX qui pour une raison quelconque ont échappés à cet accident. Là c'est un couple qui a fait des pieds et des mains pour être dans l'avion, et malgré l'appui de l'Ambassade de France (lui est professeur) il n'ont pu embarquer... En réalisant, il y a de quoi attrapper la jaunisse !

Rendons hommages aux victimes réunies dans un même lieu, au fond de l'océan. On parle d'une profondeur de 7000 m ce qui empêchera de retrouver les "boîtes noires". au-delà de 3000 m elles ne sont plus audibles pour les localiser.

Les croyants vont prier, les autres penseront très fort à eux avec affection. Toutes les peines seront confondues.

Plus aucune chance de retrouver des survivants.

Les mauvaises conditions météo. vont gêner les recherches. Des bateaux Brésiliens arrivent sur place, des débris de l'avion ont été repérés.

Un engin d'Ifremer, avec un petit sous-marin à bord essaiera de retrouver les boîtes noires. Il lui faudra plusieurs jours pour arriver sur place.

Plusieurs nationalités étaient à bord mais ce sont la France et le Brésil qui portent le plus lourd tribut.

Brumes a écrit:

C'est le grand nombre, en même temps, qui frappe les esprits. Ceux qui voyagent beaucoup par les airs n'en tiendront pas compte car ils savent que c'est un accident,tragique, comme tous les accidents... Tsunami, tremblements de terre... et chaque jour a son lot de morts, automobile en tête !

Effectivement, dès qu'il y a un grand nombre de morts en même temps, tout le monde est frappé. Et pourtant, nous posons-nous la question quand nous prenons la voiture ? Je crois que la plupart de ceux qui ont l'habitude de prendre l'avion auront une pensée pour cet avion accidenté puis, la routine reprendra ses droits !

-- Je n'ai aucune peur en avion alors qu'en voiture je suis parfois crispée.

Surtout quand j'ai affaire à des conducteurs dont je n'apprécie pas la conduite, quand je vois les infractions commises par les autres.

En avion traverser des zones de turbulences n'est pas agréable mais en voiture rouler sous des trombes d'eau, sur des routes verglacées, dans des chemins sinueux -surtout en montagne- n'a rien d'une partie de plaisir.

En avion, une fois le bagage déposé... on se laisse guider. Tapis roulant, mini-bus conduisant à l'appareil, accueil à l'entrée de la cabine, place réservée... Journaux à disposition ainsi que rafraîchissements (au minimum, suivant les trajets). Commentaires du Commandant de bord. Cinéma pour les longs trajets.

Jusqu'à la récupération des bagages avant de sortir, nous n'avons eu qu'à nous laisser transporter !

La peur de l'avion est comme la phobie des ascenseurs... Les deux peuvent se vaincre.

Cet accident, aussi tragique soit-il ne doit pas rejeter le transport aérien !

Brumes a écrit:

-- Je n'ai aucune peur en avion alors qu'en voiture je suis parfois crispée.

Surtout quand j'ai affaire à des conducteurs dont je n'apprécie pas la conduite, quand je vois les infractions commises par les autres.

Je suis crispée également quand je sens que le conducteur ne maîtrise pas réellement son véhicule ou qu'il commet des infractions au code de la route.

Ayant été victime d'un accident de voiture à l'âge de 15 ans, je ne supporte plus, depuis, qu'un conducteur colle à la voiture qui le précède. J'ai constamment le pied au plancher à vouloir freiner...

Les passagers d'un vol sont assis à leur place et attendent le décollage. Bientôt, deux hommes entrent dans l'avion, en uniforme de pilote.Ils portent des lunettes noires. L'un d'eux est accompagné d'un chien
pour aveugle et l'autre tâte son chemin à l'aide d'une canne blanche.
Ils avancent dans l'allée, entrent dans la cabine de pilotage et referment la porte.

Plusieurs passagers se regardent avec une expression allant de la surprise à la peur. Quelques instants plus tard, les moteurs de l'avion s'allument et l'avion prend de la vitesse sur la piste.

Il va de plus en plus vite et ne semble jamais devoir décoller. Les passagers regardent par les hublots et réalisent que l'avion se dirige tout droit vers le lac qui se trouve en bout de piste. L'avion roule maintenant très vite sur la piste et plusieurs voyageurs réalisent qu'ils ne décolleront jamais et qu'ils vont tous plonger dans le lac.

Les cris des passagers apeurés remplissent alors l'avion mais, à ce moment, l'avion décolle tout doucement sans problème. Les passagers se remettent alors de leurs émotions, rient, se sentant stupides d'avoir été roulés par cette mauvaise plaisanterie. Quelques minutes plus tard, l'incident est oublié.

Dans la cabine de pilotage, le pilote tâte le tableau de bord, trouve le bouton du pilote automatique et le met en fonction.

Il dit ensuite au copilote :
- Tu sais ce qui me fait peur ?
- Non, répond l'autre.
- Un de ces jours, ils vont crier trop tard et on va tous mourir...

dombom a écrit:

Dans la cabine de pilotage, le pilote tâte le tableau de bord, trouve le bouton du pilote automatique et le met en fonction.

Il dit ensuite au copilote :
- Tu sais ce qui me fait peur ?
- Non, répond l'autre.
- Un de ces jours, ils vont crier trop tard et on va tous mourir...

Quelle horreur, Dom !

Nelly a écrit:

dombom a écrit:

Dans la cabine de pilotage, le pilote tâte le tableau de bord, trouve le bouton du pilote automatique et le met en fonction.

Il dit ensuite au copilote :
- Tu sais ce qui me fait peur ?
- Non, répond l'autre.
- Un de ces jours, ils vont crier trop tard et on va tous mourir...

Quelle horreur, Dom !

t'as raison Nelly!
c'est d'un cynisme ça ma Dom?

Dom !!!!!!!!!!!

Cette histoire (fort bien contée), devrait être dans la rubrique'" histoire presque vraie".

Ici, elle donne la chair de poule !

J'ai pouffé....c'est la vie, je viens d'acheter un billet d'avion à un de mes enfants, comment ne pas y penser?
Ce qui m'horripile, ce sont les journalistes dans les aéroports tels des vautours qui ont traqué les familles au plus fort de leur chagrin.... ça c'est du cynisme !
Ne pourraient-ils, au moins, respecter les gens dans leur terrible douleur. Nous n'avons pas besoin de ce voyeurisme pour compatir.

stip a écrit:

J'ai pouffé....c'est la vie, je viens d'acheter un billet d'avion à un de mes enfants, comment ne pas y penser?
Ce qui m'horripile, ce sont les journalistes dans les aéroports tels des vautours qui ont traqué les familles au plus fort de leur chagrin.... ça c'est du cynisme !
Ne pourraient-ils, au moins, respecter les gens dans leur terrible douleur. Nous n'avons pas besoin de ce voyeurisme pour compatir.

C'est ce que me disait par mail une amie corse, ce matin. Des charognards qui sont à l'affut de ce genre de cata..laissons les familles dans leur chagrin, compatissons en silence...

anémone a écrit:

stip a écrit:

J'ai pouffé....c'est la vie, je viens d'acheter un billet d'avion à un de mes enfants, comment ne pas y penser?
Ce qui m'horripile, ce sont les journalistes dans les aéroports tels des vautours qui ont traqué les familles au plus fort de leur chagrin.... ça c'est du cynisme !
Ne pourraient-ils, au moins, respecter les gens dans leur terrible douleur. Nous n'avons pas besoin de ce voyeurisme pour compatir.

C'est ce que me disait par mail une amie corse, ce matin. Des charognards qui sont à l'affut de ce genre de cata..laissons les familles dans leur chagrin, compatissons en silence...

les malheurs font vivre ces charognards????
ce n'est pas beau ,mais il y a un public pour cela, au même titre que ceux qui s'attroupent autour d'un accidenté , au risque qu'il manque d'air????
dit Mimi , elle se fait si rare la Corse!.......pourquoi ne viendrait-elle pas ici de temps en temps??????
juste pour retrouver de vielles connaissances????
demande a ce bel arbre de nous rejoindre:lol: