Les chemins de la sagesse (4)

Ceci me semble valable pour tout un chacun. Tant qu'on réussit à s'élever avec ses propres moyens, sans nuire aux autres, il faut foncer pour éviter les regrets.

J'ignore s'ils se sentent misérables, mais il y en a beaucoup qui le voient ainsi.  Après, quand le pouvoir a disparu, ils risquent de se sentir bien seuls.

En même temps, au travail, est-il nécessaire d'être aimé ? Je ne pense pas. Je trouve qu'il est bon d'être apprécié et peut-être craint quand il le faut. Quand on tombe sur un os, il arrive qu'il faille réagir et que l'autre sache que tout n'est pas permis et ce, quel que soit son grade.

Autrement dit, tout est dans le dosage.

Pourtant, certaines beautés sont visibles. Qu'en pensez-vous ?

marie-josé a écrit:

Nelly a écrit:

"Il est difficile de rendre la beauté visible. Les gens ne reconnaissent que ses caricatures."  [Jean Cocteau]

Pourtant, certaines beautés sont visibles. Qu'en pensez-vous ?

Quand elle venait au magasin ma vendeuse et mes couturières disparaissaient pour me laisser le plaisir de la servir.
Très désagréable, j'ai fini par lui interdire ma porte,en lui disant ce que je pensais de son comportement.
Elle tombait des nues ,ne se rendait même pas compte de ce qu'elle etait.

Tu crois réellement qu'elle l'ignorait ? Dans ce que tu dis à son propos, je suis persuadée que tu n'étais pas la première à la juger ainsi et à ne pas souhaiter la voir. Seulement, tout le monde ne peut pas le dire à voix haute.

Après, quand elle se trouvait parmi ses semblables, peut-être s'adaptait-elle mieux mais, en général, quel que soit le milieu familier, le caractère est toujours présent et peu de personnes apprécient.

"Plus les galets ont roulé, plus ils sont polis. Pour les cochers, c'est le contraire." [Alphonse Allais]

Et pour nous, qu'en est-il ?

Nelly a écrit:

"Plus les galets ont roulé, plus ils sont polis. Pour les cochers, c'est le contraire."  [Alphonse Allais]

Et pour nous, qu'en est-il ?

si on prend "poli" pour la politesse, je pense qu'il est important de rester poli envers toutes les personnes ,pour autant qu'elles le soient envers nous.
Maintenant répondre à quelqu'un de bourru et grossier par une grossièreté,c'est nous abaisser à son niveau.
Alors ,même si ce n'est pas toujour facile, restons polis .
Mais si on prend "poli" pour polir, alors oui, la "maturité" nous apporte cette expérience,cet avancement dans nos capacités et font de nous des êtres plus posés et même parfois plus "intelligeants"

Mais oui, c'est possible

marie-josé a écrit:

Nelly a écrit:

"Plus les galets ont roulé, plus ils sont polis. Pour les cochers, c'est le contraire."  [Alphonse Allais]

Et pour nous, qu'en est-il ?

si on prend "poli" pour la politesse, je pense qu'il est important de rester poli envers toutes les personnes ,pour autant qu'elles le soient envers nous.
Maintenant répondre à quelqu'un de bourru et grossier par une grossièreté,c'est nous abaisser à son niveau.
Alors ,même si ce n'est pas toujour facile, restons polis .  

Marie-Jo, je sens monter en moi une forte envie de te tester.    

marie-josé a écrit:

Mais si on prend "poli" pour polir, alors oui, la "maturité" nous apporte cette expérience,cet avancement dans nos capacités et font de nous des êtres plus posés et même parfois plus "intelligeants"

Mais oui, c'est possible  

Encore plus intelligente et... posée ? Ce n'est pas possible !

En fait, Je crois qu'il s'agit d'un jeu de mots et, si le galet et le cocher sont comparés, on peut effectivement penser qu'il s'agit de politesse.

Effectivement, dans nos souvenirs, nous conservons plutôt notre ressenti du moment : une grande joie, une grosse peine, une déception, sans plus nous souvenir, souvent, de la manière dont nous l'avons appris ou vu dans les faits. Il reste ce qui nous a imprégnés à un moment précis.

Et il se sont mis à deux pour écrire ça.

Même si c'est une boutade, je crois que vous l'apprécierez et que vous serez d'accord avec le fait qu'il est de se lâcher parfois...

Nelly a écrit:

"Il faut, de temps en temps, se conduire comme des enfants: ça n'empêche pas de vieillir."  [Pierre Dac et Francis Blanche]

Et il se sont mis à deux pour écrire ça.

Même si c'est une boutade, je crois que vous l'apprécierez et que vous serez d'accord avec le fait qu'il est de se lâcher parfois...

mais je ne fais que ça moi!

marie-josé a écrit:

Nelly a écrit:

"Il faut, de temps en temps, se conduire comme des enfants: ça n'empêche pas de vieillir."  [Pierre Dac et Francis Blanche]

Et il se sont mis à deux pour écrire ça.

Même si c'est une boutade, je crois que vous l'apprécierez et que vous serez d'accord avec le fait qu'il est de se lâcher parfois...

mais je ne fais que ça moi!

Je savais que ça te parlerait !

Je suppose que chacun d'entre vous y a déjà été confronté ? Parfois, on ne trouve pas ses mots pour riposter !

anémone a écrit:

Nelly a écrit:

"On est stupéfait de la quantité de critique que peut contenir un imbécile."  [Victor Hugo]

Je suppose que chacun d'entre vous y a déjà été confronté ? Parfois, on ne trouve pas ses mots pour riposter !

Devant les paroles d'un imbécile...ne pas perdre son temps à répondre ! ce serait renforcer ses idées de grandeur !

C'est l'idéal, certes, mais quand il y a des spectateurs, on n'a pas forcément envie de passer pour ce qu'on n'est pas. Se taire risque également de lui faire croire qu'il a raison...

Morgan Kane a écrit:

Je ne parle pas aux cons, ça les instruit.

Michel Audiard

Pas mal, mais a-t-on toujours le choix ?

anémone a écrit:

Nelly a écrit:

Morgan Kane a écrit:

Je ne parle pas aux cons, ça les instruit.

Michel Audiard

Pas mal, mais a-t-on toujours le choix ?

C'est parfois en leur parlant qu'on s'aperçoit qu'ils le sont !!!

Certes, mais on peut éviter ensuite. C'est d'ailleurs ce qu'il y a de mieux à faire, quand c'est possible.

Tout le monde la connaît, celle-là et pourtant... Combien de temps est-elle d'actualité dans les couples ?

Nelly a écrit:

“Aimer, ce n’est pas se regarder l’un l’autre, c’est regarder ensemble dans la même direction.”  [Antoine de Saint-Exupéry]

Tout le monde la connaît, celle-là et pourtant... Combien de temps est-elle d'actualité dans les couples ?

juste faire atention de ne pas aller ensemble dans le mur

marie-josé a écrit:

Nelly a écrit:

“Aimer, ce n’est pas se regarder l’un l’autre, c’est regarder ensemble dans la même direction.”  [Antoine de Saint-Exupéry]

Tout le monde la connaît, celle-là et pourtant... Combien de temps est-elle d'actualité dans les couples ?

juste faire atention de ne pas aller ensemble dans le mur

Voyons, voyons. Quand on a tous les deux la tête sur les épaules et qu'on regarde la vie dans le même sens, pourquoi irait-on dans le mur ? Il ne s'agit nullement de vivre isolément, coupés du monde, mais de rester ouverts !

Sa conscience, sans doute, mais je crois qu'on risque d'être démasqué par les autres également, du moins ceux qu'on fréquente.

En même temps, on peut vouloir se corriger de ses fautes, ce qui est plutôt bon.

Il n'a pas tort, mais comment faire abstraction de son cœur, quand il parle ?

C'est pourquoi, il nous arrive de nous tromper de chemin. L'essentiel n'est-il pas de retrouver la bonne voie ?

En avez-vous ?

Nelly a écrit:

"La vraie faute est celle qu'on ne corrige pas."  [Confucius]

En avez-vous ?

oui, parfois trop bonne et donc trop conne!

mais on ne se refait pas

marie-josé a écrit:

Nelly a écrit:

"La vraie faute est celle qu'on ne corrige pas."  [Confucius]

En avez-vous ?

oui, parfois trop bonne et donc trop conne!

mais on ne se refait pas

Qu'est-ce qui t'arrive encore ? Tu sembles en vouloir à quelqu'un.

marie-josé a écrit:

Nelly a écrit:

marie-josé a écrit:

Nelly a écrit:

"La vraie faute est celle qu'on ne corrige pas."  [Confucius]

En avez-vous ?

oui, parfois trop bonne et donc trop conne!

mais on ne se refait pas

Qu'est-ce qui t'arrive encore ? Tu sembles en vouloir à quelqu'un.

ben, tu vois, une amie de plus de trente cinq ans ,de 6 ans plus jeune que moi, qui habite dans le même bâtiment que nous.
Profite un peu trop de ma gentillesse,je fais de mon mieux pour l'aider comme elle est seule,mais elle en demande toujours plus .
Elle est surtout fainéante car elle laisse sa vaiselle sale s'accumuler et après elle demande de la faire?l'aider a faire son lit, forer des trous dans son mur,pour pendre des cadres qu'elle achete dans des vides greniers,, peindre sa chambre ,lui faire de la soupe,etc etc etc ....

Mais qui est responsable de tout cela ? Là, franchement, tu exagères. Si cette personne peut sortir de chez elle, elle peut au moins faire le minimum chez elle. A quel titre lui ferais-tu sa vaisselle ? Elle n'est pas impotente.

En plus, tu lui fais la cuisine ? Je rêve...

Et tu n'as pas besoin de l'excuse d'Albert pour la laisser faire son travail. Et qui pense à ta santé à toi ?

Je sais que c'est le cas pour énormément de personnes, mais pas le mien. Qu'en est-il pour vous ?

marie-josé a écrit:

Nelly a écrit:

"Rester, c'est exister : mais voyager, c'est vivre."  [Gustave Nadaud]

Je sais que c'est le cas pour énormément de personnes, mais pas le mien. Qu'en est-il pour vous ?

avant ,oui,mais maintenant je n'aime plus m'éloigner de la maison trop longtemps ,cela me donne des angoisses,c'est ça viellir ?

Certaines personnes se lancent dans l'aventure sans se poser de questions. D'autres sont plus sédentaires : quand elles sont motivées, peut-être passent-elles au-dessus de leur questionnement, l'insouciance de la jeunesse faisant le reste.

Une belle-soeur a fait un AVC il y a quelques années. Elle a récupéré de telle manière qu'elle peut se déplacer avec un trépied sans aide complémentaire dans sa maison, elle-même équipée d'un monde-personne. Elle a surtout un bras handicapé et a toujours besoin d'appui pour faire quelque chose, comme prendre une casserole ou autre chose.

Ce qu'elle regrette le plus, ce sont les vacances en camping. Avec mon frère, ils vont encore tous les deux à l'hôtel équipé pour personnes handicapées, mais ce n'est pas pareil, pour elle. Il est certain que leurs déplacements sont limités.

Elle vient de fêter ses 82 ans.

marie-josé a écrit:

C'est aussi du fait que cela fait longtemps maintenant que l'on n'est plus partis,alors c'est de plus en plus difficile

Peut-être. De toute manière, tu habites tout près de la mer, les touristes viennent à vous...

Parce qu'on n'attends rien de bon d'un ennemi, on n'est pas déçu. Il n'en est pas de même pour une ami.

anémone a écrit:

Nelly a écrit:

"Il est plus facile de pardonner à un ennemi qu'à un ami."  [William Blake]

Parce qu'on n'attends rien de bon d'un ennemi, on n'est pas déçu. Il n'en est pas de même pour une ami.

Déja je ne me confierais pas à un ennemi, donc pas de confiance, et pas de risque de déception...

Il n'est pas nécessaire de se confier pour être déçu. Certains te piègent, te mettent volontairement des bâtons dans les roues pour t'éviter d'avancer.

Vois un peu les problèmes de voisinage qu'on peut avoir pour des peccadilles. Parfois, il y a de la mauvaise volonté manifeste.

Certes, la plupart des choses sont partagées, mais contre monnaies sonnantes et trébuchantes. Il y a sans doute des travaux conjoints, dans la mesure ou les instituts travaillent dans le même sens et font des analyses et recherches complémentaires, mais quand il faut déposer les brevets...

Morgan Kane a écrit:

anémone a écrit:

Nelly a écrit:

"La science n'a pas de patrie."  [Louis Pasteur]

Certes, la plupart des choses sont partagées, mais contre monnaies sonnantes et trébuchantes. Il y a sans doute des travaux conjoints, dans la mesure ou les instituts travaillent dans le même sens et font des analyses et recherches complémentaires, mais quand il faut déposer les brevets...

oui, et beaucoup de chercheurs partent à l'étranger car ils ne sont pas bien rémunérés

Manifestement, en prononçant cette phrase, en 1888, Pasteur ne se situait pas sur ce terrain. A cette époque, breveter une loi scientifique était impensable.

Il voulait probablement dire que la science appartient à tous.

La citation complète le confirme :


La science n'a pas de patrie, parce que le savoir est le patrimoine de l'humanité, le flambeau qui éclaire le monde.

Tu as raison dans ce que tu dis, Morgan, et il est primordial que le monde entier profite des avancées de la science, à quelque niveau que ce soit.

En même temps, les temps ont changé et les recherches font (malheureusement) partie du business ! On peut l'accepter, d'une certaine manière, car sans argent, la recherche ne peut pas progresser, mais tout va toujours dans les excès.

De nos jours, avec toutes les sommes qui circulent, peut-on accepter qu'il est des personnes, beaucoup de personnes, qui ne seront pas soignées en raison du coût de nouveaux médicaments, parce qu'ils sont trop chers ? C'est dur à accepter !

Effectivement, il n'est pas possible de jeter le passé à la poubelle. Même en essayant de l'oublier, il risque de nous revenir comme un boomerang. Même si nous souhaitons faire table rase et penser uniquement à l'avenir, de petits choses viennent parfois nous rappeler à l'ordre.

De plus, le passé n'est-il pas généralement la base sur laquelle on bâtit sa vie ?

Qualifier de fou celui qui a à dire quelque chose me paraît extrême.

Faites-vous la différence entre les deux ?

marie-josé a écrit:

Morgan Kane a écrit:

Nelly a écrit:

 

"Le sage parle parce qu’il a quelque chose à dire, le fou parce qu’il a à dire quelque chose."  [Platon]

Qualifier de fou celui qui a à dire quelque chose me paraît extrême.

Faites-vous la différence entre les deux ?  

Dans le premier cas, la pensée, la réflexion précèdent le discours, dans le second, le discours importe, pas le fond.

Pas tout à fait exact, mais intéressant.

le sage parle par expérience, le fou parle par besoin!
il peut arriver que les paroles dites par un fou soient pleines de sagesse!...pensez y

Le fou est comme un enfant : ce qu'il dit n'est pas réfléchi ni calculé. Alors, évidemment, il dit la vérité crue, sans fioritures. Mais c'est loin d'être toujours bon. Et je ne dirais pas qu'il s'agit de sagesse.

Pensons-y et soignons-la bien.

Il s'agit du peintre bien connu et un artiste est souvent un être sensible. Par conséquent, il a donné de son ressenti dans ses peintures.

En même temps, je crois que nous pouvons tous nous en inspirer. Dans nos agissements, ne tenons-nous pas compte à la fois de notre sensibilité et de ce qui se passe autour de nous ? C'est d'ailleurs la raison pour laquelle, souvent, chacun réagit différemment.

Comment trouver une compatibilité dans cette citation ?