Les chemins de la sagesse

Pensée du jour :

Puisses-tu, dans chacun de tes pas, reconnaître le but de ton voyage. [Ralph Waldo Emerson]

Nelly a écrit:

Pensée du jour :

Puisses-tu, dans chacun de tes pas, reconnaître le but de ton voyage. [Ralph Waldo Emerson]

Bah dis donc, sacré programme! En tout cas j'en connais l'issue et jusque là, j'ai tendance à improviser.
J'ai toujours pensé que ce voyage est une aventure.

stip a écrit:

Nelly a écrit:

Pensée du jour :

Puisses-tu, dans chacun de tes pas, reconnaître le but de ton voyage. [Ralph Waldo Emerson]

Bah dis donc, sacré programme! En tout cas j'en connais l'issue et jusque là, j'ai tendance à improviser.

Comment en connaîtrais-tu l'issue puisque tu ne sais même pas où tu vas !

stip a écrit:

J'ai toujours pensé que ce voyage est une aventure.

Je crois que, même lors qu'on part à l'aventure, on a une petite idée de ce qu'on cherche.

Pour ma part, en lisant cette citation, je pensais davantage à court et moyen terme. Nous faisons constamment des choix de vie et il est préférable de ne pas commettre trop d'impairs afin de cheminer avec un maximum de sérénité.

Nelly a écrit:

Comment en connaîtrais-tu l'issue puisque tu ne sais même pas où tu vas ! .

Alors disons que je n'oublie pas que je vais mourir, comme tout le monde, même si j' ignore où, quand, comment.

Nelly a écrit:

Je crois que, même lors qu'on part à l'aventure, on a une petite idée de ce qu'on cherche.

Une petite idée de ce qu'on cherche.....telle est la question.
Il y a, au début, ce qui nous rend heureux ou malheureux, on regarde le monde puis on apprend à s'armer en fonction de nos aptitudes, nos priorités,notre éducation pour faire la route le mieux possible.
Parfois on fait des faux pas, on se relève, on apprend à travers l'expérience sinon on peut rester coincé, mais on reste toujours soumis à nos propres limites, à celle des autres et au contexte de l'existence que nous nous sommes forgés avec plus ou moins de chance.

Nelly a écrit:

Pour ma part, en lisant cette citation, je pensais davantage à court et moyen terme. Nous faisons constamment des choix de vie et il est préférable de ne pas commettre trop d'impairs afin de cheminer avec un maximum de sérénité.

Parfois même le but de nos pas à court et à moyen terme s'impose de lui-même quand l'urgence fait qu'on a besoin de nous, alors les problèmes existentiels s'effacent.
J'envie les gens qui se suffisent à eux-même, moi, on m'a tellement élevé dans le "pense aux autres" que j'ignore encore si c'est mon oxygène ou ma prison.
Je l'avoue l'intérêt que je porte à mon propre chemin n'est pas suffisant et ne l'a jamais été.
C'est moral mais pas très reluisant.
Je me souviens d'avoir parlé avec Charly (mais qu'est ce qu'il fabrique?) de ce joli texte où Jean Gabin disait "je sais, je sais".

texte dit par GABIN
JE SAIS QUE L'ON NE SAURA JAMAIS!....MAIS CA? JE LE SAIS

stip a écrit:

Une petite idée de ce qu'on cherche.....telle est la question.

- quand on est gamin, on veut devenir grand ;
- quand on est étudiant, on veut réussir ses études ;
- quand on a terminé ses études, on veut trouver du travail ;
- à un certain moment, on éprouve le besoin de rencontrer l'amour ;
- ensuite, on veut faire sa vie,
- puis, on veut fonder une famille,
pour ne signaler que l'essentiel. Mais à l'intérieur de ces voies de base, il y a une quantité de petites ruelles que nous pouvons, soit emprunter, soit éviter...

stip a écrit:

Il y a, au début, ce qui nous rend heureux ou malheureux, on regarde le monde puis on apprend à s'armer en fonction de nos aptitudes, nos priorités,notre éducation pour faire la route le mieux possible.

Il s'agit également d'un chemin choisi : celui dont nous pensons qu'il nous rendra heureux...

stip a écrit:

Parfois on fait des faux pas, on se relève, on apprend à travers l'expérience sinon on peut rester coincé, mais on reste toujours soumis à nos propres limites, à celle des autres et au contexte de l'existence que nous nous sommes forgés avec plus ou moins de chance.

Pourtant, tout en bifurquant, le chemin reste celui tracé, celui que nous avions choisi de suivre.

stip a écrit:

Nelly a écrit:

Pour ma part, en lisant cette citation, je pensais davantage à court et moyen terme. Nous faisons constamment des choix de vie et il est préférable de ne pas commettre trop d'impairs afin de cheminer avec un maximum de sérénité.

Parfois même le but de nos pas à court et à moyen terme s'impose de lui-même quand l'urgence fait qu'on a besoin de nous, alors les problèmes existentiels s'effacent.
J'envie les gens qui se suffisent à eux-même, moi, on m'a tellement élevé dans le "pense aux autres" que j'ignore encore si c'est mon oxygène ou ma prison.

En connais-tu beaucoup qui se suffisent à eux-mêmes et sont satisfaits de leur sort ? Je ne pense pas que le bonheur soit égoïste.

stip a écrit:

Je l'avoue l'intérêt que je porte à mon propre chemin n'est pas suffisant et ne l'a jamais été.
C'est moral mais pas très reluisant.

Et s'il s'agissait justement du chemin que tu t'es tracé, vu que tu le suis ? Certes, comme tu le disais plus haut, certains critères, comme l'éducation, l'expérience, ont une incidence sur nos choix de vie mais pourquoi n'es-tu pas amoral puisque tu sembles le regretter ? Parce qu'il ne s'agit pas de la voie choisie, consciemment ou inconsciemment !

stip a écrit:

Je me souviens d'avoir parlé avec Charly (mais qu'est ce qu'il fabrique?) de ce joli texte où Jean Gabin disait "je sais, je sais".

Evidemment, dans l'absolu, c'est le cas.

"Si nous sommes dans la bonne direction, tout ce que nous avons à faire, c'est de continuer à marcher." [Sagesse bouddhiste]

Nelly a écrit:

"Si nous sommes dans la bonne direction, tout ce que nous avons à faire, c'est de continuer à marcher." [Sagesse bouddhiste]

oui, mais: SI NOUS SOMMES DANS LA BONNE DIRECTION?.............mais
ça, qui le sais?

Marie-jo 17 a écrit:

Nelly a écrit:

"Si nous sommes dans la bonne direction, tout ce que nous avons à faire, c'est de continuer à marcher." [Sagesse bouddhiste]

oui, mais: SI NOUS SOMMES DANS LA BONNE DIRECTION?.............mais
ça, qui le sais?

Mais... toi-même ! Crois-tu ne pas savoir quand tu te trompes ? Il faut s'écouter, raisonner, agir selon nos principes ; la réponse est en chacun de nous !

Bien évidemment qu'il nous arrive de nous poser des questions et c'est heureux : il n'y a que ceux qui ont des certitudes qui posent problèmes. A mon avis, ce sont les plus égoïstes.

Ne sommes-nous pas conscients quand nous sommes dans l'erreur ? Cela ne signifie pas que nous n'en commettions pas, mais que nous réajustions le tir, que nous nous adaptions.

"Ne suivez pas les routes toutes tracées. Au contraire, allez là où il n'y a pas de route et commencez à creuser le chemin." [Auteur anonyme]

"Une nouvelle vie s'offre à nous à chaque seconde. Puissions-nous marcher joyeusement à sa rencontre. Il faut se hâter, qu'on le veuille ou non, et nous marcherons assurément d'un meilleur pas en fixant l'horizon plutôt qu'en regardant sans cesse en arrière." [Jérôme K. Jérôme]

Nelly a écrit:

"Une nouvelle vie s'offre à nous à chaque seconde. Puissions-nous marcher joyeusement à sa rencontre. Il faut se hâter, qu'on le veuille ou non, et nous marcherons assurément d'un meilleur pas en fixant l'horizon plutôt qu'en regardant sans cesse en arrière." [Jérôme K. Jérôme]

Ah! que oui! Certains de mes amis cultivent la nostalgie.
Moi, c'est au dessus de mes forces, ce serait comme si je devais voyager avec mes meubles. Je préfère ne garder qu'un bagage avec l'essentiel, le meilleur.
Le véritable défi de notre voyage est sans cesse d'en définir les objectifs à notre mesure pour ne pas trop penser aux embûches ou accidents possibles et, ainsi," aller de l'avant".
(on y revient! )

stip a écrit:

Le véritable défi de notre voyage est sans cesse d'en définir les objectifs à notre mesure pour ne pas trop penser aux embûches ou accidents possibles et, ainsi," aller de l'avant".

Tu as raison. Moi, j'ai toujours tendance à précalculer les risques avant de me lancer. Il me faut organiser et planifier pas mal. Je pense que c'est surtout pour me rassurer. J'en vois d'autres qui arrivent au même résultat sans se casser la tête. Mais là, on ne se refait pas ! Je souhaiterais être plus insouciante.

"Pour les endroits qui valent d'être vus, il n'existe pas de raccourci. [Beverly Sills]

Je crois que vous connaissez bien ce texte, mais je trouve qu'il va très bien, dans les chemins de sagesse.

Avant 60 ans, on a déjà pris plusieurs chemins !



Vers 60 ans environ, quand la route derrière toi est plus longue que celle qui te reste, tu vois quelque chose que tu n’avais jamais vu avant : Le chemin que tu as parcouru n’était pas rectiligne mais pleins de carrefours, à chaque pas il y avait une flèche qui t’indiquait une direction différente, de là partait un sentier, de là un chemin herbeux qui se perdait dans les bois. Certains de ces déviations tu les as prises sans t’en apercevoir, d’autres tu ne les as même pas vues, celle que tu as négligées tu ne sais pas où elle t’aurait conduite, dans un endroit meilleur ou pire. Tu ne le sais pas mais tu éprouves quand même des regrets. Tu aurais pu faire telle chose et tu ne l’as pas faite, tu es revenu sur tes pas au lieu d’avancer.
Dans les carrefours de ta route tu rencontres les autres vies ; les connaître ou pas les connaître, les vivre à fond ou les négliger ne dépend que du choix que tu fais en un instant : même si tu l’ignores, ta vie et celle de tes proches se jouent souvent ainsi, quand tu choisis de tourner ou de continuer tout droit.
(Susanna Tamaro)

Quand plusieurs routes s’offriront à toi et que tu ne sauras pas laquelle choisir, n’en prend pas une au hasard, mais assieds toi et attend, respire profondément avec confiance, sans te laisser distraire par rien, attend encore et encore, ne bouge pas, tais-toi et écoute ton cœur, puis quand il te parle, lève toi et va où il te porte.

(Susanna Tamaro)

renal a écrit:

attend encore et encore, ne bouge pas, tais-toi et écoute ton cœur, puis quand il te parle, lève toi et va où il te porte.

On en revient à l'écoute. Eh oui, il faut même s'écouter soi-même... Il serait pourtant plus facile parfois de continuer sa route sans s'arrêter, sans s'occuper de ce qui se passe autour de nous, en faisant la sourde oreille à ce qui pourrait nous parler...

"Quel que soit l'endroit où te conduira ton voyage, je sais que de nouveaux dieux t'accueilleront, avec leur divine patience et leur sourire." [Susan Watkins]

"Ceux qui affrontent ce qui est véritablement en face d'eux, à qui le passé ne pèse pas, que l'avenir n'inquiète pas, ceux-là ont compris ce que veut dire vivre, et ils font le meilleur usage possible de leur existence." [Alban Goodier]

Je ne sais pas si quelqu'un d'entre vous est dans ce cas-là, mais je trouve que ceux qui y arrivent ont bien de la chance !

Nelly a écrit:

"Ceux qui affrontent ce qui est véritablement en face d'eux, à qui le passé ne pèse pas, que l'avenir n'inquiète pas, ceux-là ont compris ce que veut dire vivre, et ils font le meilleur usage possible de leur existence." [Alban Goodier]

Je ne sais pas si quelqu'un d'entre vous est dans ce cas-là, mais je trouve que ceux qui y arrivent ont bien de la chance !

Entièrement contre cette pensée, qui a mes yeux ne reflète pas l'humain que nous sommes. Vivre c'est justement l'osmose entre le passé qui nous permet d'avancer et l'avenir qui nous pousse. On ne peut pas oublier un passé fait de joies et de chagrins, et notre soif de connaitre ne peut pas oublier que pour réussir, l'avenir peut être parfois incertain. Il suffit de gérer au mieux sans sombrer dans les regrèts....

Nelly a écrit:

"Ceux qui affrontent ce qui est véritablement en face d'eux, à qui le passé ne pèse pas, que l'avenir n'inquiète pas, ceux-là ont compris ce que veut dire vivre, et ils font le meilleur usage possible de leur existence." [Alban Goodier]

Je ne sais pas si quelqu'un d'entre vous est dans ce cas-là, mais je trouve que ceux qui y arrivent ont bien de la chance !

Si, si...J'en parlais en d'autre termes avec une personne que je n'avais pas vu depuis dix ans après l'avoir côtoyée presque quotidiennement.....aux grilles de l'école, je veux dire: parent d'élève de la même génération.
Bien évidemment nous avons parlé de nos rejetons qui volent où presque de leurs propres ailes.


En évoquant nos enfants, se fixant des objectifs ambitieux, je lui disais que ce qui m'épatait chez le combattif, c'était sa capacité à ne pas se laisser parasiter par des sentiments ou des attermoiements annexes. Qu'une bonne dose d'égoïsme est, il me semble un atout pour la réussite professionnelle et nous convenions qu'il s'agissait là d'un aspect plus répandu chez les garçons. Education, reproduction ou pas, c'est ainsi.

anémone a écrit:

Nelly a écrit:

"Ceux qui affrontent ce qui est véritablement en face d'eux, à qui le passé ne pèse pas, que l'avenir n'inquiète pas, ceux-là ont compris ce que veut dire vivre, et ils font le meilleur usage possible de leur existence." [Alban Goodier]

Je ne sais pas si quelqu'un d'entre vous est dans ce cas-là, mais je trouve que ceux qui y arrivent ont bien de la chance !

Entièrement contre cette pensée, qui a mes yeux ne reflète pas l'humain que nous sommes.

Tu as vu mon commentaire... Je fais partie des anxieuses qui portent un fardeau plus lourd que nécessaire sur ses épaules. Je pense qu'il y a un juste dosage à faire, c'est pourquoi je précisais que ceux qui y arrivent ont de la chance. Je ne suis pas d'avis qu'il faille renier quoi que ce soit, dans sa vie, mais il ne faut pas non plus ressasser éternellement des regrets qui ne changeront rien à l'avenir...

anémone a écrit:

Vivre c'est justement l'osmose entre le passé qui nous permet d'avancer et l'avenir qui nous pousse. On ne peut pas oublier un passé fait de joies et de chagrins, et notre soif de connaitre ne peut pas oublier que pour réussir, l'avenir peut être parfois incertain. Il suffit de gérer au mieux sans sombrer dans les regrèts....

Il ne s'agit pas d'oublier le passé, simplement d'aller de l'avant sans se vautrer dans les regrets, relativiser, faire le tri de l'utile et de l'inutile, tirer des leçons des nos expériences pour éviter les mêmes erreurs à l'avenir. Loin de moi l'idée de renier le passé : il fait partie intégrante de la personnalité de chacun.

"Tant que tu es vivant, continue d'apprendre comment on doit vivre." [Sénèque]

"Suivez les élans de votre coeur !
Ne vous préoccupez pas de ce qu''ils' cherchent à l'extérieur. Demandez-vous ce que vous avez à l'intérieur.
Ne suivez pas vos intérêts qui sont éphémères, mais ce que vous êtes et que vous aimez, et qui durera éternellement." [Georgie Anne Geiger]

Nelly a écrit:

Tu as vu mon commentaire... Je fais partie des anxieuses qui portent un fardeau plus lourd que nécessaire sur ses épaules. Je pense qu'il y a un juste dosage à faire, c'est pourquoi je précisais que ceux qui y arrivent ont de la chance. Je ne suis pas d'avis qu'il faille renier quoi que ce soit, dans sa vie, mais il ne faut pas non plus ressasser éternellement des regrets qui ne changeront rien à l'avenir..

-- C'est peut-être au fur et à mesure du temps qui passe, que les pensées, le comportement, sont différents.

Il y a bien sûr les éternels anxieux, mais quand on réalise que plus rien n'est possible, il est souhaitable de se faire une raison. Garder impérativement le côté positif (il y en a toujours) faire ce que l'on peut pour soi et son entourage SANS Y PERDRE SON AME ET SES FORCES.

Il y a un travail sur soi à faire, ce n'est pas toujours évident, mais quand on réussit il faut s'y accrocher. Voir toujours la vie en noir n'est pas "une vie". Philo nous permet de retrouver le sourire si parfois il manque un peu. Profitons-en au maximum.

Je ne prévisualise pas, sinon mon message s'efface !! V'là aut' chose !!!

Tant pis pour les quotes. Mille excuses Nelly (les autres s'en moquent éperdument je crois )

Brumes a écrit:

Je ne prévisualise pas, sinon mon message s'efface !! V'là aut' chose !!!

Je crois que tu vas apprécier de retrouver ton ADSL dernier cri. Ca ne fait pas de mal, parfois de devoir se contenter de moins, on apprécie ainsi que qu'on a !

Brumes a écrit:

Tant pis pour les quotes. Mille excuses Nelly (les autres s'en moquent éperdument je crois )

J'ai fait ce qu'il fallait pour tes quotes. Crois-tu que je sois la seule à y veiller ? Je pense simplement qu'il est préférable de citer quand on répond pour faciliter la lecture du message. Dans le cas contraire, il faut parfois rechercher le texte d'origine pour retrouver de quoi il s'agissait.

De toute manière, pour l'instant, tu es toute excusée ; par contre, quand ton ADSL sera rétabli, tu pourras à nouveau t'entraîner et prévisualiser.

Brumes a écrit:

-- C'est peut-être au fur et à mesure du temps qui passe, que les pensées, le comportement, sont différents.

Personnellement, j'ai été anxieuse toute ma vie, même si je n'en avais pas toujours conscience. Avec l'âge, certains côtés se sont améliorés et d'autres sont restés.

Brumes a écrit:

Il y a bien sûr les éternels anxieux, mais quand on réalise que plus rien n'est possible, il est souhaitable de se faire une raison.

Ca, c'est la logique, mais le tempérament se moque parfois de la logique !

Brumes a écrit:

Garder impérativement le côté positif (il y en a toujours) faire ce que l'on peut pour soi et son entourage SANS Y PERDRE SON AME ET SES FORCES.

Il faut simplement s'accepter comme on est et positiver : tout un programme quand on n'a pas été "programmé" ainsi.

Brumes a écrit:

Il y a un travail sur soi à faire, ce n'est pas toujours évident, mais quand on réussit il faut s'y accrocher. Voir toujours la vie en noir n'est pas "une vie".

Je suis entièrement d'accord avec toi et j'y travaille depuis des années, avec plus ou moins de succès.

Brumes a écrit:

Philo nous permet de retrouver le sourire si parfois il manque un peu. Profitons-en au maximum.

Oui, Philo y participe, même dans les sujets plus sérieux. Le sourire est toujours sous-jacent.

"Nous paierons très cher le privilège d'être des dieux par la puissance, avant d'avoir mérité d'être des hommes par la sagesse." [Jean Rostand]

Cette phrase ne se révèle-t-elle pas exacte par la situation de notre terre qui se dégrade en raison de ce que l'homme-dieu lui fait subir ?

"Le seul véritable voyage, ce ne serait pas d'aller vers de nouveaux paysages, mais d'avoir d'autres yeux." [Marcel Proust]

N'est-ce pas bien dit ?

"Je hais ces coeurs pusillanimes qui, pour trop prévoir les suites des choses, n'osent rien entreprendre." [Molière]

"Quand tu creuses, reste près du sol.
Quand tu penses, reste simple.
Dans les conflits, sois juste et généreux.
En famille, sois tout à fait présent."
[Tao Te Ching]

Chaque instant est unique, vivez-le pleinement. ( Dalaï-lama)

Du premier instant de votre conception jusqu'a votre dernier souffle,l'amour, l'affection des autres vous soutiennent, vous nourissent, vous accompagnent. (Dalaï-lama)

"Prends le temps d'avoir des amis, c'est le chemin du bonheur.
Prends le temps de rêver, c'est mener ton char vers les étoiles.
Prends le temps d'admirer ce qui t'entoure, les jours sont trop courts pour rester cloîtré.
Prends le temps de rire, c'est la musique de l'âme."
[Prière ancienne]

Je suis étonnée de m'apercevoir qu'il s'agissait d'une prière, rien n'est demandé, un conseil, un constat...
Je trouve qu'il s'agit d'un bel exemple de sagesse et... un chemin à suivre : avoir des amis, rêver, admirer ce qui nous entoure, rire... superbe !

Nelly a écrit:

"Prends le temps d'avoir des amis, c'est le chemin du bonheur.
Prends le temps de rêver, c'est mener ton char vers les étoiles.
Prends le temps d'admirer ce qui t'entoure, les jours sont trop courts pour rester cloîtré.
Prends le temps de rire, c'est la musique de l'âme."
[Prière ancienne]

Je suis étonnée de m'apercevoir qu'il s'agissait d'une prière, rien n'est demandé, un conseil, un constat...
Je trouve qu'il s'agit d'un bel exemple de sagesse et... un chemin à suivre : avoir des amis, rêver, admirer ce qui nous entoure, rire... superbe !

Voilà pourquoi mon moral est bon ???????????:

J'ai des amis, VOUS TOUS,

Rêver ? je ne fais que ça ! Les étoiles ?, j'y suis en permanence dedans,

j'admire tout ce qui m'entoure et suis curieuse de tout, les jours sont trop court, c'est exact, c'est pour ça que j'empiète un peu sur la nuit...

Prendre le temps de rire ? Sans rire, sans sourire -tous les jours - impossible... il pleure dans mon coeur... vous le savez. Et musique de l'âme ou la vraie bercent mes journées,

Prendre le temps de rire, de chanter, d'aimer, de regarder autour de soi... devrait être obligatoire
certains ne savent pas. Ils ne savent pas ce qu'ils perdent !!!!
pour eux.

Brumes a écrit:

[ Voilà pourquoi mon moral est bon ???????????:

Il suffit parfois de mettre des mots sur ce qui existe, pas vrai ?

Brumes a écrit:

J'ai des amis, VOUS TOUS,

Il n'est pas toujours évident d'avoir des amis. Je connais quelqu'un (pas sur ce forum) qui les fait fuir sans s'en rendre compte. Cette personne ne sait pas écouter les autres, se contentant de se plaindre de ses propres malheurs (comme si les autres étaient épargnés). Elle a réellement un don pour ça !

Brumes a écrit:

Rêver ? je ne fais que ça ! Les étoiles ?, j'y suis en permanence dedans,

Veinarde !

Brumes a écrit:

j'admire tout ce qui m'entoure et suis curieuse de tout, les jours sont trop court, c'est exact, c'est pour ça que j'empiète un peu sur la nuit...

Tu as raison, c'est du bonheur d'être ainsi curieuse de tout et de savoir apprécier ce qui nous entoure.

Brumes a écrit:

Prendre le temps de rire ? Sans rire, sans sourire -tous les jours - impossible... il pleure dans mon coeur... vous le savez. Et musique de l'âme ou la vraie bercent mes journées,

Mais comment fais-tu pour rire toute seule ? Tu te chatouilles ? Moi, j'avoue avoir du mal à le faire, parfois. Pourtant, un bon éclat de rire est d'un bénéfique... !

Brumes a écrit:

Prendre le temps de rire, de chanter, d'aimer, de regarder autour de soi... devrait être obligatoire

A condition d'avoir des tuyaux ! On ne rendre obligatoire que ce qui est possible et toute les natures ne sont pas ainsi faites, ce qui dommage, d'ailleurs.

Brumes a écrit:

certains ne savent pas. Ils ne savent pas ce qu'ils perdent !!!!

Tu as bien raison : certains ne savent rien apprécier, jamais. Ils se complaisent dans la difficulté sans s'apercevoir qu'ils en sont les premiers responsables ! Ils sont à plaindre !

Nelly a écrit:

Mais comment fais-tu pour rire toute seule ? Tu te chatouilles ? Moi, j'avoue avoir du mal à le faire, parfois. Pourtant, un bon éclat de rire est d'un bénéfique... !

-- On trouve mille occasions. J'ai des contacts téléphoniques avec plusieurs d'entre vous ne m'entendez-vous pas ?

Bien sûr il est des circonstances où le rire serait mal placé, mais c'est assez rare. Il m'arrive d'être à l'écoute de personnes traversant une mauvaise période, j'offre mon épaule, une oreille attentive, et dès qu'il y a une faille j'essaie de glisser quelques mots qui détendent, et, le rire ou tout au moins le sourire finissent par apparaître. Même si l'interlocuteur retrouve vite ses soucis, il aura eu, un instant, un moment de gaîté dans sa journée !

Et moi aussi par la même occasion. D'ailleurs je me demande si je ne le fais pas pour moi

Brumes a écrit:

Et moi aussi par la même occasion. D'ailleurs je me demande si je ne le fais pas pour moi

Ca marche dans les deux sens et c'est bon d'en profiter personnellement également !

"Dès que tu auras appris à croire en toi, tu sauras bomment on doit vivre. [Goethe]

"La seule véritable satisfaction qui en vaille la peine, c'est de grandir à l'intérieur de soi-même, de devenir plus juste, plus vrai, plus généreux, plus simple, plus humain, plus charitable, plus actif. et c'est à notre portée à tous : il nous suffit d'accomplir chaque jour notre tâche quotidienne, aussi bien que possible." [James Freeman Clarke]

Nelly a écrit:

"La seule véritable satisfaction qui en vaille la peine, c'est de grandir à l'intérieur de soi-même, de devenir plus juste, plus vrai, plus généreux, plus simple, plus humain, plus charitable, plus actif. et c'est à notre portée à tous : il nous suffit d'accomplir chaque jour notre tâche quotidienne, aussi bien que possible." [James Freeman Clarke]

voilà qui est bien dit!
chacun d'entre nous , quel que soi sa religion ou ses croyances, est capable de fonctionner de cette façon!
le monde serait bien plus serein, si nous nous efforcions a appliquer ces règles

Marie-jo 17 a écrit:

Nelly a écrit:

"La seule véritable satisfaction qui en vaille la peine, c'est de grandir à l'intérieur de soi-même, de devenir plus juste, plus vrai, plus généreux, plus simple, plus humain, plus charitable, plus actif. et c'est à notre portée à tous : il nous suffit d'accomplir chaque jour notre tâche quotidienne, aussi bien que possible." [James Freeman Clarke]

voilà qui est bien dit!
chacun d'entre nous , quel que soi sa religion ou ses croyances, est capable de fonctionner de cette façon!
le monde serait bien plus serein, si nous nous efforcions a appliquer ces règles

Quelqu'un (qui devrait se reconnaître ), m'a offert un jour un tout petit livre titré "les chemins de la sagesse". C'est de là que je copie quotidiennement un texte.

Celui, sur lequel je suis tombé aujourd'hui, correspond à ce que j'ai vécu toute cette semaine... du bonheur ! On peut dire que les valeurs citées ont été appliquées dans notre groupe tout à fait hétéroclite.

"Il est indispensable d'essayer de se dépasser soi-même. C'est une occupation qui peut prendre toute une vie." [La reine Christine de Suède - 1626-1689]

Je pense que grandir soi-même, est une chose positive pour aider à accepter que l'autre aussi grandisse. Comme tu le dis Nelly et aussi Marie-Jo, il suffit d'être avec les autres ce qu'on vourait qu'ils soient avec nous, charitable, plus humain, plus à l'écoute, et surtout laisser à l'autre une chance d'être lui.

Nelly a écrit:

"Il est indispensable d'essayer de se dépasser soi-même. C'est une occupation qui peut prendre toute une vie." [La reine Christine de Suède - 1626-1689]

Tout à fait d'accord avec cette citation.

Il ne faut pas se contenter que ce que l'on est. Il est important de regarder ce que nous pourrions être, des possibilités qui nous sont offertes, des capacités dont nous n'avons souvent pas conscience.

Renal a écrit:

...il suffit d'être avec les autres ce qu'on voudrait qu'ils soient avec nous

Etre avec les autres...On nous apprends ça depuis la naissance jusqu'à la mort.

Mais quand donc, nous apprend-on vraiment à être avec soi-même ? Est-ce parce qu'on considère que c'est moins important ou que cela va de soi, qu'on en fait si peu cas ?

Lisa a écrit:

Renal a écrit:

...il suffit d'être avec les autres ce qu'on voudrait qu'ils soient avec nous

Etre avec les autres...On nous apprends ça depuis la naissance jusqu'à la mort.

Mais quand donc, nous apprend-on vraiment à être avec soi-même ? Est-ce parce qu'on considère que c'est moins important ou que cela va de soi, qu'on en fait si peu cas ?

je crois que là on touche un problème psychologique !la connaissance de soi et l'acceptation de celui-ci, n'est pas a vrai-dire une rareté! pourtant certain ne parviennent pas a se trouver?
alors je pense qu'avant de vouloir aller vers les autres et de les comprendre, il faut d'abord faire se travail sur soi!.
l'inconscient n'a pas de limite, il peut s'étendre indéfiniment
cependant, il trouve toujours une borne quand il atteint "l'inconnu"
Ce dernier est constitué de tous ce que nous ignorons
l'inconnu se divise en deux groupes ,le monde extérieur, qui est accessible par les sens!
et le second,le monde intérieur, tous ce que je connais, mais a quoi je ne pense pas,tout ce dont j'ai eu conscience mais que j'ai oublié,tous ce qui a été perçu par mes sens,mais que je n'ai pas enregistré dans mon esprit conscient, tous ce que sans y faire attention je ressens, tous le futur qui se prépare en moi , mais qui ne deviendra conscient que plus tard
A ces contenus , viennent s'ajouter les représentations ou impressions pénibles, qui ont été plus ou moins intentionnellement refoulées, et qui sont donc, le contenus de" l'inconscient personnel"
ce n'est pas tâche facile, que de réaliser "SON SOI"
ou comme disait Jung, "l'individuation"
attention, celle-ci n'exclut pas l'univers, elle l'inclut!

Lisa a écrit:

Renal a écrit:

...il suffit d'être avec les autres ce qu'on voudrait qu'ils soient avec nous

Etre avec les autres...On nous apprends ça depuis la naissance jusqu'à la mort.

On nous l'apprend et pourtant, l'écoutons-nous toujours ? Tous ? J'en doute fort. Quand on regarde l'individualisme de la plupart des personnes que nous côtoyons, ce n'est pas gagné.

Lisa a écrit:

Mais quand donc, nous apprend-on vraiment à être avec soi-même ?

Crois-tu qu'il soit possible de l'apprendre ? Chaque être est différent dans sa conception, son écoute, son analyse. De plus, notre naturel veut que nous nous occupions toujours en premier de nous-même, de notre vie, de notre bien-être, de notre confort. C'est humain bien que certains aient besoin d'aide pour y parvenir parce que la confiance en soi peut être détruite par les accidents de la vie...

Lisa a écrit:

Est-ce parce qu'on considère que c'est moins important ou que cela va de soi, qu'on en fait si peu cas ?

Ce n'est pas moins important car il est bon de se sentir bien dans sa peau pour aimer la vie, d'une part, puis pour être en harmonie avec les autres, d'autre part.

Lisa a écrit :

Citation :

Mais quand donc, nous apprend-on vraiment à être avec soi-même ? Est-ce parce qu'on considère que c'est moins important ou que cela va de soi, qu'on en fait si peu cas ?

Tu sais Lisa en ce moment je suis en train de lire un livre qui parle de ce sujet : "A la source de la force intèrieure", ce que je fais souvent c'est que je note les extraits qui me parlent ou qui peuvent parler aux autres et après je mets ces extraits sur mon blog. Je me ferais un plaisir de te les envoyer si cela t'interesse.

Sinon voici un petit extrait pour toi tiré du livre de "Jade et les sacrés mystères de la vie"

« Tu es née au milieu d’un champ de possibles, avec un certain nombre de talents : tu ne peux pas tout faire, il y a même des choses que tu ne sauras jamais faire. Mais il y a beaucoup d’autres choses que tu peux faire, et c’est à toi de choisir parmi ces possibilités, et de faire fructifier son talent au mieux. »
Ton champ de possibles, ça veut dire : le domaine de ta liberté, l’espace où tu peux faire de tes désirs des réalités, bref l’endroit où les choses sont accessibles, ou des possibilités te sont offertes.