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 HISTOIRE PRESQUE VRAIE !

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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 4 Icon_minitimeLun 4 Mai - 9:46

Brumes a écrit:

Reviens-nous vite « mon canard » ! En attendant donne de tes nouvelles.study

Merci angélique volatile HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 4 960461 , je n'étais pas parti loin, tiens, je vais vous le faire deviner.
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 4 Icon_minitimeMer 6 Mai - 14:32

COMBAT - Extrait d’une longue nouvelle. « Eaux Troubles »

[La compagne de celui dont il est question ci-dessous a disparu, volatilisée. Pour affronter des adversaires inconnus et qu’il suppose très dangereux, il s’entraîne physiquement : arts martiaux etc. et cet entraînement se termine par un combat contre un taureau. Voici ce passage.

« Cette expérience fut une des plus impressionnantes. Jacques avait revêtu un vêtement souple mais serré qui le comprimait, carcan de la tête aux pieds, il avait une cape qu’il apprit à faire évoluer dans l’air. Un torero lui montra les passes pour éviter au dernier moment la charge de l’animal. Il devait esquiver, tantôt d’un côté tantôt de l’autre, la faena, la véronique … tout un tas de noms inconnus, peu importe, c’étaient les gestes qui comptaient.

« Il avait fait un peu d’escrime et il n’eut pas beaucoup de difficultés à manier l’épée, la planter entre les épaules, dans ce petit triangle étroit qui était l’endroit vital, fut plus compliqué. Obstiné, il s’entraîna sans relâche. Son ‘professeur’ l’estimant enfin prêt, il le fit entrer dans l’arène.

« Quand la porte du toril s’ouvrit et qu’une masse noire, énorme, déboula, Jacques resta un moment figé. L’animal, suivant son instinct, se planta au milieu de la piste ronde qui devenait son territoire où aucune intrusion ne serait permise. 480 kilos de muscles, un souffle fort envoyant de la fumée par les naseaux, un sabot martela le sol pour montrer qu’il était furieux, le sable volant à chaque coup. Il plongea son regard noir dans celui de l’individu qui osait se présenter sur son domaine.

« Jacques se sentait jaugé, soupesé, dominé, une certaine crainte l’envahissait, ses 75 kilos ne faisaient pas le poids, il savait qu’au moindre mouvement le taureau allait foncer sur lui… se rappeler (le nom lui échappait) pour esquiver, sinon il serait embroché. Pour l’instant ils s’observaient. Le matador encouragea l’amateur, le pourquoi de cette épreuve ; il se tenait prêt à intervenir mais il fallait qu’il passe son examen sinon il n’aurait pas atteint son but. : combattre contre n’importe qui.

« Respirant un bon coup, Jacques leva la cape et fit un mouvement avec elle, qui, s’il ne fut pas des plus gracieux, montra à Juanito le taureau que l’affrontement commençait. Ce dernier regarda cette silhouette dérisoire et dès que celle-ci fit un pas dans sa direction en agitant un tissu, il arracha sa presque demi tonne de muscles et fonça vers l’intrus, il baissa la tête pour présenter sa corne droite, pointue et l’enfoncer dans le corps de ce prétentieux, mais au dernier moment celui-ci l’esquiva et se mit sur le côté hors d’atteinte.

« Juanito freina pour ne pas buter dans le mur de bois, le sable rouge voletait autour, il se retourna pour retrouver ses marques, il savait que sa vue n’était pas bonne, mais il voyait suffisamment pour suivre tous les mouvements de son petit adversaire. D’instinct il savait que la supériorité de l’autre n’était due, justement, qu’a sa petite taille, il pouvait se retourner plus facilement, creuser ses reins pour éviter la corne. Il ne détestait pas ce jeu, mais la colère l’aveuglait et il voulait arriver trop vite au but, néanmoins il réajusta sa position, et, comme l’autre, il changerait de trajectoire au dernier moment pour le surprendre.

« Jacques avait retrouvé son calme, il s’imaginait face à un être inconnu à la force plus importante que la sienne, il lisait la fureur et la haine dans les yeux de Juanito, l’envie de tuer. C’était le but du combat, pas de quartier. Qui aurait le dernier mot ? Il excita l’animal pour qu’il perde son contrôle et de ce fait sa précision. La cape agitée au bout de l’épée fixait l’endroit où l’animal devait foncer, le corps de l’homme se trouvant ainsi relativement protégé. Lorsque l’énorme masse s’élança il devina à la position de la tête et des sabots que la trajectoire serait déviée au dernier moment, Jacques se prépara et à moins de quarante centimètres se retourna vivement, la corne le frôla au bas des reins, il aurait une rougeur mais pas de blessure.

« Le taureau s’était laissé entraîner dans cette fureur aveugle, son intelligence n’allait pas assez loin pour reprendre le contrôle. Il freina fort, perdant ainsi beaucoup d’énergie au passage, se retourna, tapa des sabots dans ce sable rouge et volatile, s’envoyant par la même occasion des particules dans l’œil ce qui le gêna encore plus. Il tremblait de rage, tuer, tuer celui qui se moquait de lui. Une fois de plus il visa, cette fois-ci le ventre, quand il serait proche il dévierait légèrement la tête et ses deux cornes s’enfonceraient, il savourait déjà : « son adversaire empalé, qu’il lèverait bien haut avant de le projeter loin de lui pour mordre la poussière ».

« Jacques savait qu’à chaque charge le taureau ajustait son trajet, il comprenait que l’ennemi n’était pas là où le chiffon s’agitait le plus, mais davantage sur la gauche et c’est là qu’il devait frapper. Le torero amateur ne devait pas trop jouer, ce n’était pas une corrida, pas de spectateurs à satisfaire, c’était un combat qui devait être bref. Il vit le mastodonte arriver rapidement sur lui, il avait préparé l’épée, ne pas se poser de questions, imaginer un individu féroce face à lui, « à la vie à la mort ». Juanito baissa la tête pour embrocher avant de la relever, il offrait ainsi ce triangle qu’il ignorait mortel pour lui. Sans hésitation Jacques brandit l’épée et de toutes ses forces l’enfonça d’un seul coup. L’animal tomba sur les genoux, puis un instant après, qui sembla une éternité, s’affala sur le côté. Le dernier regard qu’il lança poursuivra Jacques longtemps. L’image de l’adversaire s’étant effacée, il se demanda comment il avait pu tuer Juanito, alors qu’il n’avait jamais pu occire un poulet et qu’il avait horreur de la chasse. L’humain peut-il devenir aussi sanguinaire sans disposition particulière au départ ?

« Le torero vint le féliciter, il était très rare qu’un novice puisse réussir du premier coup, s’il le voulait il avait une carrière toute trouvée devant lui. Mais à présent : « Il pouvait affronter n’importe quel ennemi, il était prêt »

Oui, Jacques se sentait prêt, physiquement et mentalement. Restait à présent la grande inconnue : ferait-il la proie idéale ? N’importe qui soient-ils, ils ne tomberont pas sur « une proie facile ». Il craignait une seule chose, si on lui injectait une drogue pour l’endormir il serait à la merci des kidnappeurs et tout ce qu’il avait appris ne servirait à rien, mais s’il se réveillait, aucune chaîne, aucun individu ne pourrait le retenir.

A l’intérieur de lui-même il comprit

« qu’il était devenu une machine à tuer »



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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 4 Icon_minitimeMar 12 Mai - 0:48

VOIE SANS ISSUE …

Fin avril, le printemps commence à montrer tout son charme. Les bourgeons des arbres, des fleurs, montrent le bout de leur nez. Le paysage est au vert tendre. Les grandes allées de lauriers se parent de boutons roses, blancs, rouges… Ils feront une voûte au-dessus du promeneur, l’abritant du grand soleil.

Madame Eliane Gautier rentre chez elle après plus d’une heure de marche. Elle a les cheveux presque blancs, mais sa démarche est alerte. Elle s’est retirée dans cette bourgade de dix mille habitants depuis bientôt huit ans. Elle souhaitait fuir la grande ville bruyante et le cadre plus intime de cette résidence lui convenait parfaitement.

Assez solitaire, elle ne se liait avec personne, mais toujours aimable, souriante. Connue des commerçants, sa silhouette familière se fondait dans l’ensemble de ses concitoyens. Elle allait parfois à l’autre bout de la ville afin d’aider une association pour handicapés, faisant la lecture, aidant les personnes à se mouvoir… Sa présence était chaleureuse mais effacée.

En arrivant au pied de son immeuble, elle voit un jeune homme, de taille moyenne, portant deux grosses valises. Il posa les bagages et maintint la porte pour la laisser passer. Un beau sourire, il se présente :

– Je m’appelle Pascal Lever et je viens de louer un studio au premier étage. J’ai trouvé du travail et je commence dans une semaine, le temps d’aménager et de connaître un peu l’environnement. Le cadre est agréable et je suis heureux de faire votre connaissance. Pour l’instant je suis seul, j’espère me faire des amis.
– Je vous souhaite la bienvenue. En temps normal il n’y a pas beaucoup de jeunes de votre âge, mais la saison va commencer et je suis certaine que vous ferez des connaissances.
– Je l’espère. En attendant, si vous avez besoin de menus travaux, je suis disponible et de petits extras m’aideront dans mon quotidien.
– Vous pourrez très certainement m’aider, j’ai toujours quelque chose à arranger.

Les jours passent et pour aider ce jeune homme sympathique, en difficulté, en dehors d’un peu de bricolage elle lui donne du ravitaillement et même un peu d’argent. Il est toujours très aimable et serviable. C’est rare à l’heure actuelle.
Toutefois, les semaines passent et les prétextes pour ne pas avoir un travail régulier deviennent nombreux et madame Gautier finit par ne plus croire ni accepter ses excuses successives. Petit à petit la relation se détériore et l’attitude de Pascal change. Il s’est plus ou moins incrusté, il devient plus incisif.
Il lui arrive de rentrer dans l’appartement à sa suite sans y être invité. Ses yeux, son sourire, sont différents. Elle finit par percevoir une certaine menace déguisée. Une autre facette de ce Pascal se précise.
Il s’est fait des amis, mais ceux-ci sont louches et Mme Gautier finit par comprendre qu’ils font du trafic de drogue. Elle n’est pas peureuse mais elle sent que ça risque de dégénérer, il n’hésite pas à jouer du couteau devant elle, pour l’intimider ?
Eliane prend alors une décision, à regret.

Par train, elle part pour la grande ville à 350 kms de là. Arrivée à destination elle téléphone depuis la gare. Elle marche un peu dans les rues avoisinantes et s’installe sur un banc de l’avenue.
Au bout d’une demi-heure, une grande limousine noire aux vitres teintées stoppe à sa hauteur, un homme de grande taille descend et sans un mot ouvre la porte arrière. Elle s’installe, son sac sur les genoux.

Ils sortent de la ville et une vingtaine de kilomètres plus loin la voiture s’engage dans une allée. Au bout de celle-ci une grande grille en fer forgé s’ouvre lentement. La limousine se dirige vers une grande et belle demeure. En traversant le parc, Eliane n’a jeté aucun regard sur les caméras longeant le parcours.
Elle s’apprête à descendre ignorant le bras tendu du chauffeur. Serrant son sac contre sa poitrine elle monte les quelques marches qui la sépare de l’entrée. Un homme ouvre la porte pour la laisser passer.
A peine entrée dans le hall un individu de taille moyenne, très élégant, s’avance vers elle et l’embrasse sur la joue.
–Bonjour maman, il y a si longtemps ! J’aimerais tant t’avoir à mes côtés. Tu sais que tu peux avoir ton appartement ici quand tu voudras.
Elle ne répond pas, ne sourit pas, il la regarde tristement.
–Tu ne pardonnes pas ? Je suppose qu’il faut un évènement important pour que tu demandes un rendez-vous ! Comme si tu en avais besoin ! La maison est toujours ouverte.
Il la fait entrer dans un immense bureau richement meublé.
Assise dans un confortable fauteuil, juste sur le bord, sans appuyer le dos, elle raconte brièvement son histoire, regardant son interlocuteur sans baisser les yeux malgré les sentiments qui se bousculent en elle.
Bernard connaît sa mère, toujours prête à aider ceux qui ont des problèmes. Si elle demande de l’aide la situation est grave.
Il prend des notes.
–Ne te fais plus de soucis maman. Tu as bien fait de m’appeler et je suis si heureux de te voir. Je t’aimerai toujours, même si toi tu me repousses.
Il insiste pour qu’elle reste, au moins pour le dîner. Elle refuse en arborant un léger sourire, triste. Il se lève et la serre contre lui.
–Je souhaiterais tellement t’avoir à mes côtés. Tu me manques tant !
Il a à peine le temps de voir des yeux brillants de larmes, elle se dirige vers la sortie monte dans la limousine, et sans se retourner reprend la direction de la gare se faisant arrêter deux cents mètres avant, dans une petite rue.

Sitôt rentrée chez elle, après avoir fermé la porte blindée, elle pose son sac, enlève son manteau et s’assied dans un fauteuil. Allume la télé mais ne la regarde pas. Des larmes coulent sur ses joues. Elle regrette à présent sa démarche. Elle vient de condamner un homme, elle sait qu’elle ne le reverra plus. Elle est pourtant sûre qu’il est de la graine de voyou, d’assassin, elle l’a lu dans son regard.

.Elle a probablement sauvé sa vie et peut-être d’autres…Mais, après tout, sa vie à-t-elle un sens ? Intérieurement elle est morte depuis longtemps. Depuis le jour où elle a appris que son fils était un caïd et qu’il dirigeait la plus grosse entreprise criminelle de la région.

(La 1ère partie est vraie, j’ai eu affaire à cet individu et j’ai eu envie d’imaginer la seconde. Suite à la plainte du propriétaire du studio, les « services sociaux » l’ont logé ailleurs, gratuitement bien entendu !)
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 4 Icon_minitimeJeu 14 Mai - 22:00

CLOÎTRÉE

Quelque part dans le Nord… Un monde laborieux travaillant dans les mines ou dans les filatures. Des mondes séparés, les ouvriers d’un côté logeant dans des maisons assez confortables mais toutes identiques, ce qui donne une curieuse impression de robots où la vie se déroule immuable, monotone, sous un ciel presque toujours gris. Pas vraiment tristes, mais pas vraiment gais non plus.

D’un autre côté les dirigeants, les propriétaires, demeurant dans des villas cossues, c’est « un monde » lui, qui est engoncé, rigide, où les traditions se perpétuent, gardant des principes vieux de plus de cent ans ! Ces demeures, aussi belles soient-elles, sont comme l’environnement, pas une herbe ne dépasse, pas un grain de folie dans le jardin. Les meubles, les tableaux… tout est en ordre. Pas un mot plus haut que l’autre. C’est feutré. Tout est planifié, la fantaisie n’est pas de mise. Le fils marche dans les pas du père depuis des générations et pour des générations.

Dès la naissance des enfants les parents décident des unions futures. Ainsi Aurore de Delplan, héritière de la filature du même nom est promise, dès sa naissance, à Renaud, fils de la famille Delerques, dernier descendant d’une autre filature de renom. Même situation, même religion, même éducation.

Ils passeront leur enfance dans des collèges privés et leurs vacances, en famille, dans le milieu dont ils sont issus. Ils savent qu’un jour ils se marieront, c’est tracé. Lui est formé pour diriger l’Entreprise –et peut-être les deux s’il n’y a pas d’héritier mâle chez les Delplan-. Elle, suit des cours pour être une parfaite maîtresse de maison. Elle doit savoir tout faire, pouvoir diriger du personnel, connaître la musique, piano en l’occurrence et apprendre la puériculture pour élever les enfants.

Passent les années jusqu’à cette terrible période de la seconde guerre mondiale. C’est l’exode, les familles sont séparées. Munis de petits bagages, quel que soit le statut pauvre ou riche, tout le nord de la France migre vers le sud. Aurore et sa mère se retrouvent ainsi au milieu de la foule, s’arrêtant au hasard quand ils le peuvent, dormant sur de la paille quand ils en trouvent… Renaud est sur une autre voie, ils n’ont pas eu la possibilité de se concerter.

Les « dames Delplan » se retrouvent à Toulouse, harassées, meurtries. Elles ont essuyé des attaques d'avion sur les routes encombrées, elles ont vu des blessés, des morts. Par miracle, elles sont assez rapidement logées dans une grande pièce en sous-sol d’un immeuble. Renaud lui, encore trop jeune pour partir au front, est dirigé vers Mazamet grand lieu de la mégisserie. Les troupeaux de moutons sont importants. Les plus beaux gants en agneau viennent de Millau. Les filatures font partie de ces industries. Il est dans son élément.

Pour Renaud c’est un changement de vie total. Sa famille est ailleurs, il est livré à lui-même, trouve plein de copains de toutes les régions de France, surtout du midi et commence à fréquenter des filles de son âge. Adieu la petite fiancée aux multiples talents mais au visage ingrat. Il vient une ou deux fois à Toulouse puis trouve des prétextes pour s’éloigner et rompre ces fiançailles. Il est beau, il a du succès auprès des femmes, il explose. Fini les contraintes familiales, il veut diriger sa vie et il a l’embarras du choix parmi les jolies filles qui l’entourent.

Aurore aimait follement son fiancé et sa douleur fut immense. Très croyante elle se tourna vers la religion, commençant par être la secrétaire du couvent des Dominicaines et quelques mois plus tard décida de prendre le voile. Elle avait encore en elle les réactions de jeunes filles d’autrefois qui entraient dans les ordres à la suite d’un chagrin d’amour.

Nous habitions le même immeuble, je n’étais qu’une fillette mais nous étions souvent ensemble. Son statut de réfugiée lui conférait une attention particulière. Isolée avec sa mère dans une région très différente de celle qu’elle connaissait, ruinées, elles appréciaient toutes les deux ce que nous pouvions apporter, surtout en affection. On leur apprenait les us et coutumes de ce midi si loin de leurs habitudes. Aurore m’apprenait beaucoup, j’admirais l’art de rendre beau tout ce qu’elle touchait.

Pendue sur un cintre dans un coin de la pièce, il y avait une robe de mariée faite par elle. De forme princesse, de longs plis ornaient la jupe, le grand voile était parsemé de perles. Des heures et des heures de travail. Un trousseau magnifique, des draps finement brodés, ainsi que des nappes. Je n’avais jamais rien vu de pareil. Dédaignant des objets plus utiles, Aurore avait tenu à transporter une partie de « ce trousseau » qu’elle préparait depuis des années. Digne d’un chemin de croix, elle avait souffert pour traverser la France en traînant son trésor.

Ayant décidé de se marier avec Dieu, elle mit sa belle robe blanche et se para comme pour de vraies noces. Avec ma mère nous fûmes invitées à la cérémonie. Celle-ci m’a marquée à jamais. Je la revois, souriante, parlant avec nous jusqu’à ce que la cérémonie commence.

Après nous avoir longuement embrassées, accompagnée d’un prédicateur elle s’immobilisa devant une porte imposante. Des chants sombres et profonds résonnaient dans l’église. Nous entendîmes plusieurs grosses serrures et la haute porte s’ouvrit lentement. Faisant une haie, des religieuses en robe blanche, la tête entièrement couverte d’un voile noir, attendaient la novice. C’était impressionnant. Sans se retourner Aurore entra, dès le seuil passé, la porte se referma et à nouveau le claquement sec des serrures. J’ai ressenti chacun de ces claquements comme un coup dans la poitrine. Elle devenait Sœur Marie de la Rédemption !

Je crois que nous étions les seules à assister à cet évènement, le reste était des prêtres. Nous fûmes invités à aller vers la droite dans ce qui formait la chapelle « des visiteurs ». Une immense grille séparait de l’intérieur du cloître. Des religieuses en robes blanches, d’autres, les novices en robes noires (ou marron), toutes avec ce voile noir sur la tête cachant les visages. Toujours ce chant, beau mais lugubre.

Aurore apparut déjà vêtue de la robe qui serait la sienne désormais. Elle s’agenouilla, face à nous, et, symboliquement, on lui coupa des cheveux. J’appris par la suite que la coupe finale se ferait plus tard. On lui posa un voile sur la tête et la messe commença. Inutile de vous dire que nous étions en larmes. Toute cette cérémonie était faite pour impressionner… c’était réussi. Quand Aurore, entourée de « ses sœurs », partit dans ce qui devenait sa maison, nous suivîmes les prêtres pour le repas de noce, sans les mariés !

Autour d’une grande table nous devions être une douzaine. Je me souviens que le repas fut excellent et que prêtres et moines étaient très détendus allégeant considérablement l’atmosphère. Le retour fut bien triste.

Un jour sa mère nous a informées, que, pour être près de sa fille, elle logerait dans l’hôtellerie réservée aux visiteurs, à ceux qui faisaient une retraite. Elle ne tenait plus à retourner dans le Nord, plus rien ne l’appelait là-haut, ce n’était que ruine. Sa seule famille était ici. Elle pouvait voir Aurore à travers les grilles. Par la suite elle fut chargée de l’hôtellerie elle-même.

Je n’ai plus jamais revu Sœur Marie de la Rédemption, Dominicaine cloîtrée. Qu’est-elle devenue ?
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 4 Icon_minitimeVen 15 Mai - 6:12

Je relève des erreurs qu'il m'est impossible de corriger maintenant.

Petit problème à régler avec le technicien...

sorry
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Marie-jo 17
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Marie-jo 17



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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 4 Icon_minitimeVen 15 Mai - 9:23

Brumes a écrit:
Je relève des erreurs qu'il m'est impossible de corriger maintenant.

Petit problème à régler avec le technicien...

sorry
pas grave,
mais encore une fois, tu nous procure par tes récits, de la chair de poule!
MAGNIFIQUE MA BRUMES!
tu es TOP
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Brumes
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Brumes



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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 4 Icon_minitimeVen 15 Mai - 11:10

Merci. Si je peux distraire un moment c'est tout ce que je souhaite !

Chacun avec ses spécialités, le tout est de diversifier pour rendre le forum le plus attrayant possible.

study Smile
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 4 Icon_minitimeDim 17 Mai - 9:59

La plupart des rubriques demandant des dialogues, je mets ici une histoire (totalement fausse !) qui sera lue ou pas, un jour où l'autre... ça meuble un peu le forum. lol!

PAGES A TOURNER (condensé)

Le convoi se dirigeait vers le crématorium. Derrière la voiture contenant le défunt, il y avait deux autres véhicules. Dans le premier, une jeune femme blonde, très pâle, les yeux rouges. Nina Campion n’arrivait pas à réaliser, à admettre que celui qu’elle aimait était là, dans ce cercueil pour son dernier voyage et qu’elle ne le verrait plus !
A ses côtés, lui tenant la main, un homme d’un certain âge, son patron, qui avait voulu l’accompagner. Il connaissait bien Hervé Dumas qui venait de disparaître brusquement. Il comprenait le désarroi de Nina et voulait l’assister. Sans compter qu’il devait lui annoncer quelque chose qui allait la bouleverser mais il fallait prendre la décision rapidement et il avait déjà envisagé comment le dire.
Dans la seconde voiture, il y avait quatre hommes, tous vêtus d’un vêtement sombre et strict. Peut-être des collègues de Hervé ? Ils étaient trop nombreux pour être des représentants des Pompes Funèbres.
Après la cérémonie et le dépôt de l’urne dans le columbarium, Ange Lombardo raccompagna Nina chez elle. Ce retour était pénible et elle se mit à sangloter sur l’épaule de son patron. Il la fit asseoir sur le canapé et lui prit la main.
– Nina, tu as besoin de repos, je ne veux pas te voir au travail. Pars, vers la Méditerranée par exemple. Le temps que tu voudras. Je peux te remplacer tu le sais. D’ailleurs il faut que tu penses à ta reconversion, tu auras bientôt trente ans et dans ce métier, c’est le maximum. Pourquoi ne pas y songer ? Prendre une autre direction et plus que jamais tourner une page…
Fais ta valise et pars, sans te retourner. Tu n’oublieras pas de me donner de tes nouvelles. Je t’excuserai auprès de tes camarades. Conter, raconter maintes fois le drame ne pourra que te faire du mal. Tiens, je vais te faire un chèque pour te permettre de voir venir.
Faisant semblant de réfléchir, il inscrivit une somme, signa et tendit le document :
– Voici quatre mois de salaires plus un bonus que je t’accorde pour ton ancienneté, ce qui porte à six mois de salaires. Ça ira ?
– Pour l’instant je n’ai pas trop la tête à l’argent, mais je te remercie et je vais essayer de suivre tes conseils.

Au bout de quelques minutes, Ange se leva :
– Va te reposer loin du lieu de la tragédie. Tu penses à me donner des nouvelles ? J’y compte.
Nina raccompagna son patron jusqu’à la porte et vit, presque en face, la voiture qui avait accompagné le convoi. En voyant l’homme qui se tenait à l’extérieur, elle eut peur tout à coup.
C’était en effet celui qui était venu la voir il y a trois jours.
Elle se souvenait de ce bruit de sonnette assez long, impératif. Sans crainte elle avait ouvert. La vue de cet homme imposant, habillé de sombre, chapeau gris anthracite, cravate, gants, porte-documents noir, l’avait de suite inquiétée.
– Mme Campion ? Je dois vous entretenir d’une affaire de la plus haute importance.
Sur ses gardes mais ne sachant comment réagir, elle s’effaça et l’individu entra.
– Pouvons-nous nous asseoir ? Bien. Tout d’abord je dois vous annoncer une mauvaise nouvelle.
Nina se sentait angoissée. Il avait vraiment l’air d’un oiseau de mauvais augure.
– Ce matin il y a eu un braquage de banque. Le hasard a fait que des policiers étaient à proximité et ils sont intervenus. Des coups de feu ont été échangés il y a eu des blessés et un projectile a mortellement atteint un passant qui se trouvait là au mauvais moment…. Ce passant n’était autre que Hervé Dumas, votre compagnon.
Incrédule Nina regardait cet homme, il mentait, ce n’était pas possible. La gorge nouée, des larmes coulaient sans pouvoir les retenir.
Au bout d’un instant, il reprit la parole :
– Je sais que ce sera dur, toutefois vous ne devrez pas parler de cet incident. C’est un malheureux concours de circonstances, le silence est souhaitable.
– Mais je voudrais savoir, le voir …
– NON. Pas un mot à qui que ce soit, ni de ma venue ni de notre accord. Voici une enveloppe avec une forte somme. Elle ne remplacera pas votre ami, elle vous permettra tout au moins de vous établir ailleurs. Vous n’avez pas le choix !
Ce faisant, reculant légèrement le bras, accroché à la ceinture, la crosse d’un gros calibre fut bien visible. La menace était claire.
–Après demain la cérémonie funèbre sera célébrée, discrètement. Tout est à notre charge y compris le crématorium. Je vous conseille de quitter la ville sitôt après. Vous laissez votre appartement en l’état, nous nous en chargeons. Prenez le strict minimum de vos affaires Avec ce que je vous ai remis vous avez largement de quoi équiper un appartement et de vous acheter de nouveaux vêtements. N’essayez pas de transgresser cet accord. Vous serez surveillée, vous ne pouvez vous permettre le moindre faux pas. Changez de coiffure, de couleur de cheveux, soyez méconnaissable, c’est dans votre intérêt. Le ton était sec, le regard froid.
Nina était assommée, c’était trop à la fois. Le revolver toujours bien visible montrait que ce n’était pas une plaisanterie. Le comportement de cet homme lui faisait penser à la mafia. Elle se mit à trembler légèrement et balbutia :
– Il faudrait que j’informe quand même mon patron, s’il ne me voit pas il appellera la police.
Après une courte réflexion :
– Entendu, dites que vous êtes sous le choc du décès de votre ami… vous ne pouvez pas parler… ce sera facile. Inutile de préciser que vos faits et gestes ne nous échapperont pas. Au revoir Madame, à après demain neuf heures à l’endroit indiqué sur cette carte. Soyez très prudente dit-il d’un ton incisif en caressant ostensiblement l’arme avant de refermer sa veste.

Refoulant son chagrin, dominant sa peur, il était quinze heures quand Nina mit rapidement les valises dans la voiture et se mit au volant. Elle passa devant la berline qui était restée devant sa maison, celle-ci la suivit pendant une centaine de kilomètres puis fit demi-tour. « Ils » s’étaient assurés de son départ ? A moitié tranquillisée elle continua son chemin. Elle s’arrêterait pour la nuit.
Il fallait distraire son esprit, les souvenirs affluèrent ainsi que les jours heureux.
Elles étaient quatre danseuses dans une boîte de nuit, enlevant des voiles au son de musiques orientales ou autres. Un soir Hervé était entré et s’était installé dans un coin près de la scène. Il avait admiré et elle avait senti son regard tout au long de son numéro. Pourquoi l’avait-elle remarqué plus que les autres clients ? Il revint plusieurs fois, l’invitant à sa table. Elle acceptait rarement, elle n’aimait pas pousser à la consommation de champagne et s’en aller quand le client devenait un peu trop entreprenant.
Elle lui trouvait un certain charme, elle savait toutefois qu’il ne souhaitait qu’une aventure passagère. Elle se déshabillait en dansant c’est vrai et ceci pouvait prêter à confusion, mais elle ne voulait pas aller plus loin. Il semblait connaître du monde et elle imaginait des fréquentations douteuses. Il ne cachait pas son attirance, néanmoins il resta courtois. Profitant du jour de congé de Nina, il l’invita à déjeuner et ils passèrent la journée ensemble. Ce ne fut qu’au tout dernier moment, devant chez elle, qu’il l’embrassa en lui souhaitant une bonne nuit.
Nina n’était pas habituée à une telle attitude, son métier laissant supposer une femme facile, les hommes étaient en général directs. Ce ne fut qu’au bout de deux semaines qu’il fut plus entreprenant. Sa vie était vide, il lui plaisait, elle accepta et une liaison agréable s’engagea jusqu’à ce que les sentiments évoluent et qu’un amour véritable s’installe entre eux. A présent elle était gênée de se déshabiller sur scène, devant lui, mais il ne fit aucune remarque. Elle aurait souhaité qu’il fût un peu jaloux. Il avait accepté son métier et la laissait entièrement libre de continuer. Ils faisaient de courts voyages quand tous les deux le pouvaient. Des semaines passèrent, un jour il l’emmena vers le sud, trois jours de soleil, seuls tous les deux.
A la hauteur de Lyon la voiture tomba en panne et comme elle était immobilisée pour un certain temps il la laissa en réparation et acheta un véhicule plus petit et le mit à son nom. C’était un beau cadeau, il l’aimait donc vraiment ?
Quand ils arrivèrent à Arles, elle fut séduite par cette atmosphère antique. Empruntant une rue pittoresque il entra dans un petit jardin entourant une maison provençale. Nina revoyait l’instant, où, après avoir ouvert la porte, il la souleva, la portant dans ses bras et franchit le seuil en disant « voici ta future demeure ». Elle n’avait pas eu le temps de se poser des questions, aujourd’hui encore elle se demandait si elle ne rêvait pas.
Dans la même journée il lui offrait une voiture et une maison ! Jamais deux sans trois, elle attendait la demande en mariage… celle-ci ne vint pas. Il prouvait qu’il l’aimait, on ne fait pas de tels cadeaux pour une liaison de passage. Malgré son métier il voulait bien d’elle ?
Environ trois mois passèrent. Ils revinrent plusieurs fois dans ce coin de paradis. Des travaux étaient envisagés, comme il était bricoleur ils en feraient eux-mêmes une grande partie. Nina était sur un nuage, son avenir lui paraissait magnifique. Jusqu’au jour où…

Aujourd’hui elle allait vers ce « paradis perdu ». Elle avait un toit, de l’argent, quelle vie aurait-elle… et sans lui ? Elle prendrait une activité, éloignée toutefois de celle qui avait été la sienne jusqu’à présent.
Elle rangea la voiture ferma les portes et se retrouva seule dans le grand séjour. Enfin à l’abri de tous pensa-t-elle, Nina retrouva son chagrin et se coucha sans dîner, en larmes, dans cette maison vide. Bien que fatiguée elle dormit peu et dès le lendemain se mit en quête de peinture, d’outils divers pour rafraîchir et aménager la maison comme « ils » l’avaient envisagé. Pendant environ un mois elle travailla du matin au soir, épuisée elle s’endormait comme une masse.
A la grande quincaillerie droguerie, dont elle était devenue une bonne cliente, elle demanda s’ils connaissaient un électricien. L’employé lui remit plusieurs adresses. Encombrée par des tringles à rideau elle eut du mal à ouvrir le coffre de la voiture. Un homme s’interposa :
– Puis-je vous aider Madame ?
En entendant la voix elle sursauta. Devant elle avait surgi quelqu’un d’assez grand, cheveux bruns mi-longs, barbe et moustache, il souriait et ce sourire lui rappelait Hervé.
– J’ai entendu que vous cherchiez un électricien ? Si vous le souhaitez je peux m’occuper des travaux, je suis en vacances dans le coin.
Sur ses gardes, elle hésitait. Il était sympathique… et ce sourire… Nina accepta et il la suivit pour voir ce qu’il y avait à faire. Dès le lendemain il commença les travaux.
A le voir évoluer elle se sentit troublée. Il n’y avait pas que le sourire, des attitudes des expressions, parfois des intonations, lui rappelait trop celui qu’elle venait de perdre. Elle voyait dans son regard qu’elle lui plaisait. Il ne lui était pas indifférent, mais elle repoussait l’idée de songer à un autre homme, elle avait peur, aussi le 4ème jour elle lui demanda de ne plus revenir.
Bien que surpris il n’insista pas. Il refusa tout salaire, heureux d’avoir pu l’aider. Avec un sourire un peu triste il lui serra la main et sortit.
Nina se jeta sur le divan et se mit à sangloter. Tout à coup elle sentit une présence, elle se retourna, il était dans l’entrebâillement de la porte. Elle se leva brusquement, le fixant avec peur.
– Que voulez-vous ?
Elle se mit à trembler et fit un pas en arrière quand il s’avança.
– Nina, ma Ninotchka, c’est moi, Hervé !
– Ce n’est pas possible, il est mort… Partez, laissez-moi…
Acculée contre le mur, elle ne pouvait aller plus loin.
– Normalement il m’est interdit de te voir, j’ai prêté serment, mais je ne peux pas. Dès ton arrivée je t’ai observé avec des jumelles, depuis la colline, là, en face. Je n’ai pu résister plus longtemps, il fallait que je te rencontre.
– Je deviens folle. Il y a une ressemblance qui me trouble, c’est vrai, mais aussi des différences qui sont d’un autre homme. Allez vous-en ne me faites pas de mal.
– Te faire du mal ? Alors que j’ai envie de te prendre dans mes bras ? Viens t’asseoir sur le divan je vais te raconter ce que je peux dévoiler. Calme-toi je t’en supplie.
Je fais partie d’un service dont une branche a pour mission de surveiller ou de s’infiltrer dans des bandes, drogue ou autres. Ceci m’a amené au Perroquet Vert où tu dansais. Je ne te cache pas qu’au départ, je cherchais un prétexte pour venir le plus souvent possible. Quand je t’ai vue j’ai de suite pensé à te faire la cour pour que ma présence soit naturelle. C’était sans compter sur l’attirance mutuelle que nous avons eue dès le départ. Tu connais la suite.
Le piège se refermait sur les individus et je savais que l’issue serait obligatoirement dangereuse. Quel que soit le résultat, j’ai voulu te mettre à l’abri. La panne de voiture fut un prétexte, d’un côté pour parer à toute poursuite, d’un autre t’éloigner le plus possible et te sortir de cet endroit douteux qu’était la boîte de nuit. Pardonne-moi, mais ta présence sur place était indispensable pour me permettre d’être là moi aussi. J’ai vraiment souffert de te voir te dévêtir, je savais que tu méritais mieux.
Les individus arrêtés, j’ai dû témoigner. De ce fait mon visage était connu et j’étais condamné à bref délai. Ma vie ne tenait qu’à un fil. Le service a organisé un faux braquage, de faux blessés et un faux mort, moi. Pour la pègre je n’existais plus. Je fus emmené dans une clinique afin de modifier mon apparence. Des prothèses pour élargir un peu mon visage, nez rectifié. Par la suite une barbe, des moustaches, une autre coiffure et des lentilles de contact pour changer la couleur des yeux.
J’avais demandé que tu sois protégée. Ils ont choisi la méthode d’intimidation pour t’empêcher de parler. Je n’ai appris que beaucoup plus tard. Sans le savoir ton patron t’a aidée à disparaître.
Le jour où j’ai dû te quitter en sachant que je ne rentrerai pas le soir a été particulièrement pénible. Dès que j’ai pu sortir, être libre, malgré mon serment de ne pas chercher à te revoir, je suis venu ici. Je t’ai vu pleurer. J’ai essayé de tenir mes engagements, c’était impossible. Ils ont d’autres chats à fouetter et je crois pouvoir affirmer que si nous sommes discrets nous serons tranquilles et pourrons être heureux.
Nous allons tout oublier, ton passé, le mien qui n’a pas toujours été exemplaire. C’est une autre vie qui commence, nous tournons une page, la dernière. … si tu es d’accord dit-il en souriant.

Nina ne réalisait pas encore très bien tant cette histoire la dépassait. Malgré les transformations, elle retrouvait, petit à petit, celui avec lequel elle avait envisagé de continuer sa vie sur de nouvelles bases. A présent l’un contre l’autre ils aspiraient à rattraper le temps perdu. Pleins de projets dans la tête. Ce qu’ils avaient vécu leur épargnerait peut-être toutes les erreurs que l’on peut commettre dans une union

……………………..
--- Avoir condensé l’histoire nuit au récit. J’ai enlevé des descriptions, situations, des dialogues, trop longs pour mettre sur le forum. Vous me direz si c’est quand même cohérent. Merci d’avance.
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 4 Icon_minitimeDim 17 Mai - 20:19

Tout à fait cohérent oui, et ça nous embarque sans problème de qui plus est!
Derrière notre Brumes se cache une scénariste.
Merci de nous faire cadeau de ton talent.

J'ai essayé d'écrire une histoire, il y a quelques années, ça m'absorbait énormément, je n'avais pas la disponibilité suffisante pour peaufiner tout ça, chaque personnage prenait corps au fur et à mesure et puis ce devint trop important....peur du cliché, de la lourdeur de style, difficile de soumettre ses écrits à quelqu'un, timidité et peur de la critique.
Ce que j'avais voulu "loisir dans la légèreté et le plaisir" exigeait tout à coup trop d'investissement de ma part. Je ne parvenais plus à garder la distance nécessaire pour ne pas souffrir de ma création.
Eh oui! N'est pas Tolstoï qui veut et j'avais sept personnages"clés" au service d'une même histoire qui s'étirait sur trente ans.
Après cette expérience inachevée me heurtant à mes propres limites, je me suis dit que j'aimerais aller dans un atelier d'écriture, en as-tu fait l'expérience Brumes?
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 4 Icon_minitimeLun 18 Mai - 6:33

Je n'ai fait aucune étude littéraire et j'ai beaucoup de lacunes !

J'ai toujours eu de l''imagination et j'ai toujours aimé lire un beau texte. j'ai essayé, modestement, de concrétiser mon désir de mettre mes personnages "noir sur blanc".

D'abord des manuscrits aux nombreuses ratures, puis machine à écrire -pas toujours évident de corriger, modifier...- et c 'est surtout depuis que j'ai un ordinateur (2004/2005) que j'ai pu enfin faire ce que je voulais.

Au départ, c'était uniquement pour moi, faire travailler mes neurones. L'écriture demande beaucoup d'attention (surtout sans études !), c'est un excellent exercice.

Les puristes trouveront beaucoup à redire. Pourtant parmi mes lecteurs beaucoup ont un cursus important, l'histoire, le style simple, de base pourrais-je dire, leur convient -pour certaines nouvelles tout au moins-.

Tant qu'on me demande, je continue (tant que je peux lol! )

Stip, puisque tu aimes écrire, note tes idées et plus tard, quand tu en auras envie, que tu auras plus de temps pour toi, tu te lances. J'ai plusieurs histoires en cours et suivant mes humeurs je vais sur l'une ou sur l'autre.

C'est un excellent dérivatif, on maintient son cerveau et le temps passe vite.

Je suis seule et je m'ennuie jamais. Accompagné d'un forum comme philozamis, la morosité n'est pas de mise. Les ans ne comptent (presque) plus lol!

J'ai aussi l'avantage de pouvoir "écrire dans ma tête" ensuite je n'ai plus qu'à taper sur le clavier. De nombreuses lectures sont nécessaires pour essayer de faire le mieux possible ! J'aime que mon lectorat face des critiques, relève des erreurs... je note !!!

Il faut également consulter souvent Internet, ou des amis, pour approfondir et ne pas dire trop de bêtises. De la fabrication des parfums, à l'étude des orchidées (nouvelle qui fait l'objet d'un court métrage !!!) , calibre d'un revolver etc. Pas le temps de s'ennuyer.

Penses-y avant d'avoir un âge avancé lol! Tu as déjà l'ordinateur en main ! study
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 4 Icon_minitimeMar 19 Mai - 16:28

Brumes a écrit:

PAGES A TOURNER (condensé)

……………………..
--- Avoir condensé l’histoire nuit au récit. J’ai enlevé des descriptions, situations, des dialogues, trop longs pour mettre sur le forum. Vous me direz si c’est quand même cohérent. Merci d’avance.
J'ai beaucoup aimé. Comme d'habitude, le dénouement est imprévu. Bravo et continue... cheers
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 4 Icon_minitimeMar 19 Mai - 16:31

ce n'est pas donné a tout le monde de BIEN écrire!
et notre Brumes a ce don,pour notre joie a tous, chacune de ses histoires, sont succulente,pleines de suspens!
MERCI BRUMES pour cet agréable lecture!
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 4 Icon_minitimeMar 19 Mai - 16:49

C'est moi qui vous remercie !

Tout ce que je demande, c'est une grande sincérité ! Pas pour me faire plaisir.

flower
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 4 Icon_minitimeMar 19 Mai - 16:59

Brumes a écrit:
C'est moi qui vous remercie !

Tout ce que je demande, c'est une grande sincérité ! Pas pour me faire plaisir.

flower
Mes commentaires ne sont pas condescendants ! Tu vois bien que je les explique et il m'arrive de te dire pourquoi je préfère une histoire à une autre... pas toujours en accord avec d'autres car les goûts et les couleurs... Wink C'est d'autant mieux, d'ailleurs.
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 4 Icon_minitimeMar 19 Mai - 17:17

moi ce que j'aime, c'est ta façon d'écrire, qu'importe l'histoire, elle intéresse plus qu"une autre, mais la construction et surtout le déroulement ,ainsi que la fin, laisse toujours une agréable sensation!
maintenant , si tu veux , on ne te dira plus que c'est bien , "MAIS ON N'EN PENSERA PAS MOINS"!
on voudrait surtout pas te mettre mal a l'aise, toi si fragile lol!
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 4 Icon_minitimeMar 19 Mai - 18:58

Marie-jo 17 a écrit:
moi ce que j'aime, c'est ta façon d'écrire, qu'importe l'histoire, elle intéresse plus qu"une autre, mais la construction et surtout le déroulement ,ainsi que la fin, laisse toujours une agréable sensation!
maintenant , si tu veux , on ne te dira plus que c'est bien , "MAIS ON N'EN PENSERA PAS MOINS"!
Mais elle veut, Rose, simplement elle a besoin d'être certaine que notre amitié ne nous incite pas à être trop indulgentes mais elle ne sait pas que nous risquerions de la disputer si elle se laissait aller à travailler moins bien. Maintenant que nous sommes aussi gâtées, elle ne sait pas (ou peut-être si) que nous en voulons toujours davantage... comme des enfants gâtés. Wink I love you

Marie-jo 17 a écrit:
on voudrait surtout pas te mettre mal a l'aise, toi si fragile lol!
Mais bien sûr qu'elle est fragile du coeur quand il s'agit de ce qu'elle aime, comme tout le monde. cheers flower
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 4 Icon_minitimeJeu 21 Mai - 9:35

POINT DE NON-RETOUR

La BMW roule vite, Xavier Valain se décide à lever le pied, ce n’est pas le moment de se faire remarquer. Il s’enfuit, tout en sachant qu’il fait une grosse bêtise.

Il revoit Blanche, sa femme, allongée sur le sol, une flaque de sang près de la tête. Cette fois-ci il est allé trop loin. Coléreux de nature, il s’emporte facilement n’acceptant pas la moindre contrariété. Il aurait voulu se maîtriser, mais il n’avait pas vraiment fait l’effort d’essayer. Il aimait bien ces « coups de sang » qui donnaient, du moins le croyait-il, une supériorité sur les autres. En particulier sur son épouse et ses enfants.

Maintenant qu’il se calmait un peu, il commençait à admettre que ses colères démarraient très souvent sur un sujet futile. Pour un repas servi avec un peu de retard, une rentrée de courses tardive, la chemise qu’il souhaitait pas encore repassée alors qu’il y en avait une dizaine dans l’armoire, du désordre dans la chambre des enfants, des devoirs pas encore terminés ! Il fallait que tout soit en état quand il rentrait. Blanche travaillait à mi-temps, elle avait donc tout le temps de s’occuper de la maison et des gosses.

Aujourd’hui, le coup de fil d’un collègue l’avait mis hors de lui. Un homme n’avait pas à téléphoner chez elle alors qu’elle est mariée. S’il avait la main leste sur les enfants, ce n’était que la troisième fois qu’il levait la main sur sa femme. Avoir donné le numéro de téléphone prouvait une intimité qu’il ne pouvait accepter. Il sentit une fureur monter en lui, et, sans avoir à supporter le regard des deux filles actuellement à l’école, il explosa rapidement. Ce fut d’abord des gifles. En essayant de se protéger Blanche le mit encore plus en colère ! Un coup de poing l’envoya au sol, sa tête heurta la marche de l’escalier. Il ne s’arrêta de cogner que quand il vit le sang s’étaler. Dégrisé.

Il réalisait enfin et se posa la question : comment était-il devenu cet homme aussi violent ? Il venait de tuer sa femme. Il ne l’aimait plus depuis longtemps et son tempérament ombrageux avait rejeté sur elle l’agacement qu’il éprouvait à la côtoyer tous les jours. Pourquoi ne l’avait-il pas quittée ? Au fond de lui il comprit qu’il aimait l’humilier, passer sa rancœur sur cette femme trop soumise. Il dit à haute voix : Je suis fou !

Comme dessoûlé, il vit toutes les conséquences. Il finirait par être arrêté, emprisonné, les filles dans une institution… Le visage de Blanche vint devant ses yeux et il réalisa qu’elle ne méritait pas le traitement infligé ces dernières années, quand il avait cessé d’avoir des sentiments pour elle, faisant vivre un enfer à sa famille en reportant sur les siens le mécontentement de sa vie trop fade. L’ambition avait été dans sa tête, pas dans ses actes. Il n’avait jamais eu la volonté de travailler davantage, d’entreprendre. Plusieurs de ses collègues étaient arrivés à des grades supérieurs. Il était jaloux. Pour lui, il était pourtant impensable de faire dix minutes de plus pour finir un dossier !

Il lui sembla entendre la sirène de police. Déjà ? Il connaissait bien le trajet, il bifurqua plusieurs fois… il entendait toujours la sirène …

NON, il n’irait pas en prison, pas question de se faire arrêter. Xavier avait froid, il était oppressé, son cœur battait très fort, il vit du sang sur sa main droite, il avait peur, très peur. Il accéléra. A quelques kilomètres il y avait une haute falaise, s’il était toujours poursuivi il préférait en finir avec la vie et sauterait dans le vide pour s’écraser sur les rochers.
La sonnerie de la police se rapprochait, elle devenait plus stridente, la falaise était en vue, il accéléra encore. PARDON BLANCHE, PARDON MES ENFANTS … La BMW décolla, il voulait hurler mais le cri restait dans la gorge…

Il se réveilla en sursaut et mit un moment à entendre le réveil, il était toujours dans son cauchemar. Il transpirait. Il se leva d’un bond. Blanche, dans la cuisine, préparait le petit déjeuner. Elle arborait son éternel peignoir bleu. Avec ses longs cheveux bruns, il devait admettre qu’elle était jolie, il revoyait celle qu’il avait aimée et épousée une douzaine d’années plus tôt. Il s’avança rapidement et l’entoura de ses bras.

Etonnée elle le regarda et se mit à sourire. Il y avait si longtemps qu’il n’avait eu un geste tendre, un regard doux !

– Ce soir tu prépares une collation pour les filles et je t’emmène au restaurant. Rien que nous deux.

Elle retrouvait l’amoureux de ses vingt ans. ?


(Je vais t’offrir une nouvelle robe de chambre. Je veux que tu t’occupes davantage de toi, je vais être plus attentif. Si tu savais… ! Il me faut absolument maîtriser mes colères, je vois où cela peut mener)

Tenant toujours Blanche très fort contre lui, il murmura :
– Essayons de retrouver notre amour du début. Tu veux bien ?

Au fait, dans l’appartement, il n’y a pas d’escalier !


(Totalement faux bien sûr)[i]
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 4 Icon_minitimeLun 25 Mai - 10:43

A la demande de Marie-Jo, voici le récit de la confirmation de mon fils Benoît. 17 ans

LA CONFIRMATION
. Qu’apporte la confirmation ?
On ne voit pas toujours très bien ce que représente la confirmation. La profession de foi paraît plus claire. Pour être motivé à la recevoir, il faut réfléchir à ce qu'elle nous apporte.
Le sacrement de confirmation nous donne les dons de l’Esprit Saint pour nous fortifier dans la foi et nous faire vivre pleinement la vie chrétienne unie au Christ. D'autre part, la confirmation, qui est donnée par l'évêque nous incorpore pleinement à l'Église; elle est un appel à un engagement plus personnel et à une mission de témoignage de la foi.
La Confirmation, comme le Baptême, imprime dans l’âme du chrétien une marque spirituelle indélébile qu'on appelle le "caractère"; c’est pourquoi on ne peut recevoir ce sacrement qu’une seule fois dans la vie.
. Les "dons de l'Esprit"
Pendant l'imposition des mains, l'évêque demande à Dieu de donner en plénitude l'Esprit qui reposait sur son fils Jésus : l'esprit de sagesse et d'intelligence, l'esprit de conseil et de force, l'esprit de connaissance et d'affection filiale et l'esprit d'adoration.
Cette demande est inspirée par un texte du prophète Isaïe (11,2-3) qui décrit les dons que le messie recevra de Dieu. La tradition chrétienne a beaucoup insisté sur sept dons de l'Esprit.
. Qu'est ce que la confirmation apporte de plus que le baptême ?
Nous recevons l'Esprit saint à la fois au baptême et à la confirmation. Au baptême, qui est le sacrement de la naissance à la vie chrétienne, l'Esprit nous rend enfant de Dieu. A la confirmation, qui est le sacrement de la croissance et de la maturité spirituelle (comme l'enseigne St Thomas d'Aquin), l'Esprit nous confère une mission. Ainsi, la confirmation est l'achèvement du baptême.
La Confirmation est un sacrement, Il y a comme sacrements, le Baptême, la Première Communion, la Confirmation, Le Mariage, et la Vocation religieuse.


Après ce petit aperçu de la Confirmation je vais vous raconter celle de mon fils Benoît le 17 mai 2009-05-25
Benoît s’est préparé à ce sacrement, avec 18 autres jeunes pendant deux ans. Ce n’est pas un acte pris à la légère. Donc deux fois par mois, ils ont préparé avec un prêtre et des catéchistes ce sacrement. Ils ont été tous ensemble aussi au Frat de Lourdes (rassemblement de tous les jeunes chrétiens de toute la France, pendant 4 jours pour parler et discuter de leur foi et des jeunes dans le monde).
Donc après cette préparation, Benoît et les autres jeunes ont reçu ce sacrement de l’évêque. Les jeunes sont rentrés en début de la messe en procession, (il y avait aussi 6 adultes qui recevaient eux aussi ce sacrement.) Benoît portait la croix !!!! Que d’émotion. Au cours de la messe, l’évêque leur a donné l’Esprit Saint en leur imposant les mains, j’avais réussi à me glisser pas loin d’eux, car ils étaient entourés de leur parrain et marraine, et j’ai profité de cette imposition. Après l’évêque est passé faire un signe de croix sur chacun en mettant de l’huile bénite (Saint Crème) et en les bénissant. A ce moment là, la joie sur le visage de Benoît a mis dans mon cœur de maman et de chrétienne tellement de choses que je ne peux pas vous l’expliquer.
Voilà le bonheur que Benoît et moi avons eu lors de ce sacrement.


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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 4 Icon_minitimeLun 25 Mai - 11:02

chère Nicole, merci de ce récit,et oui, même moi, je trouve cela très beau!
cela prouve aussi qu'il y a une autre catégorie de jeunes, non seulement des chrétiens, mais aussi des jeunes de tous bords, qui aiment se réunir(exemple: le frat de Lourdes) pour partager leurs espoirs,leur questions, leur soif de savoir comment être un bon humain, tout simplement!
BRAVO a tous ces jeunes, ils sont notre avenir, et je sais que beaucoup d'entre eux ,n'ont pas facile, la vie ne leur fera pas de cadeaux, mais , s'ils restent conscient que seul eux même pourront faire que cette vie leur soi agréable , que seul leur engagements ,leur détermination, feront qu'ils réussirons a fonctionner dans le monde actuel!
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 4 Icon_minitimeMer 27 Mai - 2:52

Chère Nicole,

Tes trois enfants sont des garçons de grande moralité et s'ils trouvent dans la foi cette droiture qui font d'eux des jeunes pleins d'amour pour les autres, dans le respect de l'être humain, quel que soit son origine, sa confession, ou sa non-croyance, on ne peut que les approuver. ange
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 4 Icon_minitimeMer 27 Mai - 9:36

Brumes a écrit:
Chère Nicole,

Tes trois enfants sont des garçons de grande moralité et s'ils trouvent dans la foi cette droiture qui font d'eux des jeunes pleins d'amour pour les autres, dans le respect de l'être humain, quel que soit son origine, sa confession, ou sa non-croyance, on ne peut que les approuver. ange
Tu as vu la signature Nicole ? L'ange du forum ! Wink ange
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 4 Icon_minitimeMer 27 Mai - 9:41

Oui oui j'ai vu Very Happy
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 4 Icon_minitimeMer 27 Mai - 9:44

renal a écrit:
Oui oui j'ai vu Very Happy
hi hi hi! n'est pas plus catholique que le roi! Wink
et tout vient a qui sait attendre! queen king
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 4 Icon_minitimeVen 29 Mai - 15:43

LES MYSTERES DE TRESALEC

(Condensé)

C’était un village comme un autre, très vieux, avec ses maisons à colombage, les toits en ardoise avaient remplacé les toits de chaume. La vie s’écoulait au rythme des saisons, les habitants avaient ce flegme de la campagne ils se préservaient de la modernité de la grande ville. Cette ville qui leur paraissait un peu satanique avec ses débauches de toutes sortes. Une fille partie quelque temps là-bas, n’était pas bien vue à son retour.

Les Trésalécois et les Trésalécoises avaient leurs croyances, leurs superstitions, leur médecine du moyen âge et regardaient d’un mauvais œil les étrangers. Ils formaient des clans, avec leurs rites et ne comptaient pas en changer.

Et puis, ils avaient leur château ! Celui-ci, perché sur une colline, dominait la bourgade et tous les alentours. Sorti d’une époque lointaine, sa silhouette était imposante avec un immense donjon, des meurtrières, des fenêtres hautes et étroites, Il y avait aussi un pont-levis et des douves.

Un grand parc l’encerclait aux trois-quarts. La façade nord donnait sur l’océan. Vu du large, la bâtisse pouvait paraître menaçante. La roche et les pierres de taille ne faisaient qu’un. Véritable rempart contre toute agression intimidant ceux qui auraient voulu s’approcher.

Pour parvenir à ses pieds, la mer devait franchir d’innombrables obstacles et aucune barque ne pouvait accoster. C’était avec rage que les vagues se fracassaient contre la paroi. Cette mer espérait-elle avoir raison avec ses assauts ? Les siècles écoulés démontraient qu’elle n’y était jamais parvenue.

Les habitants colportaient des légendes plus ou moins tragiques et regardaient toujours avec crainte et respect « leur château » ! On se tenait loin de la haute clôture en pierre qui enserrait le parc et personne ne s’aventurait de nuit dans les parages. Des Trésalécois affirmaient avoir vu certains soirs des lumières passant devant les fenêtres. De là à croire à des fantômes…

Une des légendes contait l’histoire d’un Baron qui aurait tué sa femme et l’amant de celle-ci. Puis, entre la rage et le remords, il se serait lui-même défenestré s’empalant sur la grille longeant les douves. Depuis, tous les trois hantaient le manoir avec des intentions différentes.

Une autre légende évoquait des « naufrageurs ». Des bandits allumaient des feux sur les collines faisant croire aux bateaux qu’il s’agissait d’un chenal pour s’abriter. Au contraire, ils se fracassaient sur les nombreux écueils. Il ne restait plus qu’à aller chercher les trésors dispersés sur les flots. Pas de survivants, les blessés étaient impitoyablement achevés. S’il y avait des femmes, elles étaient violentées avant d’être tuées.

Leurs fantômes aussi pouvaient errer entre les murs…
C’était donc un poids énorme qui pesait sur le château. Pourtant les Trésalécois tenaient à ces récits transmis de père en fils. Pour se protéger des intrus, ils n’hésitaient pas à ajouter des scènes. Ainsi : d’énormes chiens se promenaient dans le parc, en toute liberté. Ils dévoraient, paraît-il, les insensés qui avaient osé enjamber les murs de clôture.

Une route contournait le village et se dirigeait vers le château en serpentant au milieu d’un bois. Si les cent premiers mètres étaient goudronnés, la suite était un large chemin en terre qui montait jusqu'à une grille imposante. Des plaques, en tôle sans doute, empêchaient de voir à l’intérieur. De chaque côté on apercevait des petits pavillons destinés aux gardiens des lieux. Une imposante chaîne devait actionner une cloche quelque part. Mais personne ne se risquait à l’actionner.

On connaissait à peine ceux qui logeaient là. De temps en temps des entreprises étrangères à la région venaient faire l’entretien des bâtiments, du parc et de la forêt alentour. Les visages fermés n’invitaient pas à la conversation.

D’après le Maire, les propriétaires habitaient hors du Pays, mais tout était en règle auprès des Administrations. Il n’avait rien à leur reprocher.

Les autochtones pouvaient continuer à croire aux légendes…

--- II ---


Le gardien Erwan Legarec et ses deux fils, munis de torches, arrivèrent, par des galeries différentes, dans une grande pièce où quelques beaux meubles, disparates mais authentiques, étaient exposés. Autrefois c’était un salon de bal. Boiseries en bois des îles, parquets à chevrons, fauteuils Voltaire, des tableaux –peut-être de Maîtres !- décoraient les murs. Une magnifique et immense table en noyer style Renaissance Espagnole avec ses fers forgés reliant les pieds. Chaises à hauts dossiers couverts de tapisserie XVII ème. Tentures en velours vieil or retenues par de gros cordons assortis.

Si la plupart des autres pièces étaient vides, celle-ci montrait toute sa richesse. De gros candélabres étaient disséminés ici et là, éteints pour l’instant. Les torches furent déposées dans des anneaux prévus à cet effet, fichés dans les murs. La flamme sautillante faisait bouger les ombres et accentuait le côté inquiétant des lieux. Les portraits prenaient des allures de personnages démoniaques la lumière effleurant par instants les yeux rendaient ceux-ci vivants !

Mais aucun des trois hommes n’y prêtait attention, ils avaient l’habitude de cette forteresse sortie tout droit du moyen âge, avec ses coins sinistres qu’aucune vie ne venait égayer. Ils se dirigèrent vers une porte basse cachée derrière une draperie, Erwan le père passa en premier et emprunta un escalier de pierre qui les emmena dans les sous-sols de l’édifice. On entendait des bruits sourds, qui allaient en s’amplifiant.

Ouvrant la dernière porte, blindée, ils furent accueillis par l’assaut des vagues, qui, rageusement, comme à coups de boutoir, se fracassaient contre les rochers en pénétrant dans la grotte. C’était presque la fin de la marée montante. Des embruns fouettèrent leur visage. Ils mirent les pieds sur une sorte de quai. Par l’entrée on voyait la mer en furie, le spectacle était beau mais les hommes n’en n’avaient cure.

Sans un mot, ils prirent des cantines entreposées dans une petite pièce fermée et les déposèrent près de l’eau. Le père regarda sa montre :
– Ils ne vont pas tarder, tenez-vous prêts.


(A suivre… si vous le souhaitez)
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 4 Icon_minitimeVen 29 Mai - 23:05

ENCORE? ENCORE? ENCORE!
tu vas pas nous laisser languir tout de même ,
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 4 Icon_minitimeVen 29 Mai - 23:31

OK. Demain je mets la suite ...

Gros bisous à toi ma Rose. Je m'accorde une demi heure et je vais essayer de me coucher après un lait chaud avec un peu de rhum ! ça fait dormir... parait-il ! drunken Sleep Sleep
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 4 Icon_minitimeSam 30 Mai - 9:46

Le père regarda sa montre :
– Ils ne vont pas tarder, tenez-vous prêts
-- suite ... -

Effectivement un yacht se présenta à l’entrée et avança très doucement pour se ranger contre la petite jetée. Deux hommes à bord, le plus grand sauta de l’embarcation, salua brièvement Erwan et ses fils. Pas de temps à perdre, ceinturé par des câbles, le bateau fut soulevé de près d’un mètre par un système de levage sophistiqué. Ils détachèrent des parois sur le bas de la coque. Tous les cinq étaient rodés à cet exercice et la rapidité faisait partie de leur travail. Ils profitaient du délai très court de la mer étale pour charger ou décharger, il ne fallait pas manquer la marée descendante qui mettrait, petit à petit, la grotte à plus de trois mètres au dessus de l’eau, hors d’atteinte.

Des sacs plastiques renfermant une poudre blanche passa des cantines à la cavité prévue pour les recevoir. Tout était minuté, après s’être assuré de l’étanchéité des panneaux, celui qui paraissait le chef tendit une petite mallette à Erwan :
– Au revoir. On se reverra à la prochaine livraison.

Le bateau se remit en route, doucement, avec prudence car il fallait naviguer entre des rochers acérés pour retrouver la haute mer.

Depuis l’époque des naufrageurs –légende savamment entretenue par tous les contrebandiers mais contestée par les marins- des hommes s’étaient aguerris à pénétrer dans cette grotte naturelle et spacieuse en louvoyant, au centimètre près, dans l’unique passage existant.

Après le temps du pillage de bateaux, c’était aujourd’hui un trafic de drogue qui était lucratif.
Le yacht finit par sortir du dédale abrité mais dangereux pour faire face à la mer…,

Le conducteur stoppa immédiatement en voyant ce qui se présentait au large.

Quand ils étaient entrés, ils avaient aperçu deux vieux bateaux de pêche. Ce n’était pas un lieu poissonneux le grand courant passant plus au large, mais comme des filets étaient drainés, rien n’avait paru suspect. La grotte se présentait en biais au fond d’une crique, une fois engagés, les trafiquants étaient invisibles. La voie était impraticable pour tout étranger. La maîtrise de navigation ainsi que la parfaite connaissance des écueils, acquises depuis des siècles, étaient impératives. Les trafiquants se croyaient donc parfaitement tranquilles.
Cette fois-ci ils se trompaient !

Un peu plus loin sur la côte, cachés dans un petit golfe, de puissantes vedettes de la douane attendaient. Les faux vieux bâtiments de pêche avaient envoyé le signal dès le passage du bateau suspect. Débarrassés du camouflage, ils foncèrent et stoppèrent pour barrer la route au retour des malfaiteurs. Entre eux un gros filet en acier fut tendu. Les trois vedettes arrivèrent et se mirent en place formant ainsi un arc de cercle.

A bord du yacht les individus jaugèrent la situation. Malgré leur vigilance, personne n’avait soupçonné qu’ils étaient surveillés. Infiltration ? Traîtrise ? Le sujet serait évoqué plus tard.

Le chef, surnommé Eric le Rouge à cause de ses cheveux tirant sur le roux, fit le raisonnement suivant :
- Les douaniers ne pouvaient aller plus loin car il leur était impossible d’affronter les écueils.
- Ils ne pouvaient pas non plus tirer, la marchandise devant être récupérée.
Il donna l’ordre à Fred son second d’avancer de quelques mètres pour pouvoir tourner, revenir dans la grotte et trouver ainsi un abri provisoire.

Si les douaniers étaient là, ils devaient être aussi au château. La fuite par la grande porte était impossible. La demeure investie, ils ne tarderaient pas à trouver le quai et la marchandise.

Pas d’issue ? La drogue était perdue. Perdue pour perdue il décida de la sacrifier en mettant des explosifs. Ceux-ci ne devaient pas être trop forts pour éviter de faire sauter le château, suffisamment toutefois pour détruire l’embarcation et son contenu. Mise à feu dans vingt minutes, le temps de s’éloigner.

Eric monta rapidement l’escalier, mais au lieu d’aller jusqu’à la grande salle, il emprunta, à mi-chemin sur la droite, un couloir au plafond bas qui les obligea à se baisser.
Le parcours fut long, difficile. Le boyau étroit avait été creusé par les hommes au fil du temps. Un kilomètre environ pour arriver à l’air libre dans le chaos de la roche déchiquetée, loin du château.

Eric sortit avec prudence, vérifiant qu’aucun douanier n’était à l’horizon. Avec Fred, ils firent basculer un bloc, avec beaucoup d’efforts, pour obturer l’ouverture. De l’extérieur c’était invisible et de l’intérieur pratiquement impossible de déplacer l’énorme rocher, l’étroit boyau ne permettant le passage que d’un seul homme.

Ils se faufilèrent rapidement dans les ravines plus ou moins profondes. Lorsqu’ils furent proche de la route, Eric le Rouge téléphona pour qu’on puisse venir les chercher. Il regarda furtivement son compagnon, il serait sans doute exécuté car il ne devait pas connaître cette issue. Seuls les chefs avaient accès à ces informations. Il ne pouvait pas le faire sur place, son corps retrouvé, son identité connue, les douaniers et la police remonteraient vite la filière.

Néanmoins il plaiderait sa cause car c’était un pilote expert. Même si le château allait être abandonné pendant une longue période, ils auraient toujours besoin d’un bateau conduit par une main de maître !

Après une longue attente ils montèrent dans une voiture et s’effacèrent du paysage.

Pendant ce temps, la douane et la police avaient investi les lieux. Erwan et ses fils arrêtés. Encore faudrait-il prouver leur complicité… Ils finirent par repérer l’escalier et arriver sur le quai. Ils constatèrent la destruction du bateau, à peine trois sacs intacts. L’écume des vagues était blanche, la marée descendante entraînait au large le plus gros de la cargaison. Des hommes récupérèrent des traces de poudre sur les rochers, mais ils ne sauraient jamais la quantité réelle de drogue.

Ils auraient dû attendre que le yacht soit plus engagé en mer pour couper la route à l’arrière. Ils avaient eu peur des moteurs très puissants qui auraient pu les entraîner en haute mer où le largage des sacs était plus facile. C’était un demi-succès.

Ils n’avaient pas prévu la destruction du bateau et la disparition des navigants. Après de longues recherches ils trouvèrent le passage et butèrent contre le rocher. Les moyens modernes mis à leur disposition les menèrent de l’autre côté à la sortie du tunnel. Mais les trafiquants étaient loin.
Si Erwan et ses fils étaient très impliqués, ils ne parleraient pas.

Le premier moment de découragement passé, douaniers et policiers recommençaient à penser à une nouvelle enquête. Ils trouveraient des empreintes, des traces… Les moindres recoins du château seraient explorés.

Les trafiquants aussi avaient reçu un choc. Probablement une importante quantité de drogue avait été détruite. C’était une très grosse perte. Le circuit était momentanément coupé., jusqu 'à quand ?

La lutte reprenait, inlassablement !


(ça aussi c'est presque vrai !)
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 4 Icon_minitimeSam 30 Mai - 13:18

Brumes a écrit:
(ça aussi c'est presque vrai !)
Aurais-tu accompagné nos amis en Bretagne pour nous raconter cette histoire ? Le noms, les prénoms, la marée...

Nous diras-tu comment il est possible que cette histoire soit presque vraie ? Tu n'aurais pas accompagné les trafiquants, par hasard, ni été la petite amie d'Eric ? Suspect Wink Laughing
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 4 Icon_minitimeSam 30 Mai - 14:01

-- J'aime l'océan en furie, au Maroc j'ai vécu au rythme des marées, j'aime les histoires des naufrageurs (Par Internet, j'ai appris que c'était probablement faux ou tout au moins exagéré !).

Les côtes déchiquetées de Bretagne faisaient un joli cadre. Les noms Bretons coulaient de source, je n'ai pas eu à faire un effort. Eric le Rouge, grand Viking, découvreur du Groenland (terre verte, pas aujourd'hui, il ne reconnaîtrait plus !) Avec un nom pareil, il est haut en couleur !

Les histoires de drogues, en bateaux, sont courantes... donc il y a du vrai ! (par contre, je n'ai pas suffisamment cherché pour les vedettes des douanes...)

Je suis continuellement en train de chercher des sujets -avec plus ou moins de bonheur !- Avec les faits divers il y a matière. (j'ai même un tueur en serie, mais c'est Christian qui s'en occupe ( lol! )J'essaie toujours de mettre un peu de suspense lol!

A la prochaine !
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 4 Icon_minitimeDim 31 Mai - 12:09



Aujourd’hui, vous savez tous que c’est la Pentecôte (fête pour les chrétiens, ou l’Esprit de Jésus descends sur les apôtres.)

Je vais partager avec vous un joli moment que j’ai vécu ce matin et qui continue encore cet après-midi.

Donc ce matin dans la communauté de Saint Ouen, à côté de chez moi, et dont je fais partie pour tout ce qui concerne la foi, il y a eu une messe, donc messe de la Pentecôte, que l’on appelle la Messe des Nations chez nous. A cette messe était représenté 20 pays de cette communauté chrétienne de Saint Ouen, Portugal, Brésil, Afrique, Antilles, Asie, Espagne, Pologne, et bien d’autres. Un représentant de chacun de ses pays est entré au début de la messe qu’on appelle procession (Pour ceux qui ne connaisse pas) avec le drapeau de leur pays, et habillé dans la tenue locale de leur pays. Les différentes lectures ont été lus, en portugais, en africain, en chinois, les chants aussi était aussi dans les diverses langues, et dans l’église, le mot Paix était écrit dans la langue des 20 pays représentés.

C’était un moment magique. Je voulais vous montre en partageant ce moment avec vous, comment, queques personnes de 20 pays arrivent à vivre ensemble, aujourd’hui ils étaient tous là en tant que chrétien, mais cela reste super que dans ces moments là, les différences, (coutumes, couleurs de peaux,) sont misent de côtés pour faire ensemble un moment agréable, et de faire de ces différences un apport riche sur beaucoup de points.

Certains diront, que oui c’est comme ça parce qu’ils sont tous chrétiens, oui justement, cela prouve aussi que les religions qui sont si souvent critiqués, montrent bien qu’elles sont capables, comme la religion catholique de rassembler autant de gens de pays différents, sans violence, sans haine, sans jugements.

Il existe bien sûr des rassemblements de ce genre avec des non croyants, qui ont aussi le respect de l’autre quelque soit leur différence. Hélas, des rassemblements comme celui que j’ai vécu, vous ne le verrez pas dans la presse, c’est trop fort, c’est trop bien, il n’y a pas de violence, de haine, de paroles qui choquent. C’est pour ça que j’ai voulu le partager avec vous tous, croyant, non croyants de ce forum.

Je vous raconte la fin, à la fin de la messe, toute cette communauté de ses 20 pays se sont retrouvés dans les salles de la paroisse pour partager un repas dans l’amitié, chacun apportant ses spécialités. A ce repas à été invité les représentants de la communauté Juive et Musulman, qui ont bu un verre ensemble, en toute simplicité et amitié.

Merci d’avoir bien voulu lire ce témoignage. Juste un petit mot pour ceux qui passent leur temps à critiquer la religion catholique, et bien là vous avez bien la preuve, qu’elle apporte des moments forts,.
Je termine en disant qu’on ne peut pas changer le monde, mais si certaines personnes arrivent à vivre et faire en sorte qu’il y est des moments comme celui-ci, eh bien je crois que les choses seront un peu moins dure parfois.
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 4 Icon_minitimeDim 31 Mai - 12:23

Merci Nicole pour ce partage. Tu peux donc comprendre que certaines rencontres hors religion peuvent apporter une part de réconfort et d'amitié, comme dans la fête des voisins qui rassemblent, dans les quartiers, les cités et divers immeubles, des catégories de gens totalement différents par leurs coutumes et leur façon de vivre. Pourtant ce jour là, aucune différence de statut, de religion ou de nationalité. On partage les plats, très souvent confectionnés à la maison, on déguste des spécialités inconnues, la bonne humeur est de mise. En général c'est une fête qui commence à 19 h 30 et dure à peu près 2 heures...il y a deux ans à 23 h...j'ai dù un peu pousser le monde hors du hall...personne n'avait envie de se quitter...
Je sais que malheureusement c'est éphémère et que dès le lendemain, les gens se croisent sans se reconnaitre car la routine de la vie ne permet pas tj de garder des contacts.
Mais moi, ce soir là, qui avait organiser la fête, j'étais heureuse.... sunny
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 4 Icon_minitimeDim 31 Mai - 13:29

Heureusement qu'il y a des moments comme ça ou des hommes ont envie d'être ensemble.

Mais comme le dit Nicole ça n'a pas fait la une des journaux ! Le contraire est plus rentable.

Qui doit-on blâmer : le journaliste qui expose tout ce qui est mal,

ou l'ensemble des concitoyens qui se complait dans le tragique ?

On flatte son côté sombre. L'engouement pour les magazines à scandales en est bien la preuve. Vrai ou faux, peu importe, plus c'est sordide mieux c'est !

Comme je l'ai déjà dit, je crains malheureusement que ce comportement l'emporte sur les bonnes intentions. L'enfer en est pavé paraît-l lol!
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 4 Icon_minitimeDim 31 Mai - 13:40

renal a écrit:
Merci d’avoir bien voulu lire ce témoignage. Juste un petit mot pour ceux qui passent leur temps à critiquer la religion catholique, et bien là vous avez bien la preuve, qu’elle apporte des moments forts.
Chhhhhtttt ! Ceux qui critiquent la religion catholique critiquent également les autres religions. Ils critiquent souvent tout ce qui ne leur ressemble pas... Or, comme tu viens tellement bient de nous le décrire, les différences de peau et de culture, ni même de religion n'ont aucune importance à partie du moment où l'on se respecte les uns les autres.

Merci pour cette belle histoire authentique.
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 4 Icon_minitimeDim 31 Mai - 13:45

anémone a écrit:
certaines rencontres hors religion peuvent apporter une part de réconfort et d'amitié, comme dans la fête des voisins qui rassemblent, dans les quartiers, les cités et divers immeubles, des catégories de gens totalement différents par leurs coutumes et leur façon de vivre. Pourtant ce jour là, aucune différence de statut, de religion ou de nationalité.
Ca n'a pas eu lieu tout récemment, cette fête des voisins ? Tu as de nouveau préparé ça ? Raconte-nous un peu quelques détails pour l'organisation, puis la mise en route de certains, un peu difficile à dérouiller...

anémone a écrit:
Je sais que malheureusement c'est éphémère et que dès le lendemain, les gens se croisent sans se reconnaitre car la routine de la vie ne permet pas tj de garder des contacts.
Je ne suis pas certaine que ceux qui se sont parlé ce jour-là ne s'en souviennent plus, par la suite. Certes, la routine reprend le dessus, mais je crois qu'un petit bonjour et un sourire doivent accompagner une rencontre dans les escaliers... Et c'est beaucoup.

anémone a écrit:
Mais moi, ce soir là, qui avait organiser la fête, j'étais heureuse.... sunny
C'est toujours une énorme satisfaction d'avoir réussi à rassembler du monde dans le bonheur du partage...
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 4 Icon_minitimeDim 31 Mai - 13:52

Brumes a écrit:
Qui doit-on blâmer : le journaliste qui expose tout ce qui est mal,

ou l'ensemble des concitoyens qui se complait dans le tragique ?
Les journalistes publient ce que les gens veulent lire. Il semblerait que le sordide ou le tragique soient demandés davantage. Ce n'est qu'une question d'argent, encore et toujours !

Brumes a écrit:
On flatte son côté sombre. L'engouement pour les magazines à scandales en est bien la preuve. Vrai ou faux, peu importe, plus c'est sordide mieux c'est !
Dans les magazines à scandales, on parle de stars ou, en tout cas, de personnages renommés. Beaucoup de gens s'en délectent tout simplement parce que ça doit les faire rêver : tout ce luxe, les voitures, le sexe. Quelque part, ils doivent s'identifier à eux... confused
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 4 Icon_minitimeDim 31 Mai - 13:57

Anémone a écrit : Tu peux donc comprendre que certaines rencontres hors religion peuvent apporter une part de réconfort et d'amitié, comme dans la fête des voisins qui rassemblent, dans les quartiers, les cités et divers immeubles, des catégories de gens totalement différents par leurs coutumes et leur façon de vivre.

Je comprends très bien nini, tu vois, dans mon quartier, moi je suis sur Saint-Denis, et Saint Ouen est à côté de chez moi, donc c'est là que je vais à la messe etc... dans ma cité, il n'y a jamais ce genre de dîner entre voisins, de temps en temps tu as un sourire, mais la pluspart du temps, c'est de l'ignorance, et ça par contre dans la communauté chrétiennne, ca se voit beaucoup moins, tout le monde fait un effort pour aller vers l'autre. C'est super qu'il y ait pu avoir quelque chose comme ça dans ta cité, mais ici je ne le retrouve pas, c'est pour ça que je me sens bien dans le milieu chrétien, où on apprend à respecter l'autre tels qu'il est, et à partarger nos différences
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 4 Icon_minitimeDim 31 Mai - 14:07

renal a écrit:
Je comprends très bien nini, tu vois, dans mon quartier, moi je suis sur Saint-Denis, et Saint Ouen est à côté de chez moi, donc c'est là que je vais à la messe etc... dans ma cité, il n'y a jamais ce genre de dîner entre voisins, de temps en temps tu as un sourire, mais la pluspart du temps, c'est de l'ignorance,
C'est parce que tu n'as pas la chance que quelqu'un comme notre Mimi l'organise ! Il faut du temps et du travail pour réussir une telle soirée.

renal a écrit:
et ça par contre dans la communauté chrétiennne, ca se voit beaucoup moins, tout le monde fait un effort pour aller vers l'autre. C'est super qu'il y ait pu avoir quelque chose comme ça dans ta cité, mais ici je ne le retrouve pas, c'est pour ça que je me sens bien dans le milieu chrétien, où on apprend à respecter l'autre tels qu'il est, et à partarger nos différences
Tu as de la chance de trouver ça dans la communauté chrétienne. C'est loin d'être le cas partout. On nous reproche souvent de ne pas être assez souriants et avenants envers les étrangers (à notre paroisse). D'ailleurs, dans nos églises presque vides, il est parfois difficile de trouver cette chaleur et cette complicité !
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 4 Icon_minitimeDim 31 Mai - 18:25

souvent, ce manque de chaleur, est du au dirigeants de l'église où les gens vont prier!
Je me souvient, qu'a l'enterrement de ma maman, un de nos amis a pu chanter l'Ave Maria, sans problème, et il était même accompagné a l'orgue par le sacristain!
plus de 10 ans plus tard, a l'enterrement de mon papa, le prêtre avait été transmuté ailleurs, et son remplaçant , était très pince sans rire!
il a refusé que je lise un texte pour les Amis de mon papa qui étaient venus de l'autre côté du pays et même de France?
il trouvait que cela ferrait désordre?
du coup, n'étant déjà plus très pratiquante, de ce jour, je n'ai plus mis les pieds dans cette
église!
pourtant, cette messe, il nous l'a fait payer très cher, ces 5 minutes que je lui demandais pour remercier les gens qui étaient venus de si loin saluer la dépouille de papa ????????
en plus, il me semble que dans différentes églises, aux enterrement, la famille (une personne ) peut lire un texte?
tous les chrétiens et catholiques ne sont pas comme cela je le sais, mais ce genre <de prètre , vous fait passer l'envie de pratiquer!
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 4 Icon_minitimeDim 31 Mai - 19:46

Je te comprends Rose, tu sais pour les enterrements (dans la paroisse où je travaille, avec des curés hyper sympas, je suis sûre que eux t'auront plus, ils sont obligés d'être près des gens, car nous sommes dans un milieu populaire, où les plus pauvres, les plus simples, les ouvriers viennent à la messe, viennent aussi à la paroisse pour discuter) le prête reçois la famille du défunt pour préparer la cérémonie, la famille peut choisir les chants, lire un texte etc.. mais parfois les familles ne demandent rien. La dernière fois c'etait l'enterrement d'une mamie de 80 ans, il y avait 5 personnes dans l'église, quand je vois ça j'ai envi de pleurer.

En tout cas je crois que si j'avais été dans la même situation que toi, j'aurais été choquée.
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 4 Icon_minitimeDim 31 Mai - 20:22

J’ai connu cette chaleur humaine aussi auprès de communautés Musulmanes et Juives.

Je n’ai pas assisté à des mariages Juifs, mais plusieurs fois chez des Musulmans. Aussi bien sous la tente caïdale dans la montagne que dans une maison en ville, ou plus.

En tant que femme j’ai eu le privilège d’avoir accès au logement des femmes… et en tant qu’occidentale j’ai pu manger à la table des hommes ! Ceux-ci étaient particulièrement courtois.

C’est à un mariage que j’ai mangé ma 1ère bastela (pastilla). Quel délice… miam !
Je ne parlerai pas de mon 1er hammam, vous le connaissez. A 20 ans c’est la découverte et dans ces pays, loin de nos habitudes, quel dépaysement. Souvenirs inoubliables, dans une autre vie.

Cette main tendue n’est pas propre à une religion, Elle concerne surtout l’individu. Le sourire est le meilleur des passeports.

C’est fou ce qui peut se passer lors d’une catastrophe. La solidarité n’est pas un vain mot et ce coin de bonté qui sommeille en chacun éclate souvent à cette occasion !

Restent les inconditionnels bornés redcard censuré
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 4 Icon_minitimeLun 1 Juin - 8:26

Marie-jo 17 a écrit:
souvent, ce manque de chaleur, est du au dirigeants de l'église où les gens vont prier!
Je ne suis pas totalement d'accord. Certes, le prêtre a une incidence pour donner le ton et la direction, mais il ne fait rien sans une participation active de la part des paroissiens, il ne peut rien faire.
Exemple : dans notre paroisse, au fil du temps, l'église est désertée. Elle est devenue grande pour le peu de monde qui la fréquente. Pour éviter la dispersion des participants, les prêtres successifs ont demandé aux paroissiens de bien vouloir se rapprocher de l'autel afin de former une vraie communauté. En vain. Les gens se vautrent au fond de l'église, comme s'ils avaient honte... avec toutes les excuses possibles et imaginables. Comment un office pourrait-il être agréable avec des participants dispersés tous azimuts ? Le prêtre n'y est pour rien.

Marie-jo 17 a écrit:
Je me souvient, qu'a l'enterrement de ma maman, un de nos amis a pu chanter l'Ave Maria, sans problème, et il était même accompagné a l'orgue par le sacristain!
plus de 10 ans plus tard, a l'enterrement de mon papa, le prêtre avait été transmuté ailleurs, et son remplaçant , était très pince sans rire!
il a refusé que je lise un texte pour les Amis de mon papa qui étaient venus de l'autre côté du pays et même de France?
il trouvait que cela ferrait désordre?
du coup, n'étant déjà plus très pratiquante, de ce jour, je n'ai plus mis les pieds dans cette église!
J'ai souvent participé à des enterrements où la famille lisait quelque chose sur le parent disparu et ce, dans des églises très différentes. Sans doute que le prêtre dont tu parles était très coincé. N'oublie pas que les prêtres ne sont que des êtres humains et qu'ils ont également leurs défauts, comme nous tous. Et celui-ci a été désagréable à un moment très douloureux et particulièrement sensible. Ce n'est certainement pas une raison pour les mettre tous dans le même sac, fort heureusement.

Marie-jo 17 a écrit:
en plus, il me semble que dans différentes églises, aux enterrement, la famille (une personne ) peut lire un texte?
tous les chrétiens et catholiques ne sont pas comme cela je le sais, mais ce genre <de prètre , vous fait passer l'envie de pratiquer!
Ne te laisse pas influencer par un prêtre. Il y en a tellement d'autres qui méritent d'être connus !
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Marie-jo 17
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Marie-jo 17



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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 4 Icon_minitimeLun 1 Juin - 9:34

tu as raison Nelly, dans une période néfaste de ma vie, j'ai eu a faire a un prêtre fantastique, je ne pouvais même plus sortir de chez moi, tellement la dépression m'avait mise dans un tout petit coin, si petit, que je ne trouvais la force de me relever!
alors une de mes fille m'a envoyé un homme de foi,
il m'a écouter, ce que j'avais le plus besoin a l'époque ....et , écouté , et écouté!
puis, sans imposer sa foi, il m'a conseillé, lentement est parvenu a me remettre sur pied !
attention , ceci a duré plus de 6 mois, il venait le plus souvent possible, jusqu'au jour où il m'a demandé de venir le voir a la prieuré, soi disant que lui était malade!
comme je lui étais reconnaissante de son écoute, je me suis forcée pour sortir de chez moi , et lui rendre sa visite!
pour un prêtre, il venait de faire un gros mensonge, ...car il n'était pas malade, mais il s'était rendu compte que je lui rendrais ce service par reconnaissance, et c'était le moyen qu'il avait trouvé pour me sortir de mon isolement!
grâce a lui, j'ai pu reprendre ma vie normale!
alors oui, ils ne sont pas tous comme l'autre prêtre, mais tu vois Nelly , celui-ci était avant tout , un être HUMAIN, qui mettait en premier ,le bien être des gens , avant de vouloir a tout prix les convertir?
et c'est peut-être cela qui fait que bien souvent, ces prêtres rigides, font fuir ,plutôt que rassembler
;
et , hélas, je n'ai que trop souvent été confronté a d'autres(pédophiles) ..etc......
oh je sais cela se trouve dans toute sorte de société, pas seulement les prêtres,
mais eux, ils ont le devoir de mener les ouailles a bon port,
je ne crois pas que cela était la bonne manière, en tout les cas, le seul prêtre qui m'a vraiment comprise, n'a pas fait le poids devant tous ces autres!
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Nelly
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 4 Icon_minitimeLun 1 Juin - 13:16

Marie-jo 17 a écrit:
tu as raison Nelly, dans une période néfaste de ma vie, j'ai eu a faire a un prêtre fantastique, je ne pouvais même plus sortir de chez moi, tellement la dépression m'avait mise dans un tout petit coin, si petit, que je ne trouvais la force de me relever!
alors une de mes fille m'a envoyé un homme de foi,
il m'a écouter, ce que j'avais le plus besoin a l'époque ....et , écouté , et écouté!
puis, sans imposer sa foi, il m'a conseillé, lentement est parvenu a me remettre sur pied !
(...)
grâce a lui, j'ai pu reprendre ma vie normale!
alors oui, ils ne sont pas tous comme l'autre prêtre, mais tu vois Nelly, celui-ci était avant tout , un être HUMAIN, qui mettait en premier ,le bien être des gens , avant de vouloir a tout prix les convertir?
et c'est peut-être cela qui fait que bien souvent, ces prêtres rigides, font fuir ,plutôt que rassembler ;
Je crois que ces derniers sont de moins en moins nombreux. Il fut un temps où c'était un honneur pour les familles d'envoyer un de leurs enfants au couvent bien que l'enfant n'ait pas la vocation. Il en est résulté des êtres parfois aigris et pas faits pour cela. De nos jours, il y en a beaucoup moins, mais ceux qui y vont, le font avec leur coeur, en général. De plus, malgré le manque d'effectif, l'Eglise devient plus sélective !

Je suis contente que tu aies trouvé quelqu'un de bien, sur ta route, au moment où c'était nécessaire. Le prêtre doit être à l'écoute... et celui que tu as vu t'a écoutée et t'a entendue.

Marie-jo 17 a écrit:
et , hélas, je n'ai que trop souvent été confronté a d'autres(pédophiles) ..etc......
oh je sais cela se trouve dans toute sorte de société, pas seulement les prêtres, mais eux, ils ont le devoir de mener les ouailles a bon port,
Oui, certes, mais comme avec d'autres êtres humains, ils ne sont pas parfaits, loin s'en faut. Tous les éducateurs devraient être "clean" mais il y a quelques brebis galeuses qui empêchent de voir tout le travail que font les autres. Comme pour tout.

Marie-jo 17 a écrit:
je ne crois pas que cela était la bonne manière, en tout les cas, le seul prêtre qui m'a vraiment comprise, n'a pas fait le poids devant tous ces autres!
Tu ne l'as pas oublié, c'est déjà ça et tu devrais mettre le bon et le mauvais sur la balance ; tu serais étonnée. Wink
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 4 Icon_minitimeDim 14 Juin - 14:16

DIX SEPT ANS…..
(Condensé)

C’est un temps maussade aujourd’hui, Gwen se sent mélancolique. Par la fenêtre elle voit un brouillard épais qui cache les fleurs et même les arbres du jardin. Pas envie de sortir, Mitzi sa chienne ne comprend pas, elle gémit elle aurait envie de se promener mais sa maîtresse non.

Pour l’heure et pour tromper son ennui, Gwen décide de trier des photos. Depuis le temps qu’elle doit le faire, aujourd’hui serait peut-être le jour idéal.

Elle est seule dans cette grande demeure, elle est veuve depuis très longtemps, les enfants sont loin, sa fille mariée à un Italien habite Rome et son fils habite la Floride depuis plusieurs années, elle ne connaît ni sa belle-fille ni son petit fils… un jour sans doute. Il faudrait qu’elle se décide à acheter un petit appartement en ville, ici elle est vraiment trop isolée surtout quand il fait un temps pareil…

Gwen attrape sur une étagère la petite valise contenant des tas de photos. De six mois à quinze ans le tri est facile, mais en arrivant à seize ans elle se sent tout à coup plongée dans ce passé, pas si lointain que ça en somme, où elle était une belle adolescente -comme on l’est à cet âge- Elle revoit ses camarades de classe, ses vacances chez les oncles et tantes… une foule de souvenirs qui lui reviennent en mémoire L’éducation était stricte et les rêves n’étaient que dans la tête.

Elle déplia la page d’un magazine qu’elle avait gardée précieusement et regarda avec émotion la photo d’un bel homme souriant. C’était Richard Boisset jeune premier de l’époque, ah ! elle l’avait aimé comme on aime un acteur à dix-sept ans. Dès sa première apparition dans un second rôle elle avait été sous son charme, excellent comédien une belle carrière s’ouvrait devant lui. Il avait joué dans deux autres films, mais ceux-ci n’eurent pas de succès et les réalisateurs l’oublièrent, comme s’il était responsable, son talent n’était pas mis en cause !

Pendant près de trois ans ce fut son idole. Elle lui avait même écrit, c’était ridicule, elle avait un peu honte à présent, mais c’était si loin…N’empêche, il avait hanté ses rêves pendant de longues nuits. Disparu des écrans, elle finit par ranger sa photo et l’oublia. Qu’était-il devenu ? Est-il vivant ?


Si je cherchais sur l’ordinateur ? Aussitôt dit, aussitôt fait. Gwen eut la surprise de lire qu’il avait continué son métier d’acteur, et s’il n’avait pas vraiment percé au cinéma, le théâtre lui avait ouvert les bras. Du statut de jeune premier il était passé aux rôles de père, d’hommes mûrs et, actuellement, il était en tête d’affiche d’une pièce à succès où sa prestation était remarquée. Incroyable !

Loin de la capitale (et Internet n’existant pas) elle avait ignoré son parcours. De toute façon après les dix-sept ans, l’adolescence terminée, ses pensées avaient quitté le domaine du rêve pour entrer dans la réalité. Mariée à 22 ans à Etienne, un gentil garçon sans beaucoup de reliefs, mais qui lui avait donné deux beaux enfants, sa vie avait été agréable sans évènements particuliers. Il était pépiniériste, c’était grâce à lui si elle avait pu conserver cette demeure datant du XVIII ème, héritée de sa famille,

Voilà qu’aujourd’hui ses dix-sept ans lui revenaient en pleine figure. Et si elle « montait » à Paris, si elle allait voir l’idole de son adolescence… il avait vieilli comme tout le monde, devait-elle tenter ce retour à une époque révolue, au risque de perdre l’image de « cet amour (!) de prime jeunesse » ? Il n’y avait aucune photo. Comment était-il aujourd’hui ? Quelle importance, ce serait juste une évasion de trois ou quatre jours. D’y penser lui faisait du bien, la mélancolie était passée.

Quinze jours plus tard elle déambulait rue Faubourg Saint Honoré, elle avait une folle envie de faire des achats et puisque ce soir elle allait au théâtre elle se laissa tenter par un ensemble noir et blanc sobre mais très élégant. Le coiffeur mit en valeur ses cheveux argentés, elle était très bien - pour son âge -

Elle réalisa que c’était dérisoire on n’efface pas quarante ans d’un coup de baguette magique. Qu’est-ce qui lui avait pris ? Elle est là maintenant, alors il faut y aller, profiter de la soirée et ne plus penser à « ses dix-sept printemps ».

Elle avait pu avoir une place au premier rang. Son cœur bat un peu quand la pièce commence. IL n’apparaît que quinze minutes plus tard, et, s’il a les cheveux presque blancs (lui aussi !) il a toujours ce sourire qui l’avait séduite. Bientôt elle est à nouveau sous le charme. Il a mis du temps à venir, mais il ne quitte plus la scène. Des applaudissements nourris montrent à Gwen qu’il est connu et apprécié des spectateurs. Elle est émue, plus qu’elle ne l’aurait cru.

Le spectacle, excellent, est fini, dommage. Ses voisins de droite disent : « allez, vite, on va voir Richard avant qu’il y ait trop de monde ». Elle suit le petit groupe qui se dirige vers les coulisses et se retrouve devant une loge, il est là devant la porte entrouverte, toujours avec son sourire magique. Il dit quelques mots, signe des autographes. Elle reste à l’écart, intimidée comme une gamine. Un instant il lève la tête et leurs regards se croisent, il s’avance vers elle, le stylo à la main, prend le programme qu’elle tient à la main,

– A quel nom ?

Elle lâche un : Gwendoline qu’elle regrette aussitôt, elle a toujours souffert de ce prénom que lui ont donné ses parents, prénom sorti du moyen âge.
Il la regarde, semble surpris, puis se retourne pour répondre à une autre demande. Elle reste un instant immobile puis faisant un effort se dirige vers la sortie.

– « Madame, Madame… »
Elle tourne la tête, c’est bien à elle qu’IL s’adresse. Il la rejoint,

– Gwendoline ! J’ai reçu autrefois une lettre signée de ce prénom insolite, est-ce vous par hasard ?
Désorientée, surprise, elle murmure dans un souffle « oui ». Il met la main sur son bras,

– Il faut que je vous rencontre, seriez-vous libre demain à seize heures ?
A nouveau un petit « oui » sort de sa bouche.
– Rendez-vous au café Cyrano à deux pas d’ici. A demain sans faute.

Gwen est bouleversée. Cette lettre idiote qu’elle a écrite refait surface ? Comment se fait-il ? Que veut-il lui dire ? Anxieuse, impatiente, déroutée. Elle essaie de ne pas analyser et le lendemain arrive au Cyrano avec un trac fou.

Il est déjà là. Se lève, s’incline devant sa main et l’invite à s’asseoir à ses
côtés. Il la regarde en la détaillant et ce regard la trouble, la gène.

– Gwendoline ! Enfin ! J’étais encore débutant, mais mon premier film m’avait fait connaître, je commençais à recevoir du courrier d’admiratrices et j’étais flatté bien sur. Parmi ces lettres ce prénom particulier attira mon attention, c’était une adolescente qui faisait part de son « adoration », c’est elle qui le disait pas moi. C’était maladroit et touchant. Il n’y avait que quelques lignes mais cette foi envers l’acteur débutant que j’étais me troubla.

– Je ne sais pourquoi j’ai conservé cette lettre et au cours de ma carrière, à plusieurs reprises, elle m’a soutenu quand parfois je me décourageais devant une notoriété qui ne venait pas. Elle avait trouvé des mots justes, essentiels, qui me redonnaient confiance.
Lorsque hier au soir vous m’avez donné votre prénom, si rare puisque je ne l’ai jamais entendu et que vous étiez « ma Gwendoline » je ne pouvais faire autrement que de vous rencontrer. J’éprouve une telle émotion. C’est un bond en arrière, le souvenir d’une présence à mes côtés tout au long de ces années.

Gwen était abasourdie. Elle était incapable de dire un mot et elle sentit des larmes arriver à ses yeux. Il lui prit la main et la porta à ses lèvres. :
Vous ne le saviez pas, mais vous m’avez beaucoup aidé. Parlez-moi de vous, depuis cette adolescente romantique et exaltée jusqu’à vous aujourd’hui.

La gorge un peu nouée, Gwen résuma en quelques phrases son parcours, ses rêves enfouis et sa vie sans grand éclat, mais heureuse quand même, jusqu’à ces « retrouvailles » inattendues en classant des photos ! Elle aussi avait conservé quelques souvenirs et SA photo découpée dans un magazine. Elle avait souvent regretté l’envoi de cette lettre qui lui avait semblé ridicule.

– Au contraire, vous pouvez remercier vos parents de vous avoir donné un tel prénom, si original, qui nous a permis de nous rencontrer, enfin, devrais-je dire.

Excusez-moi, je vais être obligé de vous quitter, il y a représentation ce soir, mais demain c’est relâche pourrions-nous dîner ensemble ?
Gwendoline -pour la première fois elle ‘pensait’ son prénom en entier- essaya de revenir sur terre. Ce qui lui arrivait était ahurissant, inimaginable. Elle ne voulait plus compter les années qui séparaient cette passion impossible de ses dix-sept ans et cette rencontre au crépuscule de sa vie.

Il vint la chercher à son hôtel et l’emmena dans un petit restaurant à Montmartre. Pour tous les deux ce retour en arrière était agréable et émouvant, ils revivaient les mêmes évènements, ils parlaient des mêmes chanteurs, ils retrouvaient cette ambiance de leur jeunesse si lointaine à présent. Ils avaient à nouveau vingt ans !

– Vous avez ma photo, mais vous, comment étiez-vous à cette époque ? J’aimerais connaître la Gwendoline d’antan, si présente depuis.

Réservée d’habitude, Gwen se lança :
–Accepteriez-vous de venir dans ma campagne ? L’endroit est agréable, reposant et je vous montrerai l’adolescente que j’étais.

........
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 4 Icon_minitimeDim 14 Juin - 14:23

...................


A peine dit, Gwen se mordit les lèvres, elle est folle, un acteur comme lui se déplacer ? Il s’était amusé de cette coïncidence mais c’était tout. Elle n’avait pas vraiment changé depuis ses dix-sept ans, toujours impulsive.

–J’accepte avec grand plaisir. Fuir la capitale et les relations pendant un court séjour me séduit beaucoup. A condition que je ne vous dérange pas.

Gwendoline n’avait plus les pieds sur terre, elle allait se réveiller. Elle se voyait déjà à ses côtés se promenant dans la forêt, dans le parc, elle l’aurait pour elle seule ?? Son rêve de jeune fille allait se matérialiser… quarante ans plus tard … !

Elle était venue à Paris pour trois jours elle resta une semaine.

Il l’accompagna à la gare et au moment des adieux la serra contre lui en l’embrassant sur les deux joues.

– A très bientôt Gwendoline.

-- II –

Jour J, IL arrivait en voiture. Gwen avait envie de pleurer, c’est idiot, elle devrait être heureuse… prendre les choses comme elles venaient, profiter des instants présents sans se soucier du lendemain… justement, ce lendemain elle ne pouvait l’écarter de son esprit, trop âgée pour avoir un avenir, trop âgée pour troubler encore quelqu’un, trop âgée pour tout.

Le voilà ! Gwen va à sa rencontre, son cœur bat comme une midinette : ne penser qu’au temps présent, ne penser qu’au temps présent. Il sort de la voiture avec ce sourire inimitable, l’entoure de ses bras et l’embrasse sur les joues avec beaucoup de tendresse.

Ce sont de vieux amis qui se retrouvent, ils ont besoin d’être seuls. Ils ont tellement de choses à se raconter. Dire qu’elle était à ses côtés pendant tout ce temps, c’était ahurissant ! Elle devait bien admettre qu’il n’en n’avait pas été de même pour elle…

Pourtant aujourd’hui il lui semblait que Richard Boisset refaisait surface comme s’il n’avait jamais totalement disparu. Illusion, illusion.

Sur une table basse, devant le canapé où ils sont assis, elle a mis quelques photos et la page dépliée du magazine. A quoi pense-t-il ? Les deux photos sont là, côte à côte… Il lève enfin la tête, il paraît ému. ELLE SAIT, se retrouver à plus de quarante ans en arrière c’est toujours un choc.

– Vous étiez si jeune, nous étions si jeune ! J’aurais aimé vous connaître à ce moment là, mais aurions-nous su en profiter ? Je ne crois pas. Vous aviez vos rêves, j’avais les miens qui étaient de devenir un grand acteur célèbre, dans le monde entier si possible, je ne doutais de rien ! Il y aurait eu des déceptions… Il ne faut pas regretter. Nous aurions pu nous rencontrer il y a quelques années c’est vrai, le hasard a voulu que ce soit maintenant, c’est tard, mais il n’est jamais trop tard.

Vous m’avez toujours accompagné, vous mon inconnue. Gwendoline, voulez-vous que nous fassions un peu de chemin ensemble ? Depuis que je vous ai vue je pense à vous, nous ne pouvons remonter le temps ni changer notre destin, je crois toutefois qu’il est possible, sinon de ralentir, au moins de profiter de cette affection naissante que vous percevez comme moi, n’est-ce pas ?

Gwen sentit les larmes qui coulaient sur ses joues, elle était incapable de parler. C’était trop. Elle posa sa tête sur son épaule.

Il essuya ses yeux :

– Il faut être heureux maintenant, nous avons du retard à combler ! De la tendresse à offrir et à recevoir. Par quoi commençons-nous ?

Il avait pris ses mains dans les siennes. S’ils n’avaient pas quarante ans de moins, ils en avaient au moins quinze ! Et ils pouvaient faire des projets au gré de leur fantaisie. Oui, ils pouvaient encore être heureux, il n’y a pas d’âge pour le bonheur.

------------------

-- N'a pas été accepté en une fois !

-- Pas une phrase, pas une image coquine !!! Quelqu'un m'a déjà dit : ça manque de piquant... Faudrait savoir

sorry
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 4 Icon_minitimeDim 14 Juin - 14:25

Et je vois que la police n'est pas identique !

Difficile à comprendre ! Aussi je n'essaie pas.Sleep
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 4 Icon_minitimeDim 14 Juin - 17:15

brumes dit

-- N'a pas été accepté en une fois !

-- Pas une phrase, pas une image coquine !!! Quelqu'un m'a déjà dit : ça manque de piquant... Faudrait savoir



peut-être, mais c'est une si belle histoire,qu'elle mérite qu'on la lise.
Elle nous donne confiance en l'avenir ,malgré notre âge!
merci ma Brumes de nous faire rêver!
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 4 Icon_minitimeLun 15 Juin - 10:43

je conseille de lire l'histoire ci-dessus , de Brumes, c'est magnifique!
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 4 Icon_minitimeLun 15 Juin - 13:44

Brumes a écrit:

-- N'a pas été accepté en une fois !
Tu veux dire que tu n'as pas réussi à insérer l'intégralité du texte sur un message ?

Brumes a écrit:
-- Pas une phrase, pas une image coquine !!! Quelqu'un m'a déjà dit : ça manque de piquant... Faudrait savoir

sorry
Celui qui t'a fait ce genre de réflexion manque de romantisme. Moi, j'ai aimé.
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MessageSujet: Re: HISTOIRE PRESQUE VRAIE !   HISTOIRE PRESQUE VRAIE ! - Page 4 Icon_minitimeLun 3 Aoû - 16:55

APPARTEMENT 3 B (Condensé)


Ce fut le jeune inspecteur de police Gilles Gray qui fut chargé d’accompagner les pompiers afin d’ouvrir la porte de l’appartement n°3 du bâtiment B. rue Groison à Tours. Le Commissaire n’avait pas envie de se déplacer pour rien. Si on avait besoin de lui, Gray l’appellerait.

La propriétaire des lieux était Ventoux Adeline, 65 ans environ. Elle vivait seule et recevait de temps en temps la visite de son neveu Bruno. Gentil garçon mais un peu marginal. Il grattait de la guitare aux quatre coins du pays, vivotait tant bien que mal. Il ne voulait subir aucune contrainte et préférait cette bohême à une vie rémunérée et bien rangée.
Quand il avait envie d’un moment de tranquillité, il allait chez sa tante manger des tartes dont elle avait le secret. Il faisait de petites réparations, se vautrait sur le canapé devant la télé… puis au bout de cinq ou six jours, des bises à tantine et nouveau départ dans la nature. C’est après avoir essayé vainement de la joindre au téléphone qu’il avait contacté la gardienne.
Personne ne s’était inquiété. Une semaine sans se voir était chose courante dans l’immeuble. Bonjour, bonsoir ! Ils savaient qu’ils pouvaient compter les uns sur les autres en cas de besoin, mais pas de fréquentation assidue.

La sonnette résonnait dans le vide, le serrurier s’activa et bientôt le policier et les pompiers entraient dans l’appartement. Ils finirent par trouver madame Ventoux allongée sur le tapis de la chambre. Ce qui frappa l’assemblée se fut le visage crispé de la vieille dame. Vieille pour ces hommes dont la moyenne d’âge était de trente ans.

Le médecin diagnostiqua un arrêt cardiaque. Malgré la rapidité d’un infarctus l’individu sent qu’il est sur le point de mourir. On parle toujours d’une douleur « en coup de poignard »L’espèce de frayeur qui se lisait sur son visage était due à ces instants qui précèdent. Le toubib était pressé, il signa un acte de décès, sans violence apparente. Madame Ventoux ferait un bref passage dans la salle d’autopsie si les autorités voulaient se conformer à la procédure. Pour lui, elle était inutile.
Le policier fit le tour de l’appartement. C’était une personne méticuleuse et tout semblait en ordre. En dehors de la cuisine, toutes les fenêtres étaient fermées. Au 7ème étage on ne risque pas grand chose. Il avait déjà vu plusieurs cadavres de mort dite naturelle, pourquoi n’arrivait-il pas à adhérer à celle-ci ? Il manquait encore un peu d’expérience, malgré tout il n’arrivait pas à quitter les lieux. Les brancardiers attendaient son signal.
Il était penché sur le corps, détaillant chaque parcelle. Adeline avait fortement transpiré, ces traces sous les bras, sur le col de la robe, en étaient la preuve. Il avait appelé le patron. Celui-ci trouva le constat judicieux et il chargea son jeune adjoint d’approfondir. Il savait que les intuitions sont souvent justifiées. Gilles devait aller jusqu’au bout de ses doutes.

L’autopsie est une épreuve très difficile à surmonter, il fit pourtant l’effort de se présenter. Le médecin légiste était de la même région, ce qui faisait un petit lien entre eux malgré la différence d’âge. Le Docteur Georges Blanc était un vieux de la vieille. Ses autopsies étaient toujours une merveille de précision.

– Les traits crispés de la victime montrent qu’elle a souffert à cause de l’infarctus, c’est certain. Mais le cœur ne me parait pas malade au point de s’arrêter ainsi. Tout au plus un peu fragile. Je parierai pour une grande frayeur qui a occasionné cet infarctus. Ses yeux révulsés dépassent la douleur. Comme tu l’as constaté, elle a transpiré anormalement et je constate que sur ses jambes il y a des traînées d’urine, ce qui arrive lors d’une grande émotion.
Tu m’as dit avoir vu les vêtements dans son armoire et qu’aucun ne portaient des traces de transpiration excessive. Elle ne porte aucune trace de violence, le corps est en bon état, cette femme s’entretenait, ongles manucurés, coiffure en désordre vu les circonstances, mais teinture récente. Sous-vêtements de qualité et assez modernes pour une personne de cet âge, vivant seule.

– L’appartement est confortable, meubles anciens mais l’ensemble reflète un certain luxe. Armoires, placards, bien rangés. Dans la cuisine pas une seule petite cuillère qui traîne. Un téléphone dans l’entrée et un autre dans la chambre. Un portable dans son sac posé sur un fauteuil. Trois cents euros en coupures, deux cartes de crédit. Rien n’a été touché. Le vol ne semble pas être le mobile. Qu’est-ce qui aurait bien pu l’effrayer jusqu’à en mourir ?

Le neveu héritait d’une partie des biens, le reste allant à des œuvres ainsi que l’appartement puisque Bruno ne pouvait vivre dans un logement plus de huit jours ! Pour lui, elle avait acheté un petit deux pièces dans un quartier populaire. Il aurait un toit si l’envie lui prenait.

Gilles décida de creuser de ce côté-là. Un neveu qui hérite est toujours suspect ! Il était chez elle trois jours avant sa mort. Un voisin était témoin, madame Ventoux l’avait accompagné et embrassé sur le devant de la porte de l’immeuble. Elle avait même fait une réflexion :

– Quel dommage qu’il soit un éternel vagabond. Nous n’avons pourtant pas des nomades dans la famille !

Bruno paraissait vraiment affligé de la mort de sa tante.
– Comme je regrette de ne pas avoir été plus souvent auprès d’elle. Elle seule ne m’a pas jugé et j’ai toujours trouvé un accueil chaleureux. Pendant mes courts séjours elle me choyait, espérant sans doute m’inciter à rester. Je me rends compte maintenant de l’importance qu’elle avait dans ma vie et du vide terrible que je vais avoir.

– Vous étiez avec elle juste avant sa mort ?
– Oui, je suis resté presque une semaine.
– Vous a-t-elle parue différente ? Avez-vous remarqué si sa santé s’était altérée ?
Avait-elle une crainte quelconque ? Réfléchissez, tous les détails peuvent être importants.
– Votre interrogatoire m’inquiète. Elle est morte d’une crise cardiaque ? J’ignorais que son cœur avait des problèmes, elle n’en a jamais parlé. Elle prenait un cachet le matin pour un peu de tension, quelques vitamines prescrites par son médecin. Toujours gaie. Je n’ai rien vu d’anormal.
– Réfléchissez encore. C’est justement parce que sa santé paraissait bonne que cet incident cardiaque est bizarre. Avant de clore le dossier, je veux m’assurer que tout est normal.
– Vous allez habiter l’appartement ?
– Non. D’ailleurs il revient à des œuvres. Je ne puis supporter vivre enfermé. Adeline a tenu à acheter quelque chose, pour qu’un jour je sois à l’abri comme elle disait. Dans ce quartier huppé je ne suis pas à l’aise. J’espère qu’on me laissera prendre un petit souvenir. Je me rends compte maintenant combien j’étais attaché à ma tante. Mon copain Tom comprend mal que je ne veuille pas profiter davantage de ses largesses. Il est vagabond par nécessité, pas par goût comme moi.
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