Poésie

Sur les brebis moches !

J'ai honte !

Un proverbe chinois dit bien qu'une femme laide c'est le trésor de la maison (on imagine pourquoi )!
La brebis moche est donc celle du berger, normal !

J'ai collé mes photos de choucroute!

Fany a écrit:

J'ai collé mes photos de choucroute!

Dis donc! Il y aurait de quoi nourrir la pléïade, il faut de sérieux coups de fourchettes, des poètes rabelaisiens pour entamer cette générosité. Tu ne fais pas les choses à moitié!

C'est que la choucroute, s'est meilleur réchauffé, vraiment et les plats complets ont l'avantage de permettre de manger en famille...

Nous sommes bien en poésie, et pour parler des choses que l'on ne doit pas faire à moitié, voici... ce poème me bouleverse ...qui est le chat, qui est l'oiseau?


LE CHAT ET L'OISEAU - JACQUES PRÉVERT

Un village écoute désolé
Le chant d'un oiseau blessé
C'est le seul oiseau du village
Et c'est le seul chat du village
Qui l'a à moitié dévoré
Et l'oiseau cesse de chanter
Le chat cesse de ronronner
Et de se lécher le museau
Et le village fait à l'oiseau
De merveilleuses funérailles
Et le chat qui est invité
Marche derrière le petit cercueil de paille
Où l'oiseau mort est allongé
Porté par une petite fille
Qui n'arrête pas de pleurer
«Si j'avais su que cela te fasse tant de peine,
Lui dit le chat,
Je l'aurais mangé tout entier
Et puis j'aurais raconté
Que je l'avais vu s'envoler
S'envoler jusqu'au bout du monde
Là-bas où c'est tellement loin
Que jamais on n'en revient
Tu aurais eu moins de chagrin
Simplement de la tristesse et des regrets.»

Il ne faut jamais faire les choses à moitié.

Jacques Prévert

NOEL A LA MARTINIQUE


Noël, arrive, sur mon île.
Comme ici, tout le monde le prépare,
Mais là-bas, il n’y a pas de neige,
Il ne fait pas froid,
Les guirlandes sont dans les Filaos,
Le Père Noël n’a pas de traineau,
Il arrive en bateau.

On tue le cochon ; le boudin, les accras,
Le ti-punch, font partis du repas
Qui réunit, autour de chansons,
Les familles qui à l’unissons
Chantent Noël, dans toutes les maisons.

A minuit, les familles se rendent à la messe
Pour accueillir ensemble, en chantant,
Le petit enfant dans la crèche.
Les enfants sont tous beaux,
Un jour comme celui-ci, où là-haut,
Dans un ciel étoilé, sous les cocotiers
On entend les anges chanter :
Un sauveur nous est né.

Le matin, on trouve au pied du Filaos
Tout un tas de cadeaux,
Les rubans tombent, les papiers volent
Et les cris de joies des enfants,
Résonnent partout sur l’île

Qu’ils sont beaux les Noël sur mon île !
Ils resteront à jamais gravés, dans mon cœur.
Ces chants de Noël, je les connais par cœur,
Ils ont bercé mon âme d’enfant,
Et résonnent encore aujourd’hui,
Au plus profond de moi.

Nicole (décembre 08)

Paroles de Chant d'amour de Tahiti de Joséphine Baker

Tahiti, pays d'amour
Tahiti, divin séjour
Je revois tes rivages que j'adore
Tes grands bois, tes fleurs que le soleil dore
Tahiti, site enchanteur
Tahiti, aux mille fleurs
Sous tes cieux, je veux revenir encore
A mes yeux, tu es le seul paradis
Tahiti !!!
Tout là-bas sur l'océan
Parmi les flots mouvants
Il est un coin merveilleux
Fait pour la joie des yeux
Le soir, sous les palmiers immenses
Dès que descend la nuit
Les femmes, les chansons, les danses
Tout vous prend, vous séduit
Tahiti, pays d'amour
Tahiti, divin séjour
Je revois tes rivages que j'adore
Tes grands bois, tes fleurs que le soleil dore
Tahiti, site enchanteur
Tahiti, aux mille fleurs
Sous tes cieux, je veux revenir encore
A mes yeux, tu es le seul paradis
Tahiti !!!


-------------------
Ah, les iles !!!

Maman, quand tu es en colère,
je t'aime de travers.
Maman, quand tu t'en vas,
je t'aime couci-couça.
Maman, quand tu es de bonne humeur,
Je t'aime de tout mon cour.
Maman, quand tu me cajoles
Je t'aime sans parole.
Maman, quand je te dis ce poème,
Comprends-tu combien je t'aime.

Marie Aubinais

La Vie n’a pas d’Âge

La vie n’a pas d’âge.
La vraie jeunesse ne s’use pas.
On a beau l’appeler souvenir,
On a beau dire qu’elle disparaît,
On a beau dire et vouloir dire que tout s’en va,
Tout ce qui est vrai reste là.

Quand la vérité est laide, c’est une bien fâcheuse histoire,
Quand la vérité est belle, rien ne ternit son miroir.
Les gens très âgés remontent en enfance
Et leur cœur bat
Là ou il n’y pas plus d’autre fois.
Jacques Prévert

Bonjour Brumes... déjà ceci ...

Touche...


Touche une herbe,
Touche une fleur,
Touche un fruit,
Touche un arbre et sa peau rugueuse,
Touche un caillou chauffé par le soleil,
Touche une bûche prête à se consumer pour te réchauffer.
Touche un petit oiseau, blotti avec confiance au creux de ta main,
laisse-toi imprégner par sa douceur, par le moment qui passe,
par l'air que tu respires, par la chaleur du soleil.
Touche une main, elle te raconte une histoire,
Touche un pied, et sens le chemin parcouru,
Touche une jambe, un corps et permets lui de te rencontrer,
tu rencontreras son âme.
Touche un corps qui s'abandonne, et tu te laisses aller aussi
dans cette confiance, dans le respect de l'autre,
tu accueilles l'autre en toi, comme lui te reçoit.
Touche, Touche, Touche, la vie est là, passant par ton coeur
pour aller jusqu'au bout de tes doigts.
Touche, Donne, Reçois
et entre dans cette dimension qui t'emmène vers l'infini.

Monique Wauqiez

Que m'inspira Aragon



Maintenant que la vieillesse

Nous fait ses politesses

….

Comme elles sont belles les éclaircies

Entre deux nuages chargés de pluie

Chaque souffle d’air nous rafraichit

Sitôt la porte franchie

Les parfums sont plus subtils et capiteux

Et même un peu plus onctueux

Accrochés à un souvenir

Que le temps a fait pâlir

Comme il est beau le regard

Que l’on porte sans fard

Qui s’attarde et paressant ainsi

Devient caresse de vie

Dans la buée de nos yeux

Où dorment les braises d’un ancien feu

Où les contours si tranchants

Perdent de leur mordant

Et théorèmes et théories

De vastes tromperies

Tout devient plus transparent

L’horloge du temps n’a plus de cadran…


Fany

C'est en arrivant au soir de sa vie, qu'on s'aperçoit de tout ce qu'on a manqué !

Mais n'est-ce pas déjà un grand privilège d'arriver au terme avec un âge "avancé" alors que d'autres sont déjà partis... si jeunes !

Une balade au Père Lachaise et la rencontre de cette épitaphe d’une insondable tristesse :

"Je n’aurais pas duré plus que l’écume
Aux lèvres de la vague sur le sable
Né sous aucune étoile un soir sans lune
Mon nom ne fut qu’un sanglot périssable"

La tombe est celle de Yvan Goll, poète et militant pacifiste, voisin de Chopin et Desproges et l’épitaphe est extraite d’une de ses oeuvres : "Jean Sans Terre"

LE POÈTE

Claude Roy

Jamais jamais je ne pourai dormir tranquille
aussi longtemps

que d’autres n’auront pas le sommeil et l’abri

ni jamais vivre de bon coeur
tant qu’il faudra que d’autres

meurent qui ne savent pas pourquoi

J’ai mal au coeur mal à la terre mal au présent

Le poète n’est pas celui qui dit
Je n’y suis pour personne

Le poète dit J’y suis pour tout le monde

Ne frappez pas avant d’entrer

Vous êtes déjà là

Qui vous frappe me frappe

J’en vois de toutes les couleurs

J’y suis pour tout le monde

(Paroles des Poètes d’haujourd’hui)

Fany a écrit:

LE POÈTE

Claude Roy

Qui vous frappe me frappe
J’en vois de toutes les couleurs
J’y suis pour tout le monde

(Paroles des Poètes d’haujourd’hui)

Etonnant, Fany. Le poète est un être sensible, certes, mais à ce point... ?

Je pense que oui ... dans la joie et la douleur... par on ne sait quel mystère... authenticité que la vie refuse et l'écriture prend le dessus, en poésie tout est permis... As-tu lu, Pablo Néruda par exemple, tu me diras que l'on ne lit pas comme ça comme un livre, un peu à la fois, chaque poème raconte une histoire... une émotion, une vision... Je posterai un écrit que j'ai fait en hommage à Claude Roy et c'est comme tout, certains écrits, nous touchent plus que d'autres !

Fany a écrit:

Je pense que oui ... dans la joie et la douleur... par on ne sait quel mystère... authenticité que la vie refuse et l'écriture prend le dessus, en poésie tout est permis... As-tu lu, Pablo Néruda par exemple, tu me diras que l'on ne lit pas comme ça comme un livre,

Non, je n'ai pas de livres de poèmes pourtant je suis toujours ravie d'en lire sur le forum. Cest un peu comme si celui ou celle qui le recopie livrait un peu de son état d'esprit du moment ou sa sensibilité en accord avec le poète en question.

Fany a écrit:

un peu à la fois, chaque poème raconte une histoire... une émotion, une vision... Je posterai un écrit que j'ai fait en hommage à Claude Roy et c'est comme tout, certains écrits, nous touchent plus que d'autres !

J'aime énormément les écrits personnels qui livrent le personnage lui-même. N'oublie pas de le/les poster sous "Pour les passionnés" qui est réservé aux écrits personnels. Tout un poème !

A CLAUDE ROY

Ressource….



Des mots fluides humbles et sages

Voyage en profondeur au fond « du soi »

Rien ne compte ni l’espace ni le temps

Et l’inutile devient utile magie grâce

Les mots s’écoulent lentement fuguent

Sur un instant sur un regard nature urbain

Sur l’endormissement le rêve le réveil

Printemps été automne hiver défilent

Comme chaleur froideur toujours en douceur

Chevreuil chat mouette abeille

Pré montagne rivière bord de mer mélanges

Liquides solides

Aubades mélopée symphonies silences bruits

Odeurs parfums vent

Abandon à l’abandon du superficiel

Au bord de l’infini sur son seuil essentiel

De ce qui compose début fin d’une vie

De ce qui compte seulement vraiment

Lettres qui anoblissent l’être dans ses bonheurs

Amours angoisses peurs.



Fanette

"Certains,
pas tout le monde.
Pas la majorité, mais une minorité.
Hormis les écoliers qui le doivent,
et les poètes eux-mêmes.
Ca doit faire dans les deux mille.
Certains aiment.
Mais on aime aussi le potage aux vermicelles.
On aime les compliments et la couleur bleu clair.
On aime un vieux foulard
On aime flatter un chien. La poésie, mais qu'est donc la poésie ?
Plus d'une réponse brûlante a déjà été donnée.
Et moi je n'en sais rien.
Je n'en sais rien et je m'y accroche
comme à une rampe de salut."

Wislawa Szymborska ( La fin et le commencement ) (1993)

dombom a écrit:

"Certains,
pas tout le monde.
Pas la majorité, mais une minorité.
Hormis les écoliers qui le doivent,
et les poètes eux-mêmes.
Ca doit faire dans les deux mille.
Certains aiment.
Mais on aime aussi le potage aux vermicelles.

Dom, comment peux-tu comparer la poésie et le potage aux vermicelles : l'une parle à l'âme, l'autre au corps, même si tous les deux sont nourriture !

Nelly a écrit:

Dom, comment peux-tu comparer la poésie et le potage aux vermicelles : l'une parle à l'âme, l'autre au corps, même si tous les deux sont nourriture !

ça c'est bien vrai!...surtout que l'on sait que les plus beaux textes sont souvent écrits le ventre vide!

Quand on dit on aime

On emploie ce verbe à toutes les sauces en français!

Par exemple en espagnol, on utilise 3 verbes... c'est mieux

Qui sont (aimer mais avec nuances)

je dirai:

apprécier

désirer

et le fameux "aimer"

------------------------------

Ainsi que le verbe être

Pour un rhume par exemple, c'est différent que pour un handicap !

Bonne journée...

Ce matin, il neige sur Paris, chose bien rare, de gros flocons qui tiennent sur le sol, car le froid de l'hiver est présent.

La neige

Ce matin, quelle joie,
De la neige sur les toits !
Je regarde toute excitée,
Ces flocons mourir
Sur mes lèvres gercées.
Je me met à danser
Sous cette neige enchantée,
Je ne me lasserai jamais
D'admirer ce paysage tout blanc.
Je ferme les yeux un instant,
Je m'évade ainsi,
Le temps d'une seconde,
Dans un autre monde,
Et je souris à la vie,
A ce monde vêtu de blanc.

(Emilie)

Voici la vue derrière mon immeuble ce matin, et le parc en bas de chez moi, cela vous donne une idée de la vue que j'ai.

Dans ton regard qui bat

Je vois dans ton regard
La fraîcheur d’un enfant
Qui pourrait transformer
L’agonie des canons
En un grand tourbillon
Aux mille et une couleurs
Parfumant de tendresse
Tous les chants de douleur

Je vois dans ton regard
La magie d’une fée
Qui pourrait revêtir
Le béton de lumière
Et accorder aux larmes
Toute une vie entière
Déversant en ces perles
Un bouquet d’éphémère

Je vois dans ton regard
Tout l’amour d’une mère
Berçant contre son sein
Le petit être cher
Et donnant sans compter
Sans jamais se lasser
Tout le lait de la Terre
Et le souffle des blés

Je vois dans ton regard
La puissance d’un homme
L’assurance d’un roi
La fureur du guerrier
La majesté du tigre
L’euphorie du poète
Et surtout la splendeur
D’être vrai d’être honnête

Je vois des tas de choses
Dans ton regard qui bat
Qui revient qui s’en va
Et qui parfois se pose
Serein et délicat
Sur les cils de ma vie
Pour m’étonner déjà
De n’ pas avoir tout dit

Hélène

Mignonne, allons voir si la roseA Cassandre

Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avoit desclose
Sa robe de pourpre au Soleil,
A point perdu ceste vesprée
Les plis de sa robe pourprée,
Et son teint au vostre pareil.

Las ! voyez comme en peu d'espace,
Mignonne, elle a dessus la place
Las ! las ses beautez laissé cheoir !
Ô vrayment marastre Nature,
Puis qu'une telle fleur ne dure
Que du matin jusques au soir !

Donc, si vous me croyez, mignonne,
Tandis que vostre âge fleuronne
En sa plus verte nouveauté,
Cueillez, cueillez vostre jeunesse :
Comme à ceste fleur la vieillesse
Fera ternir vostre beauté

Ronsard 1524-1585

Ah ! le cours de mes ans...

Ah ! le cours de mes ans ne peut que faire envie :
Je ne maudirai pas le jour où je suis né.
Si Dieu m'a fait souffrir, il m'a beaucoup donné,
Je ne me plaindrai pas d'avoir connu la vie.

De la félicité que j'avais poursuivie
Le trop vaste horizon s'est aujourd'hui borné,
J'attends, calme et rêveur, ce qui m'est destiné ;
Qu'importe l'avenir ? mon âme est assouvie.

L'arbre de ma jeunesse était ambitieux,
Fou d'espoir et de sève, hélas ! et les orages,
Secouant sa verdure, en ont semé les cieux...

Mais le doux souvenir est le glaneur des âges,
Et l'oubli n'a jamais si bien tout effacé
Qu'il ne reste une fleur dans le champ du passé

Sully Prudhomme 1839-1907

merci Brumes et Nicole..
Bon il va falloir faire une pétition car il me semble que notre Rime se laisse aller...il y a bien longtemps qu'il ne nous a pas régalés par ses doux mots....
allez on crie bien fort !!!

anémone a écrit:

merci Brumes et Nicole..
Bon il va falloir faire une pétition car il me semble que notre Rime se laisse aller...il y a bien longtemps qu'il ne nous a pas régalés par ses doux mots....
allez on crie bien fort !!!

Es-tu certaine que ce soit la meilleur manière de toucher son âme de poète en criant d'effroi ?
Ceci dit, je suis tout à fait de ton avis. S'il-te-plaît, Rime, arrête de nous faire languir...

Je suis incapable d'aligner deux vers...

alors je prends ailleurs !

-- Je sais que le poète doit être inspiré ! et Rime ne l'est pas en ce moment ?

Les plus beaux poèmes se faisant dans la souffrance, doit-on se réjouir?

???????

Seule notre Nicole dit toujours ":présent ! Mais elle ne peut rester seule sur cette rubrique, n'est-ce pas ?

UNE AMIE SUR LE NET

Un jour par hasard,
Ou je perfectionnais mon savoir,
Sur le Net, je l’ai rencontrée.
On a parlé, on a discuté,
On a échangé, on s’est écouter.
J’ai compris à cet instant
Que nous avions en commun,
Pleins d’idées à partager.
Quand mes doigts tapent sur le clavier
Quand les mots s’affichent sur l’écran,
Je ne peux plus les arrêter,
Tant de choses à lui dire,
Tant de choses à se dire.
Je ne connais que son prénom
Mais cela suffit
Pour en faire mon amie.
Pas besoin de la voir,
Pour savoir
Que son cœur est rempli
D’amitié à partager.


Nicole

Un peu de soleil pour me rechauffer le coeur !!!

MON ÎLE

Je suis née dans une île,
Petite mais si jolie.
On y trouve de belles plages,
Un ciel sans nuage,
Une mer d’un bleu profond,
Des bancs de sable, des hauts fonds,
Remplis de poissons de toutes couleurs.

Les fleurs y sont si belles,
Et leurs couleurs variées
Qu’on aimerait rester,
Au milieu sans bouger.

J’ai couru nu pied sur les graviers,
Grimper sur de beaux cocotiers.
Il y fait chaud toute l’année,
Mon cœur y est très attaché.

Les odeurs, de vanille, de cannelle,
De mangue, de bananes, de cumin
Ont bercés mon enfance,
Et mon adolescence.

Un jour je suis partie,
Mais Une partie de ma vie,
Est restée dans mon île.
J’y reviens de temps en temps,
Je ne peux le faire autrement,
Car j’ai besoin de ces moments
Passés dans mon île,
Pour reprendre des forces.
Vous voulez que je vous dise
Comment s’appelle cette île exquise ?
Elle s’appelle Martinique
(Nicole)

Nelly je crois que tu connais celui-là

CHUT !!!!!!

Marche doucement en silence,
Laisse-toi aller, aie confiance.
Laisse ton cœur te porter,
Laisse tes pas te guider.
Regarde autour de toi,
Sois attentif à ce qui est près de toi.
La fleur sur le bord du chemin,
Les oiseaux qui chantent sans fin.
Tout est calme et paisible.
Ton cœur est sensible.
Une grande paix t’envahit.
Tu ne sais pas où tu vas,
Mais tu avances serein,
Toujours plus loin
Toujours avec entrain.
Tu arrives à une source,
Tu découvres les ressources,
Qui habitent ton cœur.
Tu comprends enfin ce que tu es vraiment,
Ce que tu es simplement,
Que tu as un cœur,
Tout rempli de chaleur,
Tout rempli de douceur,
Tout rempli de promesses
Tout rempli de caresses
Prêt à donner,
Prêt à aimer,
Prêt à être aimé
Tu as trouvé la façon d’être heureux
Qui est d’écouter ton cœur
Qui te connaît par cœur.
Il est rempli d’amour,
Qui ne demande qu’une chose,
A rejaillir de toi.

Nicole octobre 2007

Bonne nuit chère Nicole ! et grosses bises

un poème de PAUIL VERLAINE que je trouve plutôt BIZARD?

la saint Valentain!

J'ai peur d'un baiser,
comme d'une abeille,
je souffre et je veille,
sans me reposer,
j'ai peur d'un baiser.

C'est saint valentin,
je dois et je n'ose,
lui dire au matin
la terrible chose,
c'est saint valentain.

Elle m'est promise,
fort heureusement!
mais quelle entreprise,
que d'être amant ,
près d'une promise!

Extrait de: Romances sans paroles.

Moi aussi

contradictoire tout ça....

Marie-jo 17 a écrit:

un poème de PAUIL VERLAINE que je trouve plutôt BIZARD?

(...)

Elle m'est promise,
fort heureusement!
mais quelle entreprise,
que d'être amant ,
près d'une promise!

Et s'il s'agissait d'une promise qu'il n'aime pas ? Qui a plus d'une corde à son arc pour que le mariage soit souhaitable, profitable (fortune, titre...), mais...

Ceci expliquerait cela, non ?

Nelly a écrit:

Et s'il s'agissait d'une promise qu'il n'aime pas ? Qui a plus d'une corde à son arc pour que le mariage soit souhaitable, profitable (fortune, titre...), mais...

Ceci expliquerait cela, non ?

j'y avais pensé, mais dans la fin du poème , il écrit
-elle m'est promise fort heureusement?
alors!

Autrefois les mariages étaient arrangés par les familles.

Les futurs époux voyaient donc un/une partenaire qui trop souvent n'avait par leur faveur.

Le mot "amant" qui aujourd'hui signifie "relations intimes" (!) désignait un être 'aimant".

Dans ce cas, il se trouve qu'il est amoureux de la promise, ce qui le comble de joie. Tout à fait d'accord avec lui, être obligé de se marier avec quelqu'un qui ne plaît pas doit être un calvaire*. Tandis que là il savoure à l'avance.

* Surtout pour les femmes... J'ai ouïe-dire que pour un homme, un manche de balai avec une robe, faisait le même effet (ooohhhhh) Pour certains tout au moins (?) Ne concerne pas les mâles du site bien entendu !

(Mariages arrangés existent toujours dans certains pays. Un livre vient de sortir : "Moi, (Nour je crois) divorcée à 10 ans". La ravissante fillette était sur le plateau d'un journal télévisé. Un caractère extraordinaire, peu commun. Elle veut faire des études pour être avocate et défendre les petites filles, les femmes, dans ces mêmes conditions. Elle a déjà parcouru beaucoup de pays pour parler de ces situations d'un autre âge)

Lettre de George Sand à Alfred de Musset

--------------------------------------------------------------------------------

Je suis trés émue de vous dire que j'ai
bien compris l'autre soir que vous aviez
toujours une envie folle de me faire
danser.

Je garde le souvenir de votre
baiser et je voudrais bien que ce soit
là une preuve que je puisse être aimée
par vous. Je suis prête à vous montrer mon
affection toute désintéressée et sans cal-
cul, et si vous voulez me voir aussi
vous dévoiler sans artifice mon âme
toute nue, venez me faire une visite.
Nous causerons en amis, franchement.


Je vous prouverai que je suis la femme
sincère, capable de vous offrir l'affection
la plus profonde comme la plus étroite
en amitié, en un mot la meilleure preuve
que vous puissiez rêver, puisque votre
âme est libre.

Pensez que la solitude oú j'ha-
bite est bien longue, bien dure et souvent
difficile. Ainsi en y songeant j'ai l'âme
grosse. Accourrez donc vite et venez me la
faire oublier par l'amour où je veux me
mettre.


George Sand

Beaucoup moins coquin et pas besoin ici de lire une ligne sur 2


"De Jésus qui priait au jardin des Pardons, un petit oiseau s'approcha. Haut sur pattes fines comme aiguilles, la plume brunette un peu olive, l'œil rond comme un cassis, il s'en venait frisant le sol, sautillant et parfois s'arrêtant pour faire une révérence. Une brise lui avait dit que cet Homme-là était le cœur fait homme. Que voulait-il bien, ce petit passereau du monde ? Il désirait visiter le cœur du Fils. Alors souriant, Jésus lui ouvrit son cœur, et le petit oiseau entra dans la cage des côtes : il y fut pris d'amour, et battit des ailes au rythme des pulsations divines. En souvenir de cette visite, Jésus lui empreignit la lumière de son sang sur la poitrine. Désormais, l'oiseau était baptisé rougegorge.
Chaque jour, un rougegorge témoigne discètement de cette sorte de légende sur la branche du temps.
Qu'il en tire profit, celui qui a des oreilles pour entendre."

Henri Pichette, Les Ditelis du rougegorge, Gallimard, 2005

dombom a écrit:

Beaucoup moins coquin et pas besoin ici de lire une ligne sur 2

-- Je n'oserais pas mettre cette version ! De quoi m'accuserait-on encore !!! Brrruuuummmeeees !!!

Marie-jo 17 a écrit:

Nelly a écrit:

Et s'il s'agissait d'une promise qu'il n'aime pas ? Qui a plus d'une corde à son arc pour que le mariage soit souhaitable, profitable (fortune, titre...), mais...

Ceci expliquerait cela, non ?

j'y avais pensé, mais dans la fin du poème , il écrit
-elle m'est promise fort heureusement?
alors!

Fortune, titres..., heureusement, car je me suis ruiné au pocker... ou parce que je n'ai aucune fortune personnelle, mais une ambition inestimable.

Brumes a écrit:

dombom a écrit:

Beaucoup moins coquin et pas besoin ici de lire une ligne sur 2

-- Je n'oserais pas mettre cette version ! De quoi m'accuserait-on encore !!! Brrruuuummmeeees !!!

De quoi es-tu donc accusée à part d'aimer les bulles... tout comme Dom, d'ailleurs ?

Nelly, si tu connais cette version coquine... tu comprends qu'elle n'est pas à mettre entre toutes les mains !

(façon de parler) !

Une larme...


Une larme, une seule,
Mais comme un océan,
Pour crier sa douleur
Et hurler à la mort.
Une larme, une seule,
Mais comme un océan,
Pour inonder son cœur
Et renaître à la vie !
Elisabeth Lafont

La tendresse

La tendresse
C'est quelquefois ne plus s'aimer mais être heureux
De se trouver à nouveau deux
C'est refaire pour quelques instants un monde en bleu
Avec le cœur au bord des yeux
La tendresse, la tendresse, la tendresse,
La tendresse.

La tendresse
C'est quand on peut se pardonner sans réfléchir
Sans un regret sans rien se dire
C'est quand on veut se séparer sans se maudire
Sans rien casser, sans rien détruire
La tendresse, la tendresse, la tendresse,
La tendresse.

La tendresse
C'est un geste, un mot, un sourire quand on oublie
Que tous les deux on a grandi
C'est quand je veux te dire je t'aime et que j'oublie
Qu'un jour ou l'autre l'amour finit
La tendresse, la tendresse, la tendresse,
La tendresse.

La tendresse, la tendresse, la tendresse,
La tendresse.
(Daniel Guichard)