Les chemins de la sagesse (4)

C'est effectivement difficile à vivre, même si d'autres cas peuvent ressembler à l'enfer.

Je crois que cette citation est valable pour bon nombre de choses. Il y a juste le problème que certains oublient leur situation antérieure, quand ils ont grimpé en haut de l'échelle.

Pas tous, loin s'en faut ! Les compliments non justifiés, peut-être, ou ceux qui sont simplement faits dans le but de faire mousser...

Pour moi, certains compliments sont nécessaires, surtout quand celui ou celle qui les reçoit ne les sollicite pas. Pour ceux qui s'auto-congratulent, ce n'est effectivement plus la peine.

Curieux, non ?

Je suis à la fois sotte, naïve et sage. Tout dépend des circonstances.

Nelly a écrit:

"Les sots ne pardonnent pas et n'oublient pas. Les naïfs pardonnent et oublient. Les sages pardonnent et n'oublient pas."  [Koan zen]

Je suis à la fois sotte, naïve et sage. Tout dépend des circonstances.

tout comme moi avec une tendance à être plus sotte que les autres !!!

marie-josé a écrit:

anémone a écrit:

Nelly a écrit:

"Les sots ne pardonnent pas et n'oublient pas. Les naïfs pardonnent et oublient. Les sages pardonnent et n'oublient pas."  [Koan zen]

Je suis à la fois sotte, naïve et sage. Tout dépend des circonstances.

 tout comme moi avec une tendance à être plus sotte que les autres !!!

pardonner ,je le fais facilement car je ne suis pas rancunière,mais oublier,ça m'est plus difficile,il restera toujours au plus profond une petite blessure

Moi, je suis rancunière, du moins quand on m'a réellement blessée, avec la volonté de le faire. J'oublie rarement, surtout quand l'autre personne ne s'excuse pas.

Quand il s'agit d'accident de parcours, je peux me vexer, mais passer à autre chose car il ne s'agissait pas de volonté de faire mal. En même temps, tout dépend de qui ça vient. S'il s'agit de quelqu'un qui parle peu, donc qui réfléchit avant de parler, je sais que cela vient de loin...

Nelly a écrit:

marie-josé a écrit:

anémone a écrit:

Nelly a écrit:

"Les sots ne pardonnent pas et n'oublient pas. Les naïfs pardonnent et oublient. Les sages pardonnent et n'oublient pas."  [Koan zen]

Je suis à la fois sotte, naïve et sage. Tout dépend des circonstances.

 tout comme moi avec une tendance à être plus sotte que les autres !!!

pardonner ,je le fais facilement car je ne suis pas rancunière,mais oublier,ça m'est plus difficile,il restera toujours au plus profond une petite blessure

Moi, je suis rancunière, du moins quand on m'a réellement blessée, avec la volonté de le faire. J'oublie rarement, surtout quand l'autre personne ne s'excuse pas.

Quand il s'agit d'accident de parcours, je peux me vexer, mais passer à autre chose car il ne s'agissait pas de volonté de faire mal. En même temps, tout dépend de qui ça vient. S'il s'agit de quelqu'un qui parle peu, donc qui réfléchit avant de parler, je sais que cela vient de loin...

comme quoi, nous sommes parfaites

marie-josé a écrit:

Nelly a écrit:

marie-josé a écrit:

anémone a écrit:

Nelly a écrit:

"Les sots ne pardonnent pas et n'oublient pas. Les naïfs pardonnent et oublient. Les sages pardonnent et n'oublient pas."  [Koan zen]

Je suis à la fois sotte, naïve et sage. Tout dépend des circonstances.

 tout comme moi avec une tendance à être plus sotte que les autres !!!

pardonner ,je le fais facilement car je ne suis pas rancunière,mais oublier,ça m'est plus difficile,il restera toujours au plus profond une petite blessure

Moi, je suis rancunière, du moins quand on m'a réellement blessée, avec la volonté de le faire. J'oublie rarement, surtout quand l'autre personne ne s'excuse pas.

Quand il s'agit d'accident de parcours, je peux me vexer, mais passer à autre chose car il ne s'agissait pas de volonté de faire mal. En même temps, tout dépend de qui ça vient. S'il s'agit de quelqu'un qui parle peu, donc qui réfléchit avant de parler, je sais que cela vient de loin...

comme quoi, nous sommes parfaites

Toi, peut-être, mais pas moi.
Ce serait souvent plus facile d'oublier certaines choses, plus facile pour soi.

Tout à fait exact. Il est difficile de comprendre et d'admettre les règles que nous ne comprenons peut-être pas tout à fait et qui risquent de nous léser.

marie-josé a écrit:

le bonheur n'est pas aisé,il est très difficile de le trouver en nous ,mais impossible de le trouver ailleurs

Bouddha

c'est vrai que bien souvent on cherche ailleurs ce que l'on a devant son nez!le bonheur ,on le crée soit même ,le tout est d'être attentif aux plus petites choses ,qui bien souvent nous rendent alors heureux

Tiens, tu l'as changée de place, ta citation. Il est vrai qu'elle est davantage à sa place ici.

Le bonheur n'est pas aussi simple à trouver qu'on le dit. Bouddha dit qu'il n'est pas aisé et c'est vrai. Il est exact qu'on ne le trouvera pas ailleurs et qu'il faut, d'une part se donner les moyens de le trouver en ne demeurant pas dans des situations inextricables, mais également reconnaître et regarder positivement tout ce dont nous disposons.

En même temps, quand on est dans la précarité, la solitude, le chômage, il est difficile de trouver le bonheur.

N'en est-il pas souvent ainsi en amour ? On cherche l'être parfait qui correspond à des critères bien précis et on trouve souvent quelqu'un de diamétralement opposé, mais qui est la bonne personne.

anémone a écrit:

Nelly a écrit:

“L'esprit cherche et c'est le cœur qui trouve.”  [George Sand]

N'en est-il pas souvent ainsi en amour ? On cherche l'être parfait qui correspond à des critères bien précis et on trouve souvent quelqu'un de diamétralement opposé, mais qui est la bonne personne.

surtout quand on et ado, on a des critères, des préférences....et puis le destin décide, et c'est plus les attirances morales, intellectuelles qui font pencher la balance, plus que le physique

Eh oui, ces idées précises de notre jeunesse et que beaucoup suivent encore trop longtemps, quittes à se ramasser... alors que les autres critères sont tellement plus importants ! Et plus nécessaires !

Peut-on dire que les choses ne changent pas ? Je n'en suis pas certaine.

Pourtant, il est évident que notre façon de voir change, par la force des choses, et qu'il est bon de ne pas rester sur des idées bien arrêtées, d'évoluer.

marie-josé a écrit:

Nelly a écrit:

"Les choses ne changent pas. Change ta façon de les voir, cela suffit."  [Lao-Tseu]

Peut-on dire que les choses ne changent pas ? Je n'en suis pas certaine.

Pourtant, il est évident que notre façon de voir change, par la force des choses, et qu'il est bon de ne pas rester sur des idées bien arrêtées, d'évoluer.

bien sur que les choses changent, .......tout évolue,mais nous, evoluent-on aussi vite?

Avons-nous le choix ? Est-il nécessaire d'aller aussi vite ?

marie-josé a écrit:

Nelly a écrit:

marie-josé a écrit:

Nelly a écrit:

"Les choses ne changent pas. Change ta façon de les voir, cela suffit."  [Lao-Tseu]

Peut-on dire que les choses ne changent pas ? Je n'en suis pas certaine.

Pourtant, il est évident que notre façon de voir change, par la force des choses, et qu'il est bon de ne pas rester sur des idées bien arrêtées, d'évoluer.

bien sur que les choses changent, .......tout évolue,mais nous, evoluent-on aussi vite?

Avons-nous le choix ? Est-il nécessaire d'aller aussi vite ?

à partir d'un âge certain,(comme le nôtre) nous ne savont plus vraiment suivre toutes ces évolutions! se sent-on à côté de la plaque ? peut être, et même si on comprend la plupart des choses,il est parfois plus rassurant de laisser courrir

Tout dépend de quoi tu parles. S'il s'agit des nouvelles technologies, il est vrai que nous sommes souvent largués. Mais s'il s'agit de certaines valeurs, nous avons toujours encore notre place et il est bon que notre jeunesse puisse encore avoir des références.

Il existe effectivement des situations exceptionnelles qui ont leur propre vérité. Ce sont des moments où la règle générale ne peut pas s'appliquer.

Morgan Kane a écrit:

Nelly a écrit:

"Il y a certaines paroles qui ne sont d'une vérité profonde qu'une seule fois."  [Stefan Zweig]

Il existe effectivement des situations exceptionnelles qui ont leur propre vérité. Ce sont des moments où la règle générale ne peut pas s'appliquer.  

Il y aussi le fait que certaines vérités, la première fois qu'elles sont énoncées, paraissent dérangeantes, réfléchies, révélatrices.

Répétées, elles deviennent des banalités, ou bien elles paraissent creuses et absurdes....

Là, tu penses à la profondeur et tu as raison de dire que nous nous habituons à des faits qui nous paraissent inimaginables, la première fois.

Il ne faut pas louper les chances que la vie nous donne... et savoir les reconnaître.

Ce sont l'émotion, la compassion... Heureusement que nous en avons ! Le tout est de réagir quand nous en avons la possibilité.

marie-josé a écrit:

anémone a écrit:

Nelly a écrit:

"La tendresse du cœur,  c'est ce que la nature a donné aux hommes en leur accordant les larmes."  [Suétone]

Ce sont l'émotion, la compassion... Heureusement que nous en avons ! Le tout est de réagir quand nous en avons la possibilité.

que serions nous sans sensibilité ? des êtres sans coeur, sans émotion, indignes d'éprouver des sentiments pour les autres.
Les larmes ne sont pas une honte...

c'est bien vrai,
je viens d'apprendre qu'un voisin,qui se faisait une joie de partir pour trois mois chez son fils et ses petites filles en Amérique ,ne pourra pas,car il ont décélés un probable cancer de la prostate!

Sa femme en me le disant pleurait ,et je dois dire que moi aussi je l'ai fais.
Je devais m'occuper de leur chat pendant leur absence.

Il est tout à fait normal de compatir. Il faut juste espérer que ce monsieur soit bien pris en charge et qu'une opération réglera ses problèmes.

Pour ma part, je ne réussis plus à pleurer, même quand j'aimerais pouvoir le faire. Et c'est dur. Ca soulagerait, parfois.

marie-josé a écrit:

C'est toujours un grd coup pour les familles et ce serait incroyable si nous ne nous sentions pas concerné.
c'est la moindre des choses.

Mais tu crois qu'il en est ainsi pour tout le monde ? Pas du tout. Certains sont totalement indifférents aux malheurs des autres. Et ce n'est pas vraiment rare. Par contre, ce seront les premiers à se plaindre qu'on ne s'intéresse pas à eux quand ils iront mal.

Qu'est-ce que cela vous inspire ?

anémone a écrit:

Nelly a écrit:

“Les mots qui vont surgir savent de nous des choses que nous ignorons d’eux.”  [René Char]

Qu'est-ce que cela vous inspire ?

à développer quand on a tout compris !!!

Autrement dit, il faudrait analyser nos propos après les avoir énoncés ? T'imagines un peu ce que ça peut donner ? A moins de se parler tout seul pour s'auto analyser.  

J'ai envie de dire qu'il est nécessaire de réfléchir avant, mais qui peut se vanter de ne jamais avoir été dépassé par ses paroles ? Avoir parlé trop vite ? Difficile de se reprendre quand on a gaffé !

anémone a écrit:

Nelly a écrit:

anémone a écrit:

Nelly a écrit:

“Les mots qui vont surgir savent de nous des choses que nous ignorons d’eux.”  [René Char]

Qu'est-ce que cela vous inspire ?

à développer quand on a tout compris !!!

Autrement dit, il faudrait analyser nos propos après les avoir énoncés ? T'imagines un peu ce que ça peut donner ? A moins de se parler tout seul pour s'auto analyser.  

J'ai envie de dire qu'il est nécessaire de réfléchir avant, mais qui peut se vanter de ne jamais avoir été dépassé par ses paroles ? Avoir parlé trop vite ? Difficile de se reprendre quand on a gaffé !

étant impulsive, c'est parfois difficile de ne pas dire ce qu'on a sur le coeur !j'avoue être cinglante quand on m'a blessée, mais pour le dialogue si on s'excuse et m'explique....

Ne t'arrive-t-il jamais de répondre trop vite pour te dire ensuite : "J'aurais dû réfléchir et ne pas dire ça !" ? Je crois qu'il arrive réellement que nos paroles dépassent notre pensée, quand on va trop vite.

Parfois, on ne connaît pas tous les éléments quand on s'exprime et là, on risque de blesser l'autre.

Effectivement, la curiosité est indispensable, sinon nous n'apprendrions rien. Il faut simplement éviter la curiosité malsaine. Les enfants sont curieux de tous et c'est ainsi qu'ils apprennent.

Le courage est nécessaire également, mais il faut parfois aller le chercher au plus profond de soi. Je ne sais pas si on naît courageux et si la vie ne se charge pas, parfois, de nous rappeler que tout n'est pas simple. On ne peut pas tout oser, je crois, il faut savoir doser.

Il n'a peut-être pas d'autre fonction, pourtant, ne le laissons pas passer en vain. Tant mieux s'il ne laisse pas de cendres. Qu'au moins, il ne laisse pas de regrets ! Qu'il nous laisse des souvenirs agréables !

Si cela paraît évident aux jeux d'argent, il y a probablement d'autres situations où il faut savoir s'arrêter avant qu'il ne soit trop tard.

Nelly a écrit:

“On hasarde de perdre en voulant trop gagner.”  [Jean de La Fontaine]

Si cela paraît évident aux jeux d'argent, il y a probablement d'autres situations où il faut savoir s'arrêter avant qu'il ne soit trop tard.

je pense surtout aux sports extrêmes, je ne comprends pas le risque que prennent les gens...La vie donne suffisamment d'aléas en vivant normalement sans défier le destin pour des choses futiles qui mettent la vie en danger.

anémone a écrit:

Nelly a écrit:

“On hasarde de perdre en voulant trop gagner.”  [Jean de La Fontaine]

Si cela paraît évident aux jeux d'argent, il y a probablement d'autres situations où il faut savoir s'arrêter avant qu'il ne soit trop tard.

je pense surtout aux sports extrêmes, je ne comprends pas le risque que prennent les gens...La vie donne suffisamment d'aléas en vivant normalement sans  défier le destin pour des choses futiles qui mettent la vie en danger.

Ceux qui pratiquent les sports extrêmes ont besoin d'adrénaline. A force de pratiquer, cela devient une forme de drogue et ils ne peuvent plus s'en passer. En même temps, c'est leur passion et, tant qu'ils ne font appel qu'à eux-mêmes, on ne peut pas les critiquer. Certes, il ne faut pas qu'ils fassent des choses interdites, comme le ski hors piste...

C'est souvent un bonheur de dépasser ses propres limites.

Je suis mitigée, à ce sujet. Il me semble qu'il faut viser haut, quitte à atterrir un peu plus bas. Quand on vise trop bas, dans la vie, on risque d'y rester. Parfois il faut du temps pour grimper, mais il faut continuer sans se décourager. La vie se charge souvent toute seule à nous ralentir, mais au moins, il n'y aura pas de regrets à avoir.

Certes, le tout doit rester dans le domaine du possible.

Ca me fait penser aux personnes qui subissent des violences, conjugales ou autres. Dès qu'elles obtiennent un sourire ou un encouragement, elles semblent tout oublier et vivre bien.

Cela peut aussi être le cas dans des clans formés par des "méchants" au collège, par exemple. Il peut arriver que la victime se joigne à ses détracteurs pour s'en prendre à d'autres...

anémone a écrit:

Nelly a écrit:

"La peur de l'ennemi détruit jusqu'à la rancune à son égard."  [Fedor Dostoïevski]

Ca me fait penser aux personnes qui subissent des violences, conjugales ou autres. Dès qu'elles obtiennent un sourire ou un encouragement, elles semblent tout oublier et vivre bien.

Cela peut aussi être le cas dans des clans formés par des "méchants" au collège, par exemple. Il peut arriver que la victime se joigne à ses détracteurs pour s'en prendre à d'autres...

Ce sont des situations graves, avec des solutions peu concluantes. Sans dialogue on ne peut rien résoudre.

Il faudrait que les victimes osent se rebeller, partir dans certains cas. Il est souvent étonnant qu'elles demeurent ainsi sous emprise. Mais oublier jusqu'à la rancune !!!

Morgan Kane a écrit:

Nelly a écrit:

"La peur de l'ennemi détruit jusqu'à la rancune à son égard."  [Fedor Dostoïevski]

Ca me fait penser aux personnes qui subissent des violences, conjugales ou autres. Dès qu'elles obtiennent un sourire ou un encouragement, elles semblent tout oublier et vivre bien.

Cela peut aussi être le cas dans des clans formés par des "méchants" au collège, par exemple. Il peut arriver que la victime se joigne à ses détracteurs pour s'en prendre à d'autres...

Je trouve l'auteur très optimiste.

En effet, il semble dire que nous cessons d'avoir de la rancune envers une personne qui nous a fait du tort le jour où il a peur... Est ce de nous ?

Non, je pense qu'il veut dire que c'est notre propre peur qui effacerait la rancune. Quand quelqu'un te fait constamment des reproches et que soudain, il te complimente, si tu es mal dans ta peau, tu risques d'apprécier le compliment en oubliant les problèmes posés auparavant. C'est du moins ainsi que je le comprends.

Disons que je l'avais comprise ainsi quand je l'ai lue. En même temps, il y a sans doute d'autres interprétations possibles et j'aime bien quand tu donnes ainsi ton avis.