philo Z'amis
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 HISTOIRE PRESQUE VRAIE !

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Rime
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Marie-jo 17
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Brumes
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Brumes
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 3 Icon_minitimeSam 24 Jan - 19:12

Marie-jo 17 a écrit:
Brumes a écrit:


Je vous tiens au courant... si ça vaut vraiment la peine d'en parler...

Autant en emporte le vent. lol!

ah mais! elle a le vent en poupe notre Brumes!
voilà ce qui arrive a qui sème a tous vent?
si la neige chez elle ne tombe souvent,
que le bleu est constant au firmament,
rien n'est plus beau a voir,
que sa ville Rose sous le vent.

La poupe, la poupe... qu'entends-tu par là ?

Bon, ça y est, le vent a cessé. A la télé j'ai vu qu'il y avait des morts dans les Landes et que les aéroports ont été fermés, ainsi que les trains arrêtés.

Vous en savez autant que moi ! Je n'ai pas mis le nez dehors, j'ai laissé passer la tempête. La dernière date de 1999 paraît-il. Où étais- je ? Je ne m'en souviens pas, ni de la tempête, ni de mon lieu de séjour à l'époque.

Mes commentaires s'arrêtent ici. Pour la neige on se retrouve dans 20 ans, pour la tempête dans 10.

J'y pense, la poupe... n'est-ce pas la croupe ? Que vient-elle faire là dedans ?

lol!
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Marie-jo 17
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Marie-jo 17



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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 3 Icon_minitimeSam 24 Jan - 19:20

Brumes a écrit:


J'y pense, la poupe... n'est-ce pas la croupe ? Que vient-elle faire là dedans ?

lol!
ben! a toi de nous dire?
tu sais le vent il vient parfois d'endroits variés(NONNNNNN ! j'ai pas dit : avarié) ROOOHHHHH ROSE
oui oui Nelly! lol!
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Brumes
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Brumes



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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 3 Icon_minitimeDim 25 Jan - 0:48

Plus personne à cette heure-ci,

A demain !
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Brumes
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Brumes



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MessageSujet: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 3 Icon_minitimeMer 18 Mar - 16:56

LORDIN’S QUI ÊTES AUX CIEUX … Une histoire... presque vraie !

Ça y est, j’ai franchi le seuil, je n’ose pas me retourner, me voici sur un chemin plein de cailloux, difficile de marcher, je trébuche. Je dois faire attention ce n’est pas le moment de me casser une cheville.

Je regarde où je mets les pieds, je jette un petit coup d’œil devant moi et au loin j’aperçois une silhouette. Vite, mes yeux fixés sur le sol, pas de distractions, pourtant je constate un moment plus tard que le personnage a disparu, où est-il passé ? Avant de réaliser me voici devant une porte, toute blanche elle se confond avec l’environnement, elle est immense et pourtant je ne l’avais pas vue.

Pas de poignée mais dès que je m’approche elle s’ouvre, un instant d’hésitation et puis, comme poussée, je dois entrer, un nouveau chemin mais presque plus de cailloux, la marche est aisée, tout est d’un blanc laiteux, bizarre et tout à coup un immense bâtiment, planté là, sorti du néant !

Un portier me reçoit, il a un grand livre, me demande mon nom :
-- Vous êtes attendue, entrez.

Il me colle une étiquette près de l’épaule et un coup de tampon sur le dos de la main, « apprenez par cœur votre numéro il vous suivra partout, dans trois jours celui de la main aura disparu mais l’étiquette restera.
-- A présent suivez la bande jaune que vous voyez au sol elle va vous conduire à un guichet pour commencer les formalités.

Je suis la bande jaune et me retrouve devant un comptoir, la personne me tend un imprimé :
-- Vous allez inscrire vos noms, prénoms, date de naissance etc. sur le formulaire AAB. Je m’exécute, C’est bien, voici un ticket, continuez sur la bande jaune.
-- Bien, merci.

J’arrive à un autre comptoir :
-- Voici la fiche AAAB, vous inscrivez vos noms …
-- Je viens de le faire …
-- Ce n’est pas le même service, veuillez noter SVP.
Je remets le document, on me donne un ticket, le premier était bleu celui-ci est rose.
-- Reprenez la ligne jaune …
Ça va j’ai compris et je ne m’étonne pas quand on me remet la fiche AABB, nom, prénom … ce n’est pas le même service… ticket vert, mais en plus j’ai un petit étui pour mettre mes tickets colorés.

Dans un hall assez vaste j’ai rencontré un grand bonhomme à la longue barbe blanche, il porte une large ceinture et un énorme trousseau de clefs. Je pense : « on dirait Saint-Pierre ». Il me regarde avec un large sourire :
-- Je m’appelle Pierre, ici il n’y a pas de Saint, que veux-tu fillette ?

Il doit être myope. On bavarde un peu, mon accent légèrement méridional l’amuse.
-- Quand tu seras familiarisée avec les circuits je te conseille d’aller au Café Provençal, tu as dû connaître Raimu, Fernandel, ils se réunissent là-bas et quelques fois je vais faire un tour, je suis en joie pour un bon moment.
Depuis ce jour là, on bavarde souvent Pierre et moi.

A présent je dois changer de couleur et prendre la bande blanche pour arriver au logement ? Un guichet, formulaire ABA … si je ne connais pas mon nom !!! Et un autre beau ticket tout blanc celui-là. C’est à ce moment là que j’aperçois une grande salle pleine d’ordinateurs.

--Peut-on accéder aux appareils SVP ? J’aimerais envoyer des messages.
--Prenez la bande rayée vous arriverez au service adéquat.
--Qui voulez-vous contacter ?
-- Mon fils, ma nièce, un ami..
-- Stop, vous n’avez droit qu’à deux correspondants et il faut qu’ils soient de la famille.
-- Ah bon, alors mon fils et … mon petit neveu avec qui je correspondais beaucoup.

-- Voici deux formulaires, un pour votre fils le CAB, l’autre pour votre petit neveu le CAC. Vous mettez les noms et toutes les références qui vous sont demandées.
--Bien merci. Je tends mes formulaires "dûment remplis" contre une remise de tickets rayés.
-- Continuez la bande rayée, on vous donnera des dates de rendez-vous.

Que de temps perdu ! Pourtant je ne m’impatiente pas, s’il n’y avait pas ces trajets infinis sur les bandes de couleur, les journées seraient peut-être longues. Il doit y avoir au moins quinze jours que je suis ici et j’avais promis de donner de mes nouvelles le plus rapidement possible. On doit m’appeler dès que ce sera mon tour.

Je retrouve Pierre :
-- Pourquoi faut-il toujours attendre, ils doivent s’impatienter chez moi.

-- Crois-tu ? Il y a longtemps qu’ils pensent à autre chose. En bas ça fait un peu plus de deux ans alors qu’ici il y a tout juste huit jours.

J’étais abasourdie. Mon air ahuri l’amusa :
-- Allez fillette (çà, ça m’énervait) va envoyer tes messages, mais ne compte pas trop sur les réponses, tu sais ici tu es dans la section Europe et en particulier France et on applique les mêmes règles que là-bas. Je dois te dire que depuis l’histoire des 35 heures c’est la grande pagaïe, tout le personnel voudrait venir travailler ici… en plus avec les RTT ...-ne me demande pas ce que c’est, je n’en sais rien- quand tu auras mon âge, tu verras que tu n’as plus l’esprit assez vif pour tout comprendre.

-- Pierre, pourquoi tous ces formulaires presque identiques ? On en fait quoi après ?
-- Pareil, on copie sur vos Administrations, on fait des dossiers puis on classe ces dossiers et ensuite ils vont aux archives.
-- Et après ?
-- Tu poses beaucoup de questions, je n’en sais rien, qu’est-ce que ça peut faire, personne ne consulte.
Je reste dubitative.

J’arrive au guichet en suivant la bande rayée.
-- Pour votre fils, le circuit est en panne mais vous pouvez essayer avec votre petit-neveu.

Je m’empresse de m’installer je commence : Bonjour Laurent, Comme promis je donne de mes nouvelles. Je sais, j’ai tardé un peu mais ce n’est pas de ma faute, le côté administratif est pire que chez nous …

Enfin, mon premier mail. J’ai bien fait attention, je me suis appliquée, mon message est parti. J’attends la réponse avec impatience. Le surlendemain (mais lequel ?) sans retour, j’en envoie un second, un troisième, RIEN. Un peu déçue, même si pour lui je suis partie depuis plus de deux ans, il devrait être heureux d’avoir des nouvelles de sa "vieille amie" surtout venant d’aussi loin. Je ne connais pas la distance, mais elle doit être importante. Je m’entête, j’envoie messages sur messages, je commence à perdre espoir.

Mes messages sont bien marqués dans la rubrique « envoyé » mais je n’ai toujours rien dans celle « réception » Il faut que j’accepte, Pierre a raison, je suis oubliée. Une illusion qui disparaît, je suis un peu triste, je vais me retourner vers de nouveaux amis, et ici il y en a des tas. Pierre me laissera regarder les listes. C’est bon d’avoir un « copain » comme lui.

Un gardien m‘interpelle,
-- Vous n’entendez pas ? C’est votre numéro, dépêchez-vous, Pierre vous attend à l’entrée.
Je cours, j’arrive un peu essoufflée.

-- Ah te voilà jeune fille (!!) Il tend le bras vers la porte, il y a quelqu’un qui te demande et qui fait un tintouin du diable. Tu vas me calmer cet énergumène.
-- Mais qui est-ce ?
-- Je n’en sais rien… ah si, il prétend s’appeler Laurent !
-- Mon… petit neveu… ! Je ne l’attendais pas si tôt. Je dévale l’allée, heureuse de le rencontrer enfin. Discutant avec les gardiens c’est un homme furieux qui se retourne vers moi.

-- Ah, te voilà, tu n’as pas changée, tu ne sais toujours pas faire un copier /coller/couper, tu m’envoie des mails illisibles, comment veux-tu que je déchiffre un tel galimatias, pas d’adresse électronique. Tu as dû encore appuyer sur un mauvais bouton, et moi je dois deviner ? J’ai été obligé de t’apporter moi-même mon message, tu ne crois pas que je vais effectuer ce trajet souvent ! J’ai autre chose à faire.
Un gardien s’approche :
--Monsieur s’il vous plaît la navette va partir, vous ne devez pas la manquer.
-- J’y vais. Tiens voilà mon message, ou tu m’écris correctement ou tu arrêtes. Inutile de m’inonder de mails.

Il sort … Un peu interloquée je dis :
Au …
La porte claque
Revoir !

Et avec ça je n’ai même pas vu son visage. Ma vue ne s’est pas améliorée j’étais sans doute trop loin, c’était flou !

Et puis, je ne comprends pas ! Pourquoi était-il si furieux ? Un peu désarçonnée je regarde le papier qu’il m’a remis : Ch^9 &^^*§dk\\_+$w<< ** !!//+p@% § !*%+=ç »&…

Pierre est à l’entrée,

-- Alors heureuse des retrouvailles avec le petit neveu ? Il était vraiment impatient de te voir, quel sacré numéro, c’est beau la jeunesse, quelle fougue, il n’avait pas beaucoup de temps, son séjour ici n’est pas prévu encore. En tout cas rien dans la prochaine quarantaine d’années terriennes.

-- Il m’a apporté un courrier, mais je ne comprends rien.

Mon papier en main Pierre se gratte la barbe avec une clef, perplexe,

-- Je ne suis pas très à l’aise avec ces histoires d’ordinateurs, ah tiens voilà Gabriel, lui doit savoir. Gabriel, je te présente une jeunette (grrr) une histoire de messages, tu as une idée ?

Je regarde avec admiration ce grand bel homme, les cheveux clairs mi-longs, un sourire à damner un saint, un colosse, son regard me scrute, me transperce. Je lui plais ? Bon, mon séjour (!) sera peut-être plus agréable que prévu ? Ils n’arrêtent pas de m’appeler « fillette, jeune fille, jeunette » Je suis prête à faire la danse des sept voiles… ils sont tous « miro », j’ai donc toutes mes chances ici !

Revenons au courrier. Gabriel aussi est perplexe, il ne connaît pas cette langue, puis tout à coup son visage s’illumine :
-- Je crois que j’ai compris, les logiciels sont incompatibles, je vais voir ce que je peux faire, mais il te faudra de la patience, un an ou plus sans doute.
-- Un an terrestre ?
-- Ah non, un an d’ici.

Autant dire que je ne pourrai sans doute pas contacter -si tout va bien- mes correspondants avant qu’ils aient un âge avancé. A ce moment là ce sont eux qui confondront les boutons.


II


Une salle d’hôpital, les docteurs A et B se penchent vers leur patient qui commence tout juste à s’éveiller d’un coma léger.

Tout sourire :

Dr A : - alors Laurent, content d’être à nouveau parmi nous ?

Dr B : - nous nous faisions beaucoup de soucis car vous étiez particulièrement agité. En général nos blessés sont très calmes, mais vous, on aurait dit que vous vous entraîniez pour un match de boxe !

Laurent, l’air furieux : «Vous croyez que c’est normal d’être obligé de porter soi même son courrier alors que c’est si pratique par mails ? Tout ça parce que Madame ne sait pas se servir de son ordinateur ! Lordin par çi, Lordin par là, elle n’arrive pas à faire un copier/coller/couper vous vous rendez compte»

Dr A à Dr B : « Tu sais ce que c’est toi copier/coller ? »

Dr B à Dr A : « Non. Et Lordin tu connais ? »

L’infirmière : « Lordin ce doit être l’ordinateur et copier/coller/couper c’est quand on veut prendre une partie d’une phrase pour la mettre ailleurs, on met du noir, on appuie sur copie, puis on colle, puis on coupe et à ce moment là la phrase est tournée comme on veut. Il ne faut pas se tromper bien sûr, sinon c’est à l’envers. En gros c’est ça »

Drs A et B perplexes : « et c’est pas plus simple de refaire la phrase ? »

L’infirmière : « oui, mais ce n’est plus du copier/coller »

Drs A et B : « Hum ! Mais je ne vois pas pourquoi notre patient a été obligé de se déplacer pour porter son courrier !

S’adressant à lui, pourquoi n’avez-vous pas abandonné. Votre grand-tante -si nous avons compris votre degré de parenté- aurait fini par se lasser… »

Laurent toujours en colère : « D’abord ce n’est pas ma grand tante, je ne la connais même pas, je ne sais pourquoi elle a inventé cette histoire. Et puis, elle allait se faire du mauvais sang, il fallait bien que je la rassure, malgré ses coquilles et ses coquillettes (Dr A et Dr B ???) je l’aime bien, mais ça m’énerve de voir qu’elle ne m’écoute pas.
Il est vrai qu’elle a des années de retard. Elle en est encore à préférer les manuscrits du XIII ème siècle à la langue anglaise, langue de l’avenir…

Dr A à Dr B : «Tu vois, je t’avais bien dit, pour les études nous aurions dû aller à Londres plutôt qu’à Marseille, pour le "bisness" c’était mieux !

Dr B à Dr A : « Oui, mais d’un autre côté on s’est bien marrés. Tu te souviens de Magali pendant l’opération …On avait bien bu … »

Laurent : « Eh, je suis là moi, vous êtes à jeun ? »

L’infirmière à Laurent, pour faire dévier la conversation : « Mais pourquoi aviez-vous pris une moto ? »

Laurent : «Je n’avais pas conduit de moto depuis une vingtaine d’années c’était le seul moyen d’avoir un accident pour porter mon pli. C’est simple, non ? »

Les docteurs A, B, l’infirmière :

« Mais c’est une histoire de fous ???????, »


Ben oui !
Signé : Lordin - Pour me joindre :
lordinaabb@auxcieux.ci

-------------------------------------------

Allez Laurent : il faut se réveiller, il est temps de manger tes petits pains au chocolat. Une tomate tueuse, cachée dans un ’croque monsieur micro-ondes’, te regarde avec envie et concupiscence !

----------------------------------------------
NB :

Laurent -34 ans- (mon correcteur quand il a le temps) fait des repas entiers avec des maxi-pains au chocolat ou réchauffe un croque-monsieur au four micro-ondes, ce qui rend la chose informe, flasque … un vrai régal pour les oiseaux !
Jamais de légumes ni de fruits .Coca Cola à volonté. Ses menus sont une vraie catastrophe surtout pour le gourmet que je suis.
Il a aimé un film parodique mais complètement débile : « Les tomates tueuses » ce qui ne va pas du tout avec le fin lettré qu’il est. Je l’ai taquiné pour ça.
Il appelle mes fautes des coquilles et puis voyant que ces erreurs sont souvent dues à l’âge et que je suis très contrariée il minimise « ce sont de simples coquillettes ».
Je ne parle pas un mot d’anglais (d’où « bisness ») mais j’ai appris la paléographie pour lire les textes anciens…
En plaisantant un jour j’avais dit : « s’il y a des ordinateurs là-haut, tu es sûr que je t’enverrai des mails ! Tiens, ça ferait une petite nouvelle intéressante, version gaie bien entendu » Voilà qui est fait. (2007)
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 3 Icon_minitimeMer 18 Mar - 20:57

C'est bizare !!! j'ai déjà lu cette histoire quelque part !! Question
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 3 Icon_minitimeJeu 19 Mar - 8:21

Eh oui Nicole, écrite en 2007 je l'ai envoyée à plusieurs d'entre vous.

Je me suis contentée de changer le prénom de mon correspondant pour mettre sur le forum.

Nous avons de véritables liens de petit-fils à grand-mère. Je fais partie de leur famille, tout en étant du virtuel ! Avec ma québecoise il fut mon premier lecteur et mon premier fan comme il dit. Je lui dois beaucoup, sans lui je ne serais pas allée aussi loin. study study
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 3 Icon_minitimeJeu 19 Mar - 9:08

J'adoooorrre ton histoire. Bien que la connaissant, il me plaît toujours de la relire...

Espérons quand même qu'ils seront plus performants, chez l'ami Pierre, le jour où nous nous y retrouverons. Tu sais bien que les progrès informatiques sont fulgurants alors, on peut toujours espérer... Wink alien I love you
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 3 Icon_minitimeJeu 19 Mar - 18:51

Vous inquiétez pas, je tiendrai ma promesse. Dès que je peux je vous contacte.

En vous attendant -ne vous pressez pas- je vais voir du côté de Gabriel... je me sens toute émoustillée en y pensant !!! ange
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 3 Icon_minitimeJeu 19 Mar - 19:17

Et Madame Brumes je ne suis pas pressée que tu franchisse la porte. Alors pour les messages de Lordin on peut attendre !!!! flower
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 3 Icon_minitimeVen 27 Mar - 16:08

Brumes a écrit:
tant qu’à faire je remonte loin, très loin… presque à l’aube de ma maturité.
Hier, quoi... tu n'as toujours pas muri ! No alien

Brumes a écrit:
Je le regarde éblouie … Je sens que ça vient … un éclair m’aveugle, j’entends le coup de fusil, le coup de fouet… et le bruit du tonnerre qui me sort de ma rêverie !!!!!!!!!

Zut ! C’est ça le coup de foudre ? Bon, « y’a pas de quoi écrire à la famille » Je hausse les épaules : « il a même pas été fichu de viser juste » j’aurais au moins pu partir avec mes illusions.
Heureusement pour nous, nous n'en aurions jamais rien su, tu te rends compte ? Rolling Eyes
Il n'y a que toi pour conter une telle histoire à partir d'un "coup de foudre" ! Wink Laughing
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MessageSujet: CELLE CI N EST PAS VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 3 Icon_minitimeMar 31 Mar - 5:46

-- DEPART ---

– Voilà, tes valises sont prêtes, tu n’as rien oublié ? Tu me promets de donner de tes nouvelles ? Te savoir seule, puisque tu me dis qu’il n’y a aucun autre homme dans ta vie, m’inquiète un peu. Si tu as un souci n’hésite pas à m’appeler. On ne s’aime plus mais on reste amis.

Tu ne vas pas partir maintenant, il neige. Attends un peu. Es-tu assez couverte ? Tu ne dois pas prendre froid, tu ne sais pas te soigner et si je ne suis pas à tes côtés tu vas te négliger.

Tu te souviens de notre rencontre ? Il neigeait, comme aujourd’hui. Deux ans déjà ! Nous nous sommes aimés comme des fous, On pourrait rougir de nos audaces mais elles étaient naturelles, on se désirait sans cesse. Oui, on peut dire que cet amour a été puissant. On ne s’aime plus. Comment est-ce arrivé ? Je ne sais pas, petit à petit ces désirs se sont atténués et nous vivons côte à côte aujourd’hui comme des étrangers.

Cesse d’aller vers la fenêtre, tu vois bien qu’il neige toujours autant. Il faut attendre, ce ne serait pas prudent de partir avec un temps pareil. Je ne vivrais pas de te savoir sur la route, un accident est vite arrivé, il doit y avoir du verglas.

On dirait que tu trembles. Tu as froid. Viens un peu dans mes bras, je vais te réchauffer. Mais non, je ne t’empêche pas de sortir, tu te rends compte que c’est impossible, on n'y voit pas à trois mètres. Tu trembles toujours, viens on va s’asseoir sur le divan. Je mets une couverture pour nous envelopper. Serre-toi bien fort contre moi, ça ira mieux. On ne s’aime plus mais on peut se rapprocher.

Non, ne repousse pas ma main qui est sous ton corsage. Elle aussi a froid, et ta chaleur communique avec la mienne. Tu es bien ? Le divan est confortable, il doit se souvenir de toutes nos folies, nous n’avions pas le temps d’arriver dans la chambre, on s’aimait là, assouvissant une passion qui nous transportait dans un autre monde. Ah, ces souvenirs … nous nous aimions tant, alors qu’aujourd’hui on ne s’aime plus.

Le jour baisse, attends demain pour partir. Tu n’es pas pressée. Pense à ces moments heureux, où rien ne comptait hormis nous deux. Mais non, je ne te retiens pas, tu es libre, mais avoue qu’il fait meilleur ici. De quoi as-tu peur ? On se connaît bien. Oui, justement ? Tu me crois capable d’avoir des arrières pensées ? Tu me fais de la peine. Je pense à toi, à ton confort, à ta santé, ce n’est pas parce qu’on ne s’aime plus que je dois te laisser faire n’importe quoi. C’est pour le moins un rhume qui t’attend, mais ce sera peut-être une grippe, une bronchite. Tu as besoin de ma présence. Arrête de dire que je veux t’empêcher de partir. Pourquoi le ferais-je ?

Tes valises sont prêtes. Demain la neige ne tombera plus, du moins je l’espère, tu pourras t’en aller. A condition bien sûr que les routes soient dégagées. Et puis, si c’est le cas, quelle importance ? Dans deux mois c’est le printemps, tu auras tout le temps d’envisager ce départ. On ne s’aime plus. On ne risque rien !

Je sens que tu trembles encore, allons dans notre lit, là, corps contre corps nous nous réchaufferons complètement. Tu trembles toujours… ce sont des frémissements ? Ma main ne fait pourtant qu’effleurer ta peau, c’est elle qui te donne ces frissons ?

Tu vois comme nous avons du mal à nous séparer ? Nous nous sommes tellement aimés. Mais je ne vais pas te dire que je t’aime, pas maintenant que tout est fini. Ce soir c’est différent, il fait si froid dehors, c’est juste pour se réchauffer.

Viens encore plus près, mes lèvres sont près des tiennes. Tu ne me repousses pas ? L’un contre l’autre c’est si bon !

Tu me quitteras demain… ou au printemps… je ne te retiendrai pas si tu veux partir. Tu le vois bien, tu es libre, c’est toi qui restes contre moi.

Cesse donc de parler, viens encore plus près !

-----------------------

(Un peu à la manière de Sacha Guitry. Je ne dormais pas ...)


Dernière édition par Brumes le Sam 4 Avr - 4:11, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 3 Icon_minitimeMar 31 Mar - 5:55

HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 3 1036535672_gif-2525 Tu es toujours aussi douée !!
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Marie-jo 17
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 3 Icon_minitimeMar 31 Mar - 15:52

wouawwwwwwwwwwma Brumes, que c'est beau!
c'est un beau roman, c'est une belle histoire c'est une romance d'aujourd'hui ! cheers BRAVO
et ENCORE
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 3 Icon_minitimeMar 31 Mar - 16:05

-- Merci. ça fait toujours plaisir si on peut distraire un moment.

Ecrite dans ma tête et ne pouvant dormir je me suis mise sur Lordin aussitôt. (Lordin, que tout le monde connaît à présent. J'aurais dû mettre la 1ère histoire sur lui, mais il fallait avant les cieux, à présent c'est trop tard).

Je vais faire de petites histoires, faciles à lire sur le forum.
Les autres sont trop longues.

Rime pourrait mettre son compte rendu de Quiou aussi...
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 3 Icon_minitimeMar 31 Mar - 16:05

Et zut, la porte était pourtant ouverte ! Tu ne pouvais pas continuer encore un peu ? Tu vois bien qu'ils sont encore amoureux, tous les deux !

Tu continues encore un peu ? J'aime bien quand tu suggères. Embarassed Arrow
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 3 Icon_minitimeMar 31 Mar - 16:10

Il faut bien savoir s'arrêter !

Et s'ils éteignent la lumière... ce sera toujours la même incertitude.

Alors à vous d'imager et d'imaginer la suite. lol!
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 3 Icon_minitimeMer 1 Avr - 13:08

DEPART : j'ai rectifié 2 fautes. Mes xcuses.

" un rhume qui t'attend"

situation répétée. "Je sens que tu trembles encore"

la 2ème fois remplacer par " Tu trembles toujours"
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MessageSujet: Comme si vous y étiez !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 3 Icon_minitimeMar 7 Avr - 13:15

RENCONTRE

Gérald était arrivé à 20 h 35. Après la toilette il avait pris un dîner léger. La journée avait été difficile, il avait dû faire face à des obstacles qu’il affrontait pour la première fois de sa vie. Il devait admettre qu’il avait vécu des instants pénibles qu’il pourrait qualifier de douloureux.

Il lui avait fallu de longs moments pour retrouver son calme. Il avait senti dans sa gorge comme des cris qui venaient du fond de son être avant que la fatigue n’ait raison de sa souffrance.

Une espèce de torpeur l’envahissait et il se laissait enfin aller. A demi éveillé il eut un sursaut quand elle entra dans son lit. Il ignorait que Nadia viendrait le rejoindre ce soir, il était tard, la nuit était avancée et elle se montra particulièrement agitée. Vraiment, il aurait préféré qu’elle aille dans son lit. A cette heure-ci il avait envie de dormir mais pas de s’occuper de cette compagne qu’il aimerait à coup sûr, passionnément peut-être… mais plus tard.

A force de bouger, Nadia l’empêchait de sombrer dans ce néant qu’il souhaitait. Elle était là, à ses côtés, voulant sans doute qu’il s’occupe d’elle. Mais ce soir, Gérald aurait voulu être seul, se reposer pour affronter des lendemains qu’il devinait plein de tendresse et parfois de soucis.

Elle tenait à mettre sa main sur son corps, elle avait passé sa jambe sur la sienne empêchant presque Gérald de bouger. Elle avait réussi, le sommeil s’enfuyait. Il devait se rendre à l’évidence, tant qu’il n’aurait pas fait un geste vers Nadia, il ne pourrait pas dormir. Alors il employa toute la force qu’il sentait en lui, se dégagea de l’étreinte de sa compagne et à son tour l’immobilisa. Il était costaud, elle était plus frêle. Il n’eut aucun mal à se retourner et l’enserrer de ses bras. S’il ne montrait pas sa domination maintenant, il ne le pourrait jamais.

Ils sentaient leurs corps chauds, c’était un bien-être insoupçonné. Gérald avait envie d’approcher ses lèvres de cette peau si douce, là près du cou. Tout à coup il avait faim, il voudrait la manger !

Paralysée, Nadia cessa de s’agiter. Au fond c’est ce qu’elle cherchait, cette douce chaleur qui les réunissait, pour un peu elle tremblerait. Elle savourait ces instants. Elle aussi avait passé une mauvaise journée et ce souffle, tout contre elle, était sa récompense. Désormais elle rechercherait cette peau qui la faisait frissonner…

La fatigue aidant, ils finirent par sombrer dans un sommeil réparateur.

Il faisait jour quand ils furent réveillés en sursaut. Une infirmière entrait dans la chambre.

– Bon, il est temps de vous séparer tous les deux. Cette nuit nous manquions de place, mais aujourd’hui vous devez prendre d’autres habitudes.

Elle se pencha sur le berceau, prit Gérald dans ses bras.
– Viens, ta maman t’attend. Elle va faire ta connaissance car hier au soir à 20h35 il a fallu la soigner. Ta venue a été difficile, aujourd’hui elle va mieux. Quant à toi Nadia, je reviens dans cinq minutes. !


(Et si vous avez eu de mauvaises pensées… ça ne m'étonne pas. Tant pis pour vous !)
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 3 Icon_minitimeMar 7 Avr - 21:43

Tu es trop !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! géniale!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 3 Icon_minitimeMer 8 Avr - 8:37

Brumes a écrit:
-- Merci. ça fait toujours plaisir si on peut distraire un moment.

Ecrite dans ma tête et ne pouvant dormir je me suis mise sur Lordin aussitôt. (Lordin, que tout le monde connaît à présent. J'aurais dû mettre la 1ère histoire sur lui, mais il fallait avant les cieux, à présent c'est trop tard).

Je vais faire de petites histoires, faciles à lire sur le forum.
Les autres sont trop longues.

Rime pourrait mettre son compte rendu de Quiou aussi...

Imaginez mes amis, repassez dans votre mémoire ces images que vous aviez cru fugitives...
D'abord, un ciel gris, si bas qu'il semble désirer manger la terre. Si gris que les corbeaux en sont noirs et lugubres. Si gris qu'il en pleure des nuées un crachin transperçant, lancinant . Si gris que les routes qui mènent en ce pays nouent des rubans d'argent autour des rares maisons aux toits d'ardoises luisantes.
Quelques flaques où pétille la pluie abreuvent l'herbe qui veut bien renaître aux bords des fossés. Les pissenlits héroïques étoilent d'or
quelques talus. Une pâquerette éperdue pleure son dernier soleil.
Pas âme qui vive. Route et village désert. Une affiche que le vent relit claque un dernier bravo d'une ancienne fête...
Voilà Le Quiou . L'église au clocher de laquelle les cieux semblent s'être piqués semble veiller sur cette petite assemblée de maisons qui là cerne. On ne s'arrête pas, à peine le pas s'est ralenti.
Le granit des maisons ajoute encore à la tristesse et à la mélancolie ambiante. Traversons donc , laissons y nos regards cueillir les souvenirs.
Soudain, aussi surprenant qu'un rayon de soleil dans un univers liquide, aussi étonnant qu'un éclair dans la grisaille ambiante, un geste, un mouvement, une preuve de vie...
Là, juste à la sortie, alors que nous pensions tous que ce village était désert de vie...Une vache ! en livrée noire et blanche, la lèvre baveuse et grise,une touffe d'herbe au coin du mufle....Mais si regardez ! juste à côté du panneau Le Quiou...Elle n'aura pour nous qu'un regard curieux,presque blasé....Elle s'approche. Je sais. Je devine.Je pressens ce quelle pense. " Tiens, des Parisiens en panne de GPS !"Elle a tort! il fonctionnait bien.... Et vous avez été satisfait de votre visite ? Meuhhhh bien sûr! Surprised
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 3 Icon_minitimeMer 8 Avr - 8:43

Rime a écrit:
Là, juste à la sortie, alors que nous pensions tous que ce village était désert de vie...Une vache ! en livrée noire et blanche, la lèvre baveuse et grise,une touffe d'herbe au coin du mufle....Mais si regardez ! juste à côté du panneau Le Quiou...Elle n'aura pour nous qu'un regard curieux,presque blasé....
Comment, blasé ? Elle ne doit pas en voir tous les jours, des Parisiens en quête d'endroit tout droit sorti d'un rêve... Wink

Rime a écrit:
Elle s'approche. Je sais. Je devine.Je pressens ce quelle pense. " Tiens, des Parisiens en panne de GPS !"Elle a tort! il fonctionnait bien.... Et vous avez été satisfait de votre visite ? Meuhhhh bien sûr! Surprised
Joli, merci Rime, on s'y croirait ! Laughing
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 3 Icon_minitimeMer 8 Avr - 11:37

Bravo Rime !

Même si Quiou est lugubre et "ne vaut pas le détour", il est drôle dans sa présentation. Rien que pour ça le déplacement est réussi.

Les poèmes, où tu excelles, sont souvent mélancoliques mais tes récits sont savoureux et je suis persuadée qu'en les écrivant tu ris !
La prochaine fois raconte à la vache... et tu auras le slogan célèbre.
Elle aussi a le droit de rire !!!!!!!! Twisted Evil

Le coin des study study study
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 3 Icon_minitimeMer 8 Avr - 11:51

Brumes a écrit:
Bravo Rime !

Même si Quiou est lugubre et "ne vaut pas le détour", il est drôle dans sa présentation. Rien que pour ça le déplacement est réussi.

Les poèmes, où tu excelles, sont souvent mélancoliques mais tes récits sont savoureux et je suis persuadée qu'en les écrivant tu ri
Brumes, à mes yeux l'écriture revêt deux formes et révèle souvent une double personnalité. Depuis que je connais Rime, au départ justement par ses courriers, ses poèmes et la description de la nature, j'avais découvert un homme mélancolique, blessé mais enclin d'un grand humour, chose bizarre car ce sont des états d'âme contradictoires. Comme c'est un homme très discret sur sa vie, il se détaille en fait, à travers des mots. C'est une personne que je crois capable d'écrire un roman, bien qu'il s'en défende, quand à ses poèmes..il possède un don...mais là encore il refuse d'y croire...
Bon, je vais arrêter les compliments....vous allez croire que je l'aime encore après 19 ans de vie commune !! Laughing
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 3 Icon_minitimeMer 8 Avr - 13:01

Anémone a écrit :

C'est une personne que je crois capable d'écrire un roman, bien qu'il s'en défende, quand à ses poèmes..il possède un don...mais là encore il refuse d'y croire...
Bon, je vais arrêter les compliments....vous allez croire que je l'aime encore après 19 ans de vie commune !! --

-- Bien sûr que tu l'aimes toujours. Deux pour le prix d'un c'est encore mieux ! Qui repousserait un tel homme ?

J'ai toujours aimé écrire, mais c'était quelques pages manuscrites, puis à la machine à écrire. Ratures... il faut avouer que ce n'était pas pratique. C'est l'ordinateur qui m'a fait faire un bon en avant. C'était il y a environ 5 ans. Là je me suis défoulée, écrivant pour moi et ainsi faisant travailler mes neurones.

Un jour par hasard, j'en parle à ma Québécoise, fille d'une amie de 40 ans. Elle aime mon historiette "Lordin et moi". Je connaissais mon jeune correspondant depuis quelque temps, il me dit "aimer mon style" et je lui envoie "Lordin". Il demande d'autres histoires et me dit "c'est publiable en l'état"! Je suis la 1ère surprise.

Faire éditer, c'est le parcours du combattant sans être épaulé et j'ai dépassé l'âge de courir après les éditeurs, ce n'est pas ça qui m'intéresse. Bien sûr ce n'est pas de la grande littérature, bien sûr j'ai des lacunes... mais je me suis bien amusée ! Ceux qui aiment tous (ou presque) les genres trouvent évidemment davantage d'histoires intéressantes. Imagination sans limites.(Lol).

Alors Rime, tu vois si toi aussi tu te mets à écrire tu peux faire autant et même plus puisque tu es beaucoup plus jeune.

Je t'assure qu'on passe des moments magnifiques et comme tu manies bien l'humour, tu t'amuseras en écrivant. Tu ne plairas pas à tout le monde, qu'importe. Les plus grands écrivains connaissent eux aussi les pour et les contre.

Commence par des petites choses ici, presque vraies ou totalement fausses, peu importe. J'ai 6 histoires en cours suivant l'inspiration du moment. Il faut chercher, souvent sur Internet, pour donner crédit à quelques passages, surveiller son orthographe (!) etc. C'est passionant, le mot n'est pas trop fort. C'est beaucoup de travail mais quel plaisir et quelle évasion !


Et là... tous les papillons noirs s'envolent ! Comment crois-tu que je garde mes 39 ans lol!

Tout le monde t'attends ici aussi (l'autre étant les poèmes)
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 3 Icon_minitimeJeu 9 Avr - 8:37

Brumes a écrit:
Anémone a écrit :

C'est une personne que je crois capable d'écrire un roman, bien qu'il s'en défende, quand à ses poèmes..il possède un don...mais là encore il refuse d'y croire...
Bon, je vais arrêter les compliments....vous allez croire que je l'aime encore après 19 ans de vie commune !! --

-- Bien sûr que tu l'aimes toujours. Deux pour le prix d'un c'est encore mieux ! Qui repousserait un tel homme ?

J'ai toujours aimé écrire, mais c'était quelques pages manuscrites, puis à la machine à écrire. Ratures... il faut avouer que ce n'était pas pratique. C'est l'ordinateur qui m'a fait faire un bon en avant. C'était il y a environ 5 ans. Là je me suis défoulée, écrivant pour moi et ainsi faisant travailler mes neurones.

Un jour par hasard, j'en parle à ma Québécoise, fille d'une amie de 40 ans. Elle aime mon historiette "Lordin et moi". Je connaissais mon jeune correspondant depuis quelque temps, il me dit "aimer mon style" et je lui envoie "Lordin". Il demande d'autres histoires et me dit "c'est publiable en l'état"! Je suis la 1ère surprise.

Faire éditer, c'est le parcours du combattant sans être épaulé et j'ai dépassé l'âge de courir après les éditeurs, ce n'est pas ça qui m'intéresse. Bien sûr ce n'est pas de la grande littérature, bien sûr j'ai des lacunes... mais je me suis bien amusée ! Ceux qui aiment tous (ou presque) les genres trouvent évidemment davantage d'histoires intéressantes. Imagination sans limites.(Lol).

Alors Rime, tu vois si toi aussi tu te mets à écrire tu peux faire autant et même plus puisque tu es beaucoup plus jeune.

Je t'assure qu'on passe des moments magnifiques et comme tu manies bien l'humour, tu t'amuseras en écrivant. Tu ne plairas pas à tout le monde, qu'importe. Les plus grands écrivains connaissent eux aussi les pour et les contre.

Commence par des petites choses ici, presque vraies ou totalement fausses, peu importe. J'ai 6 histoires en cours suivant l'inspiration du moment. Il faut chercher, souvent sur Internet, pour donner crédit à quelques passages, surveiller son orthographe (!) etc. C'est passionant, le mot n'est pas trop fort. C'est beaucoup de travail mais quel plaisir et quelle évasion !


Et là... tous les papillons noirs s'envolent ! Comment crois-tu que je garde mes 39 ans lol!

Tout le monde t'attends ici aussi (l'autre étant les poèmes)
J'avoue avoir été tenté parfois par le démon de l'écriture mais il faut que l'imagination soit également au rendez vous et que le talent soit présent. Et puis, je me sens aussi trop dépendant de mon moral afin de franchir le pas....
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 3 Icon_minitimeJeu 9 Avr - 8:47

Rime a écrit:
J'avoue avoir été tenté parfois par le démon de l'écriture mais il faut que l'imagination soit également au rendez vous et que le talent soit présent. Et puis, je me sens aussi trop dépendant de mon moral afin de franchir le pas....
"Qui ne risque rien n'a rien"
Tu manies tellement bien la plume que je suis certaine que tu réussirais. Ton imagination est fertile également. Tu as su en donner un aperçu en décrivant le Quiou.

A mon avis, tu devrais au moins essayer, par de petits récits, comme dit Brumes. Je crois que tu te laisserais prendre au jeu. Il y a des jours où le moral ne suit pas ? Tu laisses de côté pour reprendre de plus belle à la plus petite éclaircie. D'ailleurs, je pense que ça entretiendrait même parfois ton moral. Et puis, il faut combler le temps de ta future retraite...
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 3 Icon_minitimeJeu 9 Avr - 8:50

anémone a écrit:
Bon, je vais arrêter les compliments....vous allez croire que je l'aime encore après 19 ans de vie commune !! Laughing
Crois-tu que nous en doutions ? Quant à lui, je suis certaine qu'il le sait également. Wink Laughing
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 3 Icon_minitimeJeu 9 Avr - 11:34

R I M E UUUUUUUUUU,

Tes excuses ne sont pas valables !

Si j'avais dit la même chose, je n'aurais rien fait... De l'imagination tu en as (pour décrire Quiou, il en fallait). Tu regardes autour de toi, une phrase, quelqu'un que tu croises, il y a des foules de choses qui peuvent donner le départ. Comme un fil, tu tires et la pelote se déroule. Tu l'as bien fait à plusieurs reprises, reste à broder.

Si dans ta tête tu forges une histoire, il n'y a plus de place pour les mauvaises idées.

Toi le poète les paysages doivent t'interpeller. Tu fais une description et tu "cases" quelqu'un au milieu. Crois-moi, c'est pittoresque et quand tous tes papillons seront en couleur... on ne pourra plus t'arrêter.

Je te lance un défi... vas-tu relever le gant ????

Tu ne vas pas dire que tu n'es pas capable. Quand tu auras mes ...39 ans... on en reparlera. Adopte la méthode Coué, "si Brumes le fait pourquoi pas moi" ?

Bien sûr, reste modeste, ne vise pas le Goncourt. Si tu as le prix de Philozamis ce ne serait déjà pas mal. Tiens, avant qu'on te le décerne, je vais poser ma candidature ! On se sait jamais, ça pourra me servir un jour. lol!

Le bureau des lamentations est fermé, ici c'est l'aventure dans son sens le plus large.
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 3 Icon_minitimeJeu 9 Avr - 14:24

Brumes a écrit:
Toi le poète les paysages doivent t'interpeller. Tu fais une description et tu "cases" quelqu'un au milieu. Crois-moi, c'est pittoresque et quand tous tes papillons seront en couleur... on ne pourra plus t'arrêter.
Très joli, ce que tu dis-là. Très poétique, comme description ! Espérons que Rime se laissera tenter. cheers
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 3 Icon_minitimeJeu 9 Avr - 14:54

Nelly a écrit:

Très joli, ce que tu dis-là. Très poétique, comme description ! Espérons que Rime se laissera tenter. cheers

-- Je l'espère aussi. Rime, avec la Bretagne comme fond par ex., tu peux faire un récit magique. (Tentative dans "Recherche âme soeur" p.186/187) Du fantastique, de la poésie, tu peux même insérer quelques vers...

Quel beau terrain il y a là ! Promis, je te laisse ce coin là avec Merlin !
Rien qu'en l'évoquant j'imaginais...

EVASION garantie. HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 3 960461 ange
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 3 Icon_minitimeJeu 9 Avr - 16:17

Brumes a écrit:
Nelly a écrit:

Très joli, ce que tu dis-là. Très poétique, comme description ! Espérons que Rime se laissera tenter. cheers

-- Je l'espère aussi. Rime, avec la Bretagne comme fond par ex., tu peux faire un récit magique. (Tentative dans "Recherche âme soeur" p.186/187) Du fantastique, de la poésie, tu peux même insérer quelques vers...

Quel beau terrain il y a là ! Promis, je te laisse ce coin là avec Merlin !
Rien qu'en l'évoquant j'imaginais...

EVASION garantie. HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 3 960461 ange
Je te promets Brume de relever le défi ! aprés tout, il suffit simplement de partir d'une idée....
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 3 Icon_minitimeVen 10 Avr - 9:41

Rime a écrit:
Je te promets Brume de relever le défi ! aprés tout, il suffit simplement de partir d'une idée....
OUAIIIIIIIIIIS ! SUPER !
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 3 Icon_minitimeVen 10 Avr - 13:00

:[/quote]
les temps d'ailleurs.


Cette journée d’été avait été particulièrement chaude et l’idée m’était venue d’aller sous les ombrages de la forêt de Brocéliande afin d’apaiser la lourdeur de ces heures.
Qui n’aime pas la forêt aimera cependant Brocéliande. Un chemin caillouteux y mène, bordé de champs d’un côté et de l’autre d’un ruisseau assailli d’ajoncs ,à l’eau rougeâtre que semble pourtant apprécier les têtards. L’instant est calme, presque assoupi, les ombres des premiers arbres tremblent au loin rendant l’horizon flou. Mon amour pour Brocéliande me vient de mon enfance, de ce que j’ai enfoui de ses légendes dans ma mémoire et de ces instants toujours magiques ,intenses que la foret a sur moi.
Le Rocau , nom du ruisseau accompagne doucement mon pas dont j’efforce le silence. L’après midi s’achève doucement et seuls quelques bourdonnements d’insectes viennent troubler le calme ambiant. Le chemin mène au Val sans retour….Les puristes me diront que cela n’est pas le vrai Val sans Retour et ils auront raison. Le véritable site fut victime d’un incendie criminel mais….
Un tronc en guise de barrière ferme le chemin aux véhicules. Aussitôt l’ombre fraîche et verte me saisit dans ses plis. Chaque petit bruit semble trouver son écho comme au cœur d’une cathédrale. Le Val sans Retour opère doucement sa magie . Les ombres noires des troncs enlacent le vert foncé des feuillages. Plus loin, dans un chaos d’énormes blocs de granit, le Rocau gazouille et finit en larmes entre quelques pierres moussues.
Il semblerait que ce lieu soit sans vie hors le Rocau et moi. Rien. Aucun oiseau. Peut être cette ronde de moustiques au bal d’un rayon de soleil…
D’un terrain plat, la forêt est devenue abrupte, comme voulant monter à l’assaut de ses propres cimes. L’éclair jaune de quelques ajoncs semble allumer de maigres flammes à cette espèce de sanctuaire. J’ai avancé lentement, gestes ralentis comme par respect du lieu.
A ma droite file un sentier qui désertant les arbres se perd dans une lande sèche quel le soleil maintenant incendie. A ma gauche le chemin se poursuit sautant au dessus du ruisseau par une grosse pierre et…
Au milieu de mille dents acérées de granit dressées vit un arbre. Un seul arbre. Comme le roi des arbres, couvert d’or . Il semble rendre au soleil le don que celui ci fait journellement à la foret. Vit il vraiment ? Gardien figé, sans feuilles, épée laissée là par quelque géant ou bien main avide de nuages….
A droite encore, un étang d’eau rouillée…Pas un oiseau encore…C’est là où le Rocau vient coiffer les algues, vient se nourrir de ciel. L’étang des Fées.
Ne souriez pas, ne me dites rien. Je me suis approché pour de la main caresser une dernière fois le ruisseau et là….Me croirez vous… je n’avez aucun reflet, aucune image de moi ne venait s’imprimer sur la glace de l’étang. Sans doute me suis je dit est ce un effet d’éclairage, que l’ombre des arbres empêche cela. Je me suis donc déplacé plus loin, là où le soleil s’efforçait encore de vivre mais rien. Rien que cette eau rouillée.
Les fées avaient donc emprisonné mon image ? A quel usage ? Le faisaient t ‘elles de chaque visiteur ? Regardaient elles au fond des eaux l’album des humains ?
Là-bas tout au fond de l’étang une ombre blanche semblait m’épier. Qu’importe ce que c’était. Je me suis senti gêneur, indiscret, hors de mon temps. Je suis donc reparti, troublé, bizarrement ému. Était ce bien un pic vert qui a émit alors ce ricanement étrange….


Wink
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 3 Icon_minitimeVen 10 Avr - 13:27

B R A V O Rime.

Tu vois que la poésie et le texte peuvent faire bon ménage.

Continue, cherche des sujets... ils vont venir et seront de plus en plus nombreux ,

pour nous distraire et nous combler ! flower study

Les elfes, les fées, les puissances infernales... ont encore de beaux jours sous ta plume.
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 3 Icon_minitimeVen 10 Avr - 15:23

Oui, Bravo cheers !
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MessageSujet: Vrai de vrai !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 3 Icon_minitimeSam 11 Avr - 1:01

(Pour meubler les absences de Pâques...)

SURVI !!!

Il s’enfonça un peu plus dans la cavité pour se protéger, il entendait un roulement lointain qu’il connaissait si bien depuis sa naissance.

C’était la mort qui s’approchait, il le savait. Il avait vu ses parents et tant de ses frères emportés par ce fleuve qui roulait sur lui-même. Il avait entendu leurs cris, il avait vu leur affolement. Le flot ne revenait pas en arrière, donc entre ces parois, il était relativement à l’abri.

Il voit la langue de la première vague. Déjà il aperçoit la foule de ses compatriotes impitoyablement chassés. La peur, toute la tragédie du monde, se lit dans ces êtres qui ont la malchance d’être impitoyablement rejetés parce qu’ils n’ont pas eu le temps de se cacher.

Il se détourne jusqu’à ce que le bruit cesse. Plus de cris, plus de flots, c’est le silence. Il sent que tout vibre autour de lui et même enfoui dans ce trou, il perçoit nettement que tout à été bouleversé. Quand son corps est enfin redevenu normal, avec prudence, il sort, encore indécis. Il titube, la secousse a été forte, mais il sait qu’il y en aura d’autres, dans quelques heures, dans quelques jours…

Il faut profiter de cette accalmie pour continuer à vivre coûte que coûte. Quelques-uns de ses congénères ont fait comme lui et sortent de ces cavernes providentielles. Elles sont nombreuses et permettent heureusement de poursuivre leur existence malgré tous les obstacles qu’ils rencontrent.

Contrairement à toute attente, chaque épreuve les rend plus forts. Ils déjouent les pièges tendus. Perpétuellement sur la défensive, ils se groupent pour faire parfois face à l’adversaire. Les plus exposés sont emportés, mais les autres résistent. Leur intelligence, ou plutôt leur intuition, dicte leur conduite.

Un moment de défaillance et ils sont condamnés à mort.

Il longe la galerie, où, petit à petit, d’autres rescapés le rejoignent. Il remarque une silhouette qui lui plaît, et son instinct le pousse à se rapprocher de celle qui l’attire. Comme pour ses congénères une envie de s’unir devient impérative. Il sait que le parcours qui l’attend est plein d’embûches et qu’une descendance est nécessaire s’il veut continuer ce pour quoi il a été créé. Il devra les protéger, au risque de sa propre vie. Les enfoncer le plus loin possible dans ces recoins où ils seront relativement à l’abri. C’est ainsi qu’ils forgeront leur avenir, qu’ils pourront se multiplier à l’infini.

Le but exact, il ne le connaît pas. Simplement il doit proliférer, se fondre dans la foule des anonymes, faire partie des condamnés à mort ou condamner à mort l’être qu’il habite. Il porte un nom terrifiant qui le désigne à la vindicte, il n’a pas le droit de vivre et dès sa naissance on cherche à le tuer. Il a pour nom le virus et son anagramme « survi » est bien pour lui !
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 3 Icon_minitimeSam 11 Avr - 7:23

pale , j'ai eu peur qu'il ne s'agisse d'un raton albino .....
Pour "Trom" le survi et certains de ses cousins "pathétie" ou "dasi" , je resterai impitoyable car ils n'ont de cesse de détruire les lieux qu'ils occupent dans une course suicidaire à la fois.
L'homme moderne ferait bien d'en tirer quelques leçons!

Enfin, cette fois-ci, grâce à toi, je les vois de façons un peu plus divertissante comme à chaque fois que tu nous prêtes ton regard!

Merci Brumes et bon week end.
Tu me tiens souvent compagnie en ce moment Wink .
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 3 Icon_minitimeSam 11 Avr - 9:18

ah ma brumes, même avec les plus petites choses, tu parviens a faire un roman!
quel talent ma Josette!
tu aurais vraiment dû te faire éditer! je suis certaine (et je ne suis pas seule a le croire) que tu aurais été une romancière a succès!
merci pour cela , tu nous fait rêver a chaque fois sleeping angel Very Happy
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 3 Icon_minitimeSam 11 Avr - 9:23

Marie-jo 17 a écrit:
tu aurais vraiment dû te faire éditer! je suis certaine (et je ne suis pas seule a le croire) que tu aurais été une romancière a succès!
Je préfère que ça n'ait pas été le cas : elle ne nous reconnaîtrait plus ! Sad
Notre forum ne serait plus à sa hauteur... help
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 3 Icon_minitimeSam 11 Avr - 9:51

Nelly a écrit:
Marie-jo 17 a écrit:
tu aurais vraiment dû te faire éditer! je suis certaine (et je ne suis pas seule a le croire) que tu aurais été une romancière a succès!
Je préfère que ça n'ait pas été le cas : elle ne nous reconnaîtrait plus ! Sad
Notre forum ne serait plus à sa hauteur... help

-- MERCI, mais me connaitriez-vous mal ? Une amitié est une amitié.Au contraire je vous inviterais aux coktails lol!

Rassurez-vous, je n'ai pas l'étoffe d'une grande romancière. Les idées sont là, je m'amuse à les mettre en page.

Si Rime fait comme moi, il verra que l'esprit, occupé à écrire des choses plus ou moins drôles, n'a plus de places pour les soucis. C'est excellent quand on est dans une salle d'attente... la tête travaille, le temps devient indifférent ! study
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 3 Icon_minitimeSam 11 Avr - 10:04

lol! v'la qu'en plus de Josette, notre Brumes s'appelle MODESTE?
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 3 Icon_minitimeSam 11 Avr - 13:06

Brumes a écrit:
-- MERCI, mais me connaitriez-vous mal ? Une amitié est une amitié.Au contraire je vous inviterais aux coktails lol!
Parfois, il faut prêcher le faux pour savoir le vrai... Wink
Pas mal, ton idée de nous inviter aux cocktails ; l'idée d'avoir une amie "grande" romancière ne me déplairait pas. A creuser ! Laughing

Brumes a écrit:
Rassurez-vous, je n'ai pas l'étoffe d'une grande romancière. Les idées sont là, je m'amuse à les mettre en page.
Tu n'es pas à même de juger, contente-toi d'écrire, de coucher tes idées sur le papier (ou l'ordinateur), puis de les exposer à Frank. A 39 ans, on a la vie devant soi et qui sait de quoi demain sera fait. Twisted Evil
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 3 Icon_minitimeSam 11 Avr - 13:09

Marie-jo 17 a écrit:
lol! notre Brumes s'appelle MODESTE?
Mais il s'agit d'une grande qualité, parfois un peu trop oubliée, de nos jours !
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 3 Icon_minitimeSam 11 Avr - 18:59

Nelly a écrit:
Marie-jo 17 a écrit:
lol! notre Brumes s'appelle MODESTE?
Mais il s'agit d'une grande qualité, parfois un peu trop oubliée, de nos jours !
mais je n'en doute pas chère, très chère Madâaaaame lol!
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MessageSujet: QUESTION DE VUE...   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 3 Icon_minitimeDim 12 Avr - 4:43

--- Vous devez tous être en train d'écouter les cloches et courir après les oeufs... vous retrouvant à l'âge de 5 ans ! Si un solitaire regarde philo il n'aura rien à lire.
Alors voici cette histoire authentique dont j'ai parlé sur un autre site.
Beaucoup la connaissent mais ont probablement oublié ---


QUESTION DE VUE ET DE VIE !

Ma sœur, mon aînée de six ans, a presque totalement perdu la vue, comme des millions de personnes arrivées à un certain âge.
Sa fille, ma nièce donc, habite les U.S.A. mais s’inquiète pour sa mère. Elle fait des recherches sur Internet pour savoir comment elle peut améliorer le bien-être de celle-ci.
Elle m’envoie un mail avec à peu près les termes suivants :
– J’ai trouvé une société qui fabrique des appareils de pointe pour les non voyants ou les déficients visuels. La maison mère est à Paris et il y a une succursale à Toulouse. Rien à Marseille où maman réside. Je te donne les coordonnées, pourrais-tu aller voir ces appareils de près et voir si c’est valable ?
– Bien sûr, je m’en occupe.

Les prix de certains appareils équivalent ceux d’une voiture !
Ils sont surtout destinés à des collectivités, hôpitaux, médecins, etc. Toutefois des particuliers sont acceptés. «Voir » n’a pas de prix, c’est bien connu.
Dans ma tête, j’imagine un magasin luxueux, sophistiqué, pour présenter ces Rolls de la vue.

Je téléphone à la société et c’est le Directeur en personne qui tient à me recevoir. On déroule le tapis rouge, j’en suis flattée. Rendez-vous est pris.

Je me mets sur mon 31, collier de perles, solitaire au doigt…
Je ne connais pas la rue, je vois qu’elle donne sur un grand boulevard, pas très loin de chez moi. En une vingtaine de minutes je devrais être sur place. Toujours ponctuelle, ne connaissant pas le trajet, je pars très longtemps à l’avance.

En moins d’un quart d’heure, j’arrive à l’entrée de la rue. Je fais la moue, ce n’est pas la rue de la Paix, mais il y a toujours des surprises et je cherche le magasin cinq étoiles. Je marche doucement, sur le trottoir d’en face il y a deux dames en manteau de fourrure qui bavardent.

Je longe des immeubles plutôt vétustes et j’arrive sur une place où j’aperçois quelques individus à la mine patibulaire. Je rebrousse chemin, toujours lentement, j’ai le temps.

Je sors mon calepin pour vérifier l’adresse et je regarde les numéros pour trouver le bon. Curieux que je n’ai rien vu à l’aller ! Voici enfin celui que je cherche, ma stupeur est grande. Une très vieille porte à la peinture écaillée et un immeuble sortant tout droit de la cour des miracles… Je regarde plusieurs fois, je suis atterrée, Je reprends ma marche, perplexe, vais-je donner suite à ce rendez-vous ? Les dames en fourrure bavardent toujours, ça me rassure un peu.

Je suis venue jusqu’ici pour voir ces appareils sophistiqués, le Directeur vient exprès pour me rencontrer, ce ne serait pas correct de faire faux-bond. Je décide, j’irai jusqu’au bout !!!

Je reviens sur mes pas, décidée mais sans me presser, je suis encore en avance. Je jette un coup d’œil et je vois un magasin illuminé en face. Ma mauvaise vue m’empêche de voir de quoi il s’agit, je vais traverser et faire un peu de lèche vitrine pour passer le temps. A ce moment mon regard est attiré par une enseigne qui clignote c’est un grand X.

Un X ? Serait-ce celui qu’on attribue à un certain secteur de l’économie ? Les dames en fourrure sont toujours là. Je réalise… et si c’était des péripatéticiennes (mot plus élégant que l’autre, vous ne trouvez pas ?). Je rentre le collier de perles dans le corsage et je retourne le solitaire à l’intérieur de la main. Je ne m’affole pas, mais je n’ai plus « un poil de sec » (rapport aux fourrures).

Ça fait trois fois que je monte et que je descends la rue.

Je prends le portable (vive les téléphones mobiles) et j’appelle. Le Directeur est là il vient me chercher. Effectivement la porte d’époque (je ne sais pas laquelle) s’ouvre et un homme assez grand m’invite à le suivre. Je me retrouve dans un vestibule sombre, peu engageant, il faut emprunter un escalier sur la droite.

– Faites attention, il y a des marches cassées et ne vous appuyez pas trop sur la rampe elle ne tient pas bien !

Pour sûr ma dernière heure est venue. Je serre le sac contre moi, il est un peu lourd. On se moque toujours du sac des femmes, mais là je suis contente d’avoir plein de choses dedans, lunettes, portefeuilles, stylos, produits de maquillage… il peut éventuellement servir de fronde. J’essaie de retrouver dans ma mémoire mes quelques leçons de judo d’il y a… (longtemps). Je suis prête à me défendre si besoin est.

Des gros cartons partout, des papiers par terre, affreux. J'entre enfin dans une grande pièce claire, assez confortable, avec des appareils plus ou moins volumineux présentés. Je peux à présent voir l’individu et je ne m’en prive pas. Je vois un assez beau garçon d’environ 35 ans, costume bien coupé, cravate, beau sourire. Je me sens un peu soulagée.

Il entre dans le vif du sujet, me montre plusieurs appareils et surtout celui pour lequel je suis venue. Un magnifique instrument. Il met un livre sur la plaque et au bout de quelques instants une voix –un peu métallique- fait la lecture. Extraordinaire. Avec la voix on peut donner des ordres et toutes ces machines obéissent, à la voix et à l’œil si j’ose dire.

J’ai droit à de nombreuses explications et à une magnifique revue glacée (très luxueuse elle).

– Si votre sœur est intéressée, je me déplacerai moi-même à Marseille pour l’installation et l’apprentissage. (Vu le prix, c’était le moins qu’il puisse faire).

Plus détendue, je lui fais part de mon étonnement et (vaguement) de mes craintes cette rue ne me paraissant pas des plus fréquentables.

– Je vous comprends, j’aurais dû vous avertir. Si vous avez besoin d'explications, c’est moi qui me déplacerai. En fait ici ce n’est qu’un entrepôt. La gare est très proche, nous disposons de tout l’immeuble pour mettre les cartons, souvent volumineux. Nous desservons tout le sud de la France et le nord de l’Espagne. La Société est en train de faire construire dans la zone industrielle. Ce sera toujours un entrepôt, mais ce sera neuf.

Il me raccompagne et reste un moment devant la porte pour s’assurer que tout va bien. Si à l’aller j’allais doucement, là j’ai mis le turbo, aux JO j'aurais pu avoir une médaille. Je me suis retrouvée sur la grande avenue avec soulagement.

Sitôt arrivée j’envoie un mail à ma nièce : « Mais où m’as-tu envoyée « ?
Réponse presque immédiate. « Je suis navrée. Mais j’ai bien ri (un peu de respect, je suis quand même la Tante). Je m’imagine la réflexion de tes dames en fourrure :

– Tu te rends compte, à peine arrivée, la vieille a déjà un client !!!!

ET ÇA VOUS AMUSE ???????????????


J’ajoute que ma sœur n’a pas donné suite. Elle préfère garder sa vidéo-loupe à 250 euros.
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 3 Icon_minitimeDim 12 Avr - 18:25

HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 3 Yessstrès belle histoire ma brumes, et en plus je sais qu'elle est vraiHISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 3 Etesoleilhot
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 3 Icon_minitimeMar 28 Avr - 8:21

En attendant ma freebox !!!!!!!!!!!!

je vais tenter un envoi dans cette rubrique.

A tout de suite, car j'ai plusieurs manoeuvres à faire study
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 3 Icon_minitimeMar 28 Avr - 9:00

FOLIE MEURTRIERE

Les vagues s’élevaient progressivement, la colère grondait, on sentait l’océan prêt à éclater. A peine un éclair zébrait le ciel que le tonnerre se faisait entendre, par roulements, laissant percevoir cette menace sourde qu’il avait du mal à contenir.
C’était le début de la nuit qui s’annonçait tragique pour cet être gisant au fond du petit bateau, pieds et poings liés.
Olga avait beau essayer de hurler, elle savait que personne ne pouvait l’entendre. Son dos était meurtri à force de cogner les parois. Ballottée dans tous les sens, voyant la mort s’approcher chaque fois que l’eau risquait de submerger l’embarcation. Fatalement une vague plus forte qu’une autre finira par avoir raison du frêle esquif qui se débat comme il peut, tout seul puisque personne ne le dirige. Vaillamment il essaie de suivre le mouvement, il ne s’avoue pas encore vaincu.
Il sait que c’est un combat perdu d’avance, pourtant il s’accroche. Non pour celle qui a été jetée dans son intérieur, il l’ignore, mais pour lui. Il est fait pour naviguer, se mesurer au mauvais temps, mais il n’a jamais affronté une véritable tempête, surtout sans guide pour l’aider.
Il n’abandonnera pas la partie facilement, il se battra jusqu’au bout. Il esquive tant qu’il peut. Comme sur un ring il combat un adversaire, tantôt à droite, tantôt à gauche. Il ne veut pas être compté KO par cet arbitre invisible.
A défaut de rendre des coups, il veut garder la tête hors de l’eau. Sa légèreté lui permet de sauter d’une vague à l’autre, toutefois il arrivera un moment où l’océan aura le dernier mot l’entraînant dans les profondeurs avec sa passagère inconnue.

Celle-ci voit avec terreur le jour décroître, elle reçoit des paquets d’eau glacée, elle a froid, elle a mal, elle a faim. Pourquoi a-t-il fait ça ? Elle ne comprend pas cette haine qu’il a exprimée tout à coup. Ils s’aiment tant !
Il y a des années qu’Olga vit dans l’ombre de celui qu’elle adore. Elle a tout accepté, ses conquêtes, ses abandons, ses humiliations. C’est sa manière à lui d’aimer, il l’avait même giflée, elle n’avait rien dit, elle était restée à ses côtés. Il multipliait les provocations, elle s’était pliée à tous ses caprices. Il trouvait du plaisir à la faire souffrir, elle se complaisait dans cette soumission, il serait à elle, elle n’en doutait pas une seconde, elle offrait ses sacrifices pour atteindre un jour cette plénitude qui les unirait définitivement.
Enfin assagi, il comprendrait qu’aucune autre femme ne comptait. Elle aurait surmonté toutes les épreuves lui montrant son amour profond et sincère. Il l’aimait tout autant mais n’en mesurait pas l’ampleur. Elle seule en avait conscience.
Il ne s’apercevait pas des dangers qui rôdaient autour de lui. Pourquoi tant de femmes voulaient les séparer ? Jalousie sans doute et sans objet puisqu’ils étaient faits l’un pour l’autre. Heureusement elle était là pour le protéger, malgré lui.

Quand Sandrine, la dernière conquête, était venue la voir chez elle pour l’insulter elle n’avait pas supporté.
– Arrête de harceler John, tu es une véritable sangsue. « il ne t’aime pas, c’est moi qu’il aime, nous allons nous marier ».
–NON, c’est moi qu’il aime depuis toujours et il n’y a que moi dans son cœur !
–Tu te trompes. Il se moque de toi, Il t’appelle pot de colle, la reine des cinglées et tout un tas de noms peu élogieux à ton égard. Tu es ridicule, ouvre enfin les yeux… Je te dis que NOUS ALLONS NOUS MARIER… John m’aime et veut vivre avec moi. Tu es folle, tu devrais te faire soigner !
Oser employer de tels mots, Olga ne pouvait le tolérer. Sandrine, voulait les séparer, la fureur s’empara d’elle et attrapant un coupe-papier sur le bureau proche, elle planta celui-ci dans la poitrine de sa rivale.
C’est à cet instant, que celui qu'elle aimait tant, arriva.
Eclaboussée de sang, elle fit un pas vers lui :
– Nous sommes délivrés, elle ne t’importunera plus. Nous allons enfin pouvoir être heureux, tous les deux. Je serai à tes côtés jusqu’à la fin de notre vie.
Penché sur le corps sans vie de Sandrine qu’il embrassait éperdument, criant son nom, ce ne fut pas le John qu’elle adorait qui se tourna vers elle, mais un homme au visage hostile, défiguré. Il se releva d’un bond et hurla :
– Tu es folle à lier, tu as tué la femme que j’aimais. JE TE HAIS, Dire que j’avais parfois pitié de toi. Tu ne mérites pas de vivre.
Joignant le geste à la parole, John envoya un coup de poing et Olga s’écroula à côté de sa victime. Il prit Sandrine dans ses bras en sanglotant, la déposa sur le canapé. Sa douleur était immense.

Brusquement il se leva et arrachant les cordelettes d’un rideau, il s’approcha d’Olga. Avec rage il attacha les chevilles et les poignets puis, avisant du ruban adhésif sur le bureau, il colla les lèvres de cette meurtrière, il ne voulait plus entendre un mot.
Toujours sous l’effet de la douleur et de la haine, il prit le corps encore inanimé d’Olga, se rendit rapidement sur le yacht amarré un peu plus loin et le jeta dans un canoë, sans ménagement. Il mit les moteurs en route et se dirigea vers le large. Loin de la côte, il stoppa.
Il mit l’embarcation à la mer, elle avait ouvert les yeux et le regardait avec terreur. Dans son esprit malade, Olga ne comprenait pas pourquoi il était aveugle, il l’aimait, personne d’autre ne comptait ! Elle souffrait de voir ce visage crispé, décomposé, ces yeux pleins de fureur, elle ne le reconnaissait plus. Ce fut la dernière image qu’ils emportaient l’un de l’autre.
John resta un court instant à regarder le canot chahuté par les vagues puis mit le yacht en route pour rentrer. Quand il se retourna il ne vit qu’une mer démontée.
Il avait mal partout, son corps était secoué de tremblements, les larmes coulaient sur son visage.
Il retrouva Sandrine et la douleur fut encore plus aiguë ; il y a quelques heures il était si heureux, des projets dans la tête aux côtés de la femme de sa vie. Il avait fallu qu’une folle imagine des sentiments entre eux pour entrer dans la tragédie.
Encore sous le choc des évènements, John n’avait pas de remords. Plus tard peut-être, pour l’instant il caressait le visage, les cheveux… C’est alors qu’il lui sembla voir les paupières bouger. Il se précipita au téléphone pour appeler les secours.
Dans un état très critique, Sandrine fut emportée vers l’hôpital le plus proche où tout serait tenté pour la ramener à la vie. C’est alors qu’il réalisa : il était devenu lui aussi un meurtrier. Il ferait face, ce qui lui importait c’était le sort de celle qu’il aimait. Les suites, la prison, étaient secondaires. Si la fureur ne l’avait pas aveuglé il n’aurait pas perdu deux heures avant d’appeler les urgences. Il n’était pas croyant et pourtant il se mit à prier pour que Sandrine vive. Si elle mourrait ce serait par sa faute et il ne s’en remettrait jamais.


Faisant les cent pas dans le couloir blanc et froid de l’hôpital, il attendait des nouvelles avec la plus grande anxiété. Le chirurgien et des policiers se présentèrent en même temps.
– L’opération est terminée, elle s’est bien déroulée. Votre fiancée a perdu beaucoup de sang, mais nous espérons la sauver. Dans quarante-huit heures nous serons fixés. Si vous le voulez, vous pouvez la voir cinq minutes.

Un des policiers l’interpella :
– Monsieur John Valdier ? Nous souhaiterions vous parler. Vous étiez présent au moment du drame, nous aimerions quelques éclaircissements si c’est possible. Allez au chevet de la blessée, nous vous attendons.
– Merci, je reviens dit-il en se précipitant dans la salle de réanimation où, exceptionnellement, il était admis.

Sandrine était allongée, le visage exsangue, perfusions, drains de toutes sortes. Il s’approcha et prit doucement sa main dans la sienne. Près de l’oreille il lui murmura tous les mots d’amour qui lui venaient à l’esprit.
– Accroche-toi, pense que je t’aime plus que tout. Un jour, je ne sais quand, nous serons heureux…

Le dos voûté, le cœur en lambeau, les larmes coulant sur ses joues, il s’approcha des policiers. Ils furent frappés par ce regard douloureux et attendirent qu’il soit en état de parler.
D’un ton monocorde, hésitant, John raconta. La haine était partie et il commençait à revenir sur terre. Il avait tué Olga et Sandrine allait peut-être mourir par sa faute. Tout le reste était sans importance.

Un policier téléphona de suite pour qu’un hélicoptère survole la zone où le canot avait été largué. Il connaissait le type de ce petit bateau de sauvetage, il avait une assez grande résistance, même par gros temps il pouvait flotter plusieurs jours.
Après s’être consultés, ils permirent à John de rester à la clinique. Ils ne pouvaient l’approuver, mais ils comprenaient sa réaction. Ils espéraient tous deux retrouver Olga vivante, le bateau n’était à la dérive que depuis cinq heures. Ils allaient commencer leur enquête mais les propos du jeune homme paraissaient sincères et plausibles, ils en avaient connu de ces personnages fous harcelant leur victime jusqu’au drame.

Un bon avocat devrait obtenir un minimum de sanction. John pouvait encore croire au bonheur. Pour Olga ce serait assurément l’asile psychiatrique…

(Totalement faux bien sûr, un peu à l'eau de rose comme on dit mais le drame prévu n'aurait pas plu à mes adorables et indulgentes lectrices lol! )
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 3 Icon_minitimeMar 28 Avr - 16:41

Brumes a écrit:
FOLIE MEURTRIERE

(Totalement faux bien sûr, un peu à l'eau de rose comme on dit mais le drame prévu n'aurait pas plu à mes adorables et indulgentes lectrices lol! )
Est-ce ce que tu nous as mijoté pendant ton repos forcé d'internet ? Laughing
C'est toujours avec le même plaisir que je lis le fruit de tes élucubrations.
OK pour un peu d'eau de rose, ça fait un bien fou par les temps qui courent... Wink
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 3 Icon_minitimeDim 3 Mai - 14:23

En attendant les retours, je viens 3 minutes pour alimenter un peu !!!


LE ROI EIDER

L’Eider à duvet est apprécié pour sa douceur, son moelleux, il règne sur les palmipèdes et il est fier des sensations qu’il procure.

Autrefois matelas et édredons il procurait aux amants la plus belle des couches. Personne aujourd’hui ne peut s’imaginer combien ce devait était agréable. Avoir l’impression de se vautrer dans un beau cumulus, enveloppé dans ce nuage impalpable au gré de toutes les fantaisies.

Rien à voir avec les matelas durs qui donnent l’impression d’être à même le sol. Aïe… là, trois minutes suffisent largement ! La réalité est plus dure que le rêve.

Mais voilà, n’est pas Eider qui veut. Bien que plus gros, il a un concurrent sérieux dans le Colvert, aux couleurs chatoyantes, mais au duvet réduit au minimum. C’est un régal pour les yeux mais pour les ébats (humains) ça laisse à désirer. Alors il y a un antagonisme entre eux.

Le Colvert est un sauvage, un bagarreur, un rebelle et souvent les femelles aiment bien ça. C’est un séducteur et une Eider peut tomber sous son charme, ce qui semble être le cas puisque le nôtre a disparu sans laisser un mot. Tu veux rester discret ? On le comprend parce qu’elle a sans doute un amoureux de sa race.

Etes-vous les Roméo et Juliette des palmipèdes ? Es-tu le Don Juan vil enjôleur des canettes ?

Coucou, Stip, on veut des détails, comment est-elle ? Nous voulons savoir ! Je la vois d’ici faisant un peu la mijaurée, elle hésite à succomber… mais contre toi le Casanova des volatiles, elle n’a aucune chance. Je t’imagine coincoinant et stipant pour faire part de ton triomphe. Sois modeste, tu connais la fin de Don Juan ! Le Commandeur ne l’a pas manqué, et, pour toi, finir à l’orange ou laqué… ce serait bon mais fort dommage.

On veut te garder comme tu es, allongé sur ton transat, un tantinet provoquant et moqueur !
Reviens-nous vite « mon canard » ! En attendant donne de tes nouvelles.study


Dernière édition par Brumes le Ven 14 Aoû - 18:36, édité 1 fois
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