Poésie

Avant d'être une maman...


Je n'avais jamais trébuché sur des jouets
Je n'avais jamais chanté de berceuses
Je ne m'étais jamais demandé
Si mes plantes pouvaient être toxiques
Je n'avais jamais pensé à la vaccination
J'avais le plein contrôle de mon temps
Et je dormais mes nuits...
Je n'avais jamais tenu un enfant sur mes genoux
Pour que le médecin lui fasse un vaccin
Et je n'étais jamais resté éveillée tard la nuit
Juste pour regarder dormir un bébé...

Je n'avais jamais gardé un bébé endormi dans mes bras
Juste parce que je voulais le regarder plus longtemps
Je n'avais jamais senti mon coeur se briser
Parce que je ne pouvais pas guérir un bobo
Je ne savais pas qu'il était même possible
D'aimer autant...

Je n'avais jamais connu le sentiment
D'avoir mon coeur à l'extérieur de mon corps
Je ne connaissais pas ce lien
Qui unit une mère à son enfant
Je ne savais pas
Que quelque chose de si petit
Pouvais me faire sentir si importante et heureuse...

Je ne m'étais jamais levée la nuit
Juste pour m'assurer que tout allait bien
Je ne connaissais pas la joie, l'amour et la douleur
L'émerveillement et la satisfaction
D'être une maman...

Et...
Avant d'être une grand-maman...
Je ne savais pas
Que tous ces sentiments de maman
Sont plus que doublés
Quand tu vois ce petit être
Dans les bras de ton Bébé...
Anonyme

wouah ...NICOLE ! encore une fois tu,sais nous toucher agréablement avec ton choix de poèmes! MERCI

a Nicole

Merci , petit oiseaux des îles,
qui avec ton air tranquille,
tu sais si bien dire les choses,
en poésie ou en prose.
Tu as le ton juste et en osmose,
avec tout ce que tu ressens,
et que tu mets dans notre présent.
Marie-Jo!

Merci Marie-Jo

Marie-jo 17 a écrit:

a Nicole

Merci , petit oiseaux des îles,
qui avec ton air tranquille,
tu sais si bien dire les choses,
en poésie ou en prose.
Tu as le ton juste et en osmose,
avec tout ce que tu ressens,
et que tu mets dans notre présent.
Marie-Jo!

Et hop, notre amie Marie-jo : on recopie ce poème personnel dans la discussion "pour les passionnés" afin de le retrouver pour savourer les travaux "faits maison".

-- ABAT- JOUR ---

Tu me demandes pourquoi je reste sans rien dire?

C'est que voici le grand moment,

l'heure des yeux et du sourire,

le soir, et que ce soir je t'aime infiniment!

Serre-moi contre toi. J'ai besoin de caresses,

Si tu savais tout ce qui monte en moi, ce soir,

d'ambition, d'orgueil, de désir, de tendresse,

et de bonté!... Mais non, tu ne peux pas savoir!...

Baisse un peu l'abat-jour, veux tu? Nous serons mieux.

C'est dans l'ombre que les cœurs causent,

et l'on voit beaucoup mieux les yeux

Quand on voit un moins les choses.

Ce soir je t'aime trop pour te parler d'amour.

Serre-moi contre ta poitrine!

Je voudrais que ce soit mon tour

D'être celui que l'on câline...

Baisse encore un peu l'abat-jour.

Là. Ne parlons plus. Soyons sages.

Et ne bougeons pas. C'est si bon

tes mains tièdes sur mon visage!...

Mais qu'est-ce encor? Que nous veut-on?

Ah! C'est le café qu'on apporte!

Et bien, posez ça là, voyons!

Faites vite!... Et fermez la porte!

Qu'est-ce que je disais donc?

Nous prenons ce café... Maintenant? Tu préfères?

C'est vrai: toi, tu l'aimes très chaud.

Veux-tu que je te serve? Attends! Laisse moi faire.

Il est fort, aujourd'hui! Du sucre? Un seul morceau?

C'est assez? Veux-tu que je goûte?

Là! Voici votre tasse, amour...

Mais qu'il fait sombre. On y voit goutte.

Lève donc un peu l'abat-jour.



Paul GÉRALDY

L'enfant et le tilleul

Cette petite enfant croyait
- Quand elle chantait toute seule
Dans le fond du jardin -
Que personne ne l'écoutait.
Mais elle oubliait le tilleul
A qui le vent prêtait
Sa longue flûte verte,
Le tilleul qui se croyait seul
Lui aussi au codeur de l'été.
Et les étoiles, sur le bord
Bleu du ciel, se penchaient si fort
Pour mieux les écouter
Qu'on les voyait tomber
Toutes luisantes par milliers
Maurice CAREME

BONTE

Il faut plus d'une pomme
Pour emplir un panier.
Il faut plus d'un pommier
Pour que chante un verger.
Mais il ne faut qu'un homme
Pour qu'un peu de bonté
Luise comme une pomme
Que l'on va partager.

(Maurice Carème)

Et pour finir avec Maurice Carème

La paix

Donc l'enfant dessina le roi
Avec un splendide uniforme,
Puis des bataillons de soldats
Avec le fusil sur l'épaule.

Il mit, devant eux, des canons
Montés sur des chariots énormes
Et, tout au dessus, des avions
Effrayants comme des fantômes.

Ensuite, il s'écria : " je suis
La paix ! "Alors, dans son étui,
Il prit sa gomme préférée.

Et, de quelques coups vigoureux,
Il effaça toute l'armée
Et ajouta "Béni soit Dieu!"

Rose

Pourrions-nous dire
Sans nous tromper
Que tu es la reine
Des fleurs
Tu es très belle
C’est un fait
Ta robe douce
De couleurs si variées
quelquefois tu te défends
À coups d'épines
Belle dame
C’est vrai
Tu es merveilleuse
Et ta senteur
Quel bonheur
Tu représentes l'amour
Que de fiancés
D’amoureux
Depuis des années
Offrent une rose
En gage de leur amour
Tu es sacrée
Ma préférée
Jolie
(inconnu)

renal a écrit:

Rose

Pourrions-nous dire
Sans nous tromper
Que tu es la reine
Des fleurs
Tu es très belle
C’est un fait
Ta robe douce
De couleurs si variées
quelquefois tu te défends
À coups d'épines
Belle dame
C’est vrai
Tu es merveilleuse
Et ta senteur
Quel bonheur
Tu représentes l'amour
Que de fiancés
D’amoureux
Depuis des années
Offrent une rose
En gage de leur amour
Tu es sacrée
Ma préférée
Jolie
(inconnu)

AH ma Nicole, que j'aimerais être cette Rose!

renal a écrit:

Et pour finir avec Maurice Carème

Tu ne vas quand même pas le supprimer, d'autant plus que nous sommes à la veille du carême !
De plus, avec d'aussi beaux textes...

Marie-jo 17 a écrit:

renal a écrit:

Rose

quelquefois tu te défends
À coups d'épines
Belle dame

AH ma Nicole, que j'aimerais être cette Rose!

A mon avis, il y en a pour toi, là-dedans, même si je n'ai relevé que la partie apparente de l'iceberg ! Et le clin d'oeil de Nicole, en titre...

Poésie apprise à l'école !!!!!!

L'île lointaine

Je suis né dans une île amoureuse du vent
Où l'air à des odeurs de sucre et de vanille
Et que berce au soleil du tropique mouvant
Les flots tièdes et bleus de la ... Martinique

Sous les brises au chant des arbres familiers
J'ai vu les horizons où planent les frégates
Et respirer l'encens sauvage des halliers
Dans ses forêts pleines de fleurs et d'aromates

Cent fois je suis monté sur ses mornes en feu
Pour voir à l'infini la mer splendide et nue
Ainsi qu'un grand désert mouvant de sable bleu
Border la perspective immense de la vue

A l'heure où sur les pics s'allument les boucans
Un hibou miaulait au cœur de la montagne
Et j'écoutais pensif au pied des noirs volcans
L'oiseau que la chanson de la nuit accompagne

Contre ses souvenirs en vain je me défends
Je me souviens des airs que les femmes créoles
Disent au crépuscule à leurs petits enfants
Car ma mère autrefois m'en appris les paroles

Et c'est pourquoi toujours mes rêves reviendront
Vers ses plages en feu ceintes de coquillages
Vers les arbres heureux qui parfument ses monts
Dans les balancement des fleurs et des feuillages

Et c'est pourquoi du temps des hivers lamentables
Où des orgues jouaient au fond des vieilles cours
Dans les jardins de France où meurent les érables.
J'ai chanté ses forêts qui verdissent toujours.

O charme d'évoquer sous le ciel de Paris
Le souvenir pieux d'une enfance sereine
Et dans un Luxembourg aux parterres flétris
De respirer l'odeur d'une Antilles lointaine

O charme d'aborder en rêve au sol natal
Où pleure la chanson des longs filaos tristes
Et de revoir au fond du soir occidental
Flotter la lune rose au faîte des palmistes!

Daniel THALY

renal a écrit:

Poésie apprise à l'école !!!!!!

L'île lointaine

Je suis né dans une île amoureuse du vent
Où l'air à des odeurs de sucre et de vanille
Et que berce au soleil du tropique mouvant
Les flots tièdes et bleus de la ... Martinique

O charme d'évoquer sous le ciel de Paris
Le souvenir pieux d'une enfance sereine
Et dans un Luxembourg aux parterres flétris
De respirer l'odeur d'une Antilles lointaine


Daniel THALY

Magnifique Nicole !
tu l'aimes ta Martinique, et tu as bien raison!

Petit enfant qui va venir

Petit enfant qui vas venir,
excuse-moi...
non pas de te donner la Vie,
mais d'être si empruntée pour te recevoir...

En ce moment,
nous allons à la rencontre l'un de l'autre,
et, à chaque nouvelle contraction,
un peu douloureuse pourtant,
je me réjouis...

Cependant, je ne réalise pas...
J'ai un peu peur,
peur de ne pas t'aimer comme je le devrais,
peur de ne pas savoir te préparer à la Vie.

Je sais que ta venue au Monde me dépasse...
Pourvu que je sache t'aimer !

Tu sais, je ne sais pas bien aimer.
Excuse-moi...

Il faudra que je grandisse en amour,
pour que tu sois heureux...
et ça sera parfois dur.

Mais, mon enfant, ne crains rien.
Cramponne-toi, comme je me cramponne.

Et si je ne suis pas parfaite,
tu as déjà une mission, tu sais :
que chacun de tes cris,
que chacun de tes gestes
résonnent dans mon coeur
et le transforment.

Car ta mission est
de m'apprendre à t'aimer,
de m'apprendre à AIMER...

Michèle

http://www.procreo.jp/labo/flower_garden.swf
"Cliquez" partout sur la, page : c'est le printemps !

Dom c'est magnifique !!!! merci

LES MOTS INDISPENSABLES


Il est des mots dont on ne peut se passer.
Plus , il est des mots vitaux, des mots indispensables,
Des mots simples, des mots clairs,
Des mots tellement quotidiens qu’ils n’ont l’air de rien.

Des mots doux, des mots tendres,
Des mots innocents, des mots d’enfants.
Le mot enfant,
Le mot vie,
Le mot chaleur,
Le mot tendresse, gentillesse, paix…

Des noms de fleurs, d’arbres ou de fruits,
Le mot source, soleil, arc-en-ciel
Courage et curieux,
Fidèle et amour, nuit, jour,
Liberté et fraternité,
Frère, ami, camarade,
Sans oublier les mots silence et espérance…
'inconnu)

(Extrait)
...............

Le hasard amenait un chariot très lourd
Traîné par un vieil âne éclopé, maigre et sourd ;
Cet âne harassé, boiteux et lamentable,
Après un jour de marche approchait de l'étable ;
Il roulait la charrette et portait un panier ;
Chaque pas qu'il faisait semblait l'avant-dernier ;
Cette bête marchait, battue, exténuée ;
Les coups l'enveloppaient ainsi qu'une nuée ;
Il avait dans ses yeux voilés d'une vapeur
Cette stupidité qui peut-être est stupeur ;
Et l'ornière était creuse, et si pleine de boue
Et d'un versant si dur que chaque tour de roue
Était comme un lugubre et rauque arrachement ;
Et l'âne allait geignant et l'ânier blasphémant ;
La route descendait et poussait la bourrique ;
L'âne songeait, passif, sous le fouet, sous la trique,
Dans une profondeur où l'homme ne va pas.

Les enfants entendant cette roue et ce pas,
Se tournèrent bruyants et virent la charrette :
« Ne mets pas le pavé sur le crapaud. Arrête ! »
Crièrent-ils. « Vois-tu, la voiture descend
Et va passer dessus, c'est bien plus amusant. »

Tous regardaient. Soudain, avançant dans l'ornière
Où le monstre attendait sa torture dernière,
L'âne vit le crapaud, et, triste, – hélas ! penché
Sur un plus triste, – lourd, rompu, morne, écorché,
Il sembla le flairer avec sa tête basse ;
Ce forçat, ce damné, ce patient, fit grâce ;
Il rassembla sa force éteinte, et, roidissant
Sa chaîne et son licou sur ses muscles en sang,
Résistant à l'ânier qui lui criait : Avance !
Maîtrisant du fardeau l'affreuse connivence,
Avec sa lassitude acceptant le combat,
Tirant le chariot et soulevant le bât,
Hagard, il détourna la roue inexorable,
Laissant derrière lui vivre ce misérable ;
Puis, sous un coup de fouet, il reprit son chemin.

Alors, lâchant la pierre échappée à sa main,
Un des enfants – celui qui conte cette histoire, –
Sous la voûte infinie à la fois bleue et noire,
Entendit une voix qui lui disait : Sois bon !

.......

Ce passage dit par un comédien a bouleversé le public. Nous avions tous des larmes dans les yeux tant il nous avait fait vivre cette scène. L'âne et le crapaud se rejoingnant dans l'horreur !

Trop pour moi.....
Le talent d'écriture du grand Victor ne fait qu'accoître ce sentiment cruel, insupportable qui personnellement ne m'apporte rien de bon.

Sérénade triste

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Comme des larmes d'or qui de mon coeur s'égouttent,
Feuilles de mes bonheurs, vous tombez toutes, toutes.

Vous tombez au jardin de rêve où je m'en vais,
Où je vais, les cheveux au vent des jours mauvais.

Vous tombez de l'intime arbre blanc, abattues
Ça et là, n'importe où, dans l'allée aux statues.

Couleurs des jours anciens, de mes robes d'enfant,
Quand les grands vents d'automne ont sonné l'olifant.

Et vous tombez toujours, mêlant vos agonies,
Vous tombez, mariant pâles, vos harmonies.

Vous avez chu dans l'aube au sillon des chemins;
Vous pleurez de mes yeux, vous tombez de mes mains.

Comme des larmes d'or qui de mon coeur s'égouttent,
Dans mes vingt ans déserts vous tombez toutes, toutes.


Émile Nelligan (1879-1941)






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Printemps


Les petits poings
Des bourgeons bruns
Dans la lumière
Ouvrent leurs doigts
Vert, vert, vert, vert...

Au bout des branches
Les marronniers fleuris
Allument leurs bougies
Roses et blanches.

Les fleurs candides
Des cerisiers
Les aubépines
Dans les prés
Font une ronde folle et blanche
Blanche, blanche, blanche, blanche
Raymond Richard

Le chat et le soleil



Le chat ouvrit les yeux,

Le soleil y entra.

Le chat ferma les yeux,

Le soleil y resta.



Voilà pourquoi, le soir

Quand le chat se réveille,

J'aperçois dans le noir

Deux morceaux de soleil.

Maurice CARÊME

RIME NOUS ABANDONNE ????

il a des poèmes en retard, je suis obligée de venir dans cette rubrique alors que ce n'est pas vraiment ma partie, même si j'aime la poésie, je suis incapable d'écrire un quatrain !

Tu ne peux pas laisser Rénal toute seule ! Allez Rime... fais nous rêver !!!!!!!!!!!!!!!

(NB Anémone a posté ce poème pendant que j'écrivais mon message, mais ça n'enlève rien, bravo à toi mais Rime est réclamé d'urgence !

Celle là je l'ai apprise à l'école quand j'étais petite et mes garçons aussi !!!!!!

Merci mimi

Brumes a écrit:

RIME NOUS ABANDONNE ????

il a des poèmes en retard, je suis obligée de venir dans cette rubrique alors que ce n'est pas vraiment ma partie, même si j'aime la poésie, je suis incapable d'écrire un quatrain !

Tu ne peux pas laisser Rénal toute seule ! Allez Rime... fais nous rêver !!!!!!!!!!!!!!!

(NB Anémone a posté ce poème pendant que j'écrivais mon message, mais ça n'enlève rien, bravo à toi mais Rime est réclamé d'urgence !

Rime n'a pas trop la tête à l'écriture en ce moment... . Il va respirer le Bretagne la semaine prochaine et il ramènera des images à vous écrire...
Quand à moi chère Brumes, je suis incapable de " rimer " alors je pioche et je copie...ce qui me tilte !!

renal a écrit:

Celle là je l'ai apprise à l'école quand j'étais petite et mes garçons aussi !!!!!!

Merci mimi

Pour toi Nicole...
Le chat et l'oiseau

Un village écoute désolé
Le chant d'un oiseau blessé
C'est le seul oiseau du village
Et c'est le seul chat du village
Qui l'a à moitié dévoré
Et l'oiseau cesse de chanter
Le chat cesse de ronronner
Et de se lécher le museau
Et le village fait à l'oiseau
De merveilleuses funérailles
Et le chat qui est invité
Marche derrière le petit cercueil de paille
Où l'oiseau mort est allongé
Porté par une petite fille
Qui n'arrête pas de pleurer
Si j'avais su que cela te fasse tant de peine
Lui dit le chat
Je l'aurais mangé tout entier
Et puis je t'aurais raconté
Que je l'avais vu s'envoler
S'envoler jusqu'au bout du monde
Là-bas c'est tellement loin
Que jamais on n'en revient
Tu aurais eu moins de chagrin
Simplement de la tristesse et des regrets

Il ne faut jamais faire les choses à moitié
Prévert

anémone a écrit:

Rime n'a pas trop la tête à l'écriture en ce moment... .

Halala, où a-t-il casé sa tête si elle n'est pas à l'écriture... ? Il fait un soleil magnifique, tout ce qu'il faut pour inspirer les poésies !

anémone a écrit:

Il va respirer le Bretagne la semaine prochaine et il ramènera des images à vous écrire...

Oui, oui, nous voulons tout savoir sur votre futur point de chute.

anémone a écrit:

Quand à moi chère Brumes, je suis incapable de " rimer " alors je pioche et je copie...ce qui me tilte !!

Tu en es moins incapable que tu ne l'avoues. Sans être au niveau de Rime, tu sais te débrouiller. Ce qui n'empêche pas de copier ce qui est beau et déjà fait.

Petit écho du matin

Voilà ce que m’a raconté la brise ce matin,
Alors qu’elle se reposait au banc du jardin.
Figurez vous qu’il y a une véritable révolution !
Que l’on parle, que l’on jase à travers les gazons !
N’a t’on point vu, quelle étrange amourette,
Sortir ensemble violette et pâquerette !
Il en est cependant que la nouvelle émoustille,
N’a t’on point vu danser ailleurs une jonquille ?
Je tiens la nouvelle toute fraîche du papillon
Qui comme chacun sait est un grand fripon .
On aurait vu, mais je n’ose toutefois le croire
Déjà une jeune abeille vaquer à ses devoirs….
Voilà ce que me disait la brise il y a peu de temps…
Mais j’avais lu dans les regards ! çà y est ! c’est le printemps

C'est le renouveau, j'adore cette période où les petites pousses bien vertes commencent à se montrer.

Tout est propre, neuf, tendre.

La joie entre en soi, on se sent plus léger. Il faut en profiter.

La poésie devient gaie, donc le poète ne peut que revivre quels que soient ses soucis.

Alors, RIME on te retrouve ? Tu dois nous aider à faire peau neuve. Avec les nouvelles pousses il faut retrouver la gaîté, on sera plus fort pour faire face aux mauvais moments.

Brumes a écrit:

C'est le renouveau, j'adore cette période où les petites pousses bien vertes commencent à se montrer.

Tout est propre, neuf, tendre.

La joie entre en soi, on se sent plus léger. Il faut en profiter.

La poésie devient gaie, donc le poète ne peut que revivre quels que soient ses soucis.

Alors, RIME on te retrouve ? Tu dois nous aider à faire peau neuve. Avec les nouvelles pousses il faut retrouver la gaîté, on sera plus fort pour faire face aux mauvais moments.

Les hivers de l'âme sont toujours trop longues saisons.

Rime a écrit:

Les hivers de l'âme sont toujours trop longues saisons.

-- Tu n'as pas honte de parler des "hivers de l'âme" !

Que devrais-je dire... je suis à l'âge glaciaire. Et alors ?

J'imagine déjà des ordinateurs et un Gabriel (l'archange bien entendu) pour continuer à déjanter ailleurs, retrouver une jeunesse qui file à la vitesse grand V. Elle est dans ma tête, c'est le principal.

Je suis la doyenne ? OK ! Je n'accepterai pas qu'on veuille prendre ma place...

Alors Rime, quels que soient tes problèmes, tu m'envoies. Je te remonterai le moral et les bretelles

J'aime beaucoup le printemps !!!! à part pour les allergies , mais le reste est tellement agréable que peut importe.

Et surtout cela fait un bien fou, d'avoir cette partie de philo pour sortir un peu de l'ambiance actuelle de l'actutalité. Se reposer un peu dans le calme de la poésie est un réconfort.

Alors je vais esssayer d'écrire, mais je n'arriverais surement pas aussi bien que Rime.

Au fait Rime je me suis permise de mettre ton poème sur mon blog, en signant Rime, et déja il y a des commentaires positifs. Bien sûre je peux l'enlever si cela te dérange.

Premier sourire de printemps

Tandis qu'à leurs oeuvres perverses
les hommes courent haletants
Mars qui rit,malgré les averses,
prépare en secret le Printemps.

Pour les petites pâquerettes
sournoisement lorsque tout dort,
il repasse des collerettes
et cisèle des boutons d'or.

Dans le verger et dans la vigne,
s'en va, furtif perruquier,
avec une houppe de cygne
poudrer à frimas l'amandier.

La nature au lit se repose;
lui, descend au jardin désert
et lace les boutons de rose
dans leur corset de velours vert.

Tout en composant des solfèges,
qu'aux merles il siffle à mi-voix,
il sème aux prés les perce-neige
et les violettes des bois.

Sur le cresson de la fontaine
où le cerf boit, l'oreille au guet
de sa main cachée il égrène
les grelots d'argent du muguet.

Sous l'herbe, pour que tu la cueilles,
il met la fraise vermeil,
et te tresse un chapeau de feuilles
pour te garantir du soleil.

Puis, lorsque sa besogne est faite
et que son règne va finir,
au seuil d'avril tournant la tête
il dit:" printemps, tu peux venir"

THEOPHILE GAUTIER

Rime a écrit:

Bon! puisqu'il faut tout ranger... çà dépasse pas un peu là ?

Petit écho du matin

Comment une fée du logis que tu serais peut-elle faire une telle réflexion ? Oui, on essaie de ranger, histoire de s'y retrouver et là, ce n'est pas le bon emplacement... pour toi. Souviens-toi, les poésies personnelles se classent sous "pour les passionnés" alors, pour éviter de me faire encore attraper, je vais la copier moi-même ! GRRRRRRR !

Brumes a écrit:

Rime a écrit:

Les hivers de l'âme sont toujours trop longues saisons.

-- Tu n'as pas honte de parler des "hivers de l'âme" !

Que devrais-je dire... je suis à l'âge glaciaire. Et alors ?

Aucun rapport. Le vague à l'âme n'est pas une question d'âge. Et toi, tu es encore toute jeunette sur la question...

Brumes a écrit:

J'imagine déjà des ordinateurs et un Gabriel (l'archange bien entendu) pour continuer à déjanter ailleurs, retrouver une jeunesse qui file à la vitesse grand V. Elle est dans ma tête, c'est le principal.

N'imagine rien de ce genre, tu as bien le temps. Pense plutôt à rester encore loooonntemps avec nous !

Brumes a écrit:

Je suis la doyenne ? OK ! Je n'accepterai pas qu'on veuille prendre ma place...

Je ne suis pas sûre que tu sois la doyenne. Peut-être suis-je plus vieille que toi.

Brumes a écrit:

Alors Rime, quels que soient tes problèmes, tu m'envoies. Je te remonterai le moral et les bretelles

Ca, je suis pour... tu sais bien faire !

renal a écrit:

Et surtout cela fait un bien fou, d'avoir cette partie de philo pour sortir un peu de l'ambiance actuelle de l'actutalité. Se reposer un peu dans le calme de la poésie est un réconfort.

Alors je vais esssayer d'écrire, mais je n'arriverais surement pas aussi bien que Rime.

Il n'y a aucune rivalité : chacun s'exprime en fonction de ce qu'il ressent. C'est tout et c'est beaucoup.

le printemps


L’ONDE PURE SERPENTE
LE LONG DES BERGES FRÉMISSANTES
PRÈS D’UN LAC ENDORMI
REPOSE DOUCEMENT LA NUIT.

UNE LUMIÈRE NAISSANTE
SOUDAIN PERCE L’ENNUI,
LE MONDE S’ÉVEILLE,
IL SORT DE SON SOMMEIL;

LES OISEAUX CHANTENT EN COEUR,
DANS LA VALLÉE ÉCLOSENT LES FLEURS;
OÙ DES PAPILLONS JUSTE NÉS,
VIREVOLTE AVEC ARDEUR.

LES JEUNES FEUILLES FRÔLENT
ET TOUCHENT LE CIEL SI BLEU
SI BLEU QU’IL AFFOLE
UN COUPLE D’AMOUREUX.

A CHAQUE FOIS RENAIT
LA NATURE EN CHANTANT
LES RIRES DES ENFANTS,
ACCEUILLENT PINTEMPS
LE PRINTEMPS.

MOURIR AU PRINTEMPS

A ma fenêtre,de dans mon lit,
je sens le fond de l'air qui s'adouci,
je vois mon jardin renaître,
la nature a nouveau revit.

Mes arbres se couvrent de petites feuilles,
au sol durci, percent des pousses,
mes oiseaux bâtissent leur nids
Moi je les regarde et je tousse.

A ma fenêtre, de dans mon lit,
cette vie qui s'éclos sous mes yeux,
cet air doux, ce soleil, ces petits
je ne verrais pas la fin de leurs jeux.

Oui je sais , ça peu paraître puéril,
mais mourir au printemps ce n'est pas facile.
qui prendra soin de mes fleurs?
et mes oiseaux, qui leur donnera de la chaleur?

Ce petit monde m'a accompagné,
tout au long de ma dernière année,
il vont me manquer ainsi que vous tous,
mais ça! je suis sûr que vous le savez!

A louise,ma soeur.......ROSE


de sa fenêtre , de dans son lit, elle avait vue sur son jardin,
c'était son plus grd plaisir, pendant ses longs mois de sa maladie, de pouvoir observer, la vie! dans ce monde tellement restreint pour elle.
Les jours où elle se sentait mieux, elle allait se mettre aux milieu de ses arbres et appelait "SES" oiseaux" ils venaient manger prudemment dans leur petite maison qu'elle leur a fait construire.
Le chat du voisin n'avait qu'a bien se tenir!..........Ah mais!.............;qu'il ose se montrer, elle lui montrerait de quel bois se chauffer!
Ils étaient cinq petits oiseaux, qui revenaient tout le temps, elle les connaissait bien, s'était comme ses enfants.....elle en avait cinq également.....et puis .....des petits enfants ....et des arrières petits enfants...........
Oh je sais, elle ne savait plus très bien , COMBIEN!
tout était un peu flou dans sa tête, les jours les mois, les années, tout y était mélangé.
Mais bon , l'essentiel était qu'elle savait! et nous aimait

désolée Nelly, je me suis encore planté, je les ai mis dans poésie alors qu"ils devaient être dans "pour les passionnés,
je les changerais mais plus aujourd'hui, car je viens de la mise en bière et je ne me sens pas très bien!
l'enterrement a lieu Lundi!

Ma très chère Rose,

Nous savons combien ces jours sont pénibles et tu sais que tous tes amis sont à tes côtés.

Ce n'est qu'une petite consolation mais tu dois ressentir notre chaleur, notre présence, malgré la distance.

Les mots sont peu de choses, mais il n'est point besoin de parler pour que tu saches combien on t'aime. Nous sommes là, à l'écoute.

Tous nous t'embrassons très très fort. Josette.

Marie-jo 17 a écrit:

désolée Nelly, je me suis encore planté, je les ai mis dans poésie alors qu"ils devaient être dans "pour les passionnés,
je les changerais mais plus aujourd'hui, car je viens de la mise en bière et je ne me sens pas très bien!
l'enterrement a lieu Lundi!

Rose, je serai près de toi par la pensée, lundi, dans ce moment bien difficile.
Sache qu'avec Rime nous t'aimons très fort.
Mimi

Juste deux mots

je pense à toi, courage tes amis sont près de toi.

Toute mon affection.

Nicole

merci mes amis, ....je ne voulais d'abord pas en parler sur le forum,car je trouvais que cela faisait partie de "l'intime"....mais au fond, je me suis rendue compte, que vous tous vous faîtes aussi partie de mon intimité!....vous êtes chaque jours chez moi , au milieu de mon living, nos conversation sont des plus variées,mais également très personnelles.
alors oui, Merci a vous tous d'être là,cette chaleur me fais le plus grd bien ,nos liens sont des plus unis, et ça! .......personne ne nous l'enlèvera!

Notre sincérité est à toute épreuve.

Depuis que nous nous connaissons notre amitié n'a fait que se renforcer.

Demain nous serons tous à tes côtés.

Affectueusement. Josette

Marie Jo, Rose, on ne se connaît pas beaucoup toi et moi mais j'ai compris à travers tes mots que tu traversais une épreuve douloureuse.
Mes pensées iront à toi maintenant et rejoignent les témoignages affectueux qui t'accompagnent déjà.

Amitiés

Marie-jo 17 a écrit:

au fond, je me suis rendue compte, que vous tous vous faîtes aussi partie de mon intimité!.... vous êtes chaque jours chez moi , au milieu de mon living, nos conversation sont des plus variées,mais également très personnelles.

Ce matin, j'étais à l'enterrement d'une personne que je connaissais bien, sans être intime pour autant, mais qui était un ami très cher de quelqu'un que j'aime énormément. Autour de ce cercueil où était rassemblé un grand nombre de personnes, ma pensée est allée vers toi, sachant que tu vivrais la même situation aujourd'hui, en quittant quelqu'un que tu as beaucoup aimé. Ce n'est qu'un au revoir...